Série : Gundam Wing. . . Enfin, pour ce qu'il en reste. . .

Auteur : Moi ! C'est toujours la même autrice ! Lyrashin, la Mort Incarnée, très à la bourre sur cette update. . .

Genre : J'en ai marre de cette rubrique. . . bon, alors Délirium Temporel, Yaoï ( comme toujours !), Lime léger( Et oui, encore !), OOC des persos, Adoption qui se dessine lentement. . . ( j'avais fumé quoi moi quand j'ai eu cette idée ?), Sauvetage de monarque en détresse ( . . . No comment. . .), Perso que vous avez déjà rencontrée quand elle était vieille alors que là elle est jeune (ouch, que je sens venir le mal de crane !), Et je crois que c'est tout !

Illustrations : Il y a trois fanarts de ce chapitres sur le site de Shin Maxwell. . . Et on applaudit bien fort l'artiste ! Bravo Chris ! Ils sont superbes !

Disclamer : Hum, hum. . . Chers proprios légaux des persos que nous aimons torturer, rendre OOC, faire coucher ensemble, et bien d'autres choses. . . j'ai le plaisir de vous annoncer que le cambriolage, visant les papiers de possession de nos chers petits chouchoux, a été réussi, et, que par conséquent, ces cinq jeunes hommes appartiennent désormais à la confédération des fanficteurs ! Ne soyez pas tristes : nous vous avons laissé Dorothy et Réléna !

Lian : Lyra, tu rêves éveillée ! Tu sais très bien qu'ils sont pas à toi !

Lyra : M'en fous ! J'aime enquiquiner les proprios légaux !

Lian : v_v . . . Comme vous le constatez, les persos ne sont pas à elle. . .

Note : Je vous remercie tous pour les reviews ! Et je suis affreusement désolée pour le retard, surtout sachant que j'avais commencé ce chapitre pendant la grève des profs, il y a donc plus d'un mois. . . Mais comme je l'avais déjà dis : j'ai travaillé cet été, alors c'est normal ! C'est pas ma faute !!!

LOST IN THE TIME

Chapitre 11: Euh. . . Duo XIV ?

Première Partie

La petite paysanne Manon était en train de remplir un baquet d'eau pour l'emmener au lavoir et faire sa lessive mensuelle[1] lorsqu'un éclair blanc en direction de la forêt attira son attention. Qu'est ce que cela pouvait bien être ?

La fillette mourait d'envie d'abandonner son travail pour aller jeter un coup d'?il, mais son père la battrait certainement s'il apprenait qu'elle avait laissé son ouvrage. . . Soupirant, elle souleva le seau bien trop lourd pour ses bras d'enfant et elle s'en retourna vers le village. Elle parlerait de cet étrange phénomène au curé de la paroisse ce dimanche. . .

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Pendant ce temps, dans la forêt. . .

_ J'en ai marre des ronces ! Heero ! Sors moi de là !

_ Attends deux secondes. . . que je descende de cet arbre. . .

Un renard qui passait par là fut plutôt surpris de découvrir, dans ce qui était sensé être un coin calme des bois, deux garçons, dont un était perché sur un chêne, vraisemblablement coincé. . .

_ Heero ?

_ Hn ?

_ Je hais la nature !

_ Hn[2]. . .

Au bout d'une dizaine de minutes, le jeune homme vêtu de noir avait finalement perdu patience et il sortit une capsule de sa poche à grand renfort de gémissements et de grognements sur les désagréments des cheveux longs pris dans les épines d'un buisson. . .

Il appuya sur le capuchon de l'appareil et un bâton de gundamium gris se matérialisa. Saisissant l'objet avant qu'il ne retombe, le Shinigami fit apparaître une lame thermique, émettant une lumière rouge, en forme de faucille à son extrémité. Rapidement, il fit tournoyer sa nouvelle faux tout autour de lui, déboisant quelque peu la forêt. . .

_ Duo !!! Ma branche !

Le natté jeta un coup d'?il vers son partenaire et constata, qu'effectivement, le Soldat Parfait était en difficulté : les deux pieds du pilote de Wing étaient posés sur une branche instable qui pouvait se rompre à tout moment, et il ne pouvait plus remonter. . .

Joyeusement, Duo, arborant un sourire à l'idée de se venger du sous-bois qui l'avait gêné, tailla les plantes qui le séparaient de son petit ami, et il le réceptionna au vol alors qu'il allait faire une chute de trois mètres[3] de haut. . .

Doucement, il reposa le Japonais sur le sol, le gardant néanmoins serré contre lui. Heero leva les yeux, plongeant ses pupilles cobalt dans les améthystes brillantes de son sauveur, et il approcha lentement son visage de celui de l'Américain. Duo franchit l'espace qui les séparaient, caressant amoureusement la joue de son compagnon, et il posa chastement ses lèvres sur les siennes, quémandant l'entrée de la caverne de l'Asiatique qu'il se savait le seul à pouvoir explorer.[4]

Le Nippon ouvrit la bouche avec plaisir, accueillant la langue de son amant, jouant avec elle sans conflit de dominance, quand. . .

_ HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!!!!!

Le hurlement brisa l'instant magique et les deux garçons se séparèrent, se tournant dans la direction d'où provenait le bruit. D'autres cris résonnèrent rapidement, guidant aisément les terroristes en culottes- courtes vers un sentier en terre battue sur lequel se déroulait un événement fort peu courant. Un carrosse était immobilisé au milieu de la route, renversé, mais la cause de cet arrêt forcé n'était certainement pas dues à la volonté de ses occupants. . . Les deux chevaux de l'attelage se cabraient, tentant d'échapper à l'homme en haillons dont les mains retenaient leurs brides ; sur le siège du conducteur, un postillon baignait dans son sang ; un tronc d'arbre fraîchement coupé obstruait le chemin ; et deux personnes - des brigands, pensa Duo - s'apprêtaient à poignarder les voyageurs. L'un d'entre eux était visiblement une petite fille au jugé des cris perçants qui s'échappaient du véhicule. . .

Le Dieu de la Mort réagit immédiatement : il ne supportait pas qu'on s'en prenne à des gens innocents, et encore moins à des enfants. . . Faisant signe à Heero de le suivre, il empoigna sa faux et se précipita vers les attaquants. La frustrations de leur dernière aventure conjuguée à sa colère ne laissèrent aucune chance aux bandits. . . un large cercle de son arme autour du natté suffit à trancher en deux parties distinctes, buste et tronc, l'homme qui maintenait les étalons. Le Japonais n'avait pas perdu son temps non plus : l'un des agresseurs tenant un couteau reçut une balle de calibre 9 millimètres entre les deux yeux. Il s'écroula, sans un cri, tandis qu'un mince filet de sang s'écoulait de la blessure, glissant le long de l'orbite et maculant sa joue. . .

Les occupants du carrosse étaient terrifiés : l'un des voyageurs, la quarantaine, mais assez bien conservé malgré un petit bedon, allait bientôt recevoir un coup de poignard meurtrier. Cependant, il s'agissait visiblement d'un choix délibéré : il faisait ainsi un rempart du corps de sa fille. . . son unique fille légitime. . . celle qui comptait le plus à ses yeux parmi ses enfants si décevants. . . Il ferma les paupières en voyant le bras assassin s'approcher de lui. . . Et il entendit soudain le bruit d'une tête qui se détachant de son cou pour aller rouler sur le sol. . .

Lentement, il entrouvrit les yeux, osant à peine croire la vision qui s'imposait à lui : dans l'embrasure de la portière, une silhouette sombre se découpait dans la lumière des derniers rayons de soleil. Sa tenue noire semblait rehaussée par la lueur rougeoyante qui émanait de son arme. . .

L'homme ouvrit de grands yeux : avait-on déjà vu un chevalier pareil ? Car, pour savoir tuer avec tant de sang froid, il ne pouvait s'agir que d'un chevalier ! Mais quelle étrange coiffure leur sauveteur arborait ! Pourquoi diable nouait-il ses cheveux dans une tresse, la marque des femmes ? Pourquoi, tout simplement, avoir les cheveux longs alors que la mode était aux perruques bouclées ?

L'intrus se pencha vers les victimes de l'agression, leur tendant la main pour les aider à s'extirper de la carlingue. C'était là un geste qui dénotait d'une certaine éducation, pensa l'homme.

Lorsque le visage du natté lui apparut en pleine lumière, il crut sincèrement que le Seigneur avait envoyé un Ange Exterminateur pour le sauver. Le jeune garçon avait des pommettes rondes et délicatement formées, son nez était droit et sans défaut, son front haut révélait un caractère fier et noble, mais par dessus tout, ses yeux. . . Ses yeux étaient un lac violacé aux reflets bleus. . .

Il remarqua alors un autre inconnu à ses côtés. Il était visiblement étranger au jugé de ses traits. . . sans doute originaire d'un de ces pays de l'Est. . . Mais il devait être le fruit d'un métissage pour avoir un tel regard. . .

Sentant qu'il était impoli de rester ainsi muet, l'homme voulut les remercier :

_ Messieurs, vous n'imaginez point combien je vous suis gré d'avoir ainsi sauvé ma fille et mon auguste personne du péril qui nous menaçait.

_ Mais de rien Monsieur ! C'est tout naturel de se porter au secours de ceux qui en ont besoin !

L'homme sourit : ce jeune garçon lui plaisait réellement beaucoup ! Ses manières et son élocution auraient fait de lui un héritier digne de ce nom s'il s'était agit de son fils. . . Dire qu'il devait se contenter d'un enfant sans le moindre courage, ni la moindre malice, pour prendre sa suite. . .

Duo remarqua que la fillette, d'environ six ans, semblait apeurée, cachée derrière son père ; elle le fixait comme s'il débarquait d'un autre monde. . .ce qui était le cas en fait. . . Doucement, il se pencha pour se mettre au niveau de la petite et il lui offrit son plus beau sourire. La gamine le lui rendit timidement, avant de tendre lentement la main pour attraper sa tresse. . . Le pilote de Deathscythe s'amusa de voir que, même à cette époque, sa natte attirait toujours autant les enfants. . .

_ Dis Monsieur, pourquoi t'as les cheveux longs comme une fille ?

L'inconnu qu'il avait sauvé allait rabrouer la fillette, mais Duo lui fit signe de laisser passer la question qu'il aurait pu mal prendre. . .

_ Et bien, tu vois, ma puce, quand j'étais encore un petit garçon. . . Je devais avoir à peine un ou deux ans de plus que toi. . . Les gens que je considérais comme ma famille sont morts. . . Tués dans une église. . .

Il vit l'homme hoqueter : l'église avait toujours été sensée représenter la sécurité, l'asile de paix. . . Comment avait-on pu la profaner ?

_ Et, depuis, j'ai décidé de garder mes cheveux longs en leur honneur. . . en souvenir des morts. . . Tu comprends ?

_ Oui Monsieur.

Le jeune terroriste sourit : la fillette avait l'air tellement sérieuse ! Ses sourcils étaient froncés, comme si elle voulait accentuer sa réflexion. . .

_ Comment t'appelles-tu, Petite ?

_ Marie-Lisa ! Et vous Monsieur ?

Duo sourit en croisant le regard plein de curiosité de l'enfant.

_ Je me nomme Duo, Duo Maxwell ! Et mon ami s'appelle Heero Yuy !

_ Maxwell ? Yuy ? Ce sont de drôles de noms !

_ C'est parce qu'ils viennent de très loin, ma Puce !

_ Je suis pas une puce !

Le jeune homme se releva, étouffant un éclat de rire : il adorait vraiment les petits ! Seigneurs ce qu'ils pouvaient être amusants !

Le père de la fillette, qui était resté silencieux durant tout le temps de leur discussion, se décida enfin à se présenter sous le regard insistant. . . et un peu effrayant, il fallait l'avouer. . . du Japonais. . .

_ Je me nomme Louis Ferdinand, Souverain actuel du royaume de France. . .

La seule réaction qu'il obtint de ses interlocuteurs fut un ébahissement total. . .Mais après tout, qui ne le serait pas en apprenant qu'il venait de sauver le roi tout puissant du pays où il se trouvait. . .

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A suivre. . .

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Je suis désolée !!!! J'ai pas eu le temps pour finir ce chapitre et je vais bientôt devoir partir en vacances en Italie ! ( Si vous croisez une fille rousse avec une natte à Venise, c'est moi !)

Je sais que ce chapitre n'est pas long et tout et tout, mais je me suis dit qu'il valait mieux le poster maintenant que de vous faire attendre encore longtemps ! En plus, j'arrivais pas à trouver beaucoup d'inspiration sur cette partie. . . Mais je la reprendrai et je terminerai ce chapitre à mon retour ( dans trois semaines. . .). C'est promis !

Si en attendant vous pouviez tout de même me laisser une petite review s'il vous plait. . . Pour me dire ce que vous en pensez en attendant la suite. . . Notes de l'autrice :

[1] L'hygiène à cette époque. . . Oh my God !

[2] Traduction : Moi aussi. . .

[3] Et ben quoi ? C'est pas parce qu'il a réussi à s'en tirer après un saut du 50° étage d'un immeuble en se cassant seulement la jambe que c'est pas dangereux de se casser la gueule d'un arbre !

[4] Lyra : Osez me dire que Réléna le peut aussi et je vous chartre !