Bonjour à tous.

Et bien voilà nous y sommes, ceci est donc le dernier chapitre de cette histoire.

Je tenais vraiment à vous dire un grand merci pour votre soutien. Je ne m'attendais vraiment pas à ce qu'elle plaise autant.

Merci à ceux qui ont pris le temps de m'avoir laissé un commentaire pour remonter leurs impressions. Je ne vais pas pouvoir tous vous citer, mais j'ai vraiment appréciée recevoir une notification sur mon téléphone à chaque petit mot laissé de chacun d'entre vous. Je les lisais avec une grande joie et cela me motivait à écrire la suite ! Alors une dernière fois MERCI !

Je vous laisse savourer ce dernier chapitre en espérant qu'il sera à la hauteur de vos attentes.


Chapitre 11 : Ensemble.

Perché au sommet de l'Arc de Triomphe, Chat Noir observait la place de la concorde au loin. Ses yeux étaient fixes et son regard lointain comme hanté par un souvenir. Plus aucun jour n'était pareil depuis ce moment.

Secouant vivement la tête, il baissa son regard vers un kiosque annonçant la une de la journée.

« L'évènement à ne pas manquer »

Un petit sourire en coin s'affichât sur sa mine crispée. A la pensée de cet évènement, il se détendit et regarda le ciel.

Il était heureux.

Pleinement heureux.

Il avait attendu ce jour toute sa vie et aujourd'hui, il allait enfin pouvoir effacer toutes ses anciennes années de souffrance.

Une présence arriva derrière lui et il se retourna sachant pertinemment de qui il s'agissait.

- Alors mon chaton, on vadrouille encore à cette heure ? lança joyeusement Ladybug.

- Je pourrais dire pareil ma lady.

- Etrangement, je savais que je te trouverais ici.

- Tu me connais trop bien.

- Si tu ne te sens pas prêt ou si tu as des doutes…

- Non ma lady, je n'ai jamais été aussi sûr.

- Parfais dans ce cas j'y vais, je ne suis pas en avance.

- Très bien.

Ladybug s'apprêta à partir quand Chat Noir la retint par le bras.

- J'espère que l'on pourra se rejoindre ce soir ?

- Je suis déjà prise malheureusement, ria-t-elle.

- Ah oui ? Il a de la chance.

- Je sais. Néanmoins, je suis sûr qu'il sera enchanté que tu te joignes à nous mon chaton.

- On verra ce soir alors.

Ladybug recula en souriant et disparu. Chat Noir la regarda partir et sentit son cœur s'accéléré. Il n'y avait qu'elle pour lui provoquer cela. S'alarmant de voir le temps passer si vite, il agrippa son bâton et partit lui aussi afin de vivre son destin.


Debout face au miroir trônant dans la pièce, Marinette se regardait. Son corps, simplement vêtu de sous-vêtements, était éclairé par de chaleureux rayons de soleil, traversant la pièce par de immenses baies vitrées. Elle glissa son regard de son visage à ses jambes plusieurs fois avant de se stopper sur plusieurs plaies, marquant à tout jamais sa peau. En les fixant, elle se rappela de la cause de chacune d'elles. Parfois ce fut des combats, d'autres étaient dû à sa maladresse légendaire. Ses yeux s'attardèrent néanmoins sur la plus grosses d'entre elles. Une cicatrice, assez imposante, lui rappelant à quel point elle avait frôlée la mort il y avait trois ans déjà.

Trois ans.

Le souvenir de sa convalescence lui revint soudain. Un petit sourire se dessina sur ses lèvres quand l'image d'Adrien au petit soin pour elle, traversa son esprit. Elle repensa aux événements qui eurent lieux ensuite. L'annonce de la grossesse d'Alya, son refus pour New York, sa vie commune avec Adrien et la traque du papillon.

Instinctivement, ses yeux bifurquèrent sur l'étagère où siégeait une statuette de Ladybug et Chat Noir brandissant un papillon. L'arrestation avait eu lieu après une bataille minutieusement préparée, sur la place de la concorde, il y avait un an.

Un an.

Le choc fut rude pour son conjoint lorsqu'il eut découvert avec horreur que ce fut le fameux Gabriel Agreste, son père, qui avait hanté la capitale française durant toutes ces années. L'accompagnement des jours qui suivirent furent éprouvant pour la brune qui supportait difficilement de voir l'homme qu'elle aimait aussi malheureux. Néanmoins, elle ne pouvait pas rester à le regarder souffrir sans rien faire. Elle l'avait alors épaulé lors des longues séances d'interviews, lors des réunions d'avocats et lors de la succession. A l'époque, encore en difficulté pour trouver le poste de ses rêves, Marinette fut embauché par Adrien pour reprendre les rênes de l'entreprise familiale, et au jour d'aujourd'hui, la jeune femme s'épanouissait merveilleusement.

Le sujet restait quand même très peu abordé, et tout le monde trouvait son compte avec cette décision.

Marinette releva les yeux vers son visage et constata en arrière plan que l'horloge montrait déjà 14h00.

- Marinette ! qu'est ce que tu fiche ? Cria Alya derrière la porte, je peux entrer ?

- Oui Alya vient.

La métisse entra et fit une mine énervée quand elle vit que la meilleure amie était encore en petite tenue.

- Tu veux qu'on soit en retard ? Je te rappelle qu'on est attendu d'ici une heure et demie et que tu es juste coiffée. Où est ta robe ?

- Dans la penderie derrière toi.

- Ça ne va pas Marinette ? s'inquiéta soudain Alya, tu fais une drôle de tête.

- Non c'est rien… j'étais juste… nostalgique.

- Nostalgique ?

- Oui j'ai refait certaine période de nos vies dans ma tête et… j'en ai perdu la notion du temps.

- Et maintenant ça va ?

- Oui oui, un peu nerveuse c'est tout.

- C'est normal que tu le sois, mais on est la Trix, Tikki et moi ! Heu… où est Tikki ?

- Avec Plagg, elle ne voulait pas me voir avant tout à l'heure.

- Je vois, bref habille toi et vient t'assoir, je dois te maquiller.

Marinette obtempéra et obéit à tous les ordres de sa meilleure amie. Elles passèrent un bon moment ensemble. Elles rirent aux souvenirs communs qu'elles avaient, refusant d'admettre que leur vie ressemblait étrangement à tout ce qu'elles avaient souhaité étant collégiennes.

Les deux amis se levèrent et s'observèrent une nouvelle fois dans le miroir. Un instant de silence fut marqué quand une étrange sensation de bonheur intense les envahir. Elles se serrèrent la main et Alya déposa sa tête sur l'épaule de la brune.

- Tu es magnifique, rougit presque Alya prise par l'émotion.

- Merci… tu as fait du beau travail.

- Surtout, il ne faut pas pleurer, sinon on va tout gâcher.

- Tu as raison, vient on y va.

- Marinette attend tu oublie quelque chose.

- Quoi ? fit la brune déjà hors de la chambre.

- Ton voile.


Adrien était tendu. Il observait l'église se remplir à mesure que les minutes s'écoulaient. Il sentit la main de Nino lui presser le bras comme pour lui donner du courage.

- T'inquiète pas mec, ça va bien se passer.

- Tu as l'air bien sûr de toi.

- Je te rappelle que je l'ai vécu.

- Tu marques un point.

Le blond se recentra en relevant la tête vers l'entrée de l'église. Une foule de parisiens criait leur joie derrière des barrières installées spécialement pour l'évènement. Le retour du célèbre fils Agreste après l'arrestation de son père l'avait projeté de nouveau sous les projecteurs, au grand dam de Marinette.

Analysant les personnes s'introduisant dans le bâtiment afin de ne plus penser au stress qui l'animait, Adrien remarqua que Chloé, joliment coiffé avec un beau peigne à cheveux en forme d'abeille, entra aux bras d'un charmant brun et lui fit signe. Le blond lui fit un geste de la tête en souriant et regarda autour de lui.

Il y avait tous leurs anciens amis, tous leurs anciens camarades. Les nouveaux aussi, notamment les personnes venant de leur travail respectif. Il y avait également les collègues de l'école de musique et les sœurs Grindelle, naturellement au premier rang, accompagné des parents de Marinette.

Après quelques minutes à regarder ses pieds pour ne pas mourir de stress, Adrien entendit des voitures arriver en klaxonnant. Il releva la tête d'un coup sec et son cœur s'accéléra.

Elle était là.

Le père de la jeune promise se leva et sortit de l'église pour rejoindre sa fille tandis qu'Alya fit son apparition, un panier à la main rempli de pétales de roses. Elle était magnifiquement vêtue. Une longue robe légèrement orangée ornée de pétale d'or avec un superbe diadème tenant ses beaux cheveux châtains. Adrien entendit Nino complimenter sa femme derrière lui ce qui le fit sourire.

La musique commença et toutes les personnes présentes se levèrent. Alya entama la remonté de l'allée centrale en déposant sur son passage les pétales de roses. Rejoignant Adrien et Nino devant l'autel, elle laissa place à sa douce amie faisant enfin son apparition aux bras de son père, dans l'encadrure de l'église.

Adrien eut instantanément une crise cardiaque émotionnelle lorsqu'il la vit entrer. De forte bouffée de chaleur teintèrent ses joues et il dû d'élier ses mains soudain devenues moites.

Au loin, Marinette eut le souffle coupé en entrant dans cette immense bâtisse rempli de toutes les personnes qu'elle aimait. Elle se mit à sourire lorsqu'elle croisa le regard de certains de ses amis l'encourageant de loin par des pouces en l'air. Néanmoins, lorsqu'elle croisa le regard de l'homme blond au bout de l'allée, plus rien n'exista. Son cœur s'emballa à mesure que son père l'amenait de plus en plus près du destin qui l'attendait.

Aucun d'eux ne pu se résoudre à cligner des yeux tant ce moment était intense et si attendu. Lorsqu'enfin leurs mains se joignirent et que le père de Marinette se recula, les deux amants se regardèrent comme si c'était la première fois qu'ils se découvraient. Adrien ne pu s'empêcher de caresser la joue de la brune somptueusement apprêtée.

- Tu es la plus belle femme que j'ai jamais vu Marinette, ne pu s'empêcher de dire Adrien.

- Tu es pas mal non plus, rigola nerveusement la jeune femme.

- Prête ?

- Prête.

Gardant leur main jointe, ils se retournèrent vers le prête et la cérémonie commença.


Attablée au côté de son mari, Marinette regarda son alliance nouvellement installée à son doigt. Elle se perdit dans ses souvenirs et à toutes les fois où elle avait imaginé ce moment. Etrangement intéressé par l'observation de sa jeune épouse, Adrien s'approcha d'elle et lui déposa un baiser sur la joue, ce qui la fit sursauter. Croisant à nouveau leur regard, Adrien prit la main baguée de la brune et l'amena à sa bouche.

- Elle te gêne ? demanda-t-il.

- Disons que je n'ai pas l'habitude d'avoir une bague comme toi, ria-t-elle, mais je vais vite m'y habituer.

- Je t'interdis de l'enlever en tout cas, elle prouve que tu es enfin à moi, madame Agreste.

- Il va falloir que je m'habitue à ça aussi, fit-elle en rougissant, et puis mon cœur est à toi depuis bien longtemps tu le sais.

- Oui, mais comme ça le reste du monde le saura aussi ! Pas question que d'autres hommes lorgnent sur toi.

- Si tu savais le nombre d'hommes qui lorgnent déjà sur moi mon chaton, certains ont même des photos de moi sur leur ordinateur et sont même abonnés au ladyblog !

- Parle pour toi ! Car de mon côté tu ne peux pas imaginer le nombre de femmes cachant leurs photos de moi sous leur oreiller !

Ils se regardèrent un moment et se mirent à rire de bon cœur. Adrien ne pu s'empêcher de l'embrasser, il adorait son rire. Il se fraya un chemin jusqu'à son oreille afin de lui murmurer des mots doux.

- Ce soir, je vais te montrer qui, de tous les hommes qui te lorgnent, est le meilleur.

- Je sais déjà que c'est toi, fit-elle sensuellement, mais je ne suis pas contre un petit rappel.

- Il ne sera pas petit. Figure-toi que ça fait des jours que je suis stressé et très frustré, donc, ce soir je vais libérer toute cette frustration.

- Je dois m'attendre à quoi ?

- Je dirais simplement que tu as intérêt à ne pas boire trop d'alcool, pour tenir éveillée toute la nuit, ma lady.

Marinette rougit fortement et se mit à rire une nouvelle fois. Adrien décida ensuite de l'emmener danser et tous deux ouvrir le bal.


A la fin de la soirée, les lumières s'éteignirent et un spot lumineux pointa le responsable de l'orchestre, debout derrière le micro.

- Mesdames et messieurs, avant de clôturer cette magnifique soirée, la mariée a souhaité faire une dernière surprise. Je vous laisse apprécier le talent de cette jeune musicienne.

Le spot se décala lorsque l'homme descendit de la scène, puis il se pointa sur Marinette, assise derrière un superbe piano. Elle chercha des yeux Adrien et lui fit un signe lorsqu'elle croisa son regard. Intrigué, le jeune homme posa son verre et se redressa pour écouter ce que sa femme avait mijoté.

Prenant une grande inspiration, Marinette fit signe à l'orchestre qu'elle était prête. Elle ferma les yeux un instant et dans un élan, elle joua les premières notes.

Tout le monde reconnu la mélodie de « whitout you » de David Guetta. Le cœur d'Adrien se serra. Jamais Marinette n'avait joué pour lui, et en toute honnêteté, il ne l'aurait pas encore cru capable de réaliser un tel morceau.

« I can't win, I can't reign (Je ne peux pas gagner, je ne peux pas régner)I will never win this game (Je ne gagnerai jamais cette partie)Without you, without you (Sans toi, sans toi) »

Comment décrire cette sensation de reconnaissance et d'amour qu'il avait en cet instant. Adrien n'avait pas les mots. Emu et touché par cette surprise que la jeune femme avait dû travailler sans lui et sans qu'il ne se doute de quoi que ce soit.

« I am lost, I am vain (Je suis perdu, je suis inutile) I will never be the same (Je ne serais plus jamais la même) Without you, without you (Sans toi, sans toi) »

Le cœur d'Adrien se serrait à mesure que les mots et les notes défilaient. L'orchestre avait débuté son accompagnement, la vision d'un tel spectacle était presque aussi merveilleux que lorsqu'elle était rentrée dans l'église.

« I won't run, I won't fly (je ne courrai pas, je ne volerai pas) I will never make it by (Je n'y arriverai jamais) Without you, without you (Sans toi, sans toi) »

La voix de Marinette s'élevait et l'émotion parcouru le corps de tous les invités, Adrien le premier.

« I can't rest, I can't fight (Je ne peux pas me reposer, je ne peux pas combattre) All I need is you and I (Tous ce dont j'ai besoin c'est toi et moi) Without you, withouuuuut you (Sans toi, saaaans toi) »

Adrien dû fermer les yeux pour contrôler les petites gouttes de bonheur salées venant tout juste de lui piquer les yeux. Il avait tellement envie d'aller la prendre dans ses bras mais la chanson était si belle, qu'il voulu quand même l'écouter jusqu'au bout.

« I can't take one more sleepless night (Je ne peux meme plus dormir la nuit) Without you, without you (Sans toi, sans toi) I won't soar, I won't climb (Je ne m'élèverai pas, je ne grimperai pas) If you're not here, I'm paralyzed (Si tu n'es pas là, je ne peux plus bouger) »

La musique ralentissait, l'orchestre s'était arrêté et Marinette joua les dernières notes en chantant de la façon la plus douce du monde les derniers mots, relevant les yeux vers son bien aimé Adrien.

« Without you, without you (Sans toi, sans toi) »

L'émotion était palpable dans la salle alors qu'Adrien s'était levé pour rejoindre la brune étincelante dans sa robe blanche. Il embrassa la belle avec fougue et les invités applaudirent ce moment féérique.

- Tu m'as bien caché que tu savais jouer aussi bien en chantant, fit Adrien toujours dans les bras de Marinette.

- J'ai eu un très bon professeur.

- C'était magnifique, merci.

- Chaque mot était vrai.

- Je t'aime.

- Moi aussi chaton, répondit-elle en l'embrassant.

- En parlant de chaton, tu n'avais pas proposé que Chat Noir se joigne à nous ce soir ?

- C'est vrai, tu sais à quel point j'adore ton côté félin.

- Que dirais-tu d'aller le rejoindre tout de suite ?

- Je dirais que c'est une très bonne idée !

Adrien prit l'initiative d'annoncer leur départ au micro. Les invités les regardèrent d'un œil bienveillant comprenant leur décision. Adrien attrapa sa femme et la souleva comme une princesse pour se diriger ensuite vers leur suite nuptiale.

Alya et Nino les regardaient partir en se tenant la main. Ils étaient heureux pour eux et s'impatientaient de voir venir une ou un petit ami pour leur propre fils.

- Tu te rends compte que tout cela ne serait pas arrivé si Marinette n'avait pas pris la décision de se mettre au piano ? remarqua Nino.

Alya le regarda un instant puis en faisant le cheminement dans sa tête, elle se rendit compte qu'il avait raison.

Tout avait effectivement commencé, il y avait trois ans, par une leçon de piano.

FIN


:'( Petites larmes de nostalgie en appuyant sur poster.

J'espère qu'elle vous aura plus jusqu'au bout.

Un petit mot pour vous dire que ma nouvelle histoire est écrite dans ma tête et je posterais surement courant janvier le premier chapitre (n'étant pas la pendant les fêtes !)

Néanmoins je peux vous donner au moins le résumé :

Titre : une vie d'artiste.

Adrien et Marinette sont deux prodiges de la danse. Respectivement élève des deux meilleures écoles d'art de la scène, ils devront s'unir malgré leur mésentente pour réussir leur diplôme et décrocher un contrat durant leur gala de fin d'année.

Une histoire surement longue car elle sera en plusieurs parties, elle relatera leur vie d'artiste.

On verra bien ! En attendant je vous souhaite de bonnes fêtes ! A bientôt !