Titre de l'histoire : Humain et plus si affinité
Cover : Faite juste spécialement pour cette fic par Valentine (chercher shamellow sur Insta pour la trouver) et j'en suis vraiment ravie !
Disclaimer : pas à moi... blabla... Jeff Davis... blabla... si seulement ils étaient à moi... sniff
Le rating : M
Pairing : Derek/Stiles
Synopsis de l'histoire : Saison 3a revisitée. Que la meute soit câline avec lui, ok. Que l'Alpha grognon le prenne pour un doudou, ok. Mais il devient nécessaire de savoir ce qu'est réellement Stiles pour la meute quand même Peter s'y met. Surtout avec les nouveaux ennemis qui ont l'air de vouloir s'en prendre à lui spécifiquement.
Genre : Romance/aventure
Warning : Câlins de meute (fluff), torture évoquée mais non décrite, lemon léger. Stiles humain mais pas que...
Note de l'auteur : Non ce n'est un nouveau chapitre de "A travers toutes les épreuves". Mais bien le tout premier chapitre de mon défi Teen Wolf Pack Fest. Kézako ? Un groupe d'auteurs et d'artistes qui ont pour défi d'écrire une histoire (pour les auteurs) illustrée (par l'artiste) sur un thème imposé (Teen Wolf) avec certaines règles (10.000 mots). Le travail de chacun devant être mis en ligne à une date définie (aujourd'hui) au moins pour le premier chapitre. Donc voilà le résultat ! La date de première publication ayant été imposée, je n'ai pas eu le choix que de publier aujourd'hui (raison également pour laquelle il n'y a pas eu de mise à jour de ma trad) mais à partir de la semaine prochaine, ce sera le mercredi ! Il y aura 7 chapitres en tout (retenez bien ce chiffre!)
Bonne lecture, on se retrouve en bas !
Chapitre 1 (ou prologue)
Il ne savait pas trop depuis combien de temps cela avait commencé. Par contre, il savait parfaitement quelle avait été la première personne à avoir un comportement suspect envers lui : Scott.
Comprenez bien, il n'avait rien contre les démonstrations d'affection, surtout avec le spécimen actuel, et tout dépendait du genre d'affection dont on parlait. Mais avec Scott, elles avaient toujours eu lieu quand personne n'était là pour les voir et cela se limitait la plupart du temps à une accolade virile ou une tape sur l'épaule. Et depuis que Scott était devenu un loup-garou et qu'il avait failli lui déboîter l'épaule juste en la claquant, il n'y avait plus que les accolades.
Puis Scott avait commencé à lui poser une main sur l'épaule pendant quelques temps pour le saluer alors que, avant, Stiles et lui se contentaient parfaitement de cogner leurs poignets l'un contre l'autre. Stiles avait un peu tiqué mais il avait laissé son bro' faire. Par contre, les salutations étaient clairement devenues gênantes au fur et à mesure du temps qui passait. Au point que Stiles avait dû mettre son veto avant d'arriver au câlin. En public. Juste pour se dire bonjour.
C'était sans compter sur le reste de la meute. Allison et Erica avaient pris le pli de lui faire la bise, augmentant par ce fait sa cote de popularité. Cette fois encore, ça ne l'avait pas dérangé, au contraire. Le geste paraissait encore tout à fait normal... jusqu'à ce qu'elles le fassent avant même de saluer leurs petits-amis respectifs. Bizarre. Quand Lydia s'y était mise aussi, il en avait été bien sûr plus que ravi. Son béguin d'enfance le voyait enfin. Bon juste comme meilleur pote mais c'était mieux que rien, au moins il était considéré comme son ami.
Et en parlant de copains, il était d'ailleurs devenu le super pote des deux autres bêtas masculins de la meute Hale : Isaac et Boyd. Du jour au lendemain. Alors qu'ils ne lui adressaient que très peu souvent la parole avant toute cette histoire de surnaturel, les voilà désormais copains comme cochons. Isaac cherchait toujours son approbation avant de faire quoique ce soit et Boyd se tenait toujours au fait de sa santé avant d'adresser la parole aux autres. Bon pote ou pas, il refusait tout de même qu'on l'appelle par son prénom mais c'était également valable pour le reste de la meute donc Stiles ne l'avait pas rangé dans la catégorie comportement étrange.
Oui il avait classé ces comportements bizarres parce que : une personne isolée, c'était un incident, que les filles s'y mettent et il pouvait parler de coïncidence. Mais après que les bêtas en aient rajouté une couche, c'était devenu plus qu'un schéma. Alors si ça devenait encore plus bizarre, il pouvait considérer qu'il y avait un problème, non ? Parce que le phénomène avait empiré, au point qu'il ne pouvait passer une journée au lycée sans avoir un contact physique quelconque avec l'un ou l'autre membre de la meute. Parce que Scott avait finalement accepté de rejoindre la meute de Derek. Juste pour être sûr que Stiles serait protégé. L'hyperactif en avait été outré d'être considéré comme faible alors qu'il avait, plus d'une fois, sauvé leurs fesses poilues. Mais Scott n'en avait pas démordu : Stiles était humain donc mortel et fragile contrairement aux loups-garous et il n'avait pas été formé à devenir chasseur et donc à se défendre. Il devait être protégé. CQFD.
Bref, au bout d'un certain temps, Stiles avait décidé de parler du phénomène au cours d'une réunion de meute quand même Jackson était devenu plus... sympa avec lui. Enfin sympa... disons qu'il ne l'insultait plus à tout bout de champ et était moins agressif quand Lydia s'approchait un peu trop de lui ou lors des matchs de Lacrosse.
Bien sûr, la meute avait refusé d'ouvrir les yeux sur le problème. Plus encore, pour eux il n'y avait aucun problème.
Ils avaient finalement été convaincus de se référer au Dr Deaton quand, pendant le film qui terminait désormais les réunions ou soirée meute, Derek s'était allongé de tout son long sur le canapé défoncé du loft, la tête posée sur les genoux de Stiles, avant d'attraper la main de celui-ci et de la poser dans ses cheveux en demande de caresse. Autant dire que Stiles, la meute et Derek lui-même avaient été choqués lorsque l'information avait fini par remonter dans leurs cerveaux somnolents. Il était temps de faire quelque chose avant que Peter ne s'y mette aussi.
Le vétérinaire était resté plusieurs minutes perplexe devant la preuve manifeste de leurs dires. En effet, avec Derek-je-suis-l'alpha appuyé contre l'un des meubles de la salle d'examen de la clinique, les bras enserrés autour de la taille de Stiles afin que celui-ci soit collé dos contre son torse et le nez plongé dans son cou, impossible de douter. Il y avait bien un problème.
Et, comme d'habitude, le druide avait été incapable de trouver une explication au phénomène. Plusieurs hypothèses avaient pourtant été évoquées mais aucune ne correspondait.
La première hypothèse avait été que Stiles était le compagnon de Derek. Celui-ci étant l'alpha, les membres de la meute considéraient donc l'hyperactif comme la louve alpha. Sauf que si Stiles était éventuellement le compagnon de Derek, ça ne devait en rien toucher les autres membres de la meute, que Derek soit l'alpha ou pas. Sinon le phénomène aurait été remarqué dans les autre meutes et Derek ne se souvenait pas de moments aussi prononcés avec sa famille hormis les câlins groupés selon les circonstances.
La seconde hypothèse, certainement la plus plausible, voulait que Stiles soit une étincelle. Mais, selon le vétérinaire, même une étincelle de grande puissance au sein d'une meute ne déclenchait pas ce genre de réaction. L'hypothèse n'était pas totalement écartée car il y avait très longtemps qu'il n'y avait pas eu d'étincelle manifeste et que la dernière connue dont la puissance était crainte remontait au temps de Camelot. Et oui, Deaton parlait bien de Merlin.
La troisième hypothèse en regroupe plusieurs dont le déroulement est quasi identique et surtout le responsable reste le même : la magie. Il y aurait une sorcière ou un sorcier à Beacon Hills et elle s'en serait pris à Stiles à l'aide d'un envoûtement, d'une potion qu'il aurait ingéré ou d'un sort jeté sur les membres de la meute. Voire même, Stiles serait lui-même sorcier. Mais encore une fois, Deaton avait rejeté les idées. Pourquoi s'en prendre à Stiles ? Pourquoi de cette façon ? Il y avait des moyens autrement plus violents de s'en prendre à une meute. Il n'existait par ailleurs aucun sort ni envoûtement ni potion capables d'une telle chose. De plus, il n'y avait aucun sorcier dans la famille de Stiles et il n'avait pas l'âge pour recevoir un tel héritage.
Finalement, Deaton avait congédié tout le monde en promettant de faire des recherches. De toute façon, tant que la vie de Stiles n'était pas menacée, il n'y avait pas lieu de s'inquiéter outre mesure.
Il en avait de bonnes, le vétérinaire. La discussion avec lui avait eu lieu début juillet et depuis le phénomène avait empiré. Et finalement, même Peter, l'oncle zombi, était touché à un certain degré ce qui était d'autant plus flippant. De plus, ils avaient dû mettre au courant le Shérif de toute l'histoire de loups-garous et de surnaturel depuis qu'il avait surpris la meute chez lui, rassemblée en un amas informe de corps plus ou moins humain mais surtout de tout sexe et de tout âge autour de son fils. Que chaque personne ait un contact physique quelconque avec Stiles ne l'avait pas plus choqué que ça, non. Ce qui l'avait fait hurler, avait été de voir Derek Hale, un homme, majeur, ancien suspect du meurtre de Laura Hale, totalement enroulé autour de son fils, le nez plongé dans son cou et la bouche collée à son épaule juste à côté d'un suçon tout frais. Pas que ça le dérange que son fils soit gay mais il aurait aimé l'apprendre d'une autre façon. Malgré toutes les explications fournies, le Shérif restait encore persuadé que Stiles et Derek étaient en couple et avait autorisé Stiles à dormir chez Derek uniquement pendant les vacances scolaires.
Ce qui le menait à ce jour. Les vacances d'été étaient presque finies, l'école devait reprendre dans une semaine et Stiles s'interrogeait de la raison pour laquelle il se retrouvait dans cette position avec ce magnifique spécimen lupin alors que, contrairement à ce que son père croyait, il n'était pas en couple avec le Sourwolf.
Ledit Sourwolf se mit d'ailleurs à grogner dans son cou face au manque d'attention dont faisait preuve l'hyperactif. Ça faisait bien cinq bonnes minutes que Stiles avait cessé de lui masser le cuir chevelu alors qu'il s'appliquait à renouveler le suçon sur sa clavicule.
- Désolé Derek mais avoue qu'il y a quand même de quoi se poser des questions, non ?
Avec un soupir, Derek releva la tête pour regarder l'humain.
- On en a déjà parlé, Stiles. Et ça n'avait pas l'air de te déranger jusqu'ici.
- Dit ça à mes hormones ! Tu me renifles et restes collé à moi dès qu'on est dans la même pièce, lèches le peu de peau visible pour me couvrir de ton odeur, me fais des suçons partout mais surtout à cet endroit-là, dit Stiles en pointant sa clavicule. Tu es le seul à aller aussi loin et tu ne te poses pas de question ?
- Deaton n'a toujours pas trouvé de quoi il retourne donc, pour l'instant, tais-toi et profite.
- Et le fait qu'on ait tout d'un couple mais qu'on n'en soit pas un, qu'on ne se soit jamais embrassé, que je bande comme un malade en ce moment, ça ne te dérange pas ?
- Tu voudrais ?
- Voudrais quoi ?
- Suis un peu Stiles. Qu'on s'embrasse, qu'on soit un couple, qu'on se soulage mutuellement ? C'est ce que tu veux ?
- …
- Réponds-moi Stiles.
- Je voudrais... j'aimerais oui... Mais j'ai cette impression que...
- L'impression que c'est trop tôt ?
- Toi aussi ?
L'alpha s'éloigna doucement de Stiles, comme si ce simple geste lui coûtait, et observa l'humain. Celui-ci était assis sur le comptoir séparant la cuisine du loft du salon, jambes encore écartées comme s'il attendait que Derek reprenne sa position entre elles, uniquement vêtu d'un t-shirt et d'un boxer que le loup lui avait prêté pour dormir, arborant une érection identique à la sienne.
Malgré tout, il ne put s'empêcher de penser que Stiles avait raison. Il y avait définitivement un truc qui clochait. Autant les autres membres de la meute avaient multiplié les marques d'affection envers Stiles, autant ça n'allait pas plus loin qu'un câlin ou une main posée à même la peau de l'hyperactif. Avec lui, toutefois, les choses allaient beaucoup plus loin. Ce n'était pas la première fois qu'ils se retrouvaient dans ce genre de position, lui entre les jambes Stiles, la bouche collée contre sa clavicule droite, la mordillant parfois, laissant une marque tout le temps, avec une érection clairement visible. Mais ils n'avaient jamais, ni l'un ni l'autre, ressenti le besoin d'aller plus loin. Ils n'étaient pas en couple. Pourtant ils agissaient comme tel même en public, semant le doute dans l'esprit du Shérif et des témoins extérieurs. Seuls ses bêtas, humains ou non, savaient ce qu'il en était. Ce n'était pas faute d'en avoir envie. N'importe quel être à l'odorat sur-développé pourrait sentir le désir évident encore présent dans la pièce. Le désir était bien là, l'envie aussi mais le besoin, la nécessité d'y remédier, non. Pire, ce manque les empêchait d'aller plus loin et de franchir le pas pour faire évoluer leur relation. De son côté, son loup lui-même l'en empêchait. Trop tôt.
- Je pense... j'ai l'impression qu'il faut attendre. Reprit Stiles en croisant les jambes, gêné de son érection flagrante maintenant qu'elle n'était plus collée à celle du loup. Lydia est persuadée que ça a quelque chose à voir avec mon anniversaire et la pleine lune qui aura lieu après. Je commence à penser qu'elle a raison.
- Je crois aussi... Tu devrais aller prendre une douche pendant que je finis de préparer le petit-déjeuner. Les autres viennent en fin de matinée pour l'entraînement et on n'est même pas habillé. Ordonna Derek en s'approchant de l'hyperactif toujours perché sur le comptoir.
Le loup renifla une fois de plus dans le cou de l'humain avant d'y déposer un baiser puis sur son front et enfin sur son nez. Et alors qu'il aurait dû s'éloigner de nouveau pour laisser Stiles descendre du comptoir et prendre sa douche, il le prit une fois de plus dans ses bras et fit frotter son nez contre celui de l'hyperactif.
Celui-ci se mit d'ailleurs à rire.
- Si tu veux que j'aille me préparer, il va falloir que tu arrêtes de me coller, Sourwolf.
Ledit Sourwolf s'éloigna finalement à regret et en grognant, autant parce que ça lui coûtait de le faire que par l'utilisation du surnom. Stiles sauta de son perchoir et se dirigea vers la chambre pour prendre ses affaires de rechange. Ce n'est que lorsqu'il s'arrêta d'un coup pour se retourner face au loup et que celui-ci faillit le percuter qu'ils se rendirent compte que l'alpha le suivait en reniflant.
- Si c'est si dur que ça pour toi de me laisser aller dans la salle de bain, tu peux toujours faire comme la dernière fois et venir prendre ta douche avec moi.
Pour toute réponse, il n'obtint qu'un grognement vexé qui le fit rire. Quand ils furent tous deux sous le jet d'eau, se lavant l'un l'autre, Stiles se permit tout de même de signaler.
- Dis, puisque tu es autant accro à mon odeur et que tu peux pas t'empêcher de me toucher, comment tu vas faire pour te passer de moi quand les cours reprendront dans une semaine ?
- On verra quand on y sera. Répondit Derek en se collant contre le dos de Stiles et en laissant ses mains parcourir son corps sans s'approcher de l'érection afin de laisser de nouveau son odeur sur les membres désormais savonnés et rincés.
Derek ne s'inquiétait pas trop de la reprise des cours. Il avait réussi jusqu'ici à se passer de Stiles, il arriverait bien à gérer la rentrée et l'absence de Stiles pendant quelques heures. Il se fit tout de même la réflexion qu'il devrait s'organiser avec le Shérif pour que Stiles puisse continuer à dormir chez lui en semaine. Il prévoyait déjà de trouver des moments à l'aide de la meute pour qu'ils puissent se retrouver en extérieur à la pause déjeuner et qu'il puisse avoir sa « dose » de Stiles.
Malheureusement, tous ses plans se retrouvèrent aux oubliettes quand vint la rentrée.
Note de fin de chapitre : alors ? Vous en pensez quoi pour l'instant ? Ce n'est pas le même niveau d'écriture que la traduction mais je suis fière quand même ! Laisser une review s'il vous plaît !
