Salut à tous !

Depuis le temps, je parle beaucoup d'un possible x-over avec NCIS et Bleach. Le voilà (enfin dirait certain).

La publication sera sporadique. Pour ceux qui me suivent déjà, vous saurez que je suis du genre à suivre au max le canon. Ici, on garde donc la trame de NCIS. Je ne vais pas faire tout les épisodes. Seulement ceux qui m'ont paru les plus importants ou qui m'ont intéressé. Ce sera une fic par saison.

A savoir : je garde donc la trame de NCIS, mais je modifie deux trois petits points du côté de Bleach. J'ai survolé l'arc des Quincy (comme beaucoup de fans, certainement), assez pour savoir comment ça se fini plus ou moins. Donc, Tôshirô a eu sa poussé de croissance seulement temporairement. Les nouveaux capitaines ont été promus, mais Ichigo ne fini pas avec Inoue, comme j'ai cru le comprendre, et fan de Shakespeare qu'il est, il étudie donc la littérature. Les évènements dont il est question dans la fic qui font que celle-ci existe donc, se passe deux ans après. je vois pas autre chose à dire, outre qu'Ichigo est toujours incapable de ne pas fuir comme un robinet cassé avec son reiatsu, donc, certains personnages seront influencés par lui.

Disclamer : NCIS n'est pas à moi, et Bleach n'ont plus. Tout les profits vont à leurs producteurs et auteurs respectifs, et pas un rond pour moi.

Bonne lecture !


Sur la pelouse gisait les restes infortunés d'un nain de jardin, à proximité de la tondeuse à gazon.

- Tu as conscience que tu viens de commettre un meurtre ? s'enquit posément le jeune albinos qui était assis sur le perron de la porte, à proximité.

- Et que faisons-nous de ce meurtre, Tôshirô ? s'enquit Gibbs en restant impassible, les mains sur l'arme du crime qu'il avait éteinte suite à l'incident.

- Vu que tu as repeint le gnome pour qu'il ressemble à un marine, eh bien, on doit faire appel au NCIS pour mener l'enquête et t'emmener devant la justice. Ducky aura beaucoup de mal dans l'autopsie de ce corps.

- Aaaah, quelle misère, mais je dois payer mon crime, fils. J'ai tué… un nain de jardin marine.

Les yeux gris de Gibbs rencontrèrent ceux bleus de Tôshirô et ils essayèrent en vain de ne pas rire.

Paix à l'âme du nain de jardin.


Gibbs se souvenait comme si c'était hier de l'arrivée dans sa vie de Hitsugaya Tôshirô.

Ducky lui avait demandé de venir chez lui, un soir, et lui avait montré le garçon allongé sur un canapé, endormi, enroulé autour d'un katana presque aussi grand que lui.

Il y avait quelqu'un d'autre de présent. Un homme adulte en kimono noir. Gibbs n'avait pu obtenir un nom de lui, et Ducky non plus.

Son ami lui avait déjà parlé de ses rencontres courantes avec les esprits des morts, lui-même en voyait, après tout, alors, se voir présenter à un Soul Reaper, ce n'était pas si étonnant. Un peu déroutant, certes, mais il avait vu des trucs plus bizarres.

Cet homme avait besoin de leur aide. C'était apparemment via une connaissance qu'il avait en commun avec Ducky qu'il avait été orienté vers eux pour son souci.

Apparemment, le gamin endormi était lui aussi un Soul Reaper, mais il avait enfreint une loi de leur groupe, faisant que si on remettait la main sur lui, il y avait de fortes chances pour qu'il soit exécuté.

Raison pour laquelle on avait demandé l'aide de Ducky, qui en réponse, s'était tourné vers Gibbs.

Pour éviter qu'il ne soit exécuté, on avait retiré les souvenirs du garçon, lui laissant juste son nom. Il devait être caché de ce qui avait été jusqu'à présent sa vie. Sans ces précautions, il chercherait à retrouver leur groupe, et y laisserait sa vie.

A cela, Gibbs avait posé deux questions :

- Quel est son crime ? Et pourquoi vous l'aidez ?

L'adulte avait répondu sans détour :

- Il est tombé amoureux d'une mortelle. Et si je l'aide, c'est pour plusieurs raisons, l'une d'elle étant que j'ai déjà fait la même chose que lui… j'ai fui notre clan pour cela, contrairement à lui qui veut se voiler la face et continuer à être ce qu'il a été jusqu'ici. Même s'il veut se faire passer pour mature, il est encore jeune.

Gibbs avait accepté de le protéger, de le cacher.

Quelque chose dans le garçon l'avait touché.

Il l'avait donc pris avec lui. On lui avait dit qu'il était dans un corps artificiel (faites coucou à Urahara !) spécialement fait pour cacher ses pouvoirs et simuler un vieillissement normal pour un être humain, avant qu'on ne leur laisse l'albinos sur les bras, avec juste une lettre, dans le cas où il retrouverait la mémoire.

A son réveil, Tôshirô Hitsugaya ne se rappelait de rien, en effet.

Il fallut lui apprendre l'anglais, dans un premier temps, langue qu'il maîtrisa assez aisément. Le temps qu'il y parvienne, Gibbs avait déjà eu les papiers d'adoption pour lui. Il avait fallu du temps pour que le garçon neigeux se fasse à l'idée qu'il ne savait rien de lui-même, d'où il venait, ou de pourquoi son arme était si importante pour lui. Et il avait eu aussi beaucoup de difficultés à se faire à Gibbs. Mais le temps passant, une relation père-fils avait fini par naître. Le vieux marine se doutait que ça ne durerait certainement pas, qu'un jour ou l'autre, Tôshirô retrouverait la mémoire, mais il n'arrivait pas à étouffer son instinct de père.

Tôshirô était à présent son fils, telle que l'avait été sa fille quand elle était encore là.

Le temps passait si vite.

Aujourd'hui, Tôshirô devait avoir seize ans, presque dix-sept, du moins physiquement.

Et il était déjà en seconde année à l'université pour étudier le folklore. A côté, il pratiquait aussi l'art du sabre dans un club, se mettant bien au-dessus des autres par son aisance au combat.

Ce garçon était un génie. Tout le monde s'accordait dessus.


Un début d'après-midi classique.

Gibbs travaillait sur son navire, écoutant les informations sur une vieille télévision dans son sous-sol. Tôshirô était assis sur un des meubles de l'atelier, prenant des notes sur un ouvrage pour l'université. Il trouvait cela étrangement apaisant d'entendre son père adoptif travailler le bois avec des outils traditionnels. Presque aussi relaxant que la vue de la neige.

Il ferma un instant les yeux, et les rouvrit, un sourire jouant au coin des lèvres. Même s'il aimerait retrouver sa mémoire, il ne pouvait pas dire qu'il regrettait cette vie. Il en était assez satisfait.

La quiétude fut brisée par le téléphone.

Gibbs souffla sur des copeaux de bois et alla décrocher.

- Yeah ?

C'était DiNozzo en ligne.

«- Un capitaine de la marine responsable de la mallette nucléaire vient juste de claquer en plein ciel. »

Gibbs regarda sa montre et Tôshirô referma son livre, laissant ses notes dedans.

- Où ont-ils atterri ?

« - Witchita, Kansas. Le président a été transféré sur l'avion de réserve. J'ai réservé un vol au départ de Reagan à 15h00. Il fait escale à Dallas, avant d'aller à Witchita. »

- C'est le mieux que tu as pu trouver ?

Tôshirô eut un reniflement narquois à l'expression de son père qui roula des yeux dans ses orbites en réponse.

« -On est samedi ! Si on avait notre propre jet… »

- Mais on ne l'a pas. Ducky est ami avec tous les légistes du pays. Vois si tu peux en trouver un qui retiendra le corps jusqu'à notre arrivée.

« - Pas de souci. »

Et Gibbs raccrocha.

- Désolé, fils, s'excusa Gibbs.

Tôshirô secoua la tête.

- Si tu ne rentres pas ce soir, je demanderai à Abby de m'envoyer un message, je vous apporterai de quoi manger, assura l'adolescent. Va, je vais ranger les outils et éteindre la télé.

- On se voit plus tard, prends soin de toi.

- Et toi aussi. Iterashai.

Gibbs eut un sourire et quitta la cave.

Tôshirô reposa ses affaires, éteignit la télé, écoutant son père traverser au pas de course la maison pour la quitter. Dans le silence qui suivit, il rangea les outils et ramassa ses cours.

Un samedi bien classique.


Gibbs aurait voulu passer le reste de l'après-midi avec son fils plutôt qu'entendre les plaintes de DiNozzo sur le fait qu'ils n'aient pas d'avion privé.

Surtout s'il devait se taper le newbie de service dyslexique qui s'enquit si NCIS avait quelque chose à voir avec CSI.

Bien heureusement, Ducky, ô saint Ducky, se manifesta de l'autre côté des détecteurs.

- Dennis, ces sacs sont à moi !

- Ah, ben pourquoi vous ne m'avez pas dit que vous étiez avec le doc ! Il a un permis pour ses bagages.

Gibbs fut très tenté de faire un commentaire.

Il se contenta de reprendre son sac et de rejoindre Ducky.

- Allons-y, messieurs.

Le légiste souriait.

- Nous n'avons pas envie de manquer notre vol. Tôshirô-kun va passer l'après-midi seul ?

- Il a ses cours à revoir et il ira très certainement voir Abby s'il s'ennuit. J'espère qu'on lui laissera le temps de tirer son propre permis si on l'arrête dans la rue, grommela Gibbs.

- Depuis le temps, tous les flics du coin devraient savoir qu'il a un permis pour le port du katana ! commenta DiNozzo. Après tout, on rencontre pas partout des ados albinos avec un sabre aussi long qu'eux… je soupçonne l'arme de grandir pour rester toujours plus grande que lui, d'ailleurs !

- DiNozzo, continue et tu risques fort de te retrouver au mauvais bout de Hyôrinmaru.


Le légiste de Witchita agaçait très sérieusement le FBI. C'était son comté, sa juridiction.

- Votre juridiction ne vaut rien comparée à celle du FBI sur Air For One.

- Ce n'est plus Air Force One, Agent Fornell, pointa l'Agent Todd, assise sur un fauteuil en se massant le front.

La brune se leva et lui expliqua clairement :

- Quand le président est passé dans l'avion de réserve, celui-ci est devenu Air Force One. Nous sommes désormais sur le Alpha Foxtrot 29000.

- Ne vous mêlez pas de ça, Agent Todd, lui dit Fornell. Comme vous l'avez dit, le Président est parti, ce ne sont plus les affaires des Services Secrets.

On aurait dit des chiens se disputant un os. (Et encore, des fois, les chiens sont plus gentils)

- Cela pourrait être une mort naturelle, comme un attentat raté contre le Président. Jusqu'à ce que je sache duquel il est question, c'est mon problème, répliqua la femme.

Et bien sûr…

- Je me fiche de savoir de qui c'est le problème, le corps ne bouge pas tant que le légiste n'est pas là, intervint le coroner.

Et quand on parle du loup...

- Tu parles de moi, Elmo ?

- Ah, Ducky ! Tu as aimé les steaks que je t'ai envoyés ?

Ducky avait déjà ses gants et retirait sa veste.

- Délicieux.

Pendant que Ducky commençait son travail, Fornell avait une conversation pas du tout discrète avec Todd.

- Il y a envoyé des steaks ?

- L'Etat est grand. Vous avez vu le temps qu'il a mis pour venir ? pointa la femme.

On fit les présentations pour Todd et Fornell.

- Ils se disputent comme un chien devant un os, continua Elmo.

- Eh bien, ce n'est pas encore un os, pointa très justement Ducky.

- Ils contaminent une possible scène de crime, pointa Gibbs assez bas.

- Mon assistant a raison. Tous ceux qui ont embarqué à Witchita doivent évacuer l'avion.

Tony ne s'occupa pas de Ducky, accroupi auprès du mort et prenant des notes.

Fornell s'y opposa.

Todd était déjà là.

Ducky accorda une exception pour eux deux, mais les autres, c'était bye bye !

- Allez, vous avez entendu le légiste.

Tout le monde descendit, exceptés le NCIS, Fornell et Todd.

Ils avaient une idée de comment se débarrasser de Fornell. Ce serait un test pour savoir le genre d'hommes qu'ils avaient au FBI.

- T'en pense quoi, Ducky ? demanda Gibbs.

Ducky commença à faire son pronostique quand Todd lui dit qu'il avait eu une attaque après le déjeuner avec le président.

- Comme se porte notre président ? demanda Tony par politesse.

- Il va bien. Son médecin l'a autorisé à reprendre son vol vers Los Angeles.

- Qu'est-ce qu'il s'est passé ? demanda Gibbs.

Todd et Fornell le regardèrent, avant que la femme n'accepte de répondre. Le marine était revenu du déjeuner avec des troubles de l'équilibre et une poigne pas suffisamment forte pour tenir sa mallette. Ducky demanda deux trois précisions.

- Ce fut soudain. Il s'est effondré, puis il a commencé à convulser, répondit la femme.

- Un peu jeune pour un infarctus, commenta à mi-voix Tony. Le ciboulot ?

Ducky se tourna vers son camarade coroner.

- Pour moi, ça m'a tout l'air d'une mort naturelle, Elmo. S'ils veulent le corps, qu'ils signent la décharge.

- Pourquoi ne l'avez-vous pas dit plus tôt ! demanda Fornell.

- Comme je l'ai dit, c'est au légiste de décider. Venez, les formulaires sont dans ma voiture.

Fornell suivit le coroner de Witchita.

L'Agent Todd jeta un regard perçant à Gibbs, écoutant Fornell d'une oreille qui disait qu'ils discuteraient juridiction dans leur prochain vol, avant de se diriger vers la sortie, passant les deux médecins. Elmo demandait à ce cher Ducky quand est-ce qu'il aurait ces crabes qu'on lui avait promis.

- Euh… ce week-end ?

- Ok partenaire.

Les pas dans l'escalier de métal étaient le signal pour dire qu'ils pouvaient y aller. Tony se leva de là où il était, au pied du cadavre, et alla voir le pilote, Gibbs lui disant de lui montrer son insigne pour le faire décoller.

- HEY !

DiNozzo regarda son patron qui pointa le plafond du doigt.

- Le cockpit est sur le pont supérieur… lui rappela le plus vieux.

- Je le savais…

Le sourire embarrassé ne trompait pas, mais Tony changea de direction, prenant l'escalier vers le cockpit.

- Pas d'esprit en attente, cette fois, nota Ducky. Soit un Soul Reaper a déjà fait son travail, soit il ne s'est pas attardé. Enfin.

- Cela t'a plus de jouer mon patron ? demanda Gibbs en retournant s'accroupir près de corps, là où venait de se remettre Ducky.

- Beaucoup, oui.

- Alors, qu'en penses-tu ?

- Bon sang, Gibbs, nous venons à peine de faire connaissance, lui et moi !

- DiNozzo n'a pas tort, un peu jeune pour une attaque.

- Il avait peut-être un anévrisme congénital. Une bombe à retardement dans son corps. Je me rappel de ce jeune « basso profundo » à Londres. Il n'avait que vingt-sept ans quand il est tombé raide mort, au beau milieu d'une aria d'Otello…

Sa réminiscence fut coupée par l'arrivée intempestive de l'agent Todd qui leur braqua son arme dessus.

- Qui êtes-vous ? Vous n'êtes pas l'assistant du médecin légiste ! Et on ne trouve pas de crabe à carapace molle à moins d'un millier de kilomètre !

Ducky s'excusa, embarrassé, auprès de son vieil ami qui se contenta de brandir sa plaque.

- NCIS. On arrive de Washington pour nous charger de cette enquête.

Elle relâcha son arme, exaspérée. D'abord le FBI, puis le NCIS.

- Eh bien, il me semble que le mort est un officier de la marine.

Todd ne laissa pas passer ça et sauta par-dessus l'argument de Gibbs :

- Toute personne morte sur le Air Force One après un repas avec le président est de mon ressort !

Gibbs se releva et contourna le corps, pas plus déphasé.

- Aucun souci, on peut partager notre juridiction. Vous pouvez vous joindre à mon équipe.

- Votre équipe ? Depuis quand c'est vous en charge de l'enquête ?

Avec un long soupir, Gibbs se tourna vers la femme, exaspéré.

- Avez-vous déjà travaillé sur une scène de crime, agent Todd ?

- Je suis un agent des Services Secrets.

- C'est bien ce que je pensais.

La réponse de la femme voulait dire clairement : non, et le petit sourire de Gibbs, plus la façon dont il retourna auprès du corps, voulait dire ce que pensait le NCIS de cela.

- Ne me rabaissez pas ainsi ! Je vous ai prouvé, en revenant dans l'avion, que j'en avais dans le pantalon ! J'ai gagné rudement ma place !

- Vous n'avez pas une impression de vide ?

- Pardon ?

- Dans votre pantalon.

- Oh, non. Comme certaines espèces de grenouille, je sais grossir là où il faut, quand il faut.

Et elle lui adressa un petit sourire voulant dire 'prends ça', et Gibbs esquissa un sourire acceptant qu'elle marquait un point à ce niveau.

Quand Tony débarqua, disant le pilote refusait de coopérer tant que les Services Secrets ne lui disaient pas qu'ils le pouvaient, le sourire de la femme s'agrandit.

- Je pense que ça fait désormais que vous êtes mon équipe.

Mais Gibbs était un vieux renard.

- Non, cela veut juste dire que je vais devoir détourner Air Force One. Tony, escorte l'agent Todd dehors et ferme la porte derrière elle.

Et il se détourna, comme pour mettre à exécution son bluff.

- Vous n'êtes pas sérieux ! Attendez !

Gibbs était au milieu de l'escalier quand elle céda enfin.

- Votre équipe. Mais seulement parce que je ne veux pas prendre de retard en vous descendant.

Ils avaient un accord qu'ils scellèrent d'une poignée de main.

Fornell revenait vers l'appareil à cet instant, mais Tony se fit un plaisir de lui annoncer un vol complet et lui fermer la porte au nez.

Comment doubler le FBI par le NCIS en trois leçons…


Gibbs était en communication avec son patron qui lui demandait s'il avait vraiment été nécessaire de claquer littéralement, la porte au nez du FBI. Excuse de Gibbs : ils étaient plus nombreux. Son patron le lui accorda, ils étaient toujours plus nombreux au FBI. Parfois, il regrettait même que le gamin de Gibbs étudie le folklore à la fac. Il aurait fait un parfait agent.

Pour la coopération inter-agence, ils avaient les Services Secrets avec eux, de façon plus ou moins volontaire, mais un peu de renfort à l'atterrissage ne serait pas de refus.

Chose impossible, mais ils devaient garder le corps. Sans ça, ils n'auraient jamais le fin mot de l'histoire avant qu'il n'y ait une fuite dans le Washington Post.

- Assurez-vous qu'ils n'aient pas le corps, alors. Cette fille s'opposera au FBI ?

« J'en sais rien, mais elle a des couilles. »

Le directeur eut un rire, puis fit un signe à Gibbs d'attendre.

- Ton gosse est là. Dis-lui un mot, avant qu'Abby ne le kidnappe.

Et on permit à l'adolescent d'entrer dans le MTAC. Comme presque toujours, son fidèle katana était dans son dos.

« Konbanwa, Tôshirô. »

- Konbanwa otôsan. C'est comment de voyager dans le Air Force One ?

Gibbs eut un petit rire.

« Agréable. Tony ou Ducky te rapportera des photos souvenirs. Tu veux un autographe des Services Secrets ? »

- Non, c'est bon. Tu penses rentrer quand ?

Dans la transmission vidéo, Gibbs leva les mains pour dire son ignorance.

« Demain, comme dans deux trois jours. Je ferai au plus vite. Ducky va pas tarder à rentrer avec un corps. Si Abby est indisponible, alors, il pourra se charger de toi. »

- Compris. Bonne enquête et bon voyage.


Todd était assise sur un fauteuil, regardant Ducky qui enfonçait quelque chose dans le corps de l'officier désormais en sous-vêtement sur la moquette de l'Air Force One.

- Vous n'allez tout de même pas commencer l'autopsie.

- Bonté, non… Je ne fais que prendre la température de son foie pour confirmer l'heure du décès.

Même quand Todd se leva pour lui dire l'heure à laquelle le médecin du président l'avait déclaré mort, Ducky continua ce qu'il faisait. Cela ne coûtait rien de revérifier. Malheureusement, Todd se mit dans les pattes de Tony qui lui demanda de se pousser qu'il puisse faire un croquis de la scène de crime.

- Croquis ? Mais vous avez pris une dizaine de photos…

Tony la regarda avec un léger sourire, jeta un œil autour de lui, puis eut un air malicieux.

Il attrapa un magazine avec une jolie fille en bikini en couverture et le brandit devant l'agent.

- Dîtes-moi ses mensurations.

La femme le regarda d'un air exaspéré.

- Vous êtes pathétique.

- Non, je suis sérieux. Pouvez-vous me dire avec cette photo si elle fait 1m75 et du 85B ou 1m80 et 95D ?

Il lui offrit un sourire à la fois moqueur et supérieur.

- Vous ne pouvez pas. Pas à partir d'une photo. C'est pour ça qu'on fait des croquis. Donc, merci de faire de la place.

A cet instant, Ducky eut la réponse pour l'heure du décès : 19h15. Cela ne concordait pas du tout avec celle annoncée par le médecin du président.

- On garde la tienne. Tony, assez de croquis, Todd va te montrer le plan de l'avion, annonça Gibbs.

- Oh non !

Et la femme partit à la poursuite de Gibbs dans les couloirs.

Ducky se leva et alla rejoindre Tony.

- Brillante analyse de la photo, Tony, mais…

Un œil au magazine entre les mains de Tony et Ducky lui dit :

- 95D, ce ne peut être qu'un fantasme.

- Tu crois ?

Pendant ce temps, Gibbs faisait le tour de l'avion, avec l'agent Todd sur les talons lui disant que les plans étaient top secret et qu'ils ne pouvaient pas prendre le risque de les retrouver sur internet.

- Allez, on voit déjà tout ça dans le film d'Harrisson Ford.

Non, la femme était têtue. Pour elle, ce film, c'était des spéculations d'Hollywood, pas la vérité.

- Le NCIS n'a pas de fuite. Si ça arrive… vous pourrez descendre DiNozzo. Je demanderai même à Tôshirô de vous prêter son sabre dans ce but, s'il le faut.

- Non, je pense que je suis destinée à vous descendre vous.

Mais qui était ce Tôshirô ?

Ils continuèrent à se disputer, allant jusqu'à la cache d'armes, au fait qu'elle avait laissé ensemble de possibles suspects et qu'il faudrait vérifier que celui qui aurait dû être à bord avait vraiment la grippe. Ils finirent par retrouver Ducky en train d'emballer le corps, qui expliqua son hypothèse sur les différences entre les heures de la mort. Le médecin du président était d'abord allé voir comment se portait le président, avant de constater le décès de l'officier. En se remémorant la scène, la femme dut avouer que c'était vraiment ce qu'il s'était passé. Le médecin avait été absent presque une heure.

- Cela me rappelle une affaire à la Nouvelle-Orléans. Une femme jalouse tua son mari un soir de Mardi Gras, juste sous l'horloge au coin de Basin Street…

- Allez, doc, laisse-la respirer, elle a du travail à faire. Oh, et quand tu auras fini avec l'autopsie, tu pourras prendre en charge Tôshirô ? Le temps que je boucle l'affaire ?

- Bien entendu ! Il est avec Abby en attendant ?

- Oui. Il a déjà Hyôrinmaru avec lui.

- Prévisible. Je vous raconterai le reste plus tard.

Gibbs s'éloigna avec Todd sur les talons.

- Règle numéro trois. Ne croyez jamais ce qu'on vous dit. Vérifiez toujours.

- Dois-je mettre ça dans mon petit manuel du parfait enquêteur ou le broder sur mon oreiller ?

Ils trouvèrent Tony dans le fauteuil du président.

Il allait finir au mauvais bout de Hyôrinmaru, mais cette fois, l'arme serait entre les mains de Gibbs.


Tôshirô était en route pour le NCIS, une migraine monstrueuse, Hyôrinmaru entre les jambes, heureux d'échapper à la fête monstrueuse à laquelle Abby l'avait invité. Il n'avait qu'une hâte : trouver la tranquillité de la morgue et le thé vert de Ducky.

Avec de la chance, il trouverait une fois encore son père endormi là-bas, attendant de nouveaux éléments pour l'enquête.

La gothique rangea la voiture dans le parking et s'extirpa de l'habitacle.

- En route, Shiro-chan ! sourit-elle à l'albinos.

Tôshirô grinça des dents. Quand on lui disait ça, il mourrait d'envie de rectifier par Hitsugaya-Taisho, mais il ne savait pas d'où lui venait cette manie.

- Si tu as sommeil, n'oublie pas que j'ai un futon dans mon labo, pointa Abby quand on les laissa enfin entrer.

Devant l'ascenseur, ils se séparèrent. Tôshirô alla direct à la morgue et Abby à son labo.

La lumière tamisée dans la salle d'autopsie fit sourire maigrement l'albinos.

- Konbanwa, sensei, salua Tôshirô.

- Ah, Tôshirô. Je pense qu'au vu de l'heure, il serait plus approprié de dire Konnichiwa, mais je te salue toi aussi. Le thé est déjà en train de chauffer.

- Yokatta, soupira le blandinet.

Il alla dans la salle derrière la morgue pour retrouver la théière sifflant doucement et l'arrêta, servant deux bonnes tasses de thé vert qu'il rapporta jusqu'à Ducky, avant de s'asseoir sur la chaise du bureau pour boire la sienne. Il eut sourire en reconnaissant la silhouette de son père adoptif apparemment endormie sur la table d'autopsie voisine.

- Je lui ai dit de rentrer, mais il ne m'écoute pas, soupira Ducky en continuant son examen du corps du marine.

- C'est tout lui, sourit Tôshirô.

Il but une gorgée du liquide amer et se laissa aller en arrière en grognant.

C'était son refuge, ici. Il se sentait en paix, en compagnie des morts et dans la fraîcheur de la salle d'autopsie.

- Sensei ?

- Hmm ?

- Est… est-ce normal que je me sente bien auprès des morts ?

Pendant un instant, Ducky resta silencieux, puis finit par dire :

- Demande à Hyôrinmaru, je pense qu'il pourra te répondre.

Tôshirô regarda son arme qu'il avait posée contre le bureau, puis Ducky.

Oui, Tôshirô avait parfois l'impression que son arme lui parlait. Qu'elle le pouvait. Mais il ne savait pas si c'était une simple impression ou une réalité. Au fond, il aimerait entendre Hyôrinmaru…


Une part somnolente de l'esprit de Tôshirô s'agita légèrement mais ne réagit pas.

Il n'était pas encore temps de s'éveiller de nouveau. Son maître n'était pas prêt.


Aussi dingue que cela puisse paraître, le gars était mort de cause naturelle.

Bien entendu, le FBI et les Services Secrets voulaient une copie des résultats pour vérifier.

- J'apporte une offrande de paix.

Les agents regardèrent l'albinos qui venait d'arriver dans les bureaux, tenant dans ses mains plusieurs boissons.

- Caf-Pow pour Abby !

- T'es un amour Shiro-chan ! fit la gothique en embrassant l'adolescent sur la joue avant de prendre son soda, le faisant grimacer.

- Earl Grey pour Sensei.

- Je t'en remercie, sourit Ducky en le déchargeant.

- Café noir pour tout le monde, sinon. Le thé vert est pour moi, par contre et le frappé pour Tony.

- Pourquoi j'ai encore droit au café frappé ? soupira Tony.

- D'après toi ?

Kate leva un sourcil perplexe et remercia l'adolescent qui lui tendit un café encore chaud, mais Fornell resta suspicieux.

- T'es qui gamin ?

- Hitsugaya Tôshirô. Otôsan, le tien.

- Merci, Tôshirô. On fait l'échange.

Contre le café, Gibbs tendit l'immense katana ouvragé qui fit raidir les deux invités.

- C'est son fils adoptif. Tôshirô a un permis de port d'arme l'autorisant à avoir ce katana et il cache son arme quand il est dans des lieux publics même s'il arrive que des idiots s'amusent à l'arrêter juste parce que sa tête ne leur revient pas, grommela Tony en regardant d'un œil noir son café frappé.

- Vous n'allez pas me faire croire qu'il est majeur ! s'indigna Fornell.

- Fais toutes les enquêtes que tu veux. Cette arme reste avec Tôshirô. Merci encore pour le café, fils, sourit Gibbs.

Tôshirô hocha la tête.

- Je ne t'attends ni pour midi, ni pour le dîner, je présume, devina l'albinos.

Gibbs eut un maigre sourire mais ne le contredit pas.

En grognant, Fornell s'en alla, alors que Tôshirô se casait dans un bureau vide pour boire son thé. Il masqua son sourire quand Fornell posa une question à Tony assez hilarante :

- Comment vont vos fesses ?

- Toujours en train de rebondir sur le périphérique, sourit DiNozzo.

Fornell quitta les bureaux sur ces entre faits. Kate jeta un regard curieux à Tôshirô mais fit mine de partir, avant que Gibbs ne l'amadoue avec un chewing-gum, lui demandant s'il pouvait l'accompagner au voyage retour du président.

- Je peux t'accompagner ?

Kate s'agita, hésitant apparemment.

- Pleeease ? articula Gibbs.

- Vous pouvez, finit-elle par dire. Mais pas votre Sig Sauer. Nous avons des règles. Pas d'armes sur l'Air Force One, sauf pour les Services Secrets. Et cela inclut les katanas.

- C'est un nodachi, précisa Ducky. Et Gibbs ne séparerait pas son fils de cette arme.

Gibbs ne réfléchit pas longtemps. Il retira son flingue, ôta le chargeur et le rangea dans un tiroir de son bureau.

- Je rentrerai certainement demain soir, Tôshirô.

- Il sera avec moi en attendant, assura Ducky.

- Iterashai, salua Tôshirô.

Gibbs enfilait une veste, tapota l'épaule de son fils en un au revoir et s'éloigna avec Kate.

- Merci pour le café, sourit la femme avant de rattraper Gibbs.

Le silence ne dura pas longtemps dans le bureau. Gibbs avait demandé à ce que les recherches soient poursuivies.

Et ça, ils le feraient.

Mais Abby pointa la chose la plus exceptionnelle qui soit.

- Wouahe… Gibbs a dit « s'il te plaît » !


Tôshirô appréciait quand Abby cessait de déconner et bossait enfin (Commentaire de la Bêta : Ah, elle fait pas toujours les 2 en même temps ?). Là, c'était passionnant. Non pas que sa conversation en général ne le soit pas, mais elle était trop…hyper pour lui.

- Aaaah ! J'en peux plus ! J'ai tout testé ! Tout ! Aucune explication !

- Tu sais ce que dit Sensei ? fit Tôshirô de la table où il était assis derrière la scientifique à son ordinateur.

- Quoi donc ?

- La nature est bien plus dangereuse que l'homme.

Abby s'immobilisa, pensive, avant d'avoir une épiphanie.

- Ducky est un génie !

Et elle se remit au travail.

Tôshirô eut un sourire et recommença sa lecture.


Gibbs avait un pressentiment au creux de l'estomac. Quelque chose allait se passer, il s'en doutait.

Il continua de boire son café, fixant sans sourciller le bureau du président, mais surtout l'actuellporteur de la valise nucléaire.

- Vous espérez le voir tomber raide ? demanda Kate.

Gibbs se tourna vers elle pour la voir en train de manger sa salade.

- Je vois que tu te sens mieux.

- Ce devait être passager. Tim était guéri hier.

Gibbs ne dit rien. Kate sentit la nécessité de préciser :

- Tim est le Major Kerry.

- Merci, j'avais deviné.

- On a bu un verre hier. Je lui ai dit qu'il serait peut-être mieux qu'on cesse de se voir. En fait, on n'aura pas été ensemble longtemps.

Le regard de Gibbs lui donnait envie de se justifier, de se défendre, ne sachant pas comment interpréter la poker face de l'homme.

- Non mais c'est vrai. Quand on passe H-24 à bosser, comment peut-on rencontrer quelqu'un !?

- A l'Eglise.

Et il lui sourit, tirant un air vexé à la femme. Il s'installa un peu mieux dans son fauteuil, satisfait.

- Puisqu'on en est à parler de vie privée… ce… Tôshirô…

- Fils adoptif. C'est plus que flagrant que je ne suis pas son père biologique.

Gibbs eut un soupir regarda devant lui, les yeux dans le vague, se rappelant de la forme mince et fragile du garçon dans son gigai, sur le canapé de Ducky, enroulé autour de l'immense katana.

- Tôshirô est mon fils depuis trois ans. Quand je l'ai rencontré, il ne savait plus rien et ne parlait pas un traître mot d'anglais. Il ne connaissait que son nom et le nom de l'arme qu'il a toujours avec lui. Je l'ai pris sous mon aile et il est devenu un fils pour moi. Rien de plus, rien de moins. On a essayé de retrouver sa famille, mais aucun résultat.

Il regarda Kate.

- Satisfaite ?

La femme eut la bonne grâce de paraître embarrassée.


Abby piquait du nez. Entre sa nuit courte d'hier et son manque de caféine, elle avait un peu de mal à rester éveillée. Aussi, il fallut que Tôshirô la réveille pour lui dire qu'elle avait un résultat.

- Merci.

Elle regarda l'écran et poussa un YES retentissant.

Un résultat positif ! Enfin !

- Shiro-chan ! Mets sur l'ardoise de ton père un Caf-pow pour moi ! s'excita la demoiselle.

- Hai… tant que ce n'est pas du saké.

Tôshirô s'arrêta dans l'ouverture de la porte, perplexe.

Pourquoi est-ce que songer au saké lui causait une telle exaspération ?


Gibbs était en communication avec le NCIS. Kerry était mort. Pas d'anévrisme, cette fois. Il avait eu droit à une plus forte dose.

- Dose de quoi, Abby ?

Abby apparut à l'écran, Tôshirô dans un coin qui observait la laborantine.

« Du venin de serpent australien extrêmement toxique. Cette saloperie déconnecte le cerveau et fait coaguler le sang. Tu convulses et tu fais une attaque. »

« Presque impossible à détecter ! » renchérit Ducky.

« Abby l'aurait peut-être détecté si je ne l'avais pas interrompu pendant qu'elle analysait l'uniforme. » pointa DiNozzo.

- Le venin est dans l'uniforme ?

« Oui, j'ai trouvé des traces de diméthylsulfoxude sur le col et les poignets. Je pense qu'on l'a mélangé au venin pour s'assurer que cela soit absorbé par la peau.»

« Brillant, » commenta amèrement Tôshirô.

« Le major Kerry était la cible, mais comme il avait la grippe, il n'a mis son uniforme qu'hier. »

Le point commun ? Même blanchisserie sur la 19ème. Mais l'affaire était à présent au FBI. Cela portait la marque d'Al Quaïda. Ils ne comprenaient pas le but, tout simplement.

Tôshirô redressa la tête de son livre et s'approcha de la caméra.

« Otôsan… Qu'est-ce qui est plus sensible sur le nouveau Air Force One, que sur l'ancien ? »

Gibbs papillonna des yeux et se redressa.

- Tu devrais vraiment avoir une place de consultant !

Il retira son casque et fila hors de la salle de communication, descendant à toute vitesse les marches. Il interpella le nouveau porteur de la mallette.

- Où avez-vous fait nettoyer votre uniforme ?

- A la base de Quantico, monsieur.

Une chose en moins dont il fallait s'inquiéter.

Il choppa Kate dès qu'il l'aperçue venant vers lui. Quelque chose lui disait qu'elle n'était pas la coupable, mais il voulait quand même éliminer cette possibilité.


Ils auraient de la paperasse pour des semaines avec ce plan pour assassiner le président.

Gibbs écouta comme quoi Todd avait démissionné et son patron avait accepté puisqu'elle avait enfreint les règles avec sa relation avec le Major Kerry.

Une poignée de main plus tard et Gibbs quitta l'avion.

- Non, ne me remerciez pas. C'est moi qui vous remercie.

Et avec un grand sourire, il descendit jusqu'au plancher des vaches.

Il rattrapa en courant Kate déjà loin.

- J'ai appris pour ta démission, agent Todd - Les nouvelles vont vite, nota-t-elle. Oui, j'ai démissionné, c'était la meilleure chose à faire.

- C'est exact. Laisse tomber ces conneries pour le NCIS. Je ne l'aurai jamais acceptée, cette démission.

Il passa sous la bande jaune qui signalait l'aéroport privé comme une scène de crime pour aller jusqu'à la route.

Kate le regarda un instant avant de lui crier :

- Est-ce que c'est une offre d'emploi !?

Elle n'eut pas de réponse, car Gibbs avait une belle rouquine qui l'attendait pour le récupérer.


- Encore une fois, tous les honneurs sont pour les autres, nota Tôshirô en voyant le FBI et les Services Secrets à la télé répondant aux journalistes sur cette affaire.

- Cela n'a aucune importance qu'ils aient les honneurs. L'important est que le travail soit bien fait, lui assura Gibbs en travaillant de nouveau sur le bois du navire. Comment s'est passée la fac aujourd'hui ?

Avec plaisir, Tôshirô lui raconta sa journée à la fac et ce qu'il avait vu de nouveau.

Une soirée commune pour l'agent du NCIS Leroy Jethro Gibbs et l'ex-capitaine Shinigami Tôshirô Hitsugaya.