Bonjour, bonsoir,

Me voilà de retour avec une série de 7 OS pour les sept péchés capitaux. Ceci vient d'une soirée ateliers entre amis où ils étaient le thème central. Je ne fais que vous les partager. Je publierai un péché par jour, donc cela fera des publications pour une petite semaine.

Bonne lecture à tous.

Memepotter952504


Les Sept Péchés Capitaux

1 GOURMANDISE

La gourmandise est l'envie désordonnée de manger ou boire quelque chose que l'on aime sans en avoir le besoin, c'est à dire en l'absence de faim ou de soif. Selon l'épicurisme, la gourmandise s'oppose à la recherche du bonheur car habitue à un plaisir non nécessaire.

On distingue deux formes de gourmandise : celle de la nourriture (gourmandise) et celle de la boisson (ivresse).

Son démon est Belzébuth.

Belzébuth est un dieu païen, un démon, un des princes couronnés de l'Enfer.


Voldemort venait de faire une petite virée avec les mangemorts. Ils avaient mis à feux et à sang trois villages sorciers durant leur longue journée. Le Seigneur des Ténèbres était plus que satisfait. Tout allait pour le mieux depuis cinq ans quand le grand, le célèbre Harry Potter était venu le voir au Manoir Malfoy en lui annonçant qu'il avait été trahi par ceux qu'il considérait comme ses plus proches amis et alliés. Il était venu pour simplement prêter serment – un serment inviolable s'il vous plait ! – qu'il ne ferait rien qui pourrait mettre Lord Voldemort en danger à moins que cela soit pour sauver sa propre vie et, si Magia lui en accordait, la vie de ses enfants.

Le Seigneur des Ténèbres, tout d'abord surpris par le serment qu'il avait fait sans qu'il ne fasse ou dise quoi que ce soit, puis, en entendant l'explication de son acte, lui, comme ses Mangemorts, avait été scandalisé. Le pauvre jeune homme allait être dépouillé de tous ses avoirs à sa mort face à lui, mort qui aurait été inévitable après ce que le gryffondor avait appris, à savoir que sa magie était bridée à 67 pourcent ! Jusqu'alors, il ne devait sa survie qu'à la chance.

Il avait accordé l'hospitalité et la protection à Harry Potter. Et il l'avait fait soigner pour que les blocs sur sa magie soient retirés. Ainsi, le jeune homme vivait auprès des Mangemorts et, progressivement, une relation avait débuté entre eux. De pires ennemis, ils étaient devenus peu à peu meilleurs amis et même confidents et enfin, depuis deux ans à présent, ils étaient devenus amants. Et Harry était enceint.

Et cette nuit-là, après sa longue journée de raid, Voldemort rentra silencieusement dans leur petite maison de campagne, pour ne pas réveiller son aimé. Harry se sentait plus à l'aise dans cette maison pour vivre et se préparer à l'heureux événement qui serait pour très bientôt.

En entrant dans la cuisine pour se chercher à boire, le Seigneur des Ténèbres vit sur la table, et même dans le frigo, toutes une série de mets délicieux placés sous sort de stase. Harry avait encore passé sa journée aux fourneaux. Il adorait cuisiner. Et surtout maintenant, avoir le droit de manger ce qu'il préparait. Et Voldemort devait admettre que son compagnon, et bientôt époux – ils allaient devoir se marier comme le voulait la tradition sorcière quand deux personnes attendaient un enfant –, était un véritable cordon bleu ! Dès qu'il voyait un de ses petits plats préparés avec amour, il ne pouvait pas résister, il devait le goûter !

Alors comme à son habitude quand Harry préparait quelque chose, il s'empara d'une fourchette et d'un couteau et commença à déguster un petit peu de tout. Le canard laqué, la crème anglaise, le gigot d'agneau en marinade, les cuisses de grenouilles sautées, les feuilletés d'escargots au beurre, le tournedos de turbot, le millefeuille de mangue et de Saint-Jacques, …

Il goûta à tout, mais alors absolument tout !

Il dégustait les loukoums à la rose de Vence et aux pistaches quand soudain, il entendit un raclement de gorge particulièrement déplaisant. Il se figea.

« J'espère pour toi que tu auras une excellente excuse à servir à Narcissa quand je lui annoncerai que l'entièreté des plats que je devais à l'origine apporter pour la réception de demain à son Manoir ont été entièrement mangé par ta personne …, » susurra Harry d'une voix particulièrement douce et menaçante, ton qu'il avait appris de Severus Snape en personne.

« Je suis le Seigneur des Ténèbres ! Je fais ce que je veux ! »

« Eh bien, Seigneur des Ténèbres, » fit le gryffondor avec un sourire qui lui donna un frisson dans le dos. « Quand tu auras fini ta dégustation, tu me feras le plaisir de nettoyer tout cela ! Et hors de question que tu appelles un elfe pour faire le travail à ta place ! Cela t'apprendra à manger tous les plats à l'origine prévu pour ton propre triomphe ! »

Harry fit demi-tour et remonta se coucher sans laisser le temps à son compagnon de répliquer. Il s'endormit avec un petit sourire sur les lèvres, sachant parfaitement que Voldemort allait bouder pendant une dizaine de minutes puis il allait terminer sa dégustation avant de finalement accéder à sa demande et faire la vaisselle parce qu'au fond de lui, il saurait qu'il était en tort.

Le lendemain matin, quand il descendit en se tenant le dos parce qu'il avait un mal de chien – n'empêche des jumeaux, c'est lourd à sept mois ! –, il se dirigea vers la cuisine pour la trouver totalement saccagée mais pas dans le sens où il s'y attendait. Il y avait de la farine partout, le sol, les murs, le plafond, de la sauce par-ci, des herbes par là. Un véritable champ de bataille. Et au milieu de tout cela, il y avait un Seigneur des Ténèbres assoupi sur un saladier qui contenait ce qui ressemblait étrangement à de la pâte. De quoi ? Il préférait ne pas savoir.

Il sourit et sortit sa baguette pour tout nettoyer d'un coup de baguette. Il était touché qu'il ait tenté de réparer son erreur en se mettant lui-même aux fourneaux même si c'était un véritable échec, un véritable désastre même. Il posa une main sur l'épaule de son compagnon et vint lui déposer un baiser sur la joue et l'inviter à aller se reposer dans le lit pendant qu'il s'occupait du reste.

Et cette fois-ci, vu le manque crucial de temps, Harry fit appel aux elfes des Malfoy et à son ami Dobby pour préparer le repas de la réception en respectant les plats qu'avait fait le gryffondor à l'origine. Et pendant que les petites créatures s'occupaient chacune d'un plat, lui-même refaisait ses fameux loukoums à la rose de Vence et aux pistaches.

Quatre heures plus tard, quand le Seigneur des Ténèbres redescendit, il fut émerveillé de voir à nouveau les plats sur la table, exactement comme en pleine nuit.

« Harry …, » murmura-t-il à l'oreille de son aimé allongé dans le canapé. « Tu n'aurais pas dû… »

« Et te faire humilier, voire pire, engueuler par Narcissa Malfoy ? » répondit le plus jeune en baillant. « Non merci, mais je tiens encore à mes petites oreilles. Ne t'inquiètes pas, je n'ai pas fait grand-chose. J'ai demandé de l'aide aux elfes des Malfoy. Je n'ai fait que les loukoums. »

« J'adore tes loukoums, » avoua le Seigneur des Ténèbres en se penchant pour venir cueillir un baiser.

« Je sais, » répondit Harry avec un sourire. « C'est d'ailleurs pour cela que, pour m'assurer que tu ne feras pas la même erreur que cette nuit, je t'en ai préparé en plus, » ajouta-t-il en faisant venir un plat remplis par une trentaine de loukoums.

« Tu es un amour. »

« Et toi, un gros gourmand ! »

« Je ne suis pas gros ! »