Après 3 ans, j'ai finalement cédé à ma coloc et est débuté le visionnage de Supernatural… la question est : pourquoi diable ne l'ai-je pas fait avant ?! Une histoire de papillonnage et de trop nombreuses saisons je crois...

Heureusement me voila revenue dans le droit chemin.

Bref j'avais envie d'écrire dessus mais pas forcément le temps –avec la rentrée- ni l'inspiration pour un OS ou une longue fic. Du coup j'ai décidé de faire ce que je voulais !

Voici donc des petits faits relatés sans ordre particulier. Parfois ils seront plus longs, parfois non, je pourrais même faire un OS ou deux. Disons que c'est une compilation d'écrit.

Inspiré notamment de White Damon (une de mes auteurs favorite) et de certains formats anglo-saxons.

Je n'avais aucune idée pour le titre ni pour le résumé, mais un jour peut être aurais-je l'illumination.

Blabla d'usage : Rien ne m'appartiens, je ne gagne rien sinon votre amour, …

Genre : jeféskejve.

Avertissement : un jour peut être.

Time : ça varie. –Mais je n'ai pas encore fini la saison 9, donc…-

Longueur : c'est changeant.

Parution : on verra.

Autre : Bof.


Quelques faits d'importance.

...

.

1) Dean a beau paraître impressionnant et rude, il est doué avec les enfants.

Il est le premier à s'approcher d'eux, initiant le contact avant même que Sam n'y ait pensé. Pourtant lui-même ferait barrage de son corps pour défendre un enfant –pour défendre un innocent-, mais il semble ne pas avoir la rapidité de Dean pour analyser leur présence et agir en conséquence.

Et inévitablement, après quelques minutes, les enfants finissent par lui faire confiance.

Sam est toujours impressionné par ça. Encore plus quand il se rend compte que Dean en est totalement inconscient.

.

2) Ce n'est pas difficile de comprendre que c'est un de ces instincts développés depuis l'enfance. Après tout lui aussi a été à leur place sous le regard vert aussi calme, fort et profond qu'une forêt.

.

3) La première fois que Castiel s'assoupit il ne s'en aperçoit pas.

Plus tard il aurait même du mal à y croire.

Sa toute nouvelle condition d'humain le rend plein de confusion, il ne comprend pas toutes ces sensations qui l'agite. Il ne le reste que quelque jours et durant tout se temps si les infirmiers puis Bobby et les frères n'avaient pas été là, il n'aurait ni bu ni manger, ne comprenant pas les besoins de son corps. Repoussant ces limites sans même s'en rendre compte –car il n'en a jamais eu, de limite-.

Alors il est épuisé quand ils partent se battre, mais il ne le sait pas. Il baille, ces yeux le piquent et sa tête lui fait mal, comme tout son corps.

Etre humain fait mal, il déteste ça.

-Le vieux ferrailleur lui dit de dormir et cela le vexe. Il n'en a pas besoin ! Et puis… il ne sait même pas comment faire. On le pousse dans le vieux canapé, lui dit de fermer les yeux et de se détendre mais rien a faire. Il y a trop d'enjeux, trop à faire, pour perdre du temps.-

Pourtant assis sur la banquette arrière, entouré de l'odeur des frères, la chaleur du léger chauffage, et des voix des deux hommes, il s'assoupit.

.

4) Sans en avoir conscience il se sent bien -en sécurité- et son corps le sait.

.

5) Quand il se réveil, il est tellement groggy qu'il ne remarque pas ce qu'il c'est passé. Son cerveau est trop engourdi pour analyser. Il se laisse guidé par le bras de Sam contre son dos en se frottant les yeux, aveugle a son environnement, titubant en suivant la voix de Dean qui est douce douce douce -Dean qui rit avec tendresse avec Sam-.

Il se laisse tomber sur la banquette du Diner où Samuel leur commande des petits déjeunés et sa tête ballotte près à retomber dans le doux brouillard. Incapable de s'en extirper comme un enfant qui n'a pas encore assez de volonté contre cette tendre adversaire. Une main l'en tire en ébouriffant ces cheveux.

Plus tard il ne gardera que de vague souvenir de cette première fois –chaleur, douceur, odeur de cuire, de pin et de café, miel sur sa langue, voix grave et taquine, joie, contentement, bonheur, bonheur, bonheur-.

.

6) Il se dit qu'être un Humain n'est pas si douloureux que ça.

.

7) La première fois que Kevin passe la porte du bunker il est impressionné par la grandeur du lieu, étonné par tous ces vieux équipements, curieux de tous ces livres, amusé de cette ambiance des années cinquante. Et surtout il a cette chaleur qui grandi doucement dans sa poitrine, près à l'engloutir tout entier comme une couette moelleuse et chaude.

Ce n'est pas le plus beau des palaces, le plus contemporain ni le plus cosy.

C'est un bunker : un peu froid, rempli de connaissance pour tuer ou se protéger -pour combattre en tout cas-, vieillot et encore poussiéreux des années oubliés.

Mais c'est protégé et précieux et les frères lui on donné la clé sans aucune hésitation. Il y a des traces d'eux éparpillées partout où il pose le regard : les armes sur l'étagère à sa droite prête a être empoigné en sortant, un sweat de Sam sur le dossier d'une des chaises de ce qui semble être le salon, une bière entamé de Dean traîne sur la table à ces côtés avec l'un de ces magazines. Quand il s'avance il voit un cendrier massif utilisé comme four-tout, des piles traînant sur une console pleine de boutons, des postites sur le mur et dans la cuisine, une pair de pantoufle jeté dans un coin, un sac béant à moitié tomber d'un fauteuil, une plante verte sur un rebord, un chargeur, des CD, une bouteille d'eau…

.

8) Ça ressemble beaucoup à une maison. -La première depuis des mois, des années, des siècles, toute une vie il a l'impression-.

.

9) Il en a les larmes aux yeux.

.

.

.

LC