Nous y voilà.
L'épilogue.
Le dernier chapitre de cette histoire, de ces personnages.
Je me sens émue, et .. fière de moi. D'avoir mené ce projet à bien.
Je voudrais remercier très particulièrement Soran-M, parce que doux jésus, ta review a illuminer ma matinée.
Mille merci à Eeyore17, pour tes deux deux review! Vous êtes les meilleurs.
Val et Neviy, je vous aime ( ça devient lourd )
Salomé, cette fiction était pour toi. J'espère que je t'ai satisfaite.
C'est donc ici que je vous dis au revoir, en espérant vous voir sur mes autres projets. Spoil : je suis en pleine écriture d'une nouvelle fiction, mais dans un registre très différent, même si elle reste Newtmas.
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And I'm thinking 'bout how people fall in love in mysterious ways
Maybe just the touch of a hand
Me I fall in love with you every single day.
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C'était le jeudi.
Ça avait été choisi sur un coup de tête, comme ça, sans raison. Ils avaient juste décidés que ça serait le jeudi.
C'était leur jour.
Le jour où ils se retrouvaient tous, comme avant.
Mais ça n'avait rien à voir avec avant, tout en étant parfaitement et exactement pareil.
C'était la même ambiance chaleureuse et douce, les mêmes rires aux éclats, les mêmes blagues, les mêmes engueulades, les mêmes taquineries.
Mais ce n'était plus les crises de paniques de Newt, les regards inquiets de ses amis, la distance entre Thomas et lui, et entre Teresa et Minho.
Non, tout ça n'existait plus.
Tout ça, leurs inhibitions, leurs peurs, leurs non-dits, tout ça était parti avec la chaleur de l'été et les rires des vacances.
Maintenant, c'était des mains croisées, des sourires entendus, des regards complices, des baisers amoureux. Oui, des baisers, il y en avait eu.
Entre Thomas et Newt, le jour des résultats.
Entre Teresa et Minho, pendant une soirée en Angleterre.
Entre Newt et Thomas, un soir sur une plage du sud.
Entre Minho et Teresa, après leur retour.
Oui, il y en avait eu. Plusieurs, pleins. Des tas, des tonnes.
Il y avait aussi eu des discussions, houleuses et tendres, des jeux, tendancieux et révélateurs, des soirées, alcoolisées et hilarantes.
Et il y avait eu des rapprochements, plus ou moins discrets.
Il y avait eu des lits partagés, des caresses échangées, innocentes et délicates.
Il y avait beaucoup de choses, beaucoup d'autres choses.
Et ils avaient repris le fils de leurs vies, le fils de leurs études, heureux, détendus, et amoureux. Souriants, calmes, et apaisés. Comme leurs coeur, comme leurs âmes, ils avaient enfin trouvés cette paix, cette harmonie qu'ils cherchaient.
Et Newt, Newt était celui qui avait le plus changé.
Il n'était plus le petit garçon effrayé qu'il avait été. Il était ….bien. Vraiment bien. Il était rassuré, apaisé. Et son coeur battait à un rythme totalement inégal et aléatoire. Le rythme que daignait lui donner Thomas. Généralement, emballé et fébrile. Parce que c'était Thomas, et que même après plusieurs semaines, après plusieurs mois, il avait toujours le même effet dévastateur sur la poitrine du blond. Toujours cette même agitation brûlante, presque perturbante. Comment un simple être humain pouvait faire tant de choses à son corps? Parce que ce n'était pas que son coeur. C'était ses mains, moites lorsqu'ils "devaient parler". C'était ses jambes flageolantes lorsque leurs lèvres s'aimaient un peu trop. C'était sa gorge sèche lorsque Thomas lui susurrait des mots doux. C'était sa tête, son ventre, c'était tout. Chaque partie de son corps était prise d'assaut par ses sentiments, par Thomas, et par ses sentiments pour Thomas.
Et si au début il avait trouvé ça trop, il avait finit par s'y habituer, à ces incessantes palpitations. Il avait même finit par les aimer.
Il fut tiré de ses pensées par l'arrivée fracassante de Minho et Teresa.
"NEWTYYYYYY."
Le blond leva les yeux au ciel, et rendit son étreinte amicale à son amie, qui embrassa ensuite son front.
"Comment tu vas?
-Aussi bien que la semaine dernière…
-Non mais regarde moi ça! Cette nonchalance, Monsieur Isaac! Ça va pas du tout!"
Il sourit, ce petit sourire en coin qui lui avait définitivement manqué pendant un an et demi, et haussa les épaules.
"On parle - Non, tu me parles par sms tout les jours, tu sais que je vais bien."
Elle fit une moue, et s'accrocha au bras de son petit ami.
"Défend moi chéri!"
L'asiatique eu à peine le temps d'ouvrir la bouche qu'un doigt menaçant se pointait déjà sous son nez.
"N'oses même pas, tocard. Je suis ton ami depuis quinze ans. Les amis avant les filles.
-Ah bah ça te va bien de dire ça, tu es gay!"
Et ils éclatèrent de rire. Peut-être le ton indigné de Minho, ou son air outré, ou un peu des deux? Mais c'était hilarant.
Comme toujours, Newt arrêta de rire avant eux, et comme toujours il les regarda. Ils étaient beaux lorsqu'ils riaient. Et ils étaient encore plus beaux lorsqu'ils riaient ensemble.
Leur mise en couple s'était faite un peu laborieusement, sous les yeux amusés de Newt et Thomas. Ils avaient passés des jours sans se parler, pour finalement se retrouver et s'embrasser comme des perdus. Incompréhensible. Mais ils étaient ensembles, et tout était parfait.
Newt et Thomas, et Minho et Teresa.
Et on aurait pu croire que ça les aurait éloignés, mais au contraire, leur groupe s'était renforcé. Newt et Minho s'étaient soutenus pendant que Thomas et Teresa volaient vers la fac, et tout était resté aussi doux et planant qu'avant. Ils étaient tous ensembles, et se voyaient toutes les semaines, tout les jeudis, et presque tout les weekend. C'était presque plus que lorsqu'ils étaient tous au lycée.
"Qui est gay?"
La voix de Thomas les fit sursauter, et le brun passa un bras souple autour de la taille de Newt, avant de lui embrasser tendrement le coin des lèvres, avec un sourire. Tout était dans la retenu, doux et simple.
Il continua, d'un ton amusé.
"Toi, de toute évidence."
Le blond sourit et haussa les épaules.
"Je ne sais pas, qu'est ce que tu en penses?
-J'en penses que tu es Tommysexuel."
Newt leva les yeux au ciel, et se détacha doucement de son petit ami, glissant sa main dans la sienne. Il avait besoin de ce contact, ce contact qui le faisait respirer plus librement, et sourire plus facilement.
Avec cette main dans la sienne, avec ces doigts dans les siens, il se sentait protégé et capable de tout.
Ils échangèrent un regard, profond et intense, et c'était comme s'ils communiquaient sans mot. Ils n'en avaient pas besoin. Des mots.
"On va où?"
Minho la grosse bouffe était de retour, brisant leur échange silencieux.
Teresa lui enfonça son coude dans les côtes, en le réprimandant.
"Tais-toi, je me rince l'oeil sur le couple le plus mignon de cette planète."
L'asiatique soupira bruyamment, mimant un agacement feint.
"Roulez-vous une pelle, elle va défaillir.
-Mais ta gueule!"
Et ils étaient de nouveau en train de se chamailler.
Newt les regarda, un petit sourire affectueux flottant sur ses lèvres.
"Ils sont mignons tout les deux."
Thomas hocha la tête, et attira le blond contre lui, pour une étreinte brève et amoureuse.
"Tu m'as manqué petit chat."
Et il aurait pû ronronner à ce surnom qu'il commencait à un peu trop aimer.
Tout comme il aimait Thomas un peu plus chaque jour. Ses messages, ses appels, ses sourires, ses baisers, ses mains, tendres et tendus vers lui, tout ça, oui, tout ça le poussait à tomber un peu plus amoureux chaque jour qui passait.
Mais il s'en foutait.
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-x-
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Tonight
We are young
So let's set the world on fire
We can burn brighter than the sun
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-x-
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Ils avaient mangés.
Puis, sur un coup de tête, aussi spontané que le "Jeudi!" qu"avait proposé Teresa pour leur jour, ils étaient allés dans un bar. Un petit bar sympa, calme et pas trop fréquenté, que Minho et Newt avaient découvert un weekend où ils s'ennuyaient trop pour étudier.
C'était le soir, et la 22ème heure venait de sonner.
Oui, le jeudi soir était à eux.
Et ils étaient là, autour d'une table ronde, à boire des mojitos et des pina coladas, et à se raconter des anecdotes.
"Attendez, parce que le prof arrive, s'assoit, et sort, dans le plus des calmes "Bonjour, je m'appelle Serge." Ca donne pas grave envie? Franchement, là j'ai senti que mon deuxième semestre il allait pas être triste."
Teresa pouffa.
"Je l'ai eu pendant quelques mois, il est so rébarbatif.
-Il ressemble à quoi?
-Oh, faites des hypothèses!"
Newt posa son verre, et claqua sa langue contre son palet. Il n'avait pas vraiment l'habitude de boire de l'alcool, entre sa toute nouvelle majorité et son traitement, il n'avait pas vraiment eu l'occasion d'essayer avant. Mais désormais, du haut de ses 18 ans et de la fin définitive de ses anxiolytiques, il pouvait enfin boire sans risquer de crise cardiaque. Il s'était tout de même avéré qu'il n'était pas très fan de la boisson, comme il l'avait prédit, mais il appréciait les pinas coladas et leurs goûts sucrés.
Il tendit la main, pour prendre la parole.
"Je paris que c'est un vieux chauve, avec des chemises blanches à carreaux et un gros bide, et des auréoles de 30 kilomètres. Ah et aussi, quand il parle, il parle à deux à l'heure, et du coup c'est toujours super chiant et long."
Teresa applaudit la performance, et tapota la main de son petit ami.
"Allez, à toi Min-Min.
-Ok, moi je pense qu'au contraire, c'est un jeune. Ca serait trop cliché le truc de Newty! Moi j'dis, il a dans la trentaine, et il est drôle! Il fait des blagues de merde, mais les gens rigolent pour lui faire plaisir. Il fait des cours peut-être long mais il est plutôt sympathique."
Il y eu un petit silence, et Thomas ainsi que Teresa éclatèrent de rire.
"Oh mon dieu, c'est la description la plus éloignée du monde!"
Minho fit une petite moue boudeuse, et but une gorgée de son verre, pendant que Thomas passait son bras autour de ses épaules. Il prit un ton faussement réconfortant, son rire encore dans sa gorge.
"Je suis désolé, je crois que Newt t'as battu, et à plates coutures.
-Newt me bat toujours…"
Le blond sourit, et haussa les épaules.
"C'est pas de ma faute si t'es nul en tout. Ou alors c'est moi qui suis bon en tout?
-Je penche plutôt pour la seconde option, moi."
Le brun lâcha Minho et se rapprocha de son petit ami. Teresa laissa un petit sourire étirer ses lèvres, et elle demanda d'un air innocent.
"Vraiment, il est bon en tout, Tom?"
Il allait répondre lorsqu'il capta le sous-entendu, et une rougeur s'étendit sur ses joues. Newt pouffa contre sa main, et posa sa main sur sa cuisse.
"Oui."
Provocation, pure provocation, mais il adorait regarder Teresa s'emballer pour rien, et Minho secouer la tête en répétant qu'il ne voulait rien savoir.
Thomas posa sa main sur la sienne, et automatiquement, leurs doigts s'entrelacèrent. Ils échangèrent un regard rieur, et les lèvres du brun se posèrent sur son front, quelques secondes.
Et mon dieu, Newt adorait ça.
Il adorait entendre les élucubrations de Teresa sur leur vie sexuelle et les plaintes de Minho sur ces fameuses élucubrations.
Il adorait entendre le rire doux et chaleureux de Thomas, et il adorait ses baisers. Il adorait ce rire, doux jésus. Le genre de rire qui vous prend, vous enveloppe, qui vous fait sourire, ou rire avec lui.
Mais de toute façon, y'avait-il une seule chose qu'il n'aimait pas chez Thomas Edison ?
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-x-
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Baby I love you
I never want to let you go
The more I think about,
The more I want to let you know
That everything you do
Is super duper cute
And I can't stand it.
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-x-
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"Je te dépose?
-Dépose moi aussi!"
Teresa soupira, l'air exaspérée par son petit ami.
"Minho, pourquoi tu comprend jamais quand ils veulent être seuls? Et seuls, c'est sans toi.
-Maiiiiiiis!
-Allez, rentre avec moi. On est pas si éloignés.
-Mh. Okey."
23 heure avait sonnée, et ils étaient là, devant le bar, à se dire au revoir.
Et si au début, les au revoir avaient semblés difficiles, ils étaient tellement simples maintenant. Parce qu'ils savaient, ils savaient qu'aucun d'eux ne raterait jamais leur réunion du jeudi. C'était trop important pour ça.
"On se voit samedi pour courir, Thomas?
-Yep!"
Ils s'étreignirent rapidement et amicalement, pendant que Teresa embrassait Newt sur les joues et le front.
"On se voit samedi pour une petite terrasse, chaton?
-Pendant que ces deux abrutis se tuent? Parfait. Emmène le bouquin dont tu m'as parlé!
-Oui! Et toi, emmène le CD que je t'avais passé, ma cousine veut l'écouter et elle passe la semaine prochaine!
-Ouais, ça marche!"
Il la laissa le papouiller, résigné quant à son amour des contacts physiques et à son surnom. Chaton, petit chat. Il devait vraiment avoir un côté félin caché.
Il l'enlaça doucement lorsqu'elle eu finit, et elle se fondit contre lui.
"Je suis si contente que tu fasses les câlins, mon dieu! Tom a fait des merveilles sur toi!"
Thomas rit doucement, et tira Newt à lui.
"Ouais, mais tu n'auras jamais tout les contacts que j'ai!"
Il tira la langue, et elle haussa les épaules.
"Encore heureux."
Et ils se séparèrent comme ça, dans un fond sonore de rire et de bonne humeur, de chaleur et de douceur.
Parce que c'était comme ça entre eux.
Toujours.
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-x-
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Flick your cigarette, then kiss me.
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-x-
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Thomas s'arrêta en bas du bâtiment de Newt, et ils descendirent tout les deux de la vieille jeep bleue. Le blond s'alluma une cigarette, et le brun s'adossa à la voiture pour le regarder expirer nonchalamment sa dose de nicotine.
"C'était bien, aujourd'hui."
Newt leva un sourcil, étonné.
"C'est toujours bien non?
-Ouais, ouais, bien sûr.
-Qu'est-ce que t'as?
-Rien."
C'était sûrement une des conversations les plus étranges qu'ils aient eu. Et l'ambiance qui allait avec…
"Qu'est-ce qu'il t'arrive Tommy?"
Le silence s'éternisa, puis le brun finit par relever la tête, qu'il avait baisser pour contempler ses chaussures, visiblement.
"J'ai pas envie de me séparer de toi.
-Mais personne ne va se séparer, qu'est-ce que tu racontes?
-Non, je veux dire.. Je ne veux pas que tu t'en ailles. Ce soir. Je veux rester avec toi. J'ai envie de dormir avec toi dans mes bras."
Newt tira un peu plus fort sur sa cigarette, et faillit s'étouffer, parce que sa gorge était soudainement aussi serrée que son coeur palpitant.
"Alors reste."
Ce fut la seule chose qu'il parvint à faire passer d'entre ses lèvres.
Ils échangèrent un regard, presque trop intense, et soudain, Thomas s'approcha vivement. Il arracha la clope des doigts de Newt et plongea sur sa bouche, pour l'embrasser presque fébrilement.
Le baiser dura à peine une minute, mais il fut tellement fort qu'il eu l'impression d'avoir couru un marathon. Son coeur tentait furieusement de sortir de sa cage thoracique, et les yeux de Thomas, là, maintenant, c'était trop…
"Restes."
Sa voix était plus assurée cette fois-ci, peut-être parce qu'il avait vraiment envie qu'il reste?
"Oui."
Et le silence retomba. C'était un silence tendu, comme si quelque chose menaçait d'exploser.
Thomas verrouilla sa voiture, et ils montèrent les deux étages lentement, à la vitesse de Newt. Lorsqu'ils entrèrent dans l'appartement, aucun son ne les accueillit, et ils ôtèrent leurs chaussures dans un silence presque religieux.
Le silence, toujours le silence.
Ils rejoignirent la chambre de Newt, et le blond ferma doucement la porte, avant d'allumer la lumière sur sa table de nuit en soupirant.
Soupir qui fut couper par une paire de lèvres s'écrasant sur les siennes, et il ne put rien faire d'autre que répondre au baiser brûlant de Thomas.
Thomas, toujours Thomas
Il était partout.
Dans son coeur.
Dans son âme.
Dans son.. pantalon?
Il souffla presque bruyamment, et s'agrippa aux épaules du brun, les jambes tremblantes.
"T-Tommy, qu'est-ce que tu fais?"
Sa voix aussi tremblait. Il détestait perdre ses moyens aussi facilement.
"J'ai eu envie de te toucher toute la soirée…
-Ne dis pas des choses obscènes!"
Thomas sourit, et enfouit son visage dans le cou du blond, pendant qu'il reprenait son occupation précédente.
Et ouais, peut-être que Newt se laissa faire.
Peut-être qu'il lâcha les armes.
Peut-être qu'il aimait cette main le caressant doucement.
Peut-être qu'il réclama le lit, et le retrait de ses vêtements. Peut-être. Et peut-être aussi ceux de Thomas.
Peut-être que sa main ne resta pas sage, ni innocente.
Non, ce n'était pas des peut-être. Il n'en voulait plus de ces "peut-être", avec Thomas. Lui, il voulait des "Oui", des "Oui" assurés, des choses réelles, fortes, intenses. Il voulait tout ressentir, tout sentir, et tout assumer.
Il voulait oublier Ben. Non, Ben n'existait déjà plus, et ce depuis longtemps. Thomas l'avait effacé, à coups de sourires, de rires, de mots tendres, de baisers. Thomas avait tout effacé. Les angoisses violentes, les peurs inconditionnelles de Newt, d'aimer, de toucher, d'être toucher. Petit à petit, Thomas avait détruit ses certitudes quant au fait qu'il ne pourrait plus jamais faire ces choses là. Il les avait brisées, explosées, piétinées.
Et oui, il subsistait une part de la pieuvre en Newt, une part qui tentait de le ramener au fond, mais Thomas ne la laisserait pas faire, et ça, Newt le savait. Lui non plus ne la laisserait pas faire. A deux, ils allaient la battre, et l'abattre. Même si ça prendrait du temps, des mois, des années. Qu'importe? Ils avaient du temps, pour gagner.
Alors oui, il se laissa faire.
Oui, il finit par demander d'une voix étranglée "Putain, enlève moi ces fringues Tommy.".
Oui, il aima les mains fébriles de Thomas sur lui, le déshabillant à la fois rapidement mais tendrement, et toujours avec ce regard amoureux et bienveillant.
Oui, il se battit avec la chemise de son petit-ami pour réussir à lui enlever.
Oui, il se laissa toucher, caresser, embrasser.
Oui, il toucha, caressa, embrassa.
Il lâcha prise, et laissa ce plaisir l'envahir, lentement mais sûrement, jusqu'au point de non retour, jusqu'à ce qu'il ne puisse plus retenir son euphorie, jusqu'à ce que Thomas lui murmure d'un ton essoufflé et d'une voix rauque :
Je t'aime.
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Je vous remercies pour tout.
Les chansons utilisés en italiques :
- Thinking out Loud, de Ed Sheeran
- We are young - fun
- Can't Stand It - NeverShoutNever
- No you girls - Franz Ferdinand
( Je vous invite à les écouter c: )
