Note de l'Auteur :
Et voilà le chapitre suivant. La taille s'est encore allongée… J'espère que cela vous ira.
Pourquoi êtes-vous autant à être fasciné par le nom d'Anathema ? C'est vrai, je doute qu'un parent donnerait vraiment ce nom à ses enfants, enfaite ce n'est même pas un vrai nom. Je l'ai trouvé sur un dictionnaire en ligne ! Son vrai nom est Jason. Son père n'est qu'un bâtard.
Note de la traducrice :
Tout reposter est un enfer.
Avertissement concernant la seconde partie de l'avant dernière scène de ce chapitre.
Chapitre 3 -
4 Août 1997.
« Vous croyez qu'ils savent que nous sommes là ? » demanda Hermione. Elle regardait attentivement à travers la fenêtre tout en écartant les rideaux de façon à pouvoir garder un œil sur la place qui faisait face au Numéro 12. Deux hommes masqués y avaient transplané un peu plus tôt ce jour-là. Il était évident qu'ils étaient tous deux des Mangemorts mais ils ne semblaient pas être très dangereux pour autant. Ils se contentaient la plupart du temps de se tenir debout à gratter le sol à l'aide de leurs pieds ou à se chamailler l'un l'autre lorsqu'ils s'ennuyaient.
Harry se demanda s'il existait des sorts qui permettaient aux gens de voir à travers les choses, comme des édifices. Ce serait similaire à la manière dont Fol-Œil pouvait voir à travers les sorts et les malédictions avec son œil répugnant. Si un tel sort existait, alors peut être qu'en effet les Mangemorts étaient bel et bien entrain de les observer. Et peut-être était-ce la raison pour laquelle ils ne faisaient que rester dehors tranquillement, aussi calme et si peu menaçant, car à la moindre tentative du trio pour s'échapper, aller chercher de l'aide ou même se battre, ils le sauraient dans l'instant.
« Je ne pense pas. Ils en auraient envoyé d'autre. » ajouta Hermione. Elle essaya de donner à sa voix un ton calme et convaincu, mais Harry pu voir ses tremblements lorsqu'il leva les yeux sur elle. « N'est-ce pas ? » insista-t-elle, et sa voix tremblait sous la peur.
« C'est vrai » acquiesça immédiatement Harry. Il valait mieux qu'il ne partage pas sa théorie avec elle. Qu'est-ce que cela pouvait bien faire si les Mangemorts pouvaient les voir ? Harry aussi le pouvait, et c'était tout ce qui comptait.
« Qu'est-ce que tu crois qu'ils veulent ? » demanda Ron. Il était étendu à travers le divan, et rallumait et éteignait sans cesse son Eteignoir. «Tssssk » soupira bruyamment Hermione alors que la lumière s'éteignait une nouvelle fois, plongeant la pièce dans le noir, et se rallumait aussitôt pour l'éclairer.
« Tu peux arrêter ça ? » siffla-t-elle. « Et je pense que ce qu'ils veulent est évident Ronald. » le réprimanda-t-elle. Ron se redressa, croisant ses bras sur ses genoux, et foudroya ses pieds du regard. « Ils veulent nous capturer et nous tuer, pas de doute. »
Elle s'éloigna enfin de la fenêtre. Le livre de contes pour enfants que Dumbledore lui avait légué dans son testament avait été laissé ouvert et trainait sur un coin de la table. Elle le ramassa alors qu'elle traversait la pièce et s'assis aux côtés de Ron. Après un instant d'hésitation, Ron passa un bras autour de ses épaules.
« Ça va ? » lui demanda-t-il doucement. Et au lieu de formuler ce qui était évident, Hermione ne fit que secouer la tête silencieusement avant de poser sa tête contre son épaule.
Harry les regarda, un léger sourire aux lèvres. Et sans vraiment comprendre pourquoi, son cœur se serra à cette vue. Il pensa un instant que c'était dû au fait que Ginny lui manquait, mais, quand il essaya de l'imaginer, avec lui, serrer contre lui, la douleur ne s'envola pas. Il repensa au rêve qu'il avait fait la veille, à la manière dont Anathema s'était blottit tout contre Tom, assis sur ses genoux à l'époque où ils étaient tous deux étudiants à Poudlard. Et se souvenir de la manière avec laquelle Tom avait serré Ana contre lui, un peu comme le faisait Ron avec Hermione, fit naitre un sourire involontaire sur son visage. Harry pouvait encore se souvenir du sentiment de sécurité et de confort qu'il avait ressentis alors qu'il était assis sur les genoux du Seigneur des Ténèbres. Il ne devrait même pas être entrain de penser à Voldemort !
Ses yeux s'égarèrent de nouveau sur les deux hommes masqués dehors. Il se traina jusqu'au siège devant la fenêtre et ouvrit les rideaux. Harry posa son front contre la fenêtre et ferma les yeux. Depuis qu'ils étaient arrivés, il ne cessait de se demander combien de temps cela prendrait avant qu'ils ne repartent. Combien de temps encore seraient-ils à l'abri dans l'ancien quartier général de l'Ordre sans craindre de se faire capturer pendant leur sommeil ?
Peut-être devraient-ils simplement abandonner ? Mais il n'était pas un lâche et il n'était pas stupide. Abandonner signifiait mourir. Et si Harry mourrait, il condamnait le reste de la communauté Magique avec lui.
Alors il supposait qu'il pouvait encore se battre. Combattre aussi longtemps qu'il en était capable, avant qu'il ne perde, ou bien qu'il ne gagne. Mais il ne serait pas faible ou vulnérable ou même encore inutile. Il ne laisserait pas les Dursley avoir raison à son propos.
Harry se releva, et sans même accorder un regard à l'un de ses amis, il continua de marcher jusqu'à la porte du salon. Il était déjà sur le porche lorsqu'Hermione réalisa ce qu'il comptait faire.
Le porche était toujours sous le charme de Fidelitas, les Mangemorts ne pouvaient donc pas encore le voir. Mais s'il utilisait la magie, s'il leur jetait un sort, alors ils n'auraient plus aucun doute sur sa présence.
C'était si tentant. Juste deux petits sorts et les deux hommes seraient morts. Ils ne seraient alors plus une menace, ni pour Harry, ni pour ses amis. Il n'avait pas tué Rowle et Dolohov lorsqu'ils les avaient attaqué au café de Tottenham Court Road, mais c'était différent, ils étaient alors dans un endroit publique, un territoire neutre. Ici, c'était la maison de Sirius ! Sa maison à lui désormais. De quel droit se permettaient-ils de débarquer chez lui et de le faire se sentir menacé ?
La main d'Hermione se referma autour de son poignet. Et lorsqu'Harry essaya de lever sa main, il s'aperçut qu'il ne pouvait pas. Il lui jeta un regard par-dessus son épaule. Son visage était sombre, ses sourcils froncés et sa bouche n'était plus qu'une mince ligne serrée. Ron se tenait derrière eux en retrait et les regardant tous les deux avec méfiance.
« Rentre à l'intérieur. » lui ordonna-t-elle. Sa voix était autoritaire et calme. Et Harry trouva qu'il était difficile de ne pas lui obéir. Elle avait les mêmes intonations que celle de Dumbledore lorsqu'il lui avait fait promettre de l'empoisonner. « S'il te plait, rentre à l'intérieur maintenant. »
Harry la suivit. Elle referma brutalement la porte et la verrouilla derrière eux sans que les Mangemorts ne s'en rendent compte.
Le portrait de Madame Black commença à hurler, criant et maudissant les Sang de bourbe et les traitres. Hermione et Ron se dépêchèrent d'aller la faire taire mais Harry lui ne fit que la regarder avec détachement tout en se laissant tomber au sol avec précaution.
« Taisez-vous. » Siffla-t-il en Fourchelangue.
Le choque d'entendre quelqu'un d'autre que le Seigneur des Ténèbres parler Fourchelangue fut suffisant pour la faire taire. Les yeux plissés, Walburga observa Harry et, pour une fois, elle tenu sa langue. Elle observa ses traits, la fatigue peinte sur son visage et les valises sous ses yeux. Ses lèvres étaient pleines et roses, et Harry y passa sa langue avec nervosité alors qu'elle continuait de le regarder. Les cheveux étaient de la même couleur, mais ce fut surtout ses yeux qui attirèrent l'attention de Walburga.
« Vous avez ses yeux. » chuchota-t-elle. Elle avait été l'ainé du garçon, de deux ans, et celui-ci était mort avant qu'elle ne se marie à son frère. Grimmauld Place avait été sien et ce bien avant que l'endroit ne fut à elle. Walburga se souvenait de lui à Poudlard, et du portrait que son propre frère, Cygnus, avait fait du Seigneur des Ténèbres et de son amant. Il n'y avait aucun moyen de confondre, ils avaient bien trop de similitudes. Comment ce faisait-il que personne d'autre ne s'en soit rendu compte ? Elle se le demandait bien. Mais elle supposait que toutes les personnes l'ayant connu étaient déjà mortes. « Cette teinte de vert si particulière. Les yeux d'Anathema étaient de la même couleur ».
Harry, qui avait détourné les yeux sous son regard, releva brusquement la tête lorsqu'elle mentionna le nom de l'amant de Voldemort. « Que savez-vous sur lui ? » Ses doigts se pressèrent le long de son corps, et il se sentit étrangement protecteur envers cette personne qu'il n'avait jamais connu. Si elle osait dire quoi que soit d'insultant sur lui -
« Il fut regretté par beaucoup » fut tout ce que Walburga ajouta. Harry l'interrogea encore, mais elle resta silencieuse.
Elle se souvenait encore des bleus sur le corps de celui qui était alors son fiancé; des entailles qui parsemaient le corps de son frère, de l'autodafé qu'on avait fait des portraits. Elle se souvenait de la colère du Lord et de la peur qu'avaient ressentie ses fidèles pour leur vie la nuit où le corps d'Anathema avait été découvert. Tout comme pour son bien aimé Regulus, personne n'avait jamais su comment Anathema était mort ou même qui l'avait tué. Mais quoi qu'il se soit passé, le Seigneur des Ténèbres était entré dans une rage noire. Elle se souvenait des années qui avaient suivies. Lord Voldemort avait tout simplement disparu, ne revenant que dix ans plus tard, toujours incapable de prononcer le nom de son amant. Il avait alors disparu de nouveau, mais plus longtemps cette fois ci. Et lorsqu'il était revenu avec Nagini, que ce soit la culpabilité, la colère ou la peine qui l'avait hanté, ça n'avait alors plus été un problème.
Lorsqu'il était revenu cette fois-là, la guerre l'avait suivi dans son sillage.
« Refermez mes rideaux mon garçon. » Lui demanda Walburga tout bas. Elle ne trouva plus la force d'hurler sur le garçon face à elle. Il lui rappelait tant Anathema maintenant qu'elle y pensait. Elle ricana doucement alors qu'Harry se penchait en avant pour tirer les rideaux. Et lorsqu'elle aperçut sa cicatrice, cachée derrière sa frange, elle sourit.
Même après toutes ces années, le Seigneur des Ténèbres continuait à ne penser à rien d'autre. « - Mais vous. » Fut la seule chose qu'Harry pu entendre. Le rideau se ferma et étouffa ses derniers mots et il ne voulut pas prendre le risque de réveiller encore le tableau dont les cris lui causeraient certainement un mal de tête. Sa curiosité n'allait pas jusqu'à là.
« Harry ? » le questionna Ron derrière lui. « Qu'est-ce que c'était que ça ? »
« Je n'en ai pas la moindre idée mon vieux » mentit Harry, prenant soin de ne pas regarder vers Hermione. Elle aurait tout de suite deviné qu'il mentait et n'aurait eu aucun problème à lui en faire la remarque, même en face de Ron. Il n'était pas surpris que la mère de Sirius ait connu Anathema. Ils avaient dû être ensemble à Poudlard. Ils étaient même sans doute liés l'un à l'autre, comme la majorité des Sang Pure l'étaient. Mais il ne connaissait ni le sujet, ni le pourquoi de tous ces rêves, et il n'avait pas le temps de commencer à en chercher la raison maintenant. Ca viendrait à lui naturellement. Il ne voulait pas que ses amis s'inquiètent ou commencent à croire qu'il devenait fous ou un truc du genre. Il valait mieux qu'il garde tout ça pour lui. « Tu veux jouer aux échecs ? »
Il ne laissa pas à Ron la chance de lui répondre. Il retourna dans le salon, attrapa le jeu d'échec qu'on avait rangé dans un placard et commença à installer les pièces.
XXX
Remus arriva un peu plus tard ce jour là. Lorsque les plaisanteries furent mises de côtés, l'homme savait à peu près tout mais exigea de savoir où Harry avait l'intention de partir.
« Je ne m'en vais pas Remus ! » Lui cria Harry. « Je ne suis juste pas en mesure de retourner à Poudlard. »
« Tu dois revenir. » coupa sèchement le Loup Garou. « Tu ne pourras pas t'en sortir tout seul. »
Harry passa une main fatiguée devant ses yeux. « Ecoute Remus, Je comprends, je t'assure. Tu es inquiet, je suis l'enfant et toi l'adulte. Mais Dumbledore avait confiance en moi pour faire cette chose. Et il voulait que ce soit moi qui le fasse. Alors je vais le faire. Je ne serais pas en sécurité à Poudlard, pas avec Voldemort au pouvoir. Il n'y a plus aucun endroit de sûr pour moi tant qu'il est dehors, et tu dois comprendre ça. Si je retourne à Poudlard, il ne fera que me suivre. Tu ne peux pas me demander de mettre tout le monde en danger comme ça. »
Remus eu un soupir fatigué, ses cheveux blond cendrés tombèrent devant ses yeux. « Oh Harry, laisse-moi au moins t'accompagner, je pourrais vous aider. »
« Je n'ai pas besoin de ton aide. » lâcha Harry, les poings serrés le long du corps.
« Tu as besoin de toute l'aide que tu peux avoir gamin. » rétorqua Remus tout bas. « Surtout maintenant. Nous avons besoin de rester tous ensemble, de nous battre les uns avec les autres et non pas les uns contre les autres. C'est-ce qui fait de nous des Griffondors et tout ça, pas vrai ? » Dit-il avec un sourire taquin.
La colère ravagea soudain Harry. Il ne sut pas pourquoi, et fut incapable d'expliquer ce qui se passa après. Tout ce qu'il savait, c'est qu'il était furieux, et que c'était le commentaire de Remus qui avait tout déclenché. Sa cicatrice le brula pendant une seconde et alors, sans aucun avertissement, tous les miroirs de la pièce explosèrent. Des éclats de verre fusèrent un peu partout. Harry et Remus se penchèrent en avant, se protégeant le visage à l'aide de leurs bras et de leur magie.
« Je n'accepte pas de Gryffondors dans mes rangs ! » Harry cracha ce mot, ses lèvres retroussées sous le dégoût puis ses yeux s'élargirent soudainement. Que venait-il juste de dire ? Il était un Griffondor. « Uh… » Murmura-t-il, essayant de réfléchir à quelque chose à dire. « Ce que je voulais dire c'est que… »
Un craquement sonore résonna dans la pièce et instinctivement, Harry releva de nouveau son bras pour protéger son visage. Mais rien d'autre n'explosa. A la place, Kreature se tenait au milieu de la pièce, ses pieds nus écrasant les morceaux de verre brisés alors qu'il sautillait sur place tout excité.
« Kreature est revenu avec ce bandit de Mudungus Fletcher, Maitre. » croassa l'elfe. Le corps de Dung Fletcher qui était passé inaperçu jusque là était au sol, aux pieds de Kreature. Il était vautré par terre, et quelques une de ses blessures superficielles causées par les morceaux de verres sous lui saignaient lentement.
« Tu as très bien fait Kreature. » dit-il à son elfe. Ses yeux se posèrent brièvement sur Remus avant qu'il ne tourne complètement le dos à l'homme. Il tenait à Remus, honnêtement, il y tenait, mais il n'avait pour le moment pas le temps de s'occuper du Loup Garou. Celui-ci venait tout juste de se marier : Ne devrait-il pas être chez lui, à protéger sa femme ? Tonks avait plus besoin de Remus Lupin que lui n'en n'aurait jamais besoin.
Sa baguette se leva sur le visage de Mudungus.
Un petit sourire narquois fit son chemin jusqu'au visage du garçon et Dung pâlit considérablement, rampant pour s'éloigner du sorcier. Ses yeux se fixèrent dans ceux de Remus mais le Loup Garou ne fit aucun geste pour l'aider. Harry fit un pas en avant, une partie de lui savourant presque la peur qu'il pouvait sentir émaner de Dung, alors que l'autre était horrifié de sentir la tête lui tourner devant cette démonstration de pouvoir.
« Nous avons besoin d'avoir une petite discussion. »
« Cette conversation n'est pas terminée Harry. » Murmura Remus. Sa main se posa sur l'épaule du jeune garçon et il essaya de ne pas montrer à quel point il fut choqué quand Harry recula à son touché.
« Je pense que si » Lui répondit-il froidement. Il lui jeta un rapide coup d'œil et détourna les yeux. « Maintenant excuse-moi mais j'ai du travail. » Sa main désigna Dung à nouveau.
Harry attendit d'entendre Remus claquer la porte derrière lui avant de commencer son interrogatoire. Et lorsque le menacer et élever la voix sur lui ne furent plus suffisant pour récolter les informations qu'il voulait, Harry dû faire appel à d'autre recours et essaya quelque uns des sortilèges qu'ils connaissaient inexplicablement.
« Débarrasse-toi de lui » Ordonna Harry une fois qu'il eut appris ce qu'il désirait.
La brume rouge qui avait pris possession de lui lorsque Remus avait demandé à joindre le groupe se dissipa soudainement. Harry baissa les yeux sur ses mains, elles étaient tâchées de sang. Le sang d'un autre. Il avait d'abord essayé de tuer son once, puis il s'était imaginer tuer ces deux Mangemorts, et il avait crié sur Remus et maintenant - maintenant il avait recourt à la torture.
« C'était un mal nécessaire » se murmura-t-il à lui-même. Peut être que s'il arrivait à se convaincre que Dumbledore aurait pensé comme lui, qu'il aurait encouragé Harry à faire tout ce qu'il pouvait pour trouver le Médaillon, alors peut être qu'il ne sentirait plus aussi malade ? Ca ne marcha pas.
La porte s'ouvrit et, à la seconde où Harry vit la tête d'Hermione dépassé dans l'entrebâillement de la porte - ses yeux grand ouverts, terrifiée et incrédule d'avoir entendu les hurlements de Mudungus - Il se jeta au sol pour vomir. D'horribles sons bruyants s'échappèrent de sa bouche alors qu'il vidait son estomac de tout ce qu'il contenait. Lorsqu'il eu finit, il s'assit sur ses talons et se retourna pour voir son amie.
Cette fois-ci, lorsqu'Hermione vint pour le réconforter, Harry la repoussa. Il ne méritait aucune sympathie.
« Je sais où il est. Mettons-nous au travail. »
Le lendemain ils commencèrent à surveiller l'entrée du Ministère de la Magie. Il était enfaite plutôt satisfait de savoir que le Médaillons était entre les mains de Dolores Ombrage. Il allait adorer le lui prendre.
Ses yeux se plissèrent et il écouta Hermione et Ron chuchoter frénétiquement derrière lui alors qu'ils se dirigeaient vers la bibliothèque.
Vraiment, il allait adorer.
XXX
Mars 1945.
C'était la dernière année que Tom passait à Poudlard.
Il était totalement près à rejoindre le monde réel. On lui avait offert une place au sein du Ministère de la Magie, Une place très haut placé, et ce, bien plus que n'importe quel Sang Mêlé n'aurait jamais pu rêver. Surtout en sortant tout juste de Poudlard. Mais il supposait que c'était la meilleure façon de prouver qu'il était bien meilleur que n'importe qui.
Enfin… presque.
Il tourna la tête sur le côté, ses yeux bleu marine se radoucissant à la moue irritée présente sur le visage de son amant.
Anathema n'était encore qu'en sixième année et l'idée d'être abandonné pendant neuf mois par Tom ne lui faisait pas grande impression. Il avait presque refusé de venir à la réunion qui avait lieu cette nuit mais Tom avait heureusement réussis à lui faire changer d'avis.
Tom haussa un sourcil et Ana lui sourit doucement, oubliant momentanément qu'il était sensé être contrarié car Tom avait refusé de redoubler sa septième année juste pour lui. Il se rapprocha du plus vieux. Tom était assis, le dos bien droit, dans un fauteuil à bras au coin du feu. Le reste de ses fidèles au sein de Poudlard avaient pris place à travers la pièce, debout ou assis à même le sol. Anathema s'arrêta derrière le fauteuil et se pencha pour murmurer à l'oreille de Tom.
« Il ne peut pas sérieusement s'attendre à ce que nous laissions un Gryffondor rejoindre notre club ? »
Tom regarda par-dessus son épaule, rencontrant facilement le regard d'Ana. Il sourit de façon rassurante. Il était assez bon à ça, rassurer les gens, leur dire exactement ce qu'ils voulaient entendre. Mais pas une fois il n'avait mentit à Ana. Ana n'était pas comme tout le monde. Spécial. Il était différent et spécial, tout autant que Tom l'avait toujours été. Ils étaient l'égal l'un de l'autre, avaient dû tous les deux devenir plus fort, venaient tous les deux de milieux similaires : Ils étaient tous deux des Sang-Mêlés se faisant passer pour des Sang-Purs. Il n'y aurait pas pu avoir personne plus parfaite pour Tom Riddle que ce garçon aux yeux verts.
« Notre club ? » le taquina Tom.
« Oui. J'ai pas mal aidé dans ce projet qui est tiens, même si tu ne te l'avoueras jamais. Tu n'aurais jamais été aussi loin sans moi ! » Anathema fixa son partenaire toujours assis, les yeux plissés, et Tom pensa qu'il était magnifique lorsqu'il se mettait en colère.
« Oh » Dit-il d'une voix trainante. « Mais j'ai le soutient de ton père et de ta sœur. » Il marqua une pause, permettant à Anathema de laisser échapper un sifflement méprisant à la mention d'Arcturus et de Lucretia. « Pour quelles raisons aurais-je besoin de toi ? »
« Ces idiots consanguins ? » se moqua le jeune homme en relevant le menton. Il eu soudainement un sourire narquois et lui dit « Sans moi Tom, tu serais pratiquement mort de frustration sexuelle. » Anathema baissa la voix et se pencha aussi près qu'il pouvait du visage de Tom, soufflant dans son oreille. « Mais si tu veux me voir partir, je partirais. »
« Tu ne le feras pas. » Rétorqua Tom en serrant les dents. Sa main se serra autour du poignet d'Anathema et il tira durement le garçon vers avant. Anathema chuta et atterrit sur le sol, gémissant lorsque ses genoux rencontrèrent le sol en béton au pied de Tom.
Anathema ignora les regards posés sur eux. Leur relation n'était pas un enchevêtrement typique de romantisme. Comme certains aimaient le souligner, il était, sexuellement parlant, le dominé ou la « fille » dans leur relation. Malgré tout, Ana aimait à penser que même si financièrement son influence dépassait celle de Tom, ils étaient égaux, au moins politiquement. S'ils s'apprêtaient à dominer le monde Sorcier, Anathema exigeait qu'ils le fassent ensemble, comme une équipe.
Alors qu'est-ce que cela pouvait faire si de temps en temps, Tom aimait voir son amant à ses pieds ? Tom était un bâtard un peu bizarre comme ça. Il prenait son pied à regarder les gens trembler de peur et se prosterner devant lui. Et ce n'était pas parce qu'Ana le faisait que cela voulait dire que Tom l'aimait moins.
Anathema avait l'habitude de sentir le regard des autres poser sur eux. Tom et lui se rendaient rarement dans un endroit magique ensemble, mais lorsque cela arrivait, la plupart trouvaient l'attitude possessive et menaçante de Tom étrange. Alors on les regardait beaucoup, et on lui jetait des regards pleins de pitié, comme s'il était pris au piège dans une sorte de mariage où il subissait la violence de son mari. Et à chaque fois qu'un des deux amants croisaient leurs regards, ils baissaient la tête et s'empressaient de s'en aller.
« Et ne t'inquiètes pas » Lui dit doucement Tom, distrayant l'attention de tout le monde de la vue de son amant agenouillé. « Je n'accepterai jamais de Gryffondors dans mes rangs. Ils n'ont pas leur place ici. » 1
« Mais mon Seigneur ! » L'homme qui avait avancé l'idée protesta. « Charlus Potter est un des plus puissant Sang Pure. Lui et Lucretia sont bons amis, et il sera lié dans moins de deux ans à la famille Black grâce à son mariage. » 2
« Il n'est pas cependant pas un Black non ? » Ricana quelqu'un. « Il est de notoriété publique que la famille Potter appartient à la Lumière. Comme son frère d'ailleurs, Uh. »
« Charlus n'est pas comme Harold. D'ailleurs, Charlus est d'accord avec l'idée d'apprendre des sorts de magie Noire pour mieux s'en protéger. »
« Mais pas pour l'utiliser, je paris » Ricana Antariah Dolohov, son visage se tordant horriblement. « Et être l'ami de Lucrecia ne veut pas dire grand-chose. Cette sorcière aigrie. » Anathema eu un petit sourire satisfait au commentaire. Il n'était pas vraiment fan de sa demi-sœur non plus.
« Il est déjà Auror mon seigneur. » Ajouta l'homme. « Il pourrait nous être utile » Tom baissa les yeux sur Ana qui fronça les sourcils en retour. Anathema n'aimait pas Charlus Potter, et Tom savait pertinemment que son refus était plus dû au fait que Charlus Potter était celui qu'il était plutôt qu'au fait qu'il est un jour été à Griffondor.
C'est avec acharnement que Potter avait toujours essayé d'aider Lucretia à garder son frère dans le rang. Anathema les méprisait tous les deux. Le seul membre de sa famille auquel il tenait était Orion, mais étant le plus jeune, Orion n'était pas d'une très grande utilité pour défendre Ana contre son père.
« Je n'accepte pas de Gryffondor dans mes rangs » Répéta Voldemort, son ton froid était sans appel et son visage vide de toute expression les fixa un à un alors qu'il arpentait la foule, attendait de voir si quelqu'un protesterait. Pas un n'en n'eu l'idée. « Très bien. Ceux qui ont été approuvés pourront se rendre dans la forêt dans une semaine. Ceux qui ont recommandé ces nouveaux arrivants seront aussi tenus d'être présents à la prochaine réunion de marquage la semaine prochaine. Je créerai des porteloins et je les distribuerai. Aucunes autres personnes mis à part celles que j'ai approuvées ne devront être présent, ai-je été assez clair ? Vous pouvez partir. »
Quelque uns s'attardèrent dans la pièce, peut être dans l'espoir de voir si Tom et Anathema partiraient aussi pour qu'ils puissent leurs piquer le confortable fauteuil au coin du feu, ou peut être pour voir ce que faisaient Ana et Tom une fois qu'on les laissait en tous les deux.
Ils restèrent tout deux là où ils étaient. Tom dans son fauteuil et Anathema agenouillé à ses pieds. Lorsque tout le monde eut finalement quitté la salle commune ou eu rejoint les dortoirs, Tom agita sa baguette pour verrouiller la pièce. Plus personne ne serait autorisé à y entrer jusqu'à ce que Tom Riddle n'en n'ait l'envie.
« Tom » Murmura Anathema alors qu'il regardait par-dessus son épaule. « Quand tu marqueras les autres, est-ce que je serais là ? »
Une main se saisit de son menton pour le lui relever. Tom se pencha et lui offrit un petit léger baiser sur les lèvres. « Bien sûr que tu seras là, pourquoi poses tu cette question ? »
« Lorsque tu les marqueras, est-ce que tu me marqueras aussi ? » Ana releva la manche de sa robe, exposant la peau pâle de son avant bras gauche. Les doigts de sa main droite coururent paresseusement le long de la peau, de haut en bas.
« Pourquoi Ana ? » Les sourcils de Tom se froncèrent sous la confusion et il regarda prudemment le garçon,. Il n'était pas certain de ce qu'il devait répondre. Durant toutes leurs discussions sur les Mangemorts, les Horcruxes et la révolution, ils n'avaient jamais parlé une seule fois du fait qu'Anathema serait marqué comme les autres.
La pensée de marquer d'autres humains comme étant « sien » le charmait particulièrement. En faite Tom se sentait grisé sous l'excitation à l'idée même de détenir autant d'individu totalement dévoué à sa personne de leurs propres volontés (Alors même que son visage ne reflétait généralement jamais ses émotions). La pensée de marqué Ana, son Ana, lui faisait plus l'effet d'un coup de poing dans l'estomac. Il n'avait jamais été quelqu'un de sentimental, il ne traitait même pas les autres correctement. Mais Anathema était fait pour lui. Et Tom respectait cela, pour dire la vérité il s'en délectait : qu'une personne aussi merveilleuse et puissante n'appartienne seulement qu'à lui, et ne veuille n'appartenir qu'à lui. Mais peut être y avait-il un meilleur moyen pour montrer au monde qu'Anathema lui appartenait ?
Ses yeux s'égarèrent brièvement sur l'annulaire de la main gauche d'Ana. Il leva rapidement les yeux pour rencontrer de grands yeux verts écarquillés.
« Je veux t'appartenir. » Lui murmura Ana. Il se releva avec souplesse et grimpa sur les genoux de Tom. Tom retomba contre le dossier de la chaise, ses mains saisissant la taille d'Anathema pour le stabiliser alors qu'il vacillait en avant. « Je souhaite te servir, de toutes les manières imaginables. » Il se mordilla la lèvre inférieure en détournant les yeux et Tom poussa un soupir en réponse.
« Et tu m'appartiens. Tu m'appartiendras toujours. » Il le regarda avec concupiscence, ses yeux bleus marines brillaient avec convoitise alors que son regard voyageait sur le visage d'Ana. « Et je souhaite également te voir me servir ». Ana pouffa doucement et Tom se sentit étrangement fier d'avoir redonné un peu le sourire à son amant.
« Mais je ne te marquerai pas. Tu es la chose s'approchant le plus d'un égal que je puisse jamais trouver Ana. Tu es fais pour me compléter. Pour m'aider à atteindre mes objectifs que nous voulons tous les deux voir s'orner de succès. Mon Ana. » Son pousse caressa tendrement la joue du garçon. « Tu es mieux qu'eux. Ils ne sont rien comparer à toi. Tu n'auras jamais besoin de te prosterner devant moi. Je ne te marquerai pas, à la place tu te tiendras à mes côtés, fier et fort, et ensemble nous inaugurerons une nouvelle ère. Et je prendrais toujours soin de toi, je te le jure. »
Anathema lui offrit un sourire chaleureux. Son visage entier en fut éclairé et Tom ne l'en trouva que plus beau.
« Je t'aime aussi Tom. » Lui chuchota-t-il.
La mâchoire de Tom se contracta et son visage se ferma. Ana savait combien Tom détestait qu'il le lui dise, combien Tom ne pourrait jamais lui retourner ces mots alors même qu'ils savaient tous les deux que Tom était tout autant amoureux que lui. Habituellement Tom aimait entendre Anathema chuchoter, gémir ou haleter ces mots. Il y avait des périodes cependant, où il se sentait exceptionnellement sentimental lorsqu'il entendait ces mots, et alors il les détestait, parce qu'il avait l'impression de décevoir Ana en ne les lui disant pas.
« Devrais-je te montrer à quel point je t'aime ? » Continua Anathema, cherchant à distraire Tom de son irritation grandissante envers lui-même. Leurs lèvres se rencontrèrent, mais malgré la résistance de Tom, cela ne découragea pas Ana. Ses doigts s'enroulèrent dans les cheveux noir, ses lèvres s'écartèrent un peu alors qu'il se penchait un peu plus sur les genoux de Tom dans l'espoir de presser avec perfection leurs aines ensemble. Tom poussa ses hanches en avant alors qu'Ana se pressait contre lui, se frottant à travers leurs vêtements. « Alors ? » il expira, haletant alors qu'il terminait leur baisé.
La main de Tom le ramena jusqu'à lui pour en commencer un autre. Cette fois là ce fut Tom qui domina le baisé, forçant Ana a pencher la tête en arrière tandis que Tom pillait sa bouche, le goutant, l'explorant avec sa langue et mordillant les douces lèvres roses.
« Oh oui » Siffla le plus âgé, « Sers-moi. De la manière que je désire le plus » Il se lécha les lèvres, offrant un petit sourire narquois à Anathema qui rougit brusquement.
Sans prévenir, Les mains de Tom se serrèrent étroitement autour de la taille du plus jeune et il se leva de la chaise. Il porta un moment Ana avant de se baisser pour se mettre à genoux sur le sol, y allongeant Ana. Il rampa sur le garçon, gardant son regard fixé sur lui.
Un sort murmuré et un instant plus tard ils étaient tous les deux complètement nus. « TOM ! » siffla Ana, « Nous sommes au milieu de la salle commune ! » protesta-t-il en arquant son dos alors que Tom le préparait sans baguette.
Tom entremêla ses doigts dans ceux d'Anathema, coinçant ses bras au dessus de la tête du garçon. « Enroule tes jambes autour de moi Ana. »
Le garçon le foudroya du regard, les yeux plissés. « Quelqu'un va nous voir ! »
« Personne ne nous verra » Lui assura Tom. « Et s'il y a quelqu'un d'assez stupide pour jeter un coup d'œil, il méritera une punition. » Il sourit largement, découvrant ses dents.
« Dans ce cas, quelqu'un est entrain de nous regarder ! » Anathema tourna la tête de droite à gauche, essayant de remarquer l'hypothétique présence de quelqu'un qui pourrait être entrain de les espionner. La bouche de Tom descendit le long de son cou, suçant durement la peau blanche et Ana rejeta sa tête en arrière dans un gémissement.
« Quelle pudeur. » Taquina Tom alors qu'il libérait une de ses mains. Il souleva une des cuisses d'Ana, la plaçant autour de sa propre taille et la seconde jambe suivit automatiquement l'autre. « Je vais devoir t'en guérir. »
Avant qu'Anathema puisse répondre, Tom balança ses hanches en avant. Ana laissa échapper un halètement en sentant la tête du sexe de Tom poussé contre son intimité. Dans une dernière poussée Tom le pénétra, et Ana sentit son souffle le quitter sous la brulure de se sentir si soudainement plein. De sa main libre il attrapa les cheveux de Tom et l'obligea à pencher la tête pour que leurs lèvres se rencontrent à nouveau, brutalement.
Ses sens semblaient démultipliés. Ana pouvait à peine penser, les sons semblaient amplifiés, le bourdonnement à ses oreilles devint plus fort à chaque coup de reins de Tom. Il gardait les yeux fermés, des lumières vives explosèrent derrières ses paupières au moment où Tom trouva enfin sa prostate. Le temps sembla se troubler alors qu'ils restaient ainsi unis, tous les deux. Après ce qui aurait pu être des heures mais qui n'était probablement que quelques minutes, Anathema les bascula de façon à être désormais au dessus. Tom était allongé sous lui, les genoux pliés. Ana s'appuya dessus, se balançant d'avant en arrière les mains posées contre la poitrine de Tom. Il balança ses hanches en avant, les soulevant légèrement tandis que ses doigts parcouraient le torse de Tom, l'effleurant, et accorda une attention toute particulière aux mamelons de l'homme.
Tom serra les dents pour s'empêcher de gémir trop fort. Pour se distraire il attrapa le bras gauche d'Anathema et l'amena jusqu'à sa bouche. Il embrassa le creux du coude, fit courir sa langue sur le long de l'avant bras où la Marque des Ténèbres serait généralement.
« Est-ce que tu voudrais que je te marque Ana ? » siffla-t-il en Fourcehelangue. Il embrassait toujours son bras pendant qu'Ana le chevauchait.
Ne comprenant pas ce que Tom lui disait, Ana rejeta simplement sa tête en arrière et gémit « Oh merlin Tom oui. »
Avec un large sourire laissant de nouveau voir ses dents, Tom mordit, juste en dessous de l'endroit où le coude se pliait, et il put gouter au sang qui jaillissait de la blessure et coulait contre sa langue. Il suça la blessure, laissant un bleu tout autour de la morsure. Lorsqu'il sentit la douleur serpenter dans ses veines, Anathema laissa échapper un cri rauque avant d'atteindre son orgasme. Puis une pause. Et soudainement il vint, sur sa poitrine et celle de Tom, serrant très fort les épaules de l'autre garçon alors que Tom se cambrait une dernière fois en lui avant de se libérer.
XXX
12 Aout 1997.
Le picotement dans son aine se répandit le long de ses cuisses et à travers son ventre. Harry gémit, se débâtant aveuglément dans son lit alors que sa tête s'agitait d'un côté à l'autre. Ses poings se serrèrent autour des draps et ses jambes tremblèrent alors qu'il s'arquait dans son lit en criant.
Ses yeux s'ouvrirent brusquement.
Harry était rouge et essoufflé, et il se sentait si incroyablement détendu, presque mou, alors qu'il retombait sur le matelas en laissant échapper un soupir. Son bras lui faisait mal et il pressa deux fois sa main dessus pour se distraire de la douleur. Harry se releva dans son lit et observa la blessure sur son avant bras gauche dans un froncement de sourcils. Sa poitrine continuait de s'élever et de s'abaisser avec rapidité alors qu'il se remettait doucement de son orgasme et il pouvait sentir le liquide poisseux qui l'accompagnait collé contre sont bas ventre.
De quoi avait-il rêvé ? Il essaya de s'en souvenir mais tout ce qui lui revint en mémoire fut la sensation de quelqu'un caressant tous son corps, l'embrassant, le mordant. Il ferma hermétiquement les yeux au souvenir du mot « Anathema » que son amant le temps d'un rêve avait répété tel un mantra au moment où il avait jouit en lui avec force et Harry poussa un gémissement horrifié.
Il venait tout juste de rêver de Voldemort. De sexe… avec Voldemort.
Peut être qu'il n'avait pas jouit ? Peut être qu'il s'était juste uriné dessus sous le dégout ? Il fouilla dans son pantalon de pyjama et y pressa sa main. Il la retira ensuite et la tendit vers la lumière pour examiner la substance blanche et poisseuse qui imprégnait le bout de ses doigts.
Nan. Définitivement éjaculé.
Harry pesta rageusement, les poings serrés le long du corps. Il repoussa ses draps, les fixant avec dégouts comme s'ils étaient d'une quelconque manière responsable de son rêve érotique. Il avait déjà rêvé de Voldemort et d'Anathema avant, les avaient déjà vu faire ça, mais il n'avait jamais réagi aussi violement. Et il ne s'était jamais réveillé blessé non plus.
Ses doigts retracèrent doucement les contours du bleu violacé sur son avant bras gauche. C'était un large cercle, comme si quelqu'un lui avait mordu profondément la peau, et Harry savait que c'était l'endroit exact où Voldemort avait mordu Anathema autrefois. Il avait bel et bien marqué son amant après tout.
Il m'aura marqué deux fois, pensa Harry, sa main pressée contre sa cicatrice lancinante.
XXX
Note de l'Auteur :
1 - Evidement, ça a été dit bien avant que Peter Pettigrew fut né. Voldemort a changé d'avis depuis.
2 - Charlus Potter pourrait être le frère du grand père d'Harry selon le Lexicon d'HP. Il s'est marié à Dorea Black (La tante de Walburga).
Comme toujours, ce fut un plaisir. Merci de me lire.
Note de la Traductrice :
Je ne sais vraiment pas pourquoi mais j'ai eu du mal à traduire correctement ce chapitre. D'ailleurs je ne suis toujours pas satisfaite, ça me frustre un peu mais je ne pense pas pouvoir faire mieux pour l'instant. (Je l'udapterai peut être plus tard quand la honte me submergera quand je le relirai)
Je voulais vous poster ce chapitre en fin d'aprèm' puis finalement… mon réseau a boudé, à ma plus grande frustration.
J'espère que ce chapitre vous à plus ^^ On voit peu à peu Ana refaire surface en Harry.
:D et donc j'ai très envie d'avoir vos avis ~