A titre informatif :

JE REFUSE QUE MON TEXTE SOIT PUBLIÉ SUR UN AUTRE SITE/BLOG/ETC.

L'univers et les personnages ne m'appartiennent peut-être pas mais l'histoire, en elle-même, reste ma propriété et la publier sans mon consentement est du plagiat pur et simple. Le moindre d'entre eux sera supprimé.

OoOoOoO

Bonjour à tou(te)s !

.

J'espère que vous allez trèèèèès bien ! :) Personnellement, je suis très heureuse de vous retrouver avec un tout nouveau texte qui ne sera pas un OS, cette fois-ci ou même une fic' longue, mais une mini-mini-fic' de deux chapitres. Comme souvent, cette idée m'est venue… avant de m'endormir. (Oui : OSEF totalement mais j'avais envie de vous le dire. ^^) Je la trouvais intéressante, amusante et plutôt innovante par rapport à ce que j'ai pu vous proposer jusque-là. Je vous laisserai en juger par vous-même. La seule chose que je souhaite vous dire c'est qu'avec cette mini-mini-fic, Réflexions Post-Coïtales, RPC pour les intimes, je renoue avec mes premiers amours : les DRAMIONE. Pas de couple transgénérationnel, pas d'OCs, juste nos bons vieux petits Dramione - à la sauce Chalussienne bien évidemment. ^^ (Au cas-où la question naîtrait dans les petits esprits tout mignons des lecteurs qui ont l'habitude de me suivre : Non, cela n'a rien à voir avec « Me sauveras-tu ? », ma « fic' principale ». C'est complètement indépendant.)

Je ne peux pas vous laisser à votre lecture sans avoir remercié du fond du cœur ma merveilleuse bêta d'ââââmour : Mariye-chouchoute qui est toujours là pour m'épauler, me conseiller et corriger mes écrits. Merciiii Mariye-chouchoute d'amour ! (J'en profite pour vous annoncer que Me sauveras-tu ? est actuellement en train de subir une importante correction. Mariye reprend en effet tous les chapitres depuis le début de sorte que vos petits nieuds nieuds ne vous piquent plus lorsque vous souhaiterez venir découvrir ou redécouvrir la fic' ! Encore merci à elle !)

.

Bon eh bien voilà ! Je pense qu'il est grand temps que je vous abandonne avec cette première partie des Réflexions post-coïtales. Je vous souhaite une bonne lecture et je vous dis à plus tard dans la note de fin de chapitre !

Seule l'histoire m'appartient, le reste appartient à JKR.


Chapitre 1 : Drago

Seul dans mon lit, je m'interrogeai de savoir pourquoi je m'y trouvais réellement. A seize heures trente-quatre, un mardi, les gens avaient autre chose à faire. Moi, non. Ou plutôt, j'avais fini par intégrer cet événement à mon planning assez chargé. C'était devenu une habitude sans même que je ne m'en aperçoive. Alors me voici, seul dans mon lit à seize heures trente-quatre un mardi à m'interroger de savoir pourquoi je me trouvais là et pas ailleurs.

.

La réponse qui me venait instinctivement était « à cause d'elle ». Or ça, c'était on ne peut plus dérangeant lorsque l'on s'appelait Drago Malefoy. Lorsque l'on s'appelait Drago Malefoy, on ne faisait ni « à cause » ni « pour ». On faisait parce qu'on voulait. Évidemment, j'étais allongé nu sur mes draps de satin car je le voulais bien. Elle n'était pas de taille à me faire faire quoique ce soit contre mon gré. Mais quand même…

A la réflexion, j'appréciais, parfois, faire certaines choses contre mon gré. Seulement dans un cadre très restrictif, néanmoins. Il était hors de question que le cerveau surchauffant de cette petite… mijaurée de Granger se mette à imaginer des aberrations aussi grosses qu'elle. Non. Même lorsqu'elle agissait contre mon gré, je lui donnais en quelque sorte mon assentiment. Je lui accordais d'agir contre ma volonté. Elle n'agissait donc jamais contre ma volonté. J'appréciai uniquement lui… laisser les commandes, voilà qui était tout. Rien de plus. De moins non plus d'ailleurs... Car elle était douée, cette petite idiote. Et elle le savait.

C'était sans doute ça, le pire. Qu'elle sache qu'elle était douée. Hermione Granger aimait se faire mousser - au sens propre comme au figuré soit dit en passant. Elle aimait savoir qu'elle était brillante. Elle en venait à se barder de son insupportable fierté qui lui collait à la peau depuis des années. Son excès de confiance pouvait en revanche être très agréable lorsqu'on le mettait à profit de la bonne façon. Ce que je faisais à merveille. C'était pourquoi elle était venue à moi juste après le déjeuner. C'était pourquoi la vue de son cul était encore imprimée sur ma rétine alors qu'elle avait quitté la pièce depuis deux bonnes minutes déjà.

Se taper Hermione Granger avait des avantages, tels que ceux-ci, insoupçonnés. Par exemple : qui, la connaissant un tant soit peu, pourrait imaginer que la parfaite petite Grangie, directrice du Département de la Justice magique, réclamait de se faire prendre en levrette ? Qui aurait pu penser qu'elle suçait mieux que n'importe qui ? Certainement pas moi. Elle non plus, à mon humble avis.

Finalement, je me demandai si elle était aussi douée parce qu'elle le faisait pour moi ou bien parce qu'elle le faisait avec moi. Était-ce parce qu'elle donnait le meilleur dans mon intérêt ? Ou bien était-ce mes propres facultés qui la rendaient aussi bonne au lit ? Probablement un peu des deux.

Elle était mordue de toute façon. Sur ça, je n'avais pas le moindre doute. Pas même une minuscule petite infime parcelle d'hésitation à l'horizon. Rien. Elle, savait parfaitement pourquoi elle se trouvait dans ma salle de bain à seize heures trente-six un mardi.

Je ne pouvais pas dire que cela ne m'avait pas embêté. Ça m'avait même carrément emmerdé quand j'avais fini par ouvrir les yeux… Entre les crises de jalousie à répétition parce que j'avais été voir si le plaisir n'était pas plus abondant auprès d'une autre ; les rappels incessants de notre « rendez-vous » auparavant anecdotique puis sporadique avant d'être mensuel, hebdomadaire et à présent journalier alors même que c'était dans mon foutu planning ; ses idioties voulant que l'erreur devienne les erreurs avant d'être les erreurs répétées suivit d'une simple coucherie, d'un rapport sexuel pour finir par se transformer en « faisons l'amour » tout ça pour qualifier de la baise ; ou bien encore la violation de mon nom de famille faisant passer les « j'ai envie de toi, Malefoy » à « fais-moi l'amour, Drago » ; cet irrespect total qu'elle avait pour ma chevelure, arguant qu'elle aimait soi-disant « glisser » ses doigts dedans pendant l'acte - est-ce que j'en faisais autant, moi ? Non ! Bon, ce n'était pas comme si j'avais le choix… Entre ses coiffures de coincée et son amas de nœuds qu'elle nommait très poétiquement « crinière de lionne », j'avais dû faire mon deuil ; il y avait aussi ces regards pseudo possessivo-incandescents qu'elle me balançait à tout bout de champ quand elle me croisait au ministère ou ailleurs ; cette manière qu'elle avait de critiquer l'odeur du savon à mains des lavabos comme si elle n'avait pas compris après le troisième changement - identique - que ça m'amusait de la faire enrager ; et tout un tas d'autres conneries dans la même veine.

Comment aurais-je pu ne pas me rendre compte qu'elle était folle de moi ?

Je n'étais pas de mauvaise foi. J'admettais avoir fermé les yeux ces derniers mois afin de m'éviter nombre de maux de tête. Au bout du compte, j'avais toutefois fini par accepter - non sans mal - cette idée. Granger était folle de moi, d'accord. A partir du moment où elle venait les jours pairs au Manoir et que mes Richelieu à trois-cents Gallions foulaient le parquet vieillot de son appartement étriqué les jours impairs, j'acceptais cet état de fait. J'étais compréhensif et magnanime avec Granger. Cette faveur que je lui faisais était ce que d'autres appelaient une bonne action. Oui, j'étais Drago Malefoy. Oui, j'avais tout et je pouvais tout avoir mais j'étais arrivé à une étape de ma vie où j'avais envie de donner à mon tour. Cela ne me rendrait que plus grand, quoi qu'il puisse arriver, alors pourquoi m'empêcherais-je d'offrir ma mansuétude à Granger ? J'avais moi-même fini par éprouver quelques sentiments positifs à son égard autres que ceux liés à son don pour le coït alors pourquoi ?

.

Ces « sentiments positifs » que je pouvais éprouver pour elle n'avaient strictement rien de romantiques, à l'inverse de ceux qu'elle me vouait ostensiblement dans le plus grand secret. Non, jamais ! Qu'on me donne le baiser du Détraqueur si une telle horreur se produisait.

Il n'y avait rien de romantique. C'était juste… une affection que l'on pouvait éprouver pour une sorte de… personne que l'on voyait tous les jours, avec laquelle on couchait tous les jours, qui se baladait nue chez soi, chez laquelle on se baladait nu, avec qui on s'écharpait. Beaucoup. A propos de tout et de n'importe quoi. Avec laquelle il nous arrivait, de temps en temps, de rire. Mais rien de plus. Il n'y avait rien de romantique.

Et puis même si… Même si, éventuellement, dans toute l'irritation que Granger m'inspirait et à côté de ces sentiments non-romantiques se glissaient, de-ci de-là, des bribes d'élans un peu trop tendres et immodérés… Même dans ce cas-ci, aucune relation autre que celle que nous entretenions actuellement ne serait envisageable.

Premièrement car j'étais Drago Malefoy.

Deuxièmement car elle était Hermione Granger.

Troisièmement car nous étions fondamentalement incompatibles.

Quatrièmement car elle n'appréciait pas la délicate odeur du patchouli. Et ça, c'était rédhibitoire !

.

Dans mon incommensurable bonté je l'en avais prévenue et cela n'avait pas empêché qu'elle critique mes savons faits à la main par des Moldus. Car, oui, j'avais été jusque-là pour elle. J'avais été jusqu'à me fournir en savons Moldus. Si elle ne comprenait pas l'immaturité de ses réflexions au sujet de ses propres goûts excessivement douteux - en matière de parfum - je ne pouvais rien faire pour elle. Granger était une cause perdue. J'avais bien essayé de lui enseigner quels étaient les « bons » et quels étaient les « mauvais » goûts dans des domaines aussi variés que le savon, les parures de lit, le vin, la nourriture, les boxers masculins, les sous-vêtements féminins, les coiffures féminines adaptées aux cheveux… comme les siens, les habitations, les horloges magiques, les parquets, les douches, les destinations pour des week-ends hors de Londres… Bref, j'avais véritablement donné de mon temps et de ma personne pour sortir Hermione Granger du monde, sombre, froid et malodorant du « Mauvais Goût » afin de la ramener vers la lumière mais cela avait été comme brasser de l'air. Granger était une femme hautaine, fière et autoritaire qui n'en faisait qu'à sa tête et ne savait pas reconnaître ses torts. Et quand il s'avérait qu'elle avait raison… mieux valait ne pas se trouver dans les parages. Quoique ce n'était pas ce qui l'empêchait de débarquer comme une furie chez moi un dimanche soir à vingt-et-une heures trente pendant que je me relaxais dans mon bain pour me balancer, toutes dents dehors, que, oui, elle avait eu raison d'affirmer que l'américaine Raymonta Chimney était bien la première femme à avoir osé défier Calvin Piquette et que l'emprisonnement dont elle avait été victime avait conduit à la victoire des sorciers du Massachusetts contre ceux du Connecticut en mille huit-cent quatre-vingt-quatorze… Cette femme était mentalement dérangée. L'accepter dans ma baignoire après ça pouvait sans mal être considéré comme une œuvre magico-humanitaire !

.

Hermione Granger était si… insupportablement bonne au lit. Elle me rendait si…

.

- A demain. Je ne pense pas être en mesure de rentrer avant dix-neuf heures trente. Tu pourras récupérer ma robe pour samedi chez Madame Guipure ?

- Hum…

- Oh et si tu t'ennuies, tu pourras aussi commencer à préparer le dîner… J'ai acheté de quoi refaire une tarte à la Mélasse.

- Hum…

- Tu es détestable.

- Hum…

- « Hum »-moi encore une fois et tu passeras ta soirée de samedi tout seul.

- …

- Voilà qui est mieux ! Passe une bonne fin de journée.

- Et mon baiser ?!

- On verra demain si tu es de meilleure humeur.

- Espèce de…

- Moi aussi je t'aime, Malefoy !

.

… fou.


Et voilà pour cette première partie focalisée sur les réflexions de notre très cher Drago !

Comme vous avez pu le constater, c'est un format assez court mais je pense que c'est mieux ainsi. Sinon, j'espère que vous avez apprécié cette narration à la première personne. Ce n'est pas mon style de prédilection mais il me semble, de nouveau, qu'il s'agisse de la meilleure option. N'hésitez pas à me donner votre avis à ces sujets dans vos reviews.

Comme annoncé dans la première note de chapitre, il y aura deux parties à cette mini-mini fic'. La seconde sera vraisemblablement publiée au cours du mois d'avril.

.

Voilàààà ! Il est à présent temps pour moi de tous vous convier à me…

laisser une review pour me faire part de votre propre réflexion ! :)

Que vous ayez aimé ou non, un mot (même petit) sur votre ressenti sera très apprécié !

.

Je vous fais plein de gros bisous, je vous remercie d'avoir lu mon texte et je vous dis à très bientôt ! :D

Pour ceux qui souhaitent suivre mes « actualités » ; avoir un avant-goût des différentes publications ; etc. :

- Vous pouvez retrouver le lien de ma page Facebook depuis ma « page d'auteure ».

- Vous pouvez également me contacter par e-mail.

- Pour ceux qui ne le sauraient pas : je publie en parallèle une fic' (très) longue : « Me sauveras-tu ? » (Dramione) qui est à lire depuis ma « page d'auteure » également ou ma page FB comme le reste de mes écrits. :)

Chalusse-qui-vous-aime

PS : Je tiens à préciser que JE REPONDRAI AUSSI BIEN AUX REVIEWS DES LECTEURS INSCRITS SUR LE SITE QU'AUX REVIEWS ANONYMES. Si j'en reçois, j'updaterais un "chapitre" afin d'y intégrer mes réponses donc vous n'avez aucune excuse ! ;)