Nouveau chapitre,

En espérant que ce chapitre vous plaise et avoir un peu plus de reviews ^^
Bonne lecture !

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sS/En gras/Ss : parole en fourchelangue

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Pandore était debout devant le grand miroir de son dressing, toujours vide. Elle avait été ramenée la veille par Bellatrix dans ses appartements puis s'était écroulée dans son lit. Maintenant, elle regardait ce corps qui était dorénavant le sien, ne voulant pas y croire.

Elle laissa tomber la robe de chambre, ne quittant pas du regard son reflet, puis défit la bande de tissu autour de sa poitrine et enleva son boxer. Nue, elle ne put que se rendre à l'évidence : elle n'avait plus rien d'un homme. Palpant ses chairs tout en s'inspectant, elle allait devoir se faire à ce corps, que le côté masculin qui habitait en elle ne trouvait vraiment pas pratique, avec mention spéciale pour cette si généreuse poitrine. Suite à sa transformation, la plupart des cicatrices dues à la torture s'étaient estompées, mais les marques à ses poignets étaient toujours présentes même si elle s'était un peu atténuée.

Elle se lava rapidement, pas encore à l'aise avec les sensations sous ses doigts, puis enfila la culotte, le bandeau et la nouvelle robe de chambre qu'elle trouva à sa sortie. Elle se sentit un peu moins exposée dans cette tenue plus adaptée à ses formes.

Assise devant la fenêtre de son salon, regardant la forêt, elle tenta de faire le point sur sa situation. Elle n'était définitivement plus un garçon, donc il lui fallait apprendre à être et agir comme une femme. Harry Potter n'existait plus, même sa cicatrice typique avait été modifiée ne laissant qu'une banale ligne. De toute façon, l'opinion public croyait dur comme fer que son ancien lui s'était soit enfuit comme un lâche, soit avait rejoint les rangs de Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom. Pandore savait via les souvenir fournis par le lord que son entourage le prenait pour un poltron qui avait voulu se soustraire à ses responsabilités. Cela faisait mal d'avoir vu certaines personnes de son entourage le traiter de couard car il refusait de les sauver… Sauver le monde des sorciers, comme si c'était le boulot d'un ado tout juste majeur. Pandore espérait vraiment que les êtres qu'elle n'avait pas pu voir en souvenir, comme Hermione, Luna et Neville, aient toujours fois en lui et savait qu'il aurait préféré mourir que fuir ou trahir. Mais voilà, rien n'avait été fait pour le sortir de cet enfer donc la nouvelle Pandore devait laisser tomber ses illusions : Harry n'était plus et ce n'était pas qu'une histoire de transformation.

Dans son souvenir, elle avait toujours été quelqu'un de battant mais savait aussi laisser filer...temporairement les difficultés qu'on ne pouvait pas surmonter. Elle se força donc à ouvrir son esprit à tout ce que sa nouvelle vie pouvait lui apporter.

Elle se rapprocha du grand miroir dans son dressing et son nouveau physique déclencha chez elle une petite bouffée d'orgueil. Elle se trouvait franchement pas mal du tout. Cela déclencha un nouveau déclic chez elle : beaucoup de femme utilisait leurs atouts comme armes, à elle d'apprendre à faire pareil.

Ensuite, certaines choses ne changeaient pas vraiment. Il suffisait de s'habituer à quelques informations : Pandore Peverell née le 21 juin, 18ans. Elle était toujours dans la famille Potter, donc avait toujours accès à ses comptes et pouvait faire rapatrier tous ses biens de sortis par les gobelins, surtout sa cape d'invisibilité. Mais elle avait intérêt à bloquer leur l'accès à son futur mari. Il serait urgent qu'elle trouve un moyen d'envoyer un courrier avant son mariage !

En pensant au mariage, le visage de Voldemort apparut dans son esprit… Et dire qu'elle était un horcruxe ! Mais le côté qui la soulagea instantanément est que le mage noir ne la tuerait jamais et au contraire la protégerait.

Son esprit vagabond aussitôt et son futur statut lui tira une grimace : Futur épouse du lord ! Rien que d'y penser, elle en était malade. Mais en y réfléchissant, et en étant honnête avec elle-même, elle ne serait plus torturée si elle restait sage et aurait une sorte d'immunité contre les mangemorts. Elle pourrait même les rabaisser dans de bonnes circonstances et si le lord ne disait rien, sauf pour les Lestrange et les Carrow qui connaissaient malheureusement son origine.

Enfin, qui dit mariage dit - pour toute lignée de sorcier sang-pur respectable - conception d'un héritier. Est-ce que son corps fonctionnerait vraiment comme celui d'une femme ? Pandore secoua la tête à l'idée de se voir grossie d'un enfant. Très bizarrement, comme une défense de sa part elle en vint à s'imager le moment où elle lui faudrait subir le passage du lit… Brrrr ! Sa peau se hérissa. Elle chassa ce moment horripilant de sa tête pour rebondir sur une idée plus agréable. Pandore se vit fonder sa propre famille, celle qu'il n'avait pas vraiment eu ou en de si courts instants de bonheur.

Pandore se sentie apaisée à ces réflexions. Une nouvelle motivation se mit à brûler dans son cœur : le peu qui avait lui avait été arraché elle l'abandonnait volontiers car elle avait désormais l'opportunité de se créer une nouvelle vie comme elle avait envie ! La seule contrainte qui assombrissait le tableau : tant que cela respectait les désirs du lord ! Elle essayait de démêler toutes les options. Elle n'aurait plus à subir de torture, quoiqu'il y ait peu de chances qu'elle échappe à toutes les punitions connaissant son propre caractère. Il fallait qu'elle s'instruise sur son nouvel environnement. Elle avait bien compris avec les livres sur les sang-pur qu'elle avait que l'épouse était un bel objet à montrer mais qu'en coulisse et au détriment des hommes elle avait un grand pouvoir. Restait à elle de devenir une de ses femmes de pouvoir. Il lui fallait juste cacher ses ambitions à Bellatrix et agir en toute humilité. Et si le mage noir était défait, jouer la femme faible lui donnera la possibilité de jouer la carte de la femme forcé au mariage et battue. Savoir courber l'échine arrivée à son but. Ses yeux émeraude si ternes reprirent vie en même temps que sa détermination.

Adieu le gryffondor, bonjour le serpentard !

C'est sur cet optimisme tout frais et sa résolution affermie que Pandore profita de ses derniers jours de tranquillité et appris à apprivoiser son nouveau corps.

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Quand Bellatrix revint voir son élève, elle arriva avec un tailleur.

« Voici, monsieur Feld Karl-lager. Il est là pour te faire une garde-robe complète digne d'une Lady. »

Pandore dut se mettre en sous-vêtements et subir pendant toute la journée, sous le regard de la mangemorte, mesures et essayage pour la couleur ou le modèle de vêtement. Il fallut même qu'elle essaye de la lingerie devant le couturier pour voir quel serait le style qui lui correspondait le mieux. Elle dut s'avouer que les portes jarretelles en dentelle noire sur sa peau claire la sublimaient, et pouvais lui servir d'une arme très féminine qu'est la séduction. Tout cela biensûr une fois qu'elle serait bien adaptée à son corps. Par contre à sa grande gène, lady Lestrange fut forcé de venir dans la cabine d'essayage pour lui apprendre à mettre un soutien-gorge ainsi que le porte jarretelle. Et elle s'y adonna avec sa douceur habituelle en lui accrochant exagérément sa peau fine de ses ongles effilés.

A la fin de la journée, elle était vannée mais elle avait pu garder avec elle un échantillon des vêtements et dessous qu'elle avait essayés, histoire d'avoir de quoi se vêtir correctement le temps du remplissage de son dressing.

« Quand tu auras toute ta garde-robe, je t'apprendrais comment bien t'habillé et agencer les différents éléments et couleurs. Savoir quoi porter dans quelles circonstances et bien te tenir, savoir marcher correctement avec des chaussures à talon. Pendant cette période tu prendras le repas de midi, du soir et le thé avec moi pour que je t'apprenne toute les règles de l'art de la table. En attendant, je vais voir si tu as bien retenue toute les lectures que t'a laissées le maitre. Tu es Lady Peverell maintenant, tu as un rang et une image à tenir. J'attends de toi à ce qu'avec le temps plus aucun sentiment ne s'affiche sur ton visage, sinon je sévirais ! Je ferais de toi, que tu le veuilles ou non, la parfaite épouse pour mon maitre. »

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Fière de sa décision et motivé d'avoir un minimum de liberté, Pandore se plia à toutes les exigences de Bellatrix. L'apprentissage fut long et dur. Il n'était guère aisé pour un ancien garçon, élevé par des moldus et sans éducation sur la bienséance d'apprendre les bonnes manières de haute société et d'agir comme une lady. Sans parler d'apprendre à se maquiller. Plus d'une fois elle dû subir une punition, tel que la respiration bloqué. La mangemort restait sur les sorts internes non destructifs car elle ne voulait pas lui faire des marques trop disgracieuses sur la peau ni l'handicaper. Elle avait bien compris de tout façon, en lui plantant une dague dans la main, que la jeune femme ne craignait presque plus la douleur physique même après son changement de corps, en particulier sur les parties qui avaient été sévèrement mutilées comme ses mains. Elle n'avait eu qu'un froncement de sourcils.

Elle avait appris, être aussi froide que le grand lord Malfoy en publique. Sauf qu'elle, elle le restait constamment. Il lui fallait devenir aussi insensible que Voldemort si elle voulait avancer dans ce nouveau monde, mais elle ne jouerait pas la carte de l'arrogance ni celle de la violence.

Après lui avoir dit avec un plaisir sadique que le lord noir avait détruit sa baguette, Bellatrix l'avait poussé à trouver une occupation n'ayant aucun rapport avec la magie. Il était hors de question qu'elle fasse des travaux d'aiguille, qui de toute façon lui était impossible avec sa main abimée. Elle se tourna donc vers la botanique qui lui rappelait Neville et avec le temps découvrir que cette discipline était cruellement sous-estimée. Les femmes sang-pur se limitaient souvent à savoir créer et entretenir un beau jardin, mais pas elle. Elle aimait sa nouvelle passion que le lord approuvait sans savoir conscience de la puissance que lui apportaient ses nouvelles connaissances.

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A force d'effort, elle devint Lady Peverell. Une femme raffinée, calme mais froide qui aimait la lecture et la botanique. Elle avait tellement travaillé sur sa grâce qu'à côté d'elle, Bellatrix, et même Alecto qui venait souvent aider pour certaine leçon, passaient pour des rustres. Il se dégageait maintenant d'elle un charme et une beauté envoûtants.

Bellatrix était fière de sa pupille. Le fait qu'elle avait été Harry Potter ne lui causait plus guère de répulsion. A la pensée de son maitre ravi devant son chef d'oeuvre, la faisait frissonner d'extase. Il est vrai que le Lord n'avait eu jusqu'à présent que des rapports sur son évolution sans pouvoir l'apprécier lui-même. Indéniablement, avec une telle créature, le lord allait faire des jaloux.

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Il ne restait plus qu'à tester en situation réelle la lady. Cela signifiait de la laisser sortir de ses appartements. Pour être sûr qu'elle ne tente pas de s'enfuir, on ne savait jamais s'il y avait un reste de griffondor stupide chez Pandore, elle lui confectionna un artéfact particulier.

« Pour te féliciter de tes efforts, je vais te faire un cadeau pour que tu puisses sortir d'ici librement. »

Elle lui tendit une paire de larges bracelets manchettes Rajathan en argent.

« Ces bracelets auront l'avantage de cacher ces disgracieuses cicatrices couvrant tes poignets. »

Pandore les prit, admirant la finesse des gravures mêlées avec quelques saphirs. A peine les a-t-elle passés à ses poignets qu'ils s'ajustèrent et se fermèrent, ne laissant aucun mécanisme pour les enlever et devenant comme une seconde peau sur la moitié de ses avants bras. La froide lady observa calmement ses poignets puis tourna son regard vers Bellatrix attends qu'elle lui donne son explication. Avec un sourie carnassier, son professeur sortit un saphir relié à un cordon, qui était très seyant pour être porté par un homme.

« Vois-tu ma chère élève, ce saphir est la pierre mère des éclats de tes bracelets. Un charme a été placé sur le bijou pour forcer son porteur à rester dans la zone défini par le possesseur du saphir mère, comme si tu étais sous un dôme. Pour le moment, c'est moi qui l'ai mais très rapidement je l'offrirai à notre seigneur. Grâce à ce moyen, tu pourras circuler plus librement dans le château, même si je doute que le lord te laisser sortir de son aile, qui est celle où nous nous trouvons. Mais je pense qu'elle sera suffisamment grande pour toi, surtout qu'il y a une serre ou tu pourras faire pousser tes plantes. »

Pandore était heureuse, même si elle ne montra pas, enfin elle allait pouvoir sortir de cet enfermement. Et avec un peu de chance, elle pourrait cultiver quelques plantes intéressantes. Elle avait appris qu'en mélangeant certaines plantes commune, l'origan, la lavande et le romarin, elle pouvait se créer un léger contraceptif. Il n'était pas question qu'elle tombe enceinte de ce fou. Surtout s'il y avait une chance que le mage noir soit défait.

« Merci Bellatrix pour ce cadeau, cela me fait grand plaisir de savoir que je pourrais enfin sortir et jardiner un peu. » répondit Pandore sur le ton le plus respectueux et le moins hypocrite possibles.

Apparemment satisfaite de la réponse, Bellatrix enchaina :

« Pour le moment, sans l'avis du maitre, tu seras limitée au couloir de cet étage. Il y a notamment les appartements du seigneur, les tiens, un salon où tu devras surement prendre tes repas une fois mariée avec le lord, ainsi qu'un petit salon de thé. C'est dans celui-ci que nous allons maintenant car nous allons y prendre le thé avec ma sœur Narcissa et son fils. J'attends de toi un comportement irréprochable, surtout envers Draco. »

La jeune lady compris qu'elle allait passer un test et voir si elle allait réussir à tenir son rôle de lady. Il serait certainement amusant de voir son ancienne Némésis de classe.

Suivant la mangemort jusqu'au petit salon, elle prit la place coté fenêtre et se perdit dans la contemplation du paysage en attendant leurs invités.

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Dans une autre aile du château, Narcissa attendait après son fils pour aller rejoindre sa sœur. Ce dernier, récemment diplômé de Poudlard et nouvel étudiant en finance, profitait des quelques jours de vacances d'halloween, Samain pour les sorciers, pour rentrer voir ses parents au château serpentard. Il y avait une rumeur qui disait que le seigneur noir allait faire une grande annonce pour le bal de Samain, raison pour laquelle presque tous ses partisans étaient présents pour cette fin d'octobre.

Finissant d'ajuster sa robe de sorcier, Draco se dirigea vers mère.

« Dis-moi pourquoi on doit aller dans l'aile du maitre pour le thé alors que les appartements de tante Bella sont, comme les nôtres, dans l'aile des favoris ? »

« Je ne sais pas mon dragon. Peut-être que le maitre sera là. Aller, dépêche-toi, ou nous seront en retard. » Déclara sa mère en l'entrainant dans les couloirs.

Draco n'aimait pas être proche du lord. Certes, il voulait conserver les traditions des sang-pur mais il ne suivait pas vraiment sa politique anti-moldu et n'aimait pas les massacres ni la violence inutile. Sa mère avait pour habitude de dire qu'il était trop tendre, pour son père un lâche.

Mais il n'était pas un lâche. Il savait que son meilleur ami, Théodore Nott, qui avait pris la marque en même temps que lui à la sortie de Poudlard, était un espion. Il donnait des informations à Blaise Zabini, avec qui il était aussi ami. Il était officiellement neutre, mais officieusement il donnait des renseignements à l'ordre du phénix. Cette neutralité, permettait au deux garçons de se voir régulièrement sans susciter de doute de trahison. De ce fait, quand Draco entendait parler d'un futur massacre il allait en parler à son ami, et savait que l'ordre aurait les informations et agirait en conséquence.

Il aurait aimé que sa famille soit neutre comme celle de Zabini mais à cause de son grand-père Abraxas Malfoy, fervent partisan, son père dû se plier face au lord. Merlin soit loué, seul son père et lui avait dû prendre la marque, pas sa mère, et maintenant ils n'avaient plus à combattre. Un jour Lucius lui avait avoué qu'être au service du lord avait apporté plus de malheurs à leur famille que d'intérêt, et qu'il rassemblait le maximum de preuves si le lord perdait pour prouver qu'ils avaient été manipulés et qu'ils ne cherchaient qu'à protéger sa famille. Draco se doutait que son père donnait des informations à Séverus, espion reconnu du lord mais dont le niveau de fidélité à ce dernier n'était plus aussi irréprochable depuis la mort de Lily Potter.

En bref, plus il était loin du seigneur des ténèbres mieux il se portait et ses boucliers mentaux aussi.

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En entrant, dans le petit salon Draco eu le plaisir de ne voir le lord nul part, mais il fut soufflé par la beauté de la femme accompagnant sa tante. Qui pouvait-elle être ?

Les deux sœurs se saluèrent chaleureusement puis Bellatrix se tourna vers son neveu pour l'accueillir.

« Draco, quel plaisir de te voir ! Narcissa, ton fils devient de plus en plus beau ! Tu ne lui as toujours pas trouvé de fiancée ? »

« Officiellement non, mais nous discutons actuellement avec la famille Greengrass. Astoria semble une fille plus agréable que Pansy Parkinson qui n'a pas l'étoffe d'une lady. Mais trêve de bavardage pour le moment présente nous donc ton amie ma sœur. »

A l'entrée des Malfoy, Pandore se leva puis les salua en même temps que Lestrange la présentait.

« Voici lady Pandore Peverell. Pandore, je te présente ma sœur Narcissa Malfoy et son fils Draco, l'héritier des Malfoy. »

Draco était subjugué par la jeune femme. Son titre indiquait qu'elle était la chef de sa famille et une sang-pur, un parti des plus intéressants à épouser. Mais qu'elle se trouve dans l'aile du seigneur des ténèbres n'augurait rien de bon. En jetant un regard à sa mère, Draco se rendit compte qu'elle avait eu les mêmes pensées que lui.

Une fois installés et le thé servit, Bella présenta un peu mieux sa pupille à sa famille.

« Suite à une de nos missions nous avons découvert qu'il restait des membres de la famille Peverell et trouvé cette pauvre enfant livrée à elle-même. Le maitre, sous mon conseil, l'a prise sous son aile, lui apportant une vie digne de son rang de lady. La pauvre enfant n'avait pas eu une vie facile avant. Je me suis occupée d'elle ces derniers mois. Maintenant qu'elle va mieux, je me suis dit qu'il était préférable d'aller en douceur pour sa réinsertion dans le grand monde. »

Pandore avait une envie de rouler des yeux sous la quantité de bêtises qu'alignaient la mangemorte, comme si Voldemort allait faire preuve de mansuétude. Le plus drôle pour elle, c'est que Draco semblait penser de même.

Une fois le mensonge dit - qui sonnait comme un enlèvement aux oreilles des Malfoy - ils se mirent à discuter de sujets divers : des études de Draco, des centres d'intérêt des deux jeunes, des possibles alliances et mariages dans la sphère politique…etc...

Draco, qui aimait aider sa mère entretenir son jardin, pris plaisir à parler botanique avec Pandore. Il lui fit même la remarque qu'elle aurait adoré parler avec l'héritier Londubat, un génie de la botanique. Même si elle n'en montra rien, elle fut touchée que Draco complimente Neville.

Pandore avait vraiment apprécié cette après-midi qui, si on exceptait la surveillance de Bellatrix, était des plus agréables. Elle avait découvert un autre visage chez les Malfoy, qui s'il était resté assez neutre n'avait pas eu leur froideur et arrogance caractéristique qu'on leur connaissait en publique.

Au moment de partir, elle ne put s'empêcher de dire :

« J'espère pouvoir à nouveau discuter avec vous lady Malfoy et Mr Malfoy. J'ai pris grand plaisir à converser avec vous. Nous nous rêverons pour le bal de Samain. »