Chapitre 1 : POV LEXA

Bonjour à tous, je publie aujourd'hui ma première fiction sur le couple Clexa (Clarke et Lexa dans la série The 100), je reste comme beaucoup de fan très frustrée par la mort de Lexa et après voir lu énormément de fiction sur ce couple, je me décide enfin à publier ma propre histoire. Les chapitres sont un peu longs, je réfléchi encore à savoir si je coupe chaque chapitre en deux parties ou non. Je vous dirai ça :) Je n'ai pas de béta, seulement une amie qui m'a relu donc si jamais il y a des fautes, je m'excuse d'avance. La fiction sera écrite du point de vue de chaque personnage en fonction des chapitres. Sur ce, je vous souhaite une bonne lecture !

A peine ai-je pousser la porte d'entrée de l'agence, qu'Anya me saute dessus pour me bombarder de questions sur un dossier. Je lève mon index en l'air, la regarde droit dans les yeux en repoussant mes lunettes qui tombe sur mon nez et lui lance un fulgurant « Pas tout de suite s'il te plaît».

Je vois Anya me dévisager et bougonner plusieurs mots dont je ne comprend pas le sens avant de faire demi tour en levant les yeux au ciel.

Je soupire.

J'aimerai simplement m'asseoir trente secondes, si ce n'est pas trop demander après une matinée comme celle ci. Il a fallu que j'assure 5 rendez-vous entre 9h et 12h pour réussir à vendre diverses maisons et appartements à des clients très exigeants. Non pas que ce soit difficile, je fais ça tout les jours mais devoir contrôler leurs esprits demande une concentration extrêmement compliquée.

Parce que oui, je peux contrôler l'esprit et les actes des gens qui m'entourent et évidemment que j'en joue sinon je n'aurai pas été élue meilleure agent immobilier de Paris.

Mes amis et collègues ne comprennent pas comment je peux réussir à faire autant de chiffre avec mon caractère de cochon, mais ils ne connaissent pas mon secret. Plus jeune, j'en souffrais, maintenant j'en joue. Je suis condamnée à vivre avec, autant s'en servir.

Et je m'en sers pour tout, ou presque.

Je ne m'en sers jamais sur mes amis et sur ma famille, c'est un principe que je me suis fixée et pourtant parfois ce n'est pas l'envie qui manque, surtout envers mes parents. Alexander et Julia Woods, les très célèbres et très respectés agents immobiliers de New-York. J'aurai surtout aimé m'en servir lorsqu'ils ont voulu que je m'installe sur Paris et qu'ils ont refusés que mon frère Aiden me suive, ils ont préférer que celui-ci finisse ses études de droit ici. Je leur en ai voulu, pour plusieurs raisons, la première ? Je n'avais aucune envie de partir dans une ville que je ne connaissais pas mais j'étais la seule à avoir appris le français à la fac et donc par conséquent la seule à pouvoir gérer la nouvelle agence immobilière que mon père avait fait ouvrir dans le centre de Paris. La seconde ? Je ne voulais pas travailler avec Anya, ma cousine, fille de Gustus Woods, frère de mon paternel. Et la dernière raison, je ne voulais par dessus tout, pas partir loin de mon frère. Aiden a 5 ans de moins que moi et pourtant nous sommes très proches, nos parents n'ont jamais compris notre relation. Nous avons vraiment une relation unique, le genre de lien que l'on retrouve le plus souvent chez les jumeaux. Nous nous appelons tout le temps, il me manque énormément et ça joue sur mon humeur, plus souvent que je le voudrais.

Je fonce vers mon bureau et me jette sur mon fauteuil, je balance négligemment mon téléphone sur mon bureau et remarque qu'il clignote, je le déverrouille et vois plusieurs appels en absence de divers clients et une dizaine de SMS de Luna, mon ex. Je lève les yeux au ciel et dépose mes lunettes sur mon bureau avant de me masser les tempes.

Je soupire encore une fois.

Luna White, ma meilleure amie et ex petite amie. Cela fait 10 ans que nous nous connaissons, elle est partie sur Paris un an avant moi, c'est ce qui a mis fin à notre relation de 3 ans, mais cela n'a pas empêcher que nous restions meilleures amies. Elle m'appelle sans arrêt, pour me raconter tout et n'importe quoi, le plus souvent n'importe quoi d'ailleurs.

Je lis ses messages, elle parle principalement de sa nouvelle colocataire, de son travail de barmaid qui est super depuis qu'elle a changer de bar et qu'elle s'est installée au Marais, de son collègue Juan qui passe son temps à la draguer et de, je cite, «l'ange tombé du ciel» qu'elle a servi hier soir. Je n'ai pas envie de la rappeler tout de suite. Je regarde l'heure, 12h30, parfait il me reste donc 1h30 avant mon prochain rdv. J'appuie sur la molette de mon fauteuil qui s'allonge et ferme doucement les yeux. Je m'endors presque instantanément.

Je me réveil en sursaut par la sonnerie de mon téléphone. Je me jette dessus et vois un appel du client que je suis censée rencontrer à 14h, je décroche;

« - Woods à l'appareil, j'écoute ?

- Oui bonjour Mlle Woods c'est Bellamy Blake, nous avions rendez-vous à 14h pour la visite de l'appartement et je ne vous vois pas, j'ai peur de m'être trompé dans l'heure, est ce que ..

- Mr Blake, je le coupe, non j'arrive tout de suite je suis coincée dans les embouteillages je suis là d'ici 10 minute ! Merde déjà 14h10,je déteste rater mes rdv

- Pas de soucis Mlle Woods, je ne bouge pas, je vous attends impatiemment, quoique j'aperçois un café, désirez vous quelque chose, pour avant la visite ? Ou après, au choix .. J'entends le sourire dans sa voix

- Non, à tout de suite.

- Bien je ..»

Je ne lui laisse pas le temps de finir sa phrase, je raccroche. Je déteste m'attarder sur une conversation inutile, surtout quand le client me drague ouvertement. Ça a le don de m'irriter encore plus.

Je me lève et attrape ma veste que j'enfile avant de me diriger vers la porte que j'ouvre précipitamment. Je tombe nez à nez avec Anya qui s'apprêtait à frapper à ma porte, elle a encore le point levé;

«- Lexa il faut vraiment que tu m'écoutes c'est important c'est au sujet du dossier Warren, ils sont vraiment impatients de visiter leur appartement, ils sont même près à te donner un supplément pour le visiter en premier, je pense que tu devrais les rappeler !

- Anya, Je souffle, je leur ai déjà dit que les travaux ne seraient fini qu'à la fin de la semaine or nous ne sommes que mercredi, donc ils attendrons que moi je les rappelle. Et si ça ne leur convient pas et bien qu'ils aillent voir ailleurs !

- Lexa .. tu ne peux pas dire ça .. ce sont nos plus gros clients ..

- Et bien dans ce cas, j'ajoute lentement, ils savent comment je travail et ils savent aussi qu'ils n'ont pas besoin de me harceler pour avoir ce qu'ils souhaitent. Maintenant si tu veux bien m'excuser j'ai un rdv et je suis en retard, Je regarde ma montre, très en retard même!»

Je termine notre conversation en lui déposant un baiser sur la joue et sors rapidement de l'agence. Je monte dans ma voiture et fonce vers le lieu de mon rendez-vous. Sur le chemin je ne peux m'empêcher de penser à Anya, au début je ne voulais pas travailler avec elle. Nous n'avons pas pu grandir ensemble malgré le fait que nous soyons cousines.

En effet Gustus, mon oncle, est parti s'installer en France après son divorce compliqué avec sa femme, nous avions, Anya et moi 10 ans et nous ne nous étions jamais revues depuis ce temps, d'où le fait que je n'avais pas envie de travailler avec elle, enfin c'était plus de l'appréhension que de la réticence, c'est vrai après tout, comment savoir si les retrouvailles allaient bien se passer ? Et au final tout s'était bien dérouler, ce fût comme si nous ne nous étions jamais quittées, elle est comme ma sœur. Ma sœur de cœur, Anya Woods.

J'arrive à mon rendez-vous, par chance je trouve une place assez rapidement.

Je me gare et aperçois mon client qui sors du fameux café avec deux gobelets dans les mains, je fronce les sourcils, je lui avais pourtant bien dis de ne rien prendre, je pense. Il commence déjà à m'agacer, je le vois me faire un signe de main, enfin plutôt un signe de gobelet, avant de regarder à droite et à gauche puis de traverser la rue, il me lance un grand sourire suivit d'un clin d'œil. Je ferme les yeux, les ouvre de nouveau, le fixe et soudain il loupe le trottoir et tombe en se renversant les cafés dessus.

Je souris, je suis satisfaite de mon petit coup. Faut pas trop me chercher.

Il se relève et me regarde d'un air hébété avant de donner un coup de pied dans les deux gobelets maintenant vides, je le sens qui s'agace en secouant sa veste de costume tachée.

Je m'avance à sa rencontre et tends une main;

«- Monsieur Blake, enchantée, pardonnez moi pour mon retard, Je lance en souriant

- Pas de soucis, de toute façon j'ai rien de prévu cet après-midi. Enfin sauf changer de costume maintenant, il ajoute en désignant son trois pièce

- Effectivement, je lui lance un rapide regard avant d'enchaîner, alors allons visiter cet appartement !»

Avant qu'il ne trouve quoi que ce soit d'autre à dire, je me dirige vers un grand bâtiment de couleur blanche et lui indique silencieusement de me suivre. Ce qu'il fait religieusement, je crois que cette histoire de café l'a quelque peut refroidi.

J'ouvre une grande porte grâce à mes clefs et l'entraîne dans les escaliers. Il y a un ascenseur mais je n'ai vraiment pas envie de lui faciliter la tâche. Heureusement qu'Anya n'est pas là, elle m'aurait déjà traiter de monstre. Je souris à l'idée et m'arrête devant une porte que je m'empresse d'ouvrir. Je sais déjà que ce Bellamy va prendre l'appartement dès que je l'entend siffler d'admiration.

J'hausse les épaules. Parfois je n'ai même pas besoin d'utiliser mon don.

Il me dépasse et commence à faire le tour des pièces sans même m'attendre, c'est vrai que l'appartement est très bien situé et plutôt grand, il est idéal pour une famille;

«- C'est pour vous installer avec votre femme ? Je demande

- Non je n'ai personne, je le vois relever les épaules d'un air fier avant d'enchaîner, mais peut être que je vais bientôt la rencontrer, ajoute-il avec un clin d'œil

- Je lui souhaite bien du courage, je marmonne

- Pardon ?

- Hum, je disais que j'espérai pour vous que ce soit le cas, j'ajoute dans un faux sourire

- Vous savez mon idée de café tient toujours … il s'approche doucement

- Je pense que ce ne sera pas nécessaire, je vous le dit clairement, vous ne me plaisez pas du tout

- Je .. euh nous ne nous connaissons pas alors ce serait l'occasion non ?

- Non, sans façon, je répond froidement, l'appartement vous plaît ?

- Euh oui, hum, il se passe la main derrière la nuque, bon combien du coup ?

- Il est à 300.000 sans les frais d'agence

- Très bien, vendu Mlle Woods

- Super, on se donne rdv lundi prochain pour régler les dernier détails. Je vous en prie, j'ajoute en lui désignant la porte.»

Il se retourne vers la porte, l'ouvre et tombe nez à nez avec sa future voisine qui apparemment ne le laisse pas indifférent puisqu'il débute les présentations en la draguant. Décidément un vrai blaireau celui là. Il se retourne pour me dire au revoir, je le fixe, et le vois trébucher de nouveau avant de finir le nez dans le paillasson.

Et une petite dernière pour la route.

La jeune femme rigole avant de faire demi tour et de rentrer chez elle. Bellamy Blake se relève en râlant et me lance un sourire gêné avant de descendre les escaliers. Je ne prend même pas la peine de lui répondre, je sors de l'appartement tout en regardant mon téléphone. Aucun appel. Il est 14h45, le rdv s'est fini plus tôt que prévu, parfait, cela me laisse 15 minutes pour rejoindre mon rdv suivant pas très loin d'ici. J'ouvre mon agenda et regarde le nom de mon client « Griffin Clarke».

C'est parti.