Bonjour! Voilà la suite! Je préviens il y a une scène Rating M...
Je pense aussi que ce chapitre sera le dernier, je ne sais pas encore mais il y a des chances, je vais faire une pause en tous cas :)
Bonne lecture! ;)
-Non mais dis pas n'importe quoi, François.
-Elle a raison, on est jamais vraiment sortit ensemble.
Jess poussa un soupir de soulagement alors qu'Adèle ferma les yeux, imaginant déjà les films que Jess avait dû se faire. Puis Rocher était quand même à quelques pas d'elle.
-Je suis le fils de Marie, la Commissaire qui l'a prise sous son aile, quand on l'a retrouvée.
-Oui, il m'a beaucoup aidé. Dit Adèle en insistant bien sur le mot « aidé ».
-Ouais mais pas que aidé, répliqua-t-il.
Jess écarquilla les yeux.
-Bon. S'énerva Adèle.
Elle attrapa François par le bras et sortit du bâtiment, non sans se retourner pour lancer un regard désolé à Rocher. Arrivée sur les quais, elle s'arrêta et lâcha enfin son ami. Elle ne comprenait pas très bien ce qu'il faisait là. Pourquoi est-ce qu'il réapparaissait après toutes ses années.
-Qu'est ce que tu fais là ? Demanda-t-elle.
- Je venais prendre de tes nouvelles.
Elle haussa les sourcils.
-Après tout ce temps ?
-Oui je sais, je suis désolé. Mais j'ai du partir pour mon travail puis quand enfin je suis revenu tu étais en pleine traque de ton kidnappeur…
Adèle ferma les yeux. Elle n'avait plus entendu parler de lui depuis qu'elle avait mis fin à ses jours.
-Puis, continua François, j'ai appris que tout était fini et Marie m'a dit que je pourrais te trouver ici.
Adèle inspira un grand coup.
-Tu… Tu m'as quand même abandonnée dans un moment où j'aurais eu le plus besoin d'un ami. A cause de ça, je suis restée enfermée dans une maison pendant des années.
Elle s'étonna elle-même de se livrer ainsi aussi facilement. Mais après tout François avait été son ami, l'épaule sur laquelle elle avait pu se reposer après avoir échappé à Argos pour la première fois. Il avait le même âge qu'elle et quand ils s'étaient rencontré, il n'y était pas aller avec des pincettes. Au début, cela avait brusqué et même choqué Adèle qu'il lui parle comme ça de tout et de rien comme si elle avait toujours vécu normalement. Mais petit à petit, elle avait compris que ça lui avait fait du bien. Il était le seul à ne pas la regarder avec ce regard rempli de pitié, à ne pas lui parler comme à une gamine de 6 ans. Mais ça n'avait pas duré, il avait dû partir à l'étranger pour ses études et Adèle s'était encore plus renfermée sur elle-même qu'elle ne l'était déjà. Elle lui en avait voulu et voilà qu'il surgissait de nulle part.
-Je sais… et je m'en veux, Adèle. Mais tu vois, je ne t'ai pas oubliée. Alors si ça te dis, on pourrit aller boire un verre et parler un peu.
Elle allait répondre quand elle aperçu la porte de la DPJ s'ouvrir sur Rocher. Il descendit les quelques marches et se dirigea vers sa voiture.
-Euh… Oui je… si tu veux.
Elle suivait Thomas des yeux. Il n'allait quand même pas aller interroger leur suspect sans elle !?
-Super ! Quand es-tu disponible ?
-Je. .. Je ne sais pas mais je dois y aller là. Envoie moi un message.
Avant que François ne puisse répliquer qu'il n'avait même pas son numéro, Adèle avait rejoins le Commandant. Il haussa les épaules en souriant, se disant qu'il reviendrait bien demain.
Elle ouvrit brusquement la portière de s'assit du coté passager.
-Vous n'alliez quand même pas partir sans moi ? S'exclama-t-elle.
Ils avaient décidé de garder le vouvoiement au travail.
-Je n'allais pas gâcher de si belles retrouvailles. Répondit-il en souriant.
Elle crû entendre une pointe de jalousie dans sa voix.
-Qui c'était ? Reprit-il.
-Personne. Juste un vieil ami. Dit-elle en reportant son regard droit devant elle.
-D'accord.
Adèle s'étonna de pas voir François revenir. D'un autre côté, elle n'en avait pas très envie. Certes, il ne s'était jamais rien passé entre elle et son ami mais ils avaient été très proche et elle avait un peu peur que cette amitié ne vienne mettre des bâtons dans les roues de sa nouvelle relation avec Thomas. Elle fut distraite toute la journée, ce qui n'échappa pas à Rocher.
François revint comme prévu le lendemain. Adèle et lui décidèrent qu'ils iraient prendre un verre le jour d'après sur les quais. Elle demanda à Thomas de garder Ulysse ce soir là, lui précisant qu'elle n'en aurait que pour deux heures tout au plus. Bien sûr, il accepta volontiers, heureux pour qu'elle ait retrouver son ami, amis qu'elle n'avait pas beaucoup.
Ce soir là, elle rentra beaucoup plus tard que prévu. Elle ouvrit la porte de sa péniche pour tomber sur un Commandant assit sur une chaise de la cuisine, le regard dans le vide. Elle posa son sac sur le plan de travail et s'approcha.
-Thomas ?
-Quatre heures quand même.
Elle fit la grimace.
-Oui je suis désolée, je n'ai pas vu le temps passer…
-Tant que tu te sois amusée c'est le principal, répondit-il en levant les yeux vers elle, un léger sourire aux lèvres.
-Tu… Tu es fâché ?
Il fronça les sourcils et se leva.
-Quoi ? Pourquoi voudrais tu que je sois fâché ?
-Je ne sais pas, tu es bizarre.
-Ah, excuse moi je réfléchissais à l'enquête.
Elle se détendit aussitôt avant de se laisser aller contre lui. Il la pris alors dans ses bras.
-J'essaierai de faire attention la prochaine fois.
-Ne t'inquiète pas.
Les jours passaient, Adèle et François se voyaient souvent. Au début ça ne dérangeait pas Rocher mais après Adèle commença à être de plus en plus ailleurs pendant les enquêtes, elle rentrait tard et ils passaient de moins en moins de moments rien qu'eux deux. Adèle, elle ne s'en apercevait pas. En même temps, Thomas n'avait pas envie de le lui dire. Elle était heureuse et il n'avait pas envie de lui faire de la peine. Peu être après tout qu'elle n'avait plus vraiment besoin de lui…
Un soir, alors que Thomas avait décidé de faire une surprise à Adèle en venant à l'improviste chez elle, il vit qu'elle n'était pas là. Il fut un peu déçu mais il décida de l'attendre, il avait également décidé de lui parler un peu au sujet de leur relation. Un quart d'heure plus tard, il entendit des portes claqués. Il sortit et tomba sur Adèle enlacée dans les bras de son ami. Adèle sursauta quand la porte de sa péniche claque derrière Thomas. Elle se retourna.
-Thomas ?
-C'est bon, j'ai compris.
Il n'attendit pas pour faire demi tour, bien décidé à rentrer chez lui.
-Thomas non ! S'écria Adèle en se mettant à courir après lui.
Elle le trouva dans la cuisine, cherchant ses affaires.
-Qu'est ce que tu fais ?
-Ce que je fais ? Je fais ce que j'aurais du faire depuis que ton « ami » est arrivé. Je m'en vais.
-Quoi ? Mais tu peux pas faire ça !
- Ah non ? Et bien regarde bien !
Il attrapa sa veste et s'apprêta à partir. Adèle lui attrapa le bras avant qu'il n'ouvre la porte.
-Je rêve ou tu es jaloux ?
Il se retourna et plongea ses yeux dans les siens.
-Je ne rigole pas Adèle. Tu crois que je ne t'ai pas vue. Tu pars tous les soirs avec lui, tu n'es plus attentive quand on travaille, c'est à peine si tu me parles quand tu rentres.
- Je.. . Je n'avais pas fait attention. Mais tu ne peux pas partir, je… j'ai besoin de toi…
-Besoin de moi pour quoi au juste ? J'ai été là pour quand tu n'étais pas bien, je t'ai aidée à aller mieux et maintenant que tu vas mieux j'ai justement l'impression que tu n'as plus besoin de moi. Tu t'ai juste servi de moi on dirait.
Les yeux d'Adèle commencèrent à se remplir de larmes et elle crû qu'elle allait exploser. Exploser de colère. Comment pouvait-il penser une chose pareille, une chose aussi absurde. Après tous ce qu'ils avaient traversé ensemble, il pensait qu'elle s'était simplement servie de lui.
-Tu te rends compte de ce que tu me dis ? C'est… C'est du grand n'importe quoi là !
-J'en ai pas l'impression.
Là, elle craqua. Elle se mit à pleurer toutes les larmes de son corps, elle se sentait trahie. Elle n'aurait jamais crû ça de lui. Il se mit à partir. Encore une fois elle l'en empêcha.
-Non ! Je t'interdis de me laisser ! Thomas ! Tu sais très bien que je pourrais pas sans toi.
-Et bien peut être qu'avec lui tu pourras.
Elle pleura de plus belle.
-Non… Non, c'est, elle sanglotait entre chaque mot, c'est juste un ami. Je pourrais pas continuer sans toi parce que… parce que je…
Elle prit une grande inspiration.
-Parce que je t'aime.
Rocher se tourna soudain vers elle complètement.
-Je t'aime, et tu le sais.
Il n'était pas sur de ce qu'il venait d'entendre. C'était la première fois qu'elle le lui disait et il savait combien c'était difficile pour elle.
ATTENTION Scène Rating M…..
Il lâcha soudain ses affaires, s'approcha et l'embrassa tendrement. Il voulait s'excuser d'avoir douter d'elle, de s'être énervé alors qu'il savait pertinemment que c'était lui qu'elle aimait plus que tout. Elle était complètement perdue et il s'en voulait. Il avait horreur de la voir comme ça. Toujours prise à de gros sanglots, elle fut d'abord surprise de cette réaction mais elle passa ses bras autour de son cou pour approfondir leur échange. Il devint soudain plus passionné. Thomas glissa ses mains sous sa chemise et la lui enleva. Il lui arracha sa ceinture d'un geste brusque et lui descendit son jeans. Il s'écarta d'un pas, ses mains dans les siennes.
-Tu es tellement belle.
Elle rougit. Elle se mit alors à marcher à reculons, Thomas, qui la tenait toujours, la suivait. Elle s'arrêta devant la porte de sa chambre et l'attira vers elle. Elle lui enlevait son pull et lui ordonna de se débarrasser de son pantalon. Chose faîte, elle ouvrit la porte de sa chambre, le tira à l'intérieur et le poussa sur le lit. Il n'eut pas le temps de se redresser ou même de dire quoi que ce soit que déjà elle s'approchait. Beaucoup trop sensuellement à son goût. Il sentait le désir monter en lui et il savait qu'il n'allait pas tenir longtemps. Elle s'assit sur lui, une jambe de chaque côté de son corps. Elle se pencha pour l'embrasser tout en caressant ses épaules et ses avant bras. Profitant qu'elle était dans cette position, il passa ses mains dans son dos et lui décrocha son soutien-gorge. Elle se redressa pour le faire glisser le long de ses bras avant de le lancer par-dessus le lit. Elle se cambra alors qu'il attrapait ses seins délicatement. Elle gémit et bascula sa tête en arrière. Elle commençait à avoir chaud. Elle sentait le sexe de Thomas durcir en dessous d'elle. Soudain il l'attrapa et la fit pivoter pour que ce soit elle qui se retrouve en dessous. Ses yeux remplis de désir, il fonça sur sa bouche. Il l'embrassait et faisait glisser ses mains sur tout son corps en même temps. Il s'écarta légèrement pour reprendre son souffle.
-Je t'aime, lui glissa-t-il à l'oreille.
Elle ferma les yeux. Il embrassa alors son cou, descendit sur son épaule, embrassa ses deux seins chacun à leur tour plusieurs fois. Il aimait l'entendre gémir de plaisir. Il descendit alors le long de son ventre, sans arrêter de déposer des baisers partout sur sa peau clair et douce. Chacun était une excuse aux mots horribles qu'il lui avait dit. Il arriva enfin à la dernière barrière de tissu qui les séparait. Il lui arracha presque avant d'enlever le sien. Il remonta jusqu'à elle et l'embrassa une dernière fois avant d'entrer en elle le plus délicatement possible. Elle gémit encore plus fort. Il commença alors un mouvement de va-et-vient alors qu'elle enfonçait de plus en plus fort ses ongles dans son dos, s'accrochant à lui comme à une bouée. Elle voulait le sentir au plus profond d'elle, oublier la dispute qu'ils venaient d'avoir et ne plus jamais y penser. Il accéléra soudain le rythme, elle respirait fort et elle sentait qu'ils y étaient presque. Elle poussa un cris quand il se déversa en elle et il plaqua sa bouche sur la sienne pour tenter de le masquer même si au fond, ils étaient seuls au monde sur cette péniche… Il resta encore quelques instants en elle, le temps qu'ils reprennent chacun leur souffle. Puis il se retira et se tourna sur le dos, l'emmenant avec elle. Elle se retrouva sur le ventre, sa tête posée sur son torse nu qu'elle se mit à caresser.
-Moi aussi je t'aime, lui dit-il alors qu'il déposait un baiser sur ses cheveux.
Une larme coula le long de la joue d'Adèle mais cette fois c'était une larme de pur bonheur.
Voilà n'hésitez pas à laisser une review :D