Disclamer: Comme toute fan fiction, les personnages appartiennent à l'auteur de l'œuvre, soit J.K Rowling

1. Veelas

A l'origine de la Magie, elle créa les créatures qui l'accueilleraient en leur sein. Les premiers veela étaient de ceux-là. Elle avait trouvé des créatures qui, depuis longtemps, ne vivaient que pour leur compagnon, et la magie, émerveillée par leur capacité a aimer, leur avait fait don d'une âme sœur, ainsi que d'une cérémonie de rencontre entre les dominants et les soumis, qui se déroulait tous les ans le 25 aout. Les veela ne s'embarrassaient pas des différences, de sexe ou d'âge. Les deux élus d'un couple étaient toujours en harmonie, et choisis par la magie.

On trouvait tout d'abord le dominant, le meneur du couple, celui qui fournissait argent et confort, et qui était obligatoirement homme. C'était le plus souvent la personne qui prenait les décisions et qui se battait lorsque des conflits éclataient. Si la plupart des dominants se liaient avec d'autres veelas, certains se liaient avec d'autres créatures magiques, ou a des sorciers, mais leurs compagnons se trouvaient toujours dans leur entourage proche. Il y avait ensuite les veelas soumis, qui étaient hommes ou femmes. Pour la plupart des dominants avoir des soumis dans leur famille était une honte. Souvent mal considérés, les soumis étaient les veela portant les enfants, s'occupant du bonheur de la famille, et protégeant la famille et les plus jeunes. Les soumis étaient plus fragiles, car ils ne combattaient que très peu, et souvent pour se défendre, et qu'il pliaient très souvent face aux dominants. Les soumis étaient beaucoup moins nombreux et beaucoup se cachaient à la réception de leurs héritages, ne voulant pas de l'esclavage, et étaient ramenées de force lorsqu'ils étaient découverts. C'était une raison qui renforçait la haine entre les deux parties (dominants et soumis), à travers le temps.

Harry Potter était un jeune sorcier, très spécial. On disait de la famille Potter qu'ils étaient les derniers descendants des 4 fondateurs de Poudlard. Les enfants étaient souvent de très grands combattants ou de très grands guérisseurs, selon le type de magie que chaque enfant possédait. On disait aussi qu'ils étaient pacifiques, mais que s'ils combattaient, leurs ennemis n'avaient aucunes chances. C'était une famille possédant une puissante magie, qui ne se privait pas pour y intégrer tout types de créatures, quoi qu'en pensent les autres. On l'assimilait souvent à la lumière, bien que c'était une famille neutre, tout comme la magie, qui privilégiait l'entente à la guerre.

Il y a un moment, un terrible mage noir nommé Lord Voldemort, un descendant de Serpentard commençait à rallier les puissantes familles de sang pur, afin de combattre l'influence des nés-moldus sur les traditions magiques, et la place des créatures dans la sociétés, car elles étaient souvent males vues, particulièrement les familles dites ténébreuses. Si leurs objectifs étaient louables, au fur et a mesure, leurs méthodes ne l'étaient plus. Ainsi, on disait que Lord Voldemort tuait toutes les familles qui se refusaient à lui, et c'est ce que firent les Potter. Ils avaient soutenus les motions du Magenmagot proposés par le Lord noir, mais ils se refusaient à tuer pour cela. C'est ainsi que les Potter partirent se cacher, après la naissance de leur Héritier, qui selon les dirent était un sorcier aux immenses pouvoirs magiques. Mais si les Potter étaient puissants, ils avaient aussi une très grande confiance en leurs amis. Ce qui les conduit a leur perte. Peter Petigrow, un espion mangemort, devint leur gardien du Secret, et amena alors le Lord noir dans la maison des Potter, le 31 octobre 1981. Il fut tué par le Lord Potter, tandis qu'il se battait pour sa vie et celle de sa famille, Lord qui succomba alors dans le duel qui l'opposa ensuite au Mage Noir. Lord Voldemort monta alors à l'étage de la petite maison de Godric's Hollow, où s'étaient cachés les Potter. Il tua aussi la Lady Potter, qui tentait de protéger son fils de son corps. Le Lord eut du mal à la tuer, comme toutes les bonnes mères. Il avait toujours manqué d'une présence maternelle dans son orphelinat, et répugnait à tuer celles qui protégeaient et qui aimaient leurs familles. Mais il n'avait pas le choix. Si la famille Potter s'opposait a lui, alors il lui causeraient dans l'avenir de sérieux dommages, en se ralliant a la lumière. Il se tourna donc vers l'héritier Potter, qui le regardait de ses yeux émeraude, captivé, depuis son berceau. Quel gâchis, avait pensé le mage noir. Alors qu'il lançait l'Avada sur l'enfant, il y eut un phénomène que personne ne reverrait jamais. Le sort rebondit sur un bouclier vert émeraude maintenu par le petit sorcier, et retourna à son lanceur alors qu'il avait changé de couleur et était devenu d'un jaune lumineux. Le mage noir sentit alors toutes les abominations qu'il avait créées, les Horcruxes, quitter leurs réceptacles, alors qu'il s'effondrait. Quand il retrouva ses esprits, il sentit la puissante magie de l'enfant, chaleureuse et protectrice, refermer ses blessures physiques et mentales. Il réalisa que ce Potter ne serait pas un combattant, mais un puissant guérisseur, alors qu'il prenait enfin conscience de ses actes, dues à la folie qu'était la fragmentation de l'âme. Il jura à Harry Potter qu'il payerait sa dette de vie à son encontre un jour, et sa magie s'illumina, pour confirmer son serment.

Un plan pris alors pace dans l'esprit de l'homme. Voldemort devait mourir, en ce jour. Il conjura un corps, qu'il calcina, et laissa sa baguette à coté du corps, se désolant de devoir perdre sa fidèle compagne. Si Tom Marvolo Riddle était mort cette nuit la, Eden Erwan Gaunt, un homme pourvu de grands principes, et un grand combattant, était né.

Harry James Potter était un garçon simple. Ayant vécu chez des relatifs abusifs jusqu'à ses 11 ans, il se souvenait encore bien de ce que le pire de l'espèce humaine représentait. Ce jour la, le 31 juillet 1991, un homme était venu le chercher, sans savoir ce qui se passait dans sa famille. Cet homme se nommait Remus Lupin, et il se présenta comme un des meilleurs amis de son père. Ce jour la, Harry apprit que la magie existait, et qu'il était un puissant sorcier. Il appris a nommer les choses étranges qui se passaient autour de lui, la raison de sa guérison si rapide et toutes les choses dont il ne comprenait pas le sens dans son esprit. Car le petit Harry Potter avait une mémoire eidétique, ainsi lorsque que l'homme s'était présenté, l'enfant avait dit, d'une voie rauque, peu habitué a parler, « Oncle Moony ? », l'homme l'avait regardé avec incrédulité et avait demandé, d'une voix chargé d'émotion : « Tu te souviens de moi ? », ce a quoi le garçon lui avait répondu qu'il était le compagnon de Patmol.

Remus l'avait alors emmené a Poudlard, ou le jeune garçon fut inspecté par Mme Pomfresh, qui découvrit les nombreuses cicatrices provenant des bons soins des Dursley. Il fit aussi la rencontre d'Albus Dumbledore, le directeur de Poudlard. Harry eut du mal, mais finit par parler de sa vie chez les Dursley, et les adultes en furent horrifiés. Après de longues discutions, il fut décidé qu'Harry ne ferait pas ses études a Poudlard, mais qu'il étudierait le monde magique et la Magie avec l'aide de Remus, qui lui promit de veiller sur lui, d'Albus, qui promit a Harry de venir souvent le voir, et de Mme Pomfresh, qui promit au jeune garçon de lui donner quelques cours de guérison, pour qu'il puisse se servir de son don curatif.

Les années avaient passés. Harry avait apprit tout ce qu'il devait savoir, et était très doué dans tous les domaines dont il avait reçu son héritage de sang, au grand émerveillement de ses professeurs. Il était un multi-animagus, chaque animagus familial se transmettant depuis les puissants fondateurs de Poudlard, tout comme son talent divinatoire mineur, qu'il tenait de la femme de Merlin, tandis qu'il tenait son don de guérison de Morgane La Fey. Mais, pour un garçon de bientôt seize ans, il restait tout de même très réservé, craignant les inconnus et les combats, même avec tout le courage Griffondorien qu'il possédait. Le dernier miracle de ce prodige avait été de soigner son parrain, Sirius Black, plongé depuis 1981 dans un coma magique, à l'aide de sa magie guérisseuse. Son oncle Remus n'avait pas arrêté de pleurer dans les bras de son neveu depuis que celui ci avait rendu son âme sœur à son loup garou. Harry aimait beaucoup son parrain, tout comme il aimait beaucoup son oncle Remus, 'Mus ou encore Mumus son Grand-père Albus, qu'Harry surnommait Papy, au plus grand bonheur du susnommé, et sa Tata Poppy, nommée Pompom par tous les adultes.

Aujourd'hui était le seizième anniversaire d'Harry Potter. Comme tous les Potter avant lui, il allait recevoir son Héritage magique. Aucun Potter n'y avait échappé puisque le sang de créature était présent en trop grande quantité, et provenait de trop nombreuses créatures pour être ignoré par la Magie. Mais sa nature restait encore inconnue à son entourage, et c 'est pourquoi tous attendaient ce moment.

Lorsque Minuit sonna, le jeune garçon poussa un hurlement dans le château Potter, qui s'entendit dans toute la forêt bordant la propriété. Sous les yeux attentifs des adultes, Harry se retrouva pourvu de longs cheveux lisses couleur de jais et une magnifique paire d'ailes d'un magnifique vert émeraude portant des arabesques. Ses ailes se rétractèrent en un magnifique tatouage d'une taille inhabituelle. Sirius dit alors, après une longue minute de silence total :

- Tu es un veela soumis, Harry

Errant parmi les tentes des soumis qui avaient étés montées à l'occasion de la cérémonie de rencontre, en ce 25 aout 1996, Severus Snape Prince laissait ses pensées vagabonder quand il sentit une délicieuse odeur de soumis. Son kimono vert émeraude sous le bras, il suivait la trace de cette odeur captivante, de la personne qu'il avait attendue pendant de si longues années. Les autres dominants qu'il connaissait, se moquaient d'ailleurs du fait qu'a 36 ans, il n'avait toujours pas trouvé son soumis, comme la plupart d'entre eux. Ils pensaient tous que le mauvais caractère de Severus ne lui permettrait pas de nouer une relation qu'entretiennent deux âmes sœurs veela, et que, c'était pourquoi la Magie ne lui avait pas fait don d'une âme sœur. Mais le fait que Severus portait un masque en permanence afin de ne pas s'attacher, et de ne pas souffrir, était inconnu des autres dominants. Il avait toujours attendu l'amour, d'une personne qui ne le jugerait pas pour ses cicatrices ni pour sa vie mais pour ce qu'il était. Et le fait qu'années après années, son âme sœur ne se présentait pas, lui faisait petit à petit perdre cet espoir d'être enfin heureux avec son tout. Il respectait les soumis pour leur courage, de se présenter face à des dominants qui le plus souvent les mépriseraient pour leur condition, même si ils ne pourraient se passer de leur moitie, et se demandait si son soumis n'avait pas fait comme tant d'autres et était parti se cacher. Il avait entendu dire que certains soumis restaient avec leurs dominants, après s'être fait battre et même violés, car les soumis ressentaient beaucoup plus le lien d'âmes, et ne pouvaient pas être séparés de leur compagnons. Quand il avait senti cette odeur, il s'était promis de chérir sa moitie comme elle le méritait.

Après d'interminables minutes, il se posta enfin devant la tente d'où provenait ce divin arôme. Il était pressé de rentrer à l'intérieur et de voir son âme sœur. Serait ce un homme ? Une femme ? Quand il entra enfin dans la tente, il vit un jeune homme aux cheveux de jais de dos, assis à même le sol dans une position de méditation, sa marque luisant d'un vert magnifique. Severus fut éblouit par la beauté de la couleur. Il n'avait encore jamais rencontré de soumis aux ailes de couleurs si étendues, et comportant des arabesques. Extrêmement possessif, il couvrit rapidement le dos de son soumis de son kimono, ne voulant pas qu'une autre personne que lui qui puisse regarder sa sublime marque. Ensuite, il prit le jeune homme dans ses bras en lui murmurant qu'il l'avait longtemps attendu.

Le sentant se crisper, il regarda enfin le visage de sa moitié, restant quelque instant les yeux plongés dans ceux émeraude de son soumis, avant de mettre un bras sous ses genoux, de l'emporter dans ses bras telle la princesse qu'il avait longtemps attendue, et de sortir lentement de la tente, pour enfin rencontrer et faire connaissance de celui qui l'aimera sans artifices.