Ahem, ahem. Non, mes chers lecteurs, ce n'est pas Ombrage qui fait ce bruit puisque nous quittons pour l'heure le Potterverse pour s'engager dans un nouvel univers. Je vous avais promis du Game of Thrones. Il y a plus d'un an, je vous avais également parlé d'un pairing de cet univers que j'affectionne particulièrement- le Jonsa, aka Jon Snow x Sansa Stark. Si les rapports entre cousins, c'est pas votre tasse de thé, je vous déconseille cette fic. Si vous pensez que Jon est destiné à épouser Daenerys et à lui faire plein de bébés, mais que le Jonsa vous dégoûte, alors vous êtes des monstres et vous pouvez rester. En matière de Jonerys, je pense que la série originelle fait assez bien en matière de fanfic *roulement d'yeux*.
Le pairing principal est Jon Snow x Sansa Stark. Il y aura d'autres pairings mineurs (Ned Stark x Catelyn Tully, Arya Stark x Gendry Waters/Baratheon, etc.). J'ai rédigé cinq chapitres de cette fiction, alors elle n'est pas finie et d'autres pairings pourraient venir se greffer. Comme toujours, il s'agit d'un AU (monde moderne, Mafia, Dark!Jon). Cette fic s'inspire partiellement de la fiction anglaise Crumble Into Me (That's All I Want From You) de TheEagleGirl, partiellement de ma propre fic Du Miel et des Graines, et partiellement de mon OS La Famille, entre autres.
Dans cette fic, Jon est le cousin des enfants Stark depuis sa naissance et non revendiqué comme leur demi-frère. Theon Greyjoy et lui vivent dans la villa Stark à Winterfell, l'un des quartiers du crime de Westeros qui est dirigé par Ned Stark. Jon sait que sa mère est Lyanna, mais ne sait pas qui est son père (au début dans tous les cas).
J'ai pensé que ce serait plus évident à suivre pour les lecteurs si j'utilisais la série télé Game of Thrones plutôt que les livres ASoIaF.
Je n'ai pas pour habitude de prévenir pour les violences au début d'un chapitre à moins que celui-ci soit particulièrement dur à lire, et je ne vais pas commencer maintenant. Alors je préfère lancer les avertissements maintenant: violence physique, meurtre, torture, actes de barbarie, violences sexuelles, langage grossier, tutti quanti. Ben ouais, c'est un AU Mafia. Ah, et puis, y'a Ramsay Bolton (qui justifie l'intégralité des avertissements à lui tout seul, quasiment).
Sur ce, en espérant que ça vous plaise autant que mes fics Dramione, bonne lecture!
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ALL HAIL THE KING
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A Jon Snow x Sansa Stark Fanfiction
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Sommaire
Eddard "Ned" Stark est à la tête de l'une des familles mafieuses les plus puissantes de la ville de Westeros. Lorsqu'il décide de nommer son fils Robb comme héritier de la famille en écartant son neveu, Jon Snow, en dépit de la promesse faite à sa soeur Lyanna, ce dernier décide de reprendre ce qui lui revient de droit. Derrière sa gentillesse et son obéissance se cache un monstre de noirceur, et Ned et Robb Stark s'apprêtent à en faire les frais...
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Chapitre 1.
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Le silence était bruyant à ses oreilles.
Mais après tout, cela avait toujours été ainsi. Il contourna le corps à ses pieds, prenant soin de s'écarter suffisamment pour ne pas marcher dans la flaque sombre qui ne cessait de s'étaler contre le parquet. Il ne pouvait pas laisser la moindre trace- pas la sienne, en tout cas.
Il ouvrit la fenêtre du salon dans lequel il se trouvait, portant une cigarette éteinte à ses lèvres, et la pierre du briquet roula sous son pouce tandis qu'il l'allumait, admirant la vue de la ville s'étalant sous ses yeux. À cette heure, l'heure du Diable, les lumières scintillaient le long de la Néra, illuminant divers quartiers qu'il connaissait par cœur. Sous ses pieds s'étalait le quartier d'affaires de Castral Roc. Ses yeux gris fer parcoururent le joli centre-ville, l'Eyrie, s'arrêtant brièvement sur le quartier politique de Port-Réal, le long de la Néra, où le siège du pouvoir gouvernemental, le Donjon Rouge, trônait, ses murs de pierre rose brillant sous les torches nocturnes. Plus loin, le quartier commercial de Braavos, et au-delà, le quartier bobo-chic de Hautjardin. Accalmie, abritant les commerces et maisons de luxe, se juchait au-dessus de la rivière. Et enfin, à l'horizon, presque plus loin que ses yeux ne le permettaient à cette heure, le quartier de Winterfell, au nord de la ville, là d'où il venait lui-même.
Il s'arracha avec une pointe d'amertume à la fenêtre- cette heure lui appartenait, certes, mais elle était toujours emplie de solitude. La solitude, il la connaissait bien, en faisait son bouclier, son manteau et son amante, mais parfois, elle l'accablait quelque peu.
Chassant ses pensées, il se retourna vers le cadavre allongé à ses pieds. Les yeux étaient écarquillés de peur, la bouche était emplie d'une écharpe appartenant à sa dernière victime en date, faisant office de bâillon. Son corps portait une douzaine de trous visibles au torse, d'où le sang cessait peu à peu de s'écouler. Il était mort depuis un certain temps, cependant, le premier coup l'ayant touché au cœur.
Il plissa les lèvres. Ce n'était pas un travail confié par le chef de famille, et ce dernier serait furieux d'apprendre ses passe-temps. À cette pensée, une chaleur caractéristique remplit son estomac- un sentiment de contentement, bien plus jouissif que de la satisfaction sexuelle- c'était comme si son âme avait atteint son but.
Il pouvait imaginer aisément le visage bienveillant de Ned Stark se contorsionner d'horreur à l'idée qu'il martyrise et assassine des innocents pour se divertir, pouvait voir, s'il fermait les yeux, ceux de son oncle s'emplir d'une horreur non feinte et peu seyante pour le chef d'une famille mafieuse qui régnait sur tout Winterfell. Et cela était satisfaisant.
Il s'arrêta devant le corps en quittant l'appartement confortable niché au seizième étage de l'immeuble cossu. L'homme n'avait pas d'attaches à la famille Stark, ne les connaissait certainement pas. C'était un comptable au service d'une grosse boîte de marketing. Il avait une fille d'une trentaine d'années qui vivait à Essos, et qui ne parlait plus à son père depuis la mort de sa mère. Il s'était renseigné. Se renseignait toujours.
Le monstre en lui était dompté pour l'heure, ronronnant comme un chat satisfait de son pâté. Mais il se réveillerait à nouveau, il le savait. Il se réveillait régulièrement depuis toujours, depuis, surtout, la première fois qu'il avait tué, sur les ordres de son oncle, âgé de quinze ans à peine. Il ne savait jamais quand ni pourquoi, savait seulement que cela était inévitable. Il y avait un mois et demi qu'il ne s'était pas laissé bercer par ses pulsions- assez longtemps, en somme.
Durant des années, il s'était contenté de tuer dans les bas-quartiers, là où l'on ne viendrait pas l'importuner. Les flics arrivaient toujours sur la scène avec un soupir, tombant sur le corps d'un dealer, d'une putain, ou d'un junkie, déclaraient invariablement que l'affaire était classée sans suite, la victime ayant certainement été éliminée par un rival ou un client mécontent. Mais depuis quatre ans, il visait plus haut, toujours plus haut...
Il aimait mieux les choses ainsi. La mort était plus douce lorsque administrée à quelqu'un qui avait tout à perdre. Et puis, savoir qu'il pouvait être démasqué, savoir qu'une enquête poursuivait presque tous ses meurtres l'emplissait d'une excitation malsaine dont il ne pouvait se priver.
Comme la majorité de ses victimes, celle-ci ressemblait à quelqu'un qu'il connaissait. Il trouvait toujours une victime arborant une ressemblance à l'une des trois personnes qu'il haïssait par-delà tout.
Dans la pénombre, en dévisageant le cadavre, il pouvait presque s'imaginer que l'homme à ses pieds était Ned Stark. La même chevelure poivre et sel tombant sous son menton, les mêmes rides creusant son front, le même style vestimentaire...
Réprimant un rire, il s'éloigna, refermant doucement la porte derrière lui, quittant l'appartement pour descendre les étages. Il ne prendrait pas l'ascenseur, sachant la présence de la caméra à l'intérieur, et opta plutôt pour les escaliers. Lorsqu'il parvint dans l'entrée, il masqua soigneusement ses traits en haussant sa capuche sur ses cheveux reconnaissables, passant devant les caméras d'une démarche tranquille.
Il faisait doux dehors, le printemps s'annonçant, et il monta dans la petite Ford Fiesta noire, démarrant et quittant les lieux.
Il se sentait libéré d'un poids. Comme toujours. Depuis dix ans que cela durait, l'effet, l'adrénaline étaient toujours les mêmes.
Il roula tranquillement, respectant scrupuleusement les limitations et les panneaux, les rues s'éloignant lentement, les maisons se faisant plus disparates jusqu'à ce qu'il parvienne en zone industrielle et se gare dans un terrain vague. Allumant une cigarette, il quitta la Ford, repêchant un bidon d'essence dans le coffre. Sans se presser, il en versa le long du véhicule, prenant le soin de démonter les plaques d'immatriculation qu'il avait préalablement desserrées avec un tournevis, les gardant sous son bras tandis qu'il s'éloignait, laissant le bidon se vider en une longue traînée noire à sa suite. Lorsque le bidon fut vide et sa cigarette presque achevée, il lança le mégot allumé derrière lui sans regarder et fut récompensé par un bruit subit de flammes prenant vie. Il marcha de l'avant, rejoignant l'extrémité du terrain vague où se trouvait un auvent sous lequel étaient entreposés les déchets réglementés des usines voisines, et jeta le bidon derrière un tas de ferraille. Il portait des gants, évidemment, mais il savait que les techniques d'identification étaient de plus en plus précises ces jours-ci.
Il s'arrêta devant une grande bâche qu'il tira vivement, révélant la Maserati Granturismo noir mat se trouvant en-dessous- et qui était l'un des seuls présents de son oncle auquel il tenait vraiment. Déverrouillant la voiture, il s'installa au volant, mettant les clés au démarreur et appréciant, comme à chaque fois, la sensation du bolide ronronnant autour de lui.
Une vive explosion l'informa que la petite Ford, volée pour commettre son meurtre de la soirée, venait d'exploser. Il ne leva pas les yeux du tableau de bord en enclenchant les vitesses, laissant simplement un rictus sombre hausser ses beaux traits. Ici, à des kilomètres de l'habitation la plus proche, les pompiers mettraient longtemps à venir. Il ne doutait pas, d'ailleurs, que le temps que les flics arrivent sur place, la voiture serait entièrement consumée, ne laissant plus la moindre trace de lui à l'intérieur.
Il quitta l'auvent, poursuivant sa route initiale, l'odeur de cuir le relaxant. Il emprunta une route différente pour rentrer chez lui, passant par l'Eyrie plutôt qu'Accalmie. Il ne s'arrêta que brièvement pour disposer des plaques d'immatriculation dans une bouche d'égout, remontant dans sa sportive en entendant avec satisfaction le fer racler la pierre en disparaissant dans les profondeurs.
Il était aisément cinq heures du matin lorsqu'il gara discrètement la Granturismo dans le garage de la villa des Stark, positionnant le véhicule exprès à côté de la Jaguar F-Pace SUV de l'épouse de son oncle, un rictus malsain haussant la commissure de ses lèvres à ce geste. Catelyn Stark le haïssait, tout bonnement- elle détestait avec passion tout ce qui touchait, de près ou de loin, aux enfants adoptés par son mari Ned, que ce soit lui-même ou Theon Greyjoy, et il ne doutait pas qu'elle était derrière la décision de son oncle de l'écarter de la succession du business familial.
Il remonta dans la villa, prêt à aller prendre une douche rapide et se coucher, mais une lueur provenant de la cuisine l'arrêta, et il s'y dirigea avec un froncement de sourcils, s'arrêtant sur le seuil.
Sa cousine était là. Il sentit malgré lui un demi-sourire affectueux jouer autour de ses lèvres.
Des enfants de Ned Stark, il avait toujours eu ses préférés- Robb et Arya. À présent, il ne comptait plus que Arya dans cette catégorie. Il la considérait plus comme une sœur, la sœur qu'il n'avait jamais eue, une jumelle, que comme sa cousine, d'ailleurs.
Arya était jeune, encore- elle n'avait que quinze ans, mais elle était sa préférée pour un tas de raisons. Déjà, lorsqu'elle était enfant, c'était à lui, le mouton noir de la famille, qu'elle venait lorsqu'elle craignait l'orage ou lorsqu'elle voulait des bonbons. Un lien s'était formé entre eux depuis l'instant où Arya lui avait souri pour la première fois, emmitouflée dans sa couverture de bébé, et il l'aimait férocement depuis- elle était, d'ailleurs, peut-être la seule personne au monde qu'il aimait réellement, sans conditions. Et en grandissant, leur lien n'avait fait que se renforcer avec les années, et il avait vu ce que les autres ne semblaient guère remarquer- que Arya lui ressemblait plus qu'elle ne ressemblait à ses frères et sœur, ou parents. Il y avait une noirceur en elle que personne d'autre que lui ne semblait voir- et il savait que, le jour venu, Arya serait son bras droit, sa complice et son héritière.
Elle était vêtue d'un vieux débardeur vert pomme et d'un jogging noir difforme qu'il reconnut pour être son pyjama, et elle était debout sur une chaise, sur la pointe des pieds, fouillant dans un placard en murmurant des jurons. Il moquait toujours sa "sœur" pour sa petite taille- et ce soir n'était en rien différent.
-Est-ce que tu veux que j'aille te chercher une échelle?
Elle sursauta visiblement, se cognant légèrement la tête contre la porte du placard, et se retourna en se massant le front, le foudroyant du regard.
-Ha, ha, rétorqua-t-elle. Très drôle. Vraiment, Snow, tes blagues ne cessent de me faire marrer. Je crois que je vais me pisser dessus d'hilarité.
Il ricana, s'appuyant contre le mur face à elle en croisant les bras.
-Viens m'aider au lieu de dire des conneries, grommela-t-elle en retournant fouiller dans le placard.
-Si tu cherches les biscuits au beurre de cacahuète, indiqua-t-il d'une voix traînante, ta mère les a changés de place la semaine dernière. Elle semble soupçonner qu'on les lui vole quand elle a le dos tourné.
Arya se tourna vers lui, visage pris dans une expression innocente qu'elle arborait à merveille.
-Ce n'est pas moi, Monsieur l'agent, déclara-t-elle.
Il éclata de rire et elle le rejoignit, redescendant de son perchoir.
-Très convaincant, déclara-t-il sincèrement. On te donnerait le bon Dieu sans confession.
Il s'avança et ouvrit un autre placard sans effort, en tirant les gâteaux qu'il donna à Arya qui se jeta dessus avec une expression gourmande.
-Merfi, Jon, lança-t-elle en enfournant un biscuit entier dans sa bouche. Tu es le meilleur.
-Tu me le dis trois fois par semaine, s'amusa-t-il en l'imitant lorsqu'elle s'assit sans gêne sur l'îlot central.
-Alors c'est que je le pense au moins trois fois par semaine, répliqua-t-elle avec un haussement d'épaules.
Elle le dévisagea, croquant dans un nouveau biscuit.
-Où étais-tu?
-J'ai rompu mon couvre-feu, maman, railla-t-il en piquant un biscuit sous son nez.
Elle éclata de rire, et il l'observa un instant en silence. Il savait que l'une des raisons pour laquelle Catelyn Stark le haïssait autant était sa ressemblance avec Ned et Arya. Le fait que son neveu par alliance ressemble plus à son époux que ses propres enfants était un sujet blessant chez elle. Mais en regardant sa jeune cousine il ne pouvait regretter cette ressemblance- la manière dont une fossette, identique à la sienne, se creusait lorsqu'elle riait, la façon dont ses yeux se plissaient, pareils aux siens. Si Arya n'avait pas été si jeune- elle avait neuf ans de moins que lui et était encore une adolescente- il était persuadé qu'il aurait pu la faire passer pour sa jumelle.
-Tu interromps souvent ton couvre-feu, remarqua-t-elle lorsque son rire se fut tari. Les autres ne le voient pas. Tu sors après t'être couché...et tu reviens toujours avec l'air d'un mec qui vient de prendre sa dose.
Il étouffa un ricanement.
-Je ne suis pas un junkie, s'offusqua-t-il sans feu.
-Je sais, ça, idiot, grommela-t-elle en le poussant du coude. Tu n'es pas en mission pour Père, sinon il attendrait que tu rentres comme la maman poule qu'il est. Et tu as l'air différent quand tu as passé la soirée avec une fille. Quand tu rentres comme ce soir, tu as l'air vraiment...heureux, ou je ne sais quoi, même avec ta tête d'enterrement ordinaire.
-On a la même tête, fit-il remarquer.
Elle sourit à cela, croquant dans un nouveau biscuit avant de se lever et de se diriger vers le frigidaire.
-Alors, tu viens d'où?
-Je pourrais te le dire, mais je devrais te tuer après, railla-t-il.
-Ouais, déclara-t-elle en tirant une brique de jus d'orange du frigo avant d'en boire une longue gorgée. Un jour, tu me le diras, hein? Tu sais que je garderai ton secret.
-Je sais.
-Tu me le diras? Tu promets?
Il n'hésita pas avant de lui répondre.
-Je te le promets.
Elle penserait sans doute qu'il était un monstre, elle le haïrait sûrement, mais s'il y avait une personne au monde à laquelle il pouvait confier son secret, c'était Arya. Et, pour tout son dégoût, elle ne violerait pas sa promesse de ne rien dire.
-Cool, nota Arya calmement avant de ranger le jus d'orange, puis les biscuits en s'aidant d'une chaise.
Elle se tourna vers lui, essuyant ses mains sur son jogging, avant de lâcher un rot sonore.
-Toujours aussi féminine, marmonna-t-il en levant les yeux au ciel. Comment veux-tu te trouver un amoureux en te comportant comme ça?
Elle haussa un sourcil inquisiteur.
-Tu me connais mieux que ça, répondit-elle avec un léger rire d'amusement. Courir après les jolis garçons, c'est le rôle de Sansa.
Un rictus à la fois déplaisant et amusé haussa ses lèvres au nom de son autre cousine, la grande sœur d'Arya, et il secoua la tête avant de descendre du comptoir à son tour.
-Va te coucher, commanda-t-il en lui ébouriffant les cheveux, ignorant ses protestations. Demain, ta mère voudra savoir qui a encore bouffé tous les biscuits.
-Je glisserai une remarque à Sansa au petit-déjeuner, marmonna-t-elle pensivement. Je lui dirai que c'est Robb. Comme ça je suis sûre de savoir que ce n'est pas moi qu'elle punit, puisqu'elle semble considérer tout ce qui sort de la bouche de ma sœur comme étant les paroles du Messie.
Elle se haussa sur la pointe des pieds pour lui embrasser la joue avant de s'éloigner.
-Bonne nuit, Snow, lança-t-elle par-dessus son épaule en disparaissant dans la villa.
Jon soupira, puis décida à son tour de monter se coucher, question de grappiller les quelques minutes de sommeil auxquels il aurait droit- Ned Stark insistait que les hommes de la maison se lèvent à l'aube. Alors il monta les escaliers à son tour, aussi discret qu'une ombre, et pénétra dans sa chambre, en face de celle de Theon. Sans même se déshabiller, il se laissa tomber sur le lit et laissa la noirceur l'engouffrer.
...
Voilà pour le premier chapitre! J'espère que ça vous a plu. Le PDV principal à travers la fic sera Jon, mais on aura aussi du PDV Sansa, bien entendu, et on aura également des PDV d'autres personnages (Arya, Theon, Robb, etc.)
Je ne connais pas encore le rythme de publication mais je vous dis tout de même à bientôt (d'autant que je suis bien avancée sur Fleur de Lys, quasiment deux chapitres d'avance, woop woop!).
Laissez-moi une review pour me dire ce que vous en avez pensé. A bientôt!
DIL.