PROLOGUE.

La nuit sentait le metal. La peur. L'air humide qui flottait ce soir était imprégné d'une odeur d'eau tiède et salé. Une odeur de transpiration et de sang mêlés, un peu comme de la rouille trempé dans de l'acide crue.

Il était exactement vingt trois heure et quarante - deux minute.

L'odeur de la mort s'amplifia une seconde fois. Cette fois ci, plus fort, plus écrasant que la première fois, un parfum brutal que Jace n'eu ni la force ni le courage d'ignorer volontairement. Le bruit du tonnerre gronda quelque part.

Il pleuvait des cordes.

Il faisait nuit.

Il faisait noir.

Ne se sentant plus assez conscient pour être en état de conduire, Jace frêna si brutalement qu'un secousse violent acceuillit sa tête qui s'etait à la suite cogné au volant. La douleur se propagait, tel un courant électrique, partout, à chaque particule de son crâne tant dis qu'il essayait tant bien que mal de deverouiller la ceinture de sécurité qui le maintenait fermement sur la taille.

La ceinture enlevé, il sortit de la voiture puis referma sèchement la porte pour ensuite s'adosser contre le capot. La pluie ne cessa pas de tomber.

Il pris une grande inspiration, en quête de goût plutôt que de l'air. D'odeur plutôt que de souffle. Comme s'il espérait qu'en respirant un coup, il reviendra peut-être vers à quoi il mourrait d'envie de rejoindre tellement il souffrait de l'absence.

Son absence ...

Mon dieu ! Etait-il possible d'aimer une personne jusqu'à vouloir l'enfermer dans une cage et la regarder perdre sa liberté, mais t'appartenant en entier. À toi. Seulement à toi.

Était ce possible d'aimer au point de souhaiter l'eteignement de l'être aimée?

Avait-il perdu la tête?

Sûrement ...

Doucement, tremblant, Jace retira son alliance. L'objet était en argent, Il lui était si cher et precieux. On voyait de plus prés un nom, sûrement d'une fille gravé ineffaceblement dessus. Jace tripotait la bague comme si elle lui brulait les doigts puis le regard lourd observa son annulaire vide, nu. Soudain, de la bile lui monta à la gorge qui le grattait, le dévorait le cou. Il constatait sans surprise, juste avec désespoir, l'importance de ce petit objet dans sa survie.

Ce conclusion sans retour lui comprima le coeur.

Il pleuvait trop pour que Jace se rend compte des larmes qui dévalaient ses joues lisses ...

Le vent soufflait fortement et Jace était trempé de haut en bas. Il était tard. Isabelle, sa soeur, risquait de crever d'inquietude à son sujet. Et Alec ... Il oserait interrompre sa propre lune de miel pour lui arracher les boules

Pourtant, au lieu de rentrer dans la voiture et de partir, il prit son téléphone dans la poche. Il vérifiait s'il marchait encore.

Oui, il fonctionnait encore...

Sans attendre, il cliqua sur le premier nom de la liste puis approcha l'ecran tout près de son oreille.

Il voulait entendre sa voix ...

Il voulait l'entendre ...

Il la voulait tellement qu'il avait l'impression de trembler de froid, étouffer d'amour.

Les trois sonneries passés, il parla, la voix frémissante :

- " Clary ... souffla Jace les larmes de nouveaux au yeux. Mon amour. Ma vie. Clary. S'il te plait. Parle moi, mais ne me rejette pas ainsi. Ca me rend fou. Tu sais que je serais capable de détruire la planète entière pour toi. Tu sais que je ne supporte cette distance que tu nous impose . Bébé, ça ne peut plus continuer, il f-. "

C'était terminé.