Auteur : lilouplume

Beta : Hkizabeth

Disclamer : HP et Twilight ne m'appartiennent pas !

Résumé des chapitres précédents :

Après avoir quitté les Volturis, Harry arrive à Forks. Il se lie d'amitié avec Bella. Ensuite il rencontre les loups de la Push. Et surtout Jacob qui ne s'entend pas avec l'alpha Sam et il est en conflit avec son statut dans la meute. Après qu'Harry l'ait mordu, Jacob change de meute. Et les problèmes entre lui et le reste de la meute s'intensifient. Dans le même temps, la relation entre Jacob et Harry évolue en une grande amitié. Après une grosse altercation entre la meute et Jacob, ce dernier change d'école.

Ensuite, Une amie de Bella, Lila, arrive à Forks. Elle vient de Phoenix et elle est l'imprégnée de Jacob.

Les étudiants vont au bal du lycée, mais c'est ka tempête. Bella a un accident. Jacob la sauve et la ramène chez Lila.

Pendant ce temps Alice à une vision de l'accident. La vision s'arrête brusquement. Alice pense donc que Bella meurt. Elle se précipite donc à Forks. Dans le même temps Harry reçoit une lettre d'Oscar Mazette lui disant qu'il a fait une découverte sur les Nés-Vampires. Harry quitte Forks juste avant qu'Alice n'arrive.


Chapitre 31 : Rencontre à Volterra.

Bella fit rentrer la vampire dans la maison.

Dès qu'il l'aperçut, Jacob grogna.

- Bella, tu ne devrais pas côtoyer ce genre de personne. Il est dangereux.

« Une impression de déjà vu… » Songea Jacob en grognant de plus belle sur la Cullen, tout en se rappelant de ses propres paroles vis-à-vis d'Harry et des vampires en général.

- Je côtoie qui je veux, Alice, répliqua Bella. Et tu n'as rien à dire puisque que tu es partie et n'as plus donné de nouvelles depuis des mois. Comme les autres, reprocha Bella.

Alice parut coupable un instant.

- C'était mieux qu'on ait plus de contact. Nous n'avions pas l'intention de revenir à Forks avant de très nombreuses années.

Bella se renfrogna à ses mots.

- Qu'est-ce que tu fais ici, dans ce cas ? interrogea la jeune fille.

- J'ai eu une vision. Il y avait une tempête, ta voiture tombait dans une rivière et la vision s'est brusquement arrêtée, plus moyen de voir ton avenir, je pense que c'est parce que tu mourrais, répondit Alice calmement.

- C'était hier ! C'est bien la peine d'avoir des visions, se moqua Jacob. C'est moi qui suis allé chercher Bella dans la rivière.

Le visage d'Alice s'illumina. Il semblait qu'elle ait comprit quelque chose qui restait pour le moment hors de portée de la compréhension de ses interlocuteurs.

- C'est pour ça que je ne voyais plus ton avenir ! s'exclama-t-elle.

Voyant les mines interrogatives de Jacob et Bella, Alice expliqua :

- Je ne peux pas voir l'avenir des … heu… du peuple de Jacob. Dès que tu es entrée en contact avec Jacob, je n'ai plus rien pu voir. C'est pour cette raison que ma vision s'est coupée aussi soudainement.

- Ok, si c'est tout ce que tu voulais dire, tu peux partir, annonça Jacob en espérant la voir quitter les lieux au plus vite.

L'expression d'Alice devint grave.

- Je ne sais pas comment Edward a appris pour l'accident et la tempête mais il le sait. Et il a l'intention de se suicider. Il faut que tu m'aides à l'en empêcher. Il n'y a qu'en te voyant qu'il fera marche arrière ! expliqua Alice.

- Il n'est pas question d'aller sauver un vampire. Ce crétin l'abandonne et puis il faudrait aller le sauver ? Non mais ça ne va pas ! s'énerva Jacob. Tu n'as cas y aller et lui dire que tu as vu Bella et on en parle plus. De plus il n'a visiblement pas l'intention de revenir, alors à quoi ça sert ?

Bella était perdue dans ses pensées. Oui, il était parti, la laissant seule après lui avoir promis de toujours rester auprès d'elle et de la protéger. Oui, elle avait eu mal, elle s'était sentie trahie, elle s'était sentie seule, abandonnée. Oui, elle avait eu du mal à remonter la pente. Mais pouvait-elle rester sans rien faire, alors qu'elle pouvait le sauver ? Elle l'aimait encore ! Malgré ce qu'il s'était passé, elle l'aimait encore ! Alors oui, elle pouvait aller le sauver, elle le devait, parce qu'elle l'aimait, plus que tout !

- Je t'accompagne Alice ! dit-elle, déterminée. Où allons-nous ?

- A Volterra !

Malgré les paroles rassurantes d'Harry au sujet des Volturis, Bella était inquiète. Elle acquiesça cependant, monta faire ses bagages et redescendit les escaliers avec Alice.

Jacob ne pu s'empêcher de sourire en pensant aux amis qu'il s'était fait là-bas. Volterra était rempli de bons souvenirs pour lui.

- Je viens aussi !

- Jacob, tu dois rester ici ! s'exclama Bella. Tu dois prévenir mon père et Harry quand ils rentreront.

Sur ces paroles, elle quitta la maison, accompagnée de la vampire Cullen.

Jacob, lui, réfléchissait à la façon dont il allait devoir annoncer ça à Charlie : « Ta fille est partie avec la sœur de son ex pour le sauver du suicide ». Pas sûr que Charlie apprécie…

Ce sera plus facile à expliquer à Harry.

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Bella était assise dans une voiture de location, à côté d'Alice, qui conduisait.

Bella se demandait encore comment la vampire avait fait pour obtenir des billets d'avion pour l'Italie aussi rapidement.

Elles atteindraient bientôt Volterra, et la jeune humaine commençait à stresser. Les Volturis lui faisaient peur. Elle espérait ne pas avoir à les rencontrer. Elle espérait arriver avant qu'Edward ne fasse une grosse bêtise.

- Bella… hésita Alice. Les gens de la Push sont dangereux… Tu ne devrais pas côtoyer Jacob Black…

- Plus dangereux que des vampires ? demanda innocemment Bella.

Alice hésita à nouveau. Elle se voyait mal expliquer à son amie que les Quilleutes étaient des loups garous.

- Je sais que ce sont des loups, Alice. Je sais que Jacob se transforme et il est tout sauf dangereux. En revanche, ceux de la Push le sont. Mais ne t'inquiète pas, je suis protégée par un ami. Il ne peut rien m'arriver.

- Attend ! Tu es au courant ! Comment ?!... Quel ami ?

- Un nouvel ami, expliqua Bella, un sourire prenant place sur ses lèvres en pensant à celui qui était devenu son meilleur ami au même titre que Lila.

Un sourire que ne manqua pas de remarquer Alice. Il devait vraiment compter beaucoup pour elle, si une simple allusion amenait un tel sourire sur son visage.

- Il est arrivé à Forks quelques semaines après votre départ. On est très vite devenu ami. Il m'a … fait sortir de la dépression… suite à votre… départ.

Alice sourit tristement, il était évident que Bella avait refait sa vie en dehors de sa famille. Elle était contente pour elle. Restait à savoir quelle serait les conséquences de ses changements. Est-ce qu'ils allaient revenir à Forks ? Alice en mourrait d'envie, mais la décision ne lui revenait pas.

La ville était en vue. Elles étaient presque arrivées. Elles devaient se dépêcher !

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Jane, Demetri et Félix suivaient discrètement un vampire depuis quelques minutes dans la ville de Volterra.

De l'avis de Jane, il était plutôt mignon. Il avait des cheveux cuivré, des yeux couleur topaze. On devinait sa fine musculature en dessous de son T-shirt.

Il était arrivé le matin même et s'était présenté aux rois immédiatement. C'est comme ça que Jane avait apprit qu'il était le fils d'un vieil ami des rois prénommé Carlisle.

Ses yeux étaient différents car il se nourrissait du sang d'animaux.

Tout le monde avait été surpris par son apparition.

Ils avaient été abasourdit quand ils avaient apprit la raison de sa visite : il demandait la mort.

Mort qu'Aro lui avait refusée.

D'après Jane, c'était sans doute parce que ce vampire avait un pouvoir que convoitait Aro : il lisait dans les pensées.

Oh ! bien sur Aro, lui-même, avait un pouvoir similaire. Mais le sien était pourtant bien différent. Pour commencer, le roi devait initier un contact pour libérer son pouvoir. Ensuite le pouvoir en question permettait à son utilisateur de voir en une seconde toute la vie de la personne qu'il touchait.

Contrairement au roi, ce vampire n'avait pas besoin de contact pour libérer son pouvoir. Il pouvait lire les pensées de toutes les personnes présentes dans la pièce mais pas à très grande échelle. Il ne pouvait capter que les pensées qui se trouvaient en surface. Il ne pouvait pas voir le passé des personnes qui l'entourait à moins que ces dernières y pensent en sa présence.

Pas de doute que le roi devait être intéressé. Il suffisait parfois d'orienter une conversation dans le bon sens pour obtenir des informations primordiale sans que son interlocuteur n'ait besoin de dire quoi que soit.

Pour en revenir au présent, le vampire, après le refus des rois, était sortit du château.

Demetri, Félix et elle avait reçu pour ordre de le surveiller.

Jane n'avait pas de doute quand au fait que ce vampire ferait tout ce qui était en son pouvoir pour mourir. Y compris se placer au soleil et révéler leur existence dans le but de recevoir la peine de mort.

Donc ils le suivaient. En fait, le vampire était sur point de faire ce que Jane craignait qu'il fasse…

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- Edward ! cria Bella alors que ce dernier était sur le point de marcher au soleil.

La jeune fille vit le vampire se retourner et la regarder. Il sembla tout d'abord choqué, puis triste et enfin son regard s'illumina quand il comprit qu'elle était vraiment là, devant lui. Elle était vivante. Il ignorait comment c'était possible, mais elle était vivante !

Il la regarda s'avancer vers lui sans oser y croire. Elle était accompagnée de sa sœur, Alice. Il aurait du s'en douter ! Personne d'autre que sa sœur ne pouvait avoir eu une idée aussi saugrenue que de faire venir une humaine à Volterra, capitale des vampires, juste pour le sauver.

Au moment où les deux filles arrivèrent près de lui, trois gardes Volturis révélèrent leur présence.

- Edward Cullen, dit le plus grand des trois vampires aux yeux rouges. Vous êtes convoqué auprès des rois ! Veuillez nous suivre !

- Je n'ai plus besoin de l'aide des Volturis ! Je vais rentrer chez moi ! répondit-il.

- Vous êtes convoqué ! Vous vous présentez donc devant les rois ! Immédiatement ! ordonna le même vampire que précédemment.

- Je ne pense pas que ça soit nécessaire, répéta Edward.

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Pendant qu'ils parlaient, Jane s'était rapprochée de Bella et Alice. Elle fut surprise de constater que l'une d'entre elles avait un cœur qui bat.

- Une humaine ! dit-elle.

Cette réflexion eut le dont d'attirer l'attention des autres vampires présents.

Edward se raidit aussitôt. Ce que ne manquèrent pas de remarquer les soldats de la garde.

- Oooh ! Alors c'est d'elle qu'Aro parlait ! demanda Jane.

Cette réflexion fit se crisper encore plus le vampire aux yeux topaze.

- L'humaine pour qui tu voulais te suicider ! ajouta la vampire blonde en regardant Edward avec dégout. Qu'as-tu fait pour qu'il réagisse ainsi ? demanda-t-elle à Bella.

Bella n'était pas des plus à l'aise. En fait, on pourrait dire qu'elle était morte de peur et qu'elle avait très envie de s'enfuir en courant, le plus loin possible.

- Tu ne réponds pas, dit tristement Jane. Où tu ne sais pas ? Où bien tu sais mais tu ne veux rien dire !

- Bien, au vu des derniers événements, vous êtes tous convoqué ! dit Demetri.

Le groupe n'eut pas d'autre choix que de suivre les gardes jusqu'au repère des vampires.

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Bella ne s'était jamais intéressée à l'architecture, ni à l'histoire, pourtant, elle pouvait dire sans mal qu'elle se trouvait dans un très vieux château. Un château qui respirait le luxe et l'argent. Mais un château sombre qui ressemblait aux maisons hantées dans les films d'horreur.

Son cœur battait la chamade. Elle était certaine que tous les vampires qu'ils croisaient pouvaient sentir sa peur.

Elle aurait voulu se trouver à des millions de kilomètres d'ici. Chez elle par exemple ! Avec Jacob et Harry, devant un bon film.

Ils pénétrèrent dans un nouveau couloir. Il était encore plus richement décoré que les autres. Il ne faisait aucun doute qu'elle allait rencontrer les rois.

Les rois… Edward les décrivait comme des monstres sans cœur qui faisaient régner l'ordre parmi les vampires, des démons qui n'hésitaient pas à tuer, que ce soit pour garder leur place ou agrandir leur clan. Si on pouvait encore appeler les Volturis un clan.

Pourtant, Harry lui avait décrit totalement l'inverse. De bons rois, à l'écoute des leurs. Des rois qui avaient vécu tant de choses que rare était ceux qui arrivaient encore à les toucher. Des rois qui devaient faire régner l'ordre et la justice de peur de voir leur race se faire exterminer. Des rois qui avait du se battre pour en arriver là où ils étaient. Des rois qui avait recueilli tant de personnes et les avaient protégé.

Qui croire ?

Maintenant qu'elle était là, autant se faire sa propre idée.

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Edward n'avait plus été aussi inquiet depuis que James avait voulu tuer Bella.

Sauf que cette fois, il n'avait pas affaire à un seul petit vampire mais à une garde royale surentrainée. De plus Edward savait que les Volturis ne recrutaient que les meilleurs. Ce qui voulait dire qu'ils étaient mal ! Très mal !

Il y avait beaucoup trop d'éléments contre lui !

Tout d'abord, il avait failli aller au soleil. Il n'était pas stupide au point de penser que ce détail était passé inaperçu.

Ensuite il y avait Bella. Une humaine ! Une humaine au courant de l'existence des vampires depuis presque deux ans. Puisque les humains ne peuvent être mis dans le secret, elle serait soit exécutée, soit transformée.

Et bien sûr il y avait le fait que c'était lui qui l'avait informé, ce qui rajouterait une loi de plus qu'il n'avait pas respectée.

S'il jouait correctement ses cartes, Bella pourrait être épargnée. Après tout ce n'était pas de sa faute. Elle l'avait même empêché de se dévoiler aux humains. Ca devrait peser dans la balance.

Alice, à ses côtés, n'en menait pas large non plus. Edward voyait dans sa tête à quel point elle s'en voulait. Elle se reprochait de n'avoir rien vu venir, elle se reprochait d'avoir amené Bella alors qu'elle refaisait sa vie sans eux à Forks, elle se reprochait la vision qui avait conduit à cette situation.

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D'immenses portes se trouvaient devant eux. Elles s'ouvrirent lentement, dévoilant peu à peu la salle des trônes. Ils s'avancèrent à l'intérieur.

Les dés étaient jetés !

Petit retour en arrière…

Aro était rarement surprit, et encore plus rarement prit au dépourvu. La dernière fois remontait à l'arrivée d'Harry à Volterra. À ce moment là, il se vantait qu'il avait déjà tout vu, tout entendu et que rien ne pourrait le surprendre. Cela faisait des siècles que rien n'avait su faire sortir les rois de la monotonie du quotidien.

Mais la venue d'Harry avait changé la donne. Pour commencer, il avait été surprit de constater qu'il existait encore un Sorcier-Vampire. Et il avait été totalement prit au dépourvu quand il avait comprit qu'il était un descendant direct de la royauté des Nés-Vampires.

Depuis, la vie des rois était bien plus amusante. Le château qui était autrefois tellement calme était devenu le terrain de jeu de la magie. Il n'était pas rare de rencontrer un vampire plongé dans un livre sur les potions, la médicomagie, les sortilèges,…

Aro lui-même en avait plus apprit sur le monde magique en un an, que sur tout le reste de sa vie. Et pourtant sa vie avait été longue…

Aujourd'hui, il pouvait dire qu'il ne regrettait pas d'avoir accepté que le jeune vampire aux yeux verts reste à Volterra.

Mais Harry était partit. Il voulait voyager et Aro le comprenait. Il fut un temps ou lui aussi avait voulu découvrir le monde. Et Harry était jeune, il avait tout le temps de parcourir la terre et de rencontrer tous les êtes que ce monde avait à lui présenter.

Aro était conscient qu'on le décrivait sans cœur et sans âme, un être incapable de sentiments, un vampire qui n'hésitait pas à user de chantage pour obtenir ce qu'il voulait, un monstre prêt à tout pour avoir auprès de lui (= sous ses ordres) les plus puissants d'entre eux.

Pourtant, il n'avait jamais été aussi triste que quand Harry leur avait annoncé son départ. Et malgré le fait qu'il avait souvent de ses nouvelles, ce gamin lui manquait. Il savait que c'était encore pire pour Marcus. Ce dernier voyait en Harry le petit fils qu'il n'avait jamais eu l'occasion d'avoir. Même Caius était attristé par le départ du sorcier.

Résultat des courses, Aro, assis sur son trône, s'ennuyait ferme. Et il ne pouvait s'empêcher de penser que si Harry avait été là, il aurait mit un peu d'ambiance.

C'est dans cet état d'esprit qu'il était quand un garde vint lui annoncer qu'un vampire quémandait une audience auprès des rois.

Aro n'y fit pas le moins du monde attention. Il arrivait régulièrement que des vampires viennent à Volterra. La plupart du temps pour les prévenir qu'ils constituaient un nouveau clan, pour prévenir de l'arrivée d'un nouveau-né, pour demander protection,… ce vampire ne ferait pas exception.

Cependant, quand il se présenta, Aro ne pu s'empêcher de lui prêter attention. Le fils de Carlisle. Ah Carlisle, un très bon ami. Même s'il n'avait pas une façon de vivre très… vampirique, Aro l'estimait beaucoup.

Plongé dans ses souvenirs, il ne fit pas attention aux paroles du vampire. Ce n'est que quand ce dernier demanda la mort qu'il sortit définitivement de ses pensées.

Aro tendit la main vers Edward Cullen et ce dernier la prit sans savoir ce qui l'attendait.

Et Aro vit toute la vie du vampire…

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Edward avait toujours eu peur des Volturis. Pourtant, il avait décidé de venir leur demander de le tuer. Il était impossible pour un vampire de se suicider. Rien ne pouvait les tuer hormis un autre vampire. Et il était évident qu'aucun membre de sa famille n'accepterait de mettre fin à ses jours.

C'est la raison pour laquelle il avait prit la décision d'aller trouver les seuls vampires qui serait susceptible de l'exécuter.

C'est comme ça qu'il se retrouva face aux rois et qu'il leur expliqua la raison de sa visite.

Sa demande surprit visiblement Aro. Les deux autres rois ne lui prêtaient pas la moindre attention. Aro n'avait écouté que la moitié de ce qu'il lui avait dit. Mais le roi était intrigué. Edward commençait à redouter que les rois n'accèdent pas sa requête.

Il serra la main du roi Aro quand celui-ci la lui tendit. Edward sursauta quand il vit sa propre existence défiler dans l'esprit du roi dont il tenait la main. Quand Aro le lâcha, Edward fit quelques pas en arrière, désorienté. Ce n'était pas tout les jours que l'on revivait toute sa vie dans l'esprit d'un autre…

- Je refuse de t'accorder la mort pour une aussi mauvaise raison, dit Aro d'un ton neutre. Ton pouvoir est des plus intéressants. Je ne pense pas qu'il serait bon de mettre fin à ton existence aujourd'hui. En revanche, je suis plutôt curieux de cette humaine à qui notre histoire à été révélée. Mais ça n'a plus d'importance puisque sa vie a prit fin. Tu peux disposer.

Edward sortit donc de la salle des trônes sans un regard en arrière. S'ils ne voulaient pas le tuer, alors il provoquerait sa propre mort, quitte à révéler la nature des vampires aux humains.

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Et à présent, reprenons où nous nous étions arrêté…

D'immenses portes se trouvaient devant eux. Elles s'ouvrirent lentement, dévoilant peu à peu la salle des trônes. Ils s'avancèrent à l'intérieur.

Advienne que pourra !

Bella ne pu s'empêcher d'observer la salle des trônes. Elle était exactement comme Harry l'avait décrite. La richesse des lieux était bel et bien présente et elle ne savait pas où donner de la tête pour tout observer.

C'est là qu'elle vit les rois, et son regard ne fut plus capable de voir quoi que ce soit d'autre. Ils étaient magnifiques. Bella savait d'expérience que tous les vampires avaient cette beauté irréelle qui attirait le moindre regard, ils avaient cette perfection que tout être humain cherche à atteindre. Mais là, devant les rois des vampires, c'était encore plus flagrant.

- Oh, alors elle est en vie… dit Aro d'une voix neutre en accordant à peine un regard à l'humaine qui venait d'entrer dans la pièce. Tu vois, j'ai bien fait de ne pas t'accorder la mort. Pourtant, tu étais sur le point de faire une grosse bêtise, ajouta le roi en regardant Edward.

- Cette humaine connait notre existence, la loi a été enfreinte, qu'on les tue tous les trois, exigea Caius.

- Mon frère, comme toujours, tu exagères, dit Aro. Cette humaine a tout de même empêché une catastrophe cet après-midi.

- Dans ce cas, qu'elle soit transformée ! s'exclama Caius.

Edward gronda sans pouvoir s'en empêcher. Et il se plaça devant Bella dans l'espoir d'être capable de la protéger.

Demetri et Félix se mirent immédiatement sur leur garde. Ils attendaient l'ordre des rois pour attaquer. Jane et Alec aussi se tenaient prêts à intervenir.

- Et tu dois être Alice, demanda Aro en reportant son regard sur la voyante.

- Oui, répondit-elle, méfiante.

Aro lui tendit la main. Alice savait parfaitement ce que voulait le roi : lire son esprit. Elle l'avait su à l'instant où elle était entrée dans la salle. Elle s'avança donc doucement vers le roi et lui tendit la main.

Dans son dos, Edward s'était crispé. Il savait d'expérience ce qui allait suivre. Et il savait qu'il allait assister à toute la vie de sa sœur en une seconde, comme s'il allait juste regarder un bon film à la télévision.

La seule qui ne semblait pas comprendre la situation était probablement Bella.

Quand Alice retira sa main de la poigne du roi, ce dernier avait mal à la tête.

« Voilà un esprit des plus complexes » se dit-il. En effet, l'esprit d'Alice lui permettait de voir le futur, il n'était donc pas aisé de la comprendre. Les images de ses visions se mélangeant aux images de sa propre vie. Le roi était donc légèrement déboussolé quand son pouvoir se retrouva confronté à celui de la jeune fille. Et qu'il vit dans son esprit une vision où lui-même prenait la main de la vampire juste avant qu'il n'ait eu l'intention de « lire son histoire ». C'était tout bonnement incroyable. Il voulait que ces deux vampires entrent à son service. Mais il savait qu'ils refuseraient tous les deux.

Cependant, il ne pouvait pas laisser l'humaine repartir en vie de Volterra. C'était bien trop dangereux. C'est comme ça qu'Aro prit une décision :

- Tuer l'humaine, laisser les deux autres partir.

Edward était prêt à tout pour défendre Bella, quitte à y laisser la vie. Alice se plaça au côté de son frère dans le même but. C'était de leur faute si elle était là, ils ne la laisseraient pas tomber !

La garde des Volturis se mit en mouvement pour accéder à la demande du roi. En moins d'une minute Edward était à terre, maintenu par Demetri. Jane et Alec s'en était prit à Alice et la coinçait dans un coin, éloignée de Bella. Félix s'approcha lentement de Bella…

« CRAC »

- Salut tout le monde, comment allez-vous ! s'exclama Harry en apparaissant au milieu de la salle l'air de rien.


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A bientôt :)

Lilouplume.