Shouto Todoroki était asexuel. Son premier baisé lui avait fait l'effet du... néant. Aucune émotion n'en était ressortit de cet acte sinon la... banalité. Toucher des seins l'avait laissé dubitatif, se demandant en quoi deux coussins de chaires pouvaient bien avoir de si excitant. Alors, il s'était dit qu'il était certainement homosexuel. Mais lorsqu'il avait ensuite tâter le membre bandé d'un mec, sa réaction ne fut en aucun cas différente. Il ne comprenait pas comment quelque chose de si anodin que le sexe pouvait bien obséder les gens à ce point. Ce n'était pas faute d'avoir essayé de comprendre, il avait couché avec des femmes et des hommes sans jamais cerner ce qui rendait cet acte si exceptionnel aux yeux des autres. Pour lui, l'acte sexuel était banale et même ennuyeux. Il n'y avait rien de particulièrement agréable, il vivait même cela comme une violation de son espace vital. Il était seulement question d'un phénomène biologique de reproduction, une histoire de chimie hormonale. Bien évidemment, il savait que la plus part du temps, les gens couchaient ensemble par envie et non pas à cause d'un quelconque instinct de reproduction dont l'existence même n'était d'ailleurs pas certaine cependant... Jamais encore il n'avait ressentit ce désirs de coucher avec quelqu'un.

Lorsque ses amis parlaient des femmes en des termes crût voir rabaissant pour qualifier leur apparence physique, il se contentait d'hocher du chef sans réellement comprendre en quoi le cul de cette personne pouvaient être catalogué de « beau » ou « baisable », il n'était question là que d'une partie corporelle parmi tant d'autre. Pourquoi les pieds n'auraient-ils pas droit à leur instant de gloire ? Ou même les dessous de bras ? Jamais il ne s'était dit en croisant quelqu'un : «je veux toucher, embrasser, coucher avec cette personne ». Et si, au début, l'alcool lui avait permit de comprendre un peu mieux cette « pulsion sexuelle » étrange grâce aux affres de l'ivresse, avec le temps, ce n'était plus le cas du tout.

Lorsqu'il embrassait quelqu'un, même quelqu'un qu'il appréciait, la seule chose à laquelle il parvenait à penser était la sensation désagréable de ce membre humide et visqueux dans sa bouche qui ne lui faisait penser qu'à une seule chose : une limace. S'il y avait bien une chose qui n'était pas excitant et glamour, c'était d'avoir la sensation d'une limace gigotant dans sa bouche. Le touché des autres sur son corps le laissait indifférent lorsqu'il n'était pas irrité de sentir une main qui n'avait rien à faire sur sa peau. Son corps réagissait par automatisme, une condition innée incontrôlable qui faisait se durcir son membre si sollicité mais à ce jour, personne n'était parvenu à le faire jouir. Pour lui, l'acte sexuel était un processus, une science, un mécanisme, c'était stérile et vide.

Absolument aucune émotion n'y était rattaché, il attendait patiemment que ça se termine tout en se disant à quel point c'était une perte de temps. Il détestait devoir faire semblant d'apprécier pour ne pas blesser la fierté mal placé de son partenaire, détestait devoir rendre l'appareil encore plus, n'ayant aucune envie d'être souillé par leurs fluides corporels. Tout dans cet acte le révulsait, le corps humain était beau mais seulement si on omettait les parties génitales qui lui avaient toujours paru difformes et incongrus, comme si elles n'avaient rien à foutre là, comme si c'était la pièce rapportée d'une chose très laide sur une œuvre d'art splendide. Ainsi, regarder des personnes entièrement nues le révulsait et ce, qu'importe leur degrés de « baisabilité ».

Ceci dit, bien qu'il n'apprécie pas le sexe « en groupe », il n'était pas contre les plaisirs solitaire, bien au contraire. Il avait même été évident pour lui de garder sa virginité pour sa propre personne car franchement, qui voudrait donner quelque chose de si spéciale et intime à quelqu'un qui avait toutes les chances du monde de vous lâcher une fois la besogne terminé ? Alors, sur un coup de tête, un beau jour lors de l'année de ses 15 ans, il avait décidé qu'il voulait savoir la sensation physique que donnait un gode enfoncé en lui. C'était la première fois qu'il faisait ça, il ne s'était même pas spécialement renseigné, se contentant de suivre les signaux que lui envoyais son corps et... il avait prit son pied. Il était certain que s'il avait laissé quelqu'un d'autre le dépuceler, il aurait passé un sale quart d'heure alors il ne regrettait en rien de ne pas avoir fait sa première fois avec « l'élu de son cœur » , concept qui n'était d'ailleurs fait que pour contrôler les filles, les garder pure en espérant bêtement au grand amour alors qu'en réalité, il n'était question que de baise.

Trouver ce qu'il était, ce qu'il aimait avait été un long parcours semé de questions existentiels qui avait bien faillit le rendre débile. Cependant il savait maintenant et contrairement à ce que beaucoup de personne semblait croire, il n'était pas malheureux, il avait juste une sexualité différente. On pouvait difficilement manqué d'une chose que l'on avait pas connu, à savoir dans son cas, le désirs sexuel envers autrui. Coucher avec des gens ? Non, très peu pour lui mais bien qu'étant asexuel, il avait des fantasmes et un en particulier : voir des gens coucher ensemble, plus spécifiquement, des hommes homosexuels. S'il devait donner une raison à cette préférence, ce serait sans doute pour finaliser son « anormalité ». Les couples hétéros étaient d'une banalité affligeante, ceux lesbiens c'étaient moins mais tout de même mieux accepté que les homosexuels dû au profil « viril » que la société forçait aux hommes d'adopter. C'était le refus d'obéir aux normes sociales, la revendication de sa personne envers et contre tous qu'il trouvait attirante et brave dans une société où l'on est cerné par des arriérés violents car terrifiés par l'inconnu sous leurs airs moralisateurs hypocrites.

Shouto n'avait pas ce problème. Il acceptait entièrement sa personnalité et ce en partie grâce à Izuku qui lui avait ouvert les yeux sur son quirk de feu que son sociopathe de père lui avait légué. Il avait tout de suite apprécié le petit vert, le trouvant particulièrement adorable avec sa manie de penser tout haut et sa détermination à atteindre son rêve de devenir héro. Puis, il y avait son rival, Katsuki. il avait eut un peu plus de mal avec lui mais il devait bien avouer que le blond état brillant et bourré de talent. Son caractère explosif le tenait en haleine et lui donnait parfois envie de le frapper mais ce sourire carnassier limite sanguinaire tellement aux antipodes avec l'héroïsme ne manquait jamais de le faire vibrer. Ces deux caractères opposés et créant des étincelles très régulièrement s'imbriquaient étonnamment bien ensemble, tellement bien que Shouto n'avait pas pu empêcher ses pensées de s'égarer sur les deux jeunes hommes dans des situations explicites, entrain de faire des choses explicites. De ce fait, alors que les deux rivaux s'engueulaient comme d'habitude durant l'entraînement et ce jusque dans les vestiaires, faisant fuir tous leurs camarades, il avait dit ce qu'il lui taraudait dans la tête tout haut.

- Me regarde pas comme ça sale nerd ! Putain tu peux pas savoir comme tu m'énerves sérieux ! éructait une fois de plus le blond qui avait empoigné le col du vert, menaçant ce dernier de lui coller son poing dans la tronche.

- Tu te fais des idées, je te regarde pas de haut Kacchan, c'est toi qui a un problème !

- Vous pouvez pas arrêter de vous engueuler deux secondes ? avait soupiré Shouto en enfilant sa chemise, se tournant vers eux. Il serait temps que vous décidiez qui vas prendre l'autre, qu'on en finisse.

Il allait s'en dire qu'il n'avait pas prévu de dire ça, du moins pas d'une façon aussi vulgaire et pourtant c'était réellement ce qu'il avait dit. Il aurait put s'empourprer et se confondre en excuse mais non, après tout, ce n'était pas comme s'il était le seul à penser ça... Ces deux vis à vis l'avait fixé avec de grands yeux écarquillés, ne s'étant clairement pas attendu à ça, tel deux poissons hors de l'eau ils ouvraient et fermaient la bouche. Et le manque d'explosion poussa Shouto à en rajouter une couche et ce, toujours doté de sa flegme légendaire.

- Parce que c'est bien ça le réelle problème, Bakugo veut coucher avec toi mais ne sait certainement pas comment te le dire alors il te bouscule en espérant que tu courbes l'échine et le laisse faire, fit-il à un Izuku tout rouge avant de reporter son regard sur le blond, mais Izuku ne se laisse pas faire et te percute aussi, certainement pour te montrer qu'il est maintenant ton égal et mérite une place dans ton lit.

Katsuki relâcha le sol d'Izuku qui n'osait plus croiser le regard de qui que ce soit, ses mains se triturant d'embarras.

- Bordel mais qu'est ce que tu racontes comme connerie ? s'exclama finalement Katsuki, rouge de fureur mais pas que.

- Pitié ça crève les yeux Bakugo, la tension sexuelle entre vous ne trompe personne. Tout le monde sait que vous finirez un jour par coucher ensemble puis même pas être en couple, sans doute, fit-il dans un haussement d'épaules.

- C-comment tu peux dire des choses si embarrassantes Shouto ? bredouilla finalement Izuku.

- … Parce que je trouve que vous feriez un couple intéressant, souffla-t-il plus bas, je suis sûr que vous auriez une vie sexuelle très fougueuse.

Il y eut un long silence durant lequel les deux amis d'enfance fixait le bicolore comme si sa tête s'était séparé en deux têtes ayant chacune récupérée une couleur de cheveux.

- … Est ce qu'on doit comprendre que tu nous imagines entrain de baiser ? fit finalement Katsuki, scié.

- Je suis Aegosexuel, j'aime l'idée des relations sexuelles mais seulement pour les autres et il se trouve que j'ai une préférence pour les relations homosexuels et que vous avez deux personnalités à l'opposé mais complémentaire parfaite pour ça alors...

- Wow wow ! l'interrompit Katsuki. Un oui aurait suffit connard !

- Alors, oui il m'arrive de vous imaginez entrain de coucher ensemble et généralement c'est Bakugo qui est le "dominant", fit-il en faisant des guillemets avec ses doigts.

Bien que les aveux du bicolore était complètement dingue et déplacé, l'ego de Katsuki ne manqua de se manifester par un sourire en coin carnassier tandis qu'il bombait fièrement le torse.

- Évidemment que c'est moi qui baise Deku, se moqua-t-il du vert qui fixait toujours le sol, ce petit con à tellement prit la grosse tête qu'il aurait bien besoin que je lui rappelle où est sa place c'est clair.

- C'est... c'est clairement toi qui est d'une arrogance sans nom Kacchan, souffla tout bas Izuku qui parvint à croiser le regard grenat une fraction de seconde durant sa réplique.

Il s'en suivit un autre long silence ou aucun d'eux ne savait que faire puis, Katsuki fut celui qui se décida à parler.

- Tu veux essayer ? fit-il tout simplement en fixant le vert qui s'empourpra de plus belle. Parce que maintenant que ce connard en parle... C'est vrai qu'il m'ait déjà arrivé d'avoir des rêves, sur toi et... j'aimerais sans doute les comparer avec la réalité.

- Kacchan... couina Izuku en se cachant derrière sa main.

- Je t'oblige à rien crétin ! s'exclama le blond. C'est oui ou c'est non. Si c'est oui, dans ce cas je veux te toucher et te prendre... Je serais sans doute un peu brutal mais je peux t'assurer que tu prendras ton pied aussi et si c'est non, c'est non et on en reparle plus jamais, fit-il avec détermination.

Izuku était quasiment entrain de se manger les lèvres tellement il les mordillait avec insistance dans son embarras. Les deux autres crûrent qu'ils allaient devoir prendre son silence pour un refus lorsqu'il hocha vigoureusement du chef en joignant ses mains devant lui, peinant à relever les yeux sur ceux grenat le fixant. Lorsque les deux paires d'orbes s'accrochèrent enfin, il hocha une nouvelle fois de la tête plus doucement et étira un petit sourire gêné. Katsuki rit brièvement, un sourire carnassier dans les coins de ses lèvres à lui puis il alla délicatement saisir la joue du vert qui baissa aussitôt les yeux d'embarras. Shouto, comme en transe, regarda le blond se rapprocher d'Izuku et pencher la tête vers ce dernier tout en redressant le visage du vert doucement. Il les regarda échanger leur tout premier baiser, comme dans un rêve, chaste et pudique, adorable. Il sourit à son tour et les laissa dans leur tout nouveau cocon d'amour.


La nouvelle de leur relation n'avait pas réellement surpris plus que ça, à part Mineta qui croyait toujours que les homosexuels étaient une légende. Shouto ne manquais jamais de s'auto-féliciter lorsqu'ils les voyaient subitement s'embrasser férocement pour cesser une dispute insignifiante comme ils continuaient d'en avoir quasiment tous les jours. Puis un beau jour, il croisa le couple dans les couloirs du dortoir, leur fit un sourire et s'apprêtait à aller se coucher lorsque Katsuki l'interpella.

- Tu voudrais nous regarder ?

Shouto se figea... Regarder ? Regarder quoi ? Pendant qu'ils ?... Il se retourna lentement vers le couple, les yeux grand ouverts, ne s'attendant pas du tout à ce genre de proposition venue de nul part.

- Je sais que ça exciterais également ce nerd d'avoir une audience, rit-il lorsque Izuku cacha son visage dans ses pectoraux en gémissant son surnom piteusement, les oreilles rouges.

- Heu... Je... C'est à dire que les relations sexuelles, c'est vraiment pas mon truc alors...

- Je te demande pas de participer connard, jamais je laisserais personne d'autre toucher ce nerd, il est à moi, fit-il d'une voix rauque tout en saisissant fermement la taille du dit nerd qui se cala volontiers tout contre son torse. Juste nous regarder, tu avais dit que tu nous imaginais baiser ensemble, et je peux t'assurer que c'est bien mieux en vrai, fit-il avec sarcasme.

- C'est une drôle de demande quand même... souffla Shouto qui vit enfin Katsuki paraître un temps soit peu gêné.

- Hey ! Toi t'aimes nous imaginer baiser ensemble et nous on aime l'idée que tu nous regardes baiser ensemble, appel ça le complexe du héro ou je ne sais quoi, je m'en tape, mais on vas pas s'excuser d'être des pervers lorsque tu l'es bien plus que nous !

Shouto rit brièvement, reconnaissant bien la Bakugo.

- J'aimerais bien vous regarder oui, répondit-il finalement.

- Cool, viens discrètement dans ma chambre dans une petite demi-heure, on aura placé un fauteuil pour que tu puisses te rincer l'œil confortablement.

Puis le couple était repartit, comme si de rien était. Autant dire que cette demi-heure d'attente fut la plus longue et la plus étrange que Shouto ait vécu. Et lorsqu'enfin elle toucha à sa fin, qu'il se dirigea silencieusement vers la chambre du blond, il ne fut clairement pas déçu. Il entra sans faire de bruit et les repéra sans difficultés sur le lit. Bakugo était encore tout habillé et avait une main enfouie dans les boucles vertes d'Izuku entièrement nu et occupé à le sucer lentement, il sourit en quoi lorsqu'il le repéra et lui fit signe de s'asseoir sur le fauteuil tourné vers le lit, ce que fit le bicolore sans faire un bruit.

- On a de la visite Deku, grogna Katsuki en raffermissant sa prise dans les cheveux du vert qui gémit lorsqu'il donna un lent mais profond coup de reins, s'enfonçant jusque dans la gorge d'un Deku fébrile. Vas falloir lui faire un show, lui montrer que tu es bien plus bandant que tout ce qu'il aurait put imaginer si tu veux qu'il revienne, poursuivit-il en se déhanchant suavement, arrachant gémissement après gémissement à chaque vas et viens avant de se retirer soudainement pour ramener son amant contre son torse et prendre à pleine mains ses fesses. Je suis sûr qu'il adorerais voir comment tu te tord de plaisirs et gémit comme une salope en chaleur lorsque j'enfonce ma queue en toi.

- K-Kacchann... gémit piteusement Izuku en creusant les reins, s'offrant sans hésitation au blond qui grogna.

- J'étais sûr que t'aimerais être observé, fit plus bas Katsuki dans l'oreille du vert qui cachait son visage dans le cou de son amant, ça t'excite hein ? J'ai à peine commencé que t'es déjà prêt à t'empaler sur ma queue bordel !

Shouto respirait lentement, les yeux rivés sur les deux corps qui ne tardèrent pas à se déhancher l'un contre l'autre dans une danse sensuelle et obscène à la fois. Il découvrit que les gémissements et couinement d'Izuku était bien plus érotique que dans son imagination, sans parler des grognements bestiaux qu'émettait Katsuki lorsqu'il s'enfonçait d'un coup de reins plus vindicatif dans l'intimité du vert, prétextant vouloir remettre à sa place sa petite salope quémandant trop d'attention. Des frissons ne cessèrent pas de remonter le long de son échine, des papillons naissant dans son bas ventre à chaque supplications d'Izuku, supplications que Katsuki punissait d'une claque sèche sur ses fesses, rendant le vert toujours plus malléable entre ses mains.

- Arrête de geindre salope, tu pourras jouir quand je te le dirais, grogna Katsuki qui assénait des coups de reins lent mais cadencé et précis à son amant, ce dernier serrant fébrilement les draps tout en sanglotant de frustration.

Shouto n'aurait jamais put imaginer avec autant de détail le désespoir et le désirs sur le visage de ses deux camarades. Katsuki, déterminé à graver sa présence en Izuku prêt à tous les supplices pour le recevoir comme il se devait. Peut être le blond s'acharnait-il autant sur le vert à cause de sa présence, qu'il ressentait le besoin de montrer qu'Izuku lui appartenait à lui et personne d'autre.

- Vous êtes tous les deux à damner, souffla-t-il tout bas, espérant débloquer la situation en douceur.

Katsuki lui jeta un coup d'œil, ils se fixèrent un instant puis un sourire carnassier naquit juste avant qu'il n'entame un déhanchement brutal et rapide. À partir de ce moment, Izuku ne fut plus qu'une boule de plaisirs condensée et tremblante seulement capable de gémir le nom du blond. Katsuki n'était pas bien mieux, se perdant dans le plaisirs charnelle, faisant violemment claquer leur peaux tout en grognant comme un animal, les yeux rivés sur son amant qui restait cambré, faisant luire son torse en sueur, des gouttes dévalant dans les creux de ses abdos. Shouto en avait le souffle coupé tellement ils étaient beau. Rapidement après ils jouirent quasiment à l'unisson, Katsuki se faisant un devoir de poursuivre la torture de son amant jusqu'à la fin de son orgasme avant de se laisser aller à son tour.

Puis Izuku relâcha tous ses muscles et s'échoua sur le matelas, ses yeux se fermant et sombra rapidement dans le sommeil. Katsuki ricana moqueusement avant de déposer un baiser chaste sur ses lèvres rouges et gonflés puis de se retirer de son intimité. Il enleva la capote usagé et la jetait au moment où Shouto lui tendais un gant humide. Ils se fixèrent un instant puis le blond accepta son aide et saisit le tissu pour nettoyer Izuku. Ce geste, aussi simple et anodin soit-il, fut ce qui scella la relation de ces trois jeunes hommes à la dynamique somme toutes, très particulière.

Comme d'un commun accord, ils développèrent une intimité singulièrement afin que celle-ci convienne aux trois parties et ce quelque soit leur intérêt personnel dans cette dernière. D'un geste anodin et discret, Izuku ou Katsuki faisant comprendre à Shouto qu'ils aimeraient bien l'avoir avec eux pour une raison ou une autre et sans attirer les soupçons, celui-ci décidait de venir ou non. Sans que cela ne paraisse étrange ou forcé, Shouto avait fait sa place dans le couple tout en gardant sa part « électron libre », ne participant jamais activement aux relations sexuelles mais ayant pourtant un rôle passif non des moindres pour ces deux autres amants.