Chapitre 1


21 septembre 2191

- Tu veux un café ?

- Pourquoi pas.

Il lui passa le tube de ration, et elle le remercia. L'homme donna un faible coup dans le fauteuil, et flotta sur un petit mètre pour regagner son poste.

La jeune femme, tout en pianotant sur sa table par habitude des accords qui, à force de temps et de pratique, étaient comme imprimés dans sa main, se recentra sur son écran, et enregistra une nouvelle fois les chiffres de son tableau de bord. La radio crachait une petite musique dansante, où un saxophone se perdait dans des trilles typiquement jazz.

Ils étaient cinq dans la station spatiale : deux hommes, deux femmes, et un androïde d'analyses qui les aidait dans leur travail. Cela devait faire un mois maintenant qu'ils avaient été envoyés dans cet avant-poste militaire camouflé en base de recherche placé près de Saturne. Le premier contact avec une autre forme de vie s'était mal passé, et cette base avait été mise en place pour prévenir des éventuelles offensives qui arriveraient, à une distance suffisante pour que la Terre puisse se tenir prête à riposter en cas de soucis. Les quatre soldats étaient plus des chercheurs que des militaires, et bien qu'ils aient un petit canon de réserve pour se protéger de l'ennemi en cas de difficulté majeure, cela restait juste à but défensif.

Ils vivaient tous quatre au rythme des tours de garde, et la vie au sein de la petite station privée de gravité n'était pas drôle tous les jours. Cependant, les militaires et leur robot, faisant partie intégrante de l'équipe, s'entendaient bien, et la cohésion de leur unité n'était plus à prouver.

- Jin, donne-moi le relevé atmosphérique s'il te plaît.

- Tiens !

L'androïde tendit la feuille à Karl, qui inscrivit les résultats sur son propre ordinateur, et fronça les sourcils.

- Je crois qu'on a un appareil défectueux, soupira l'homme, agacé.

- Lequel ?

- L'altimètre déconne.

- Je m'en charge, lui proposa Maëlle.

- Norab, tu l'accompagnes, ordonna-t-il au jeune homme à côté de lui.

- Aye Cap'tain !

Maëlle défit la sangle de son siège, et flotta jusqu'au sas donnant sur l'autre partie de la station.

- Vivement qu'ils nous apportent un simulateur de gravité, grogna Norab en se battant contre sa ceinture.

- Arrête de râler et rends-toi utile, rit Lorelei.

Le jeune homme lui adressa un doigt d'honneur fièrement levé, ce à quoi la chercheuse répondit puérilement en lui tirant la langue.

- Ça suffit, les reprit Karl.

C'était lui qui commandait leur unité, et les deux plaisantins cessèrent immédiatement leurs enfantillages. Norab attrapa une poignée au-dessus de sa tête et se propulsa jusqu'au sas.

- Enfin tranquille, plaisanta Jin.

Les deux soldats restant dans la capsule retournèrent à leurs chiffres, profitant du calme.


- Maëlle ! Attend !

- Dépêche-toi !

Elle lui balança sa caisse à outils, qu'il rattrapa facilement, le poids de la boîte absorbé par l'absence de matière. Il la rejoignit alors qu'elle ouvrait la trappe externe donnant sur l'altimètre. La jeune femme bidouilla l'appareil quelques minutes, vérifia les paramétrages, mais ne trouva rien d'inhabituel. Son camarade lui passait les instruments dont elle avait besoin.

- Lorelei ? Ici Maëlle, appela la militaire rousse. Je ne trouve rien de dysfonctionnel dans l'altimètre.

- Reçu. Nous allons redémarrer les capteurs de mesure, patientez trois minutes, on vous recontacte.

- Cinq sur cinq, over.

Flottant dans le vide à des milliers de kilomètres de la Terre, les deux soldats attendirent tranquillement que la station les recontacte. Ils ne sortaient pas souvent de la navette, mais ils n'étaient pas dépaysés pour autant quand ils se retrouvaient dans l'espace.

- Le ravitaillement passe dans une semaine, c'est ça ?

- Oui, et avec un peu de chance, Karl aura pensé à nous récupérer un simulateur de gravité neuf … grommela Norab.

- Espérons surtout qu'ils nous ramènent autre chose que les rations, j'en peux plus de ces trucs fades !

- C'est bien vrai !

Ils rirent de bon cœur, amusés de leurs caprices. Ils étaient en guerre, après tout, la priorité n'était ni dans le confort, ni dans le goût de la nourriture.

- Tu feras quoi, quand on rentrera sur Terre ? demanda la jeune femme à son coéquipier.

- Je ne sais pas … Je repartirais sur une station ou un vaisseau, je pense … Et toi ?

- C'est vrai que ce serait pas mal … Mais je préférerais rester sur Terre, pour aider … C'est si terrible ce qui arrive …

Il lui prit les mains, et sourit tendrement.

- Le jour où tu ne pourras pas te passer de moi, promis je te ferai grimper sur le vaisseau où je servirai en passagère clandestine …

- C'est très romantique, ça, dis-moi, sourit la militaire, amusée.

Maëlle libéra sa main, doucement, et caressa la paroi du casque de Norab.

Ce dernier désactiva le micro qui le reliait au contrôle – ce que, au passage, Karl lui avait interdit de faire – et chuchota à l'oreille de la jeune femme avec un sourire en coin :

- Comme ça on le fera pendant toutes mes permissions, chérie …

Faussement offusquée, la militaire lui donna un coup de genou dans le ventre.

- Présente-moi d'abord à tes parents, espèce de nigaud !

La mine boudeuse, Maëlle voulut remettre en place une des mèches folles qui se promenait devant son visage, échappée de son chignon, mais sa main cogna la vitre de son casque. Norab rit en voyant sa maladresse.

- Ne te moque pas ! bouda la jeune femme en croisant les bras sur sa poitrine. Tu verras, le jour où tu auras des cheveux longs !

- Je compte bien ne pas les laisser pousser, figure-toi.

Il lui adressa un sourire goguenard, avant de s'écarter un peu de la station, et de faire une pirouette dans le vide.

- T'es vraiment un gamin, lança Maëlle.

- Même pas vrai !

- Maëlle, Norab ! On a relancé les machines ! les rappela à l'ordre la voix de Karl. On fait un test, donnez-moi les données sur l'écran.

- Tout de suite !

Le jeune homme se redirigea vers la trappe, y arriva avant Maëlle, à qui il fit une petite grimace narquoise, puis indiqua le relevé à Karl.

- L'écran donne 417,3.

- C'est bon pour moi, leur répondit le chef de leur escouade. Vous pouvez rentrer.

- On ne peut pas rester là un moment ? demanda Norab, c'est si chouette !

- Non, on est limités sur l'oxygène de sortie, alors tu ne joues pas au gamin et vous rentrez, l'arrêta Lorelei.

- Ce n'est pas drôle …

Amusée par la petite moue de son camarade, Maëlle l'attrapa par le poignet, et le projeta vers l'avant. Le jeune homme tourbillonna dans le vide un court instant, descendant un peu plus bas que le sol de la station. Il râla un moment contre les plaisanteries douteuses de la jeune femme, et commença à gesticuler pour remonter.

- Tu es hilarante, ma chère, singea-t-il tout en bougeant les bras d'une manière si ridicule qu'elle décrédibilisait complètement son ton soutenu.

- Tu voulais rester faire des acrobaties, répliqua la jeune femme en regagnant facilement l'entrée du sas.

- C'est ça, rigole …

L'espace était dégagé, et l'on y voyait loin. Son regard se posa sur un point au loin. Il plissa les yeux, pour essayer de mieux voir, et les rouvrit largement, pris d'angoisse.

- Je crois que les Gamilas arrivent ! s'écria-t-il.

- Sérieusement ? s'inquiéta Maëlle. Remonte !

- Bah tiens !

Elle prit sa main, et le tira dans le sas avec elle. Ils rentrèrent au pas de course, casques sous le bras. Si le radar confirmait la menace, ils en auraient besoin.

Les deux militaires s'approchèrent de leurs camarades.

- Le radar vous dit quoi ? demanda Maëlle en se précipitant vers Jin.

- Je détecte un vaisseau à trois degrés bâbord !

- Quelle flotte ? s'enquit Lorelei.

- Gamilas.

Le verdict tomba comme un couperet.

Norab se dirigea vers la radio, et passa un casque. Il bidouilla un instant les boutons et molettes, et parvint à capter un signal.

- Terre, ici station HJV5 ! Terre, répondez !

- Ici Terre, nous vous recevons, à vous, lui répondit un soldat à l'autre bout du fil.

- Chasseur Gamilas détecté à trois degrés bâbord de notre position, quelles sont les consignes ? A vous.

- Veuillez suivre les instructions suivantes : essayez d'entrer en contact avec le bâtiment ennemi pour connaître leurs intentions, et ripostez s'ils vous attaquent. S'ils vous appellent volontairement, et de manière pacifique, recontactez-nous. A vous.

- Bien reçu, over.

- Over.

Norab retira son casque et jeta un regard à ses camarades qui avaient eux aussi entendu les consignes.

- Alerte de niveau sept, déclara Karl en détachant sa ceinture. Passez vos combinaisons et tous à vos postes.

Les militaires se préparèrent au pire, et la tension s'insinua de plus en plus dans la base. Personne ne parlait, tous trop tendus pour esquisser un geste. Jin constatait de l'avancée du navire ennemi, qui se dirigeait inexorablement vers eux.

Karl s'empara d'un émetteur radio, et lança un appel à l'ennemi.

- Ici station HJV5 à vaisseau Gamilas, nous sommes une station scientifique, et nous n'attaquerons pas les premiers. Veuillez nous répondre, à vous.

Aucune réponse ne lui parvint. Le signal radio grésillait.

Les quatre militaires et leur robot attendirent, les dents serrées. Lorelei grignotait une mèche de ses cheveux, mauvaise habitude qui ressurgissait face au stress ; Karl vérifiait la radio avec une obsession non dissimulée ; Maëlle essayait de garder la tête froide mais ne pouvait s'empêcher de se ronger les ongles, tandis que Norab triturait ses cheveux décolorés, et changeait de position toutes les trente-six secondes.

Le premier impact les secoua avec une violence à laquelle ils ne s'attendaient pas. La puissance du choc les plaqua sur leurs sièges tant et si bien qu'ils mirent quelques secondes à se remettre du coup.

Lorelei entra le code donnant accès aux commandes de la tourelle, et fit feu sans attendre l'aval de Karl. De toute façon, ce dernier était encore sonné, et n'aurait pu confirmer l'ordre avant une bonne minute.

- Terre ! appela Maëlle, ici station HJV5, nous sommes attaqués !

Ils n'eurent aucune réponse du contrôle terrestre.

Un deuxième impact les percuta : un câble d'abordage avait perforé leur coque.

- Merde ! s'écria Maëlle.

La jeune femme défit sa ceinture, et se précipita vers la porte.

- Maëlle ! cria Lorelei pour la stopper.

Karl n'avait donné aucun ordre.

- Je vais verrouiller la cloison !

- Mets ton casque ! lui ordonna ce dernier.

La jeune femme s'exécuta, et sortit. La personne qui avait décidé de mettre le verrouillage des cloisons à côté de celles-ci, et pas dans le poste central, les quatre militaires la retenaient.

Un courant électrique soudain parcourut les tableaux de commandes, et un cri déchirant retentit dans l'habitacle.

- Jin ! hurla Karl en voyant l'androïde convulser.

Le robot fut secoué quelques instants par le choc, avant de retomber, inerte, sur ses commandes. Ces dernières ne répondaient plus à aucun ordre.

Le chef de l'expédition se précipita vers l'androïde, et ne dût son salut qu'à Norab et sa présence d'esprit.

- Non ! Tu vas te faire électrocuter !

Karl fit un énorme effort pour se détourner du corps sans vie du robot.

D'eux tous, c'était lui qui était le plus attaché à l'androïde, machine pour laquelle il s'était pris d'affection.

Il arrêta son geste, mâchoires serrées, et dût se résoudre à laisser le robot.

Ses deux camarades le couvrirent d'un regard compatissant. Jin avait beau être une machine, elle n'en restait pas moins un membre de leur équipe.

- Je peux rejoindre Maëlle ? demanda Norab, inquiet.

- Vas-y.

Le jeune homme se précipita dans le couloir à la suite de sa camarade.

Un coup sur la coque les secoua à nouveau, cependant bien moins fort que les deux fois précédentes. Lorelei martelait la gâchette reliée à la tourelle, visant désespérément l'appareil ennemi.

On entendit des coups de feu.

Un frisson parcourut l'échine des deux soldats encore dans le cockpit.

Karl les appela via leurs casques, mais n'obtint pas de réponse.

- Fermez la porte ! hurla soudain Norab.

Par l'encadrement du sas, les deux militaires virent le jeune homme, Maëlle dans les bras, essayer de venir vers eux, freiné par l'apesanteur.

Lorelei se jeta vers la porte, et tendit sa main à Norab, pour le tirer dans la cabine. Mais juste avant de pouvoir prendre sa main, le jeune homme agrippa la poignée de fermeture d'urgence au-dessus de sa tête, abattit le levier avec force et donna un coup de pied à Lorelei, qui fut repoussée en arrière. La porte étanche se referma, et à l'instant où les épais panneaux métalliques s'entrechoquèrent, une volée de balles cribla le métal, transperçant sans merci le dos du militaire.

- Norab ! hurla la jeune femme.

Elle resta stoïque une demi-seconde, puis une secousse la ramena à la réalité. On essayait d'enfoncer la porte depuis l'extérieur.

- Terre ! Ici station HJV5 ! Nous sommes attaqués, répondez !

Et comme la fois précédente, seul le grésillement moqueur de la radio leur répondit.

Karl pilonnait le vaisseau ennemi avec leurs maigres armes, et Lorelei faisait de même, lèvre inférieure mordue jusqu'au sang.

Seulement animés par la peur, cette peur qui leur nouait le ventre en un nœud gordien indéfectible.

Ils étaient abandonnés, seuls au milieu de l'espace, sans personne pour les aider.

Juste l'angoisse d'attendre la mort, sans savoir quand elle arriverait exactement, mais la sentant s'approcher inexorablement.

Des coups sourds frappèrent la porte de façon répétée. Les deux militaires ne bougeaient plus, figés à l'idée de leur impuissance. Puis ils virent se dessiner sur le battant métallique une ligne rougeoyante, qui s'allongea progressivement sur une forme de cercle à travers la porte.

Un grésillement strident parvenait à leurs oreilles, son agaçant pour ne pas dire terrifiant.

Un frisson remonta leurs échines quand le cercle découpé dans le métal céda avec un grincement sinistre.

Ils vidèrent leurs chargeurs sur les premiers assaillants qui entrèrent par le passage ménagé dans l'acier, mais cela ne les retint pas très longtemps. Les ennemis, qui semblaient humanoïdes, étaient en réalité des machines, et si les premiers tombèrent assez facilement sous les coups de feu, Karl et Lorelei se retrouvèrent rapidement encerclés par des soldats armés jusqu'aux dents.

Très vite maîtrisés, les deux militaires furent conduits hors du cockpit. En passant la porte que leurs ennemis avaient rouverte, ils virent les cadavres sanglants de leurs camarades, qui flottaient à une cinquantaine de centimètres du sol de la station. Des gouttes de sang s'étaient répandues dans toute la capsule, agglutinées en petites sphères qui voletaient en apesanteur.

La scène leur arracha un râle de colère. Karl essaya bien de se défaire de l'emprise de son geôlier, mais fut très vite ramené à la réalité par la disproportion évidente entre ses forces et celles de l'ennemi.

On les conduisit dans le bâtiment adverse, et les deux humains restèrent ébahis de l'aspect qu'avait le vaisseau gamilien : à l'exception des panneaux de commandes, le fonctionnement leur sembla étrangement similaire à ce qu'ils connaissaient.

Cependant, dès qu'ils entrèrent dans le troisième sas, les deux humains s'effondrèrent sur le sol, et eurent l'impression d'être écrasés par une chape de plomb terriblement lourde.

Cela faisait environ un mois qu'ils étaient dans cette station privée de gravité, puisque le générateur, cassé deux missions avant la leur, n'avait jamais été réparé. Forcément, le retour à une pesanteur telle, même si semblable à celle de la Terre, leur fit un choc, bien qu'ils aient pourtant fait des activités physiques quotidiennement pour pallier le problème.

Les gamiliens parlaient un langage qu'ils ne comprenaient pas, et les deux militaires se firent traîner de part et d'autre des couloirs tortueux du navire, presque incapable de bouger.

On les enferma dans une cellule, dont un mur grillagé était ouvert sur l'extérieur, comme une prison.

Comme ils pouvaient à peine bouger, on les avait assis contre un mur, en espérant qu'ils ne tomberaient pas.

Tous les hommes casqués se retirèrent, les laissant seuls dans leur cellule.

- Saletés … cracha Karl.

Des larmes avaient laissé des traces brunes sur ses pommettes, de la poussière et de la poudre s'étant déposée sur ses joues.

Lorelei n'osait pas bouger, de crainte de ne pouvoir se relever. Elle toussa, les poumons encore plein de poussière.

Qu'allait-il advenir d'eux, maintenant ?


On vint les chercher quelques heures plus tard. Emportés sur des brancards, ils tentèrent de se débattre, mais en vain. Tout ce qu'ils obtinrent, ce fut d'être sanglés sur les lits à roulettes.

On les conduisit dans une salle où deux cuves trônaient au centre. Ils furent déshabillés, et ils eurent beau lutter pour qu'on les laissât tranquille, rien n'y fit. Karl parvint à donner un coup de tête à un ennemi, mais quand il essaya de se lever, il chuta, rattrapé par sa musculature atrophiée.

Un soldat donna un violent coup de crosse à Lorelei, qui poussa un cri déchirant.

On le rattrapa par le collet, et on le flanqua avec force sur son brancard. Le soldat baragouina quelques mots dans une langue incompréhensible, l'air énervé, puis retourna près de la porte, où il montait la garde.

Puis on leur mit un masque sur le nez, et un gaz, distillé savamment, parcourut le câble jusqu'à leurs poumons.

Et ils s'endormirent en criant, le gaz âcre et acide leur brûlant l'appareil respiratoire.


Hello !

Voilà une nouvelle histoire qui traîne pourtant dans mon ordi depuis presque trois ans ... Comment expliquer le fait qu'elle resurgisse aujourd'hui ? Disons que je me suis remise à Yamato 2202 il y a quelques mois, et que pour ne pas arranger les choses, mon prof de lettres ne m'a pas autorisé à dessiner pendant son cours (Très cher, je vous adore, mais je suis étudiante, je fais ce que je veux ! Si je veux rater mon concours, c'est mon choix, zut ...) mais il m'a dit qu'écrire était ok ... donc ma fanfic est passée de 40 pages à bientôt 200 en moins de six mois ! On m'aura rarement vue aussi efficace dans ma vie étudiante que pour ne faire autre chose que du travail scolaire ...

La première moitié est finie, même si je risque de reprendre quelques petits détails, et la deuxième partie est déjà bien amorcée ... Je note tout de même que le chapitre suivant n'arrivera probablement pas rapidement, car je n'ai vraiment pas le temps de me verser dans de la correction avec les exams qui approchent, mais que d'ici quelques mois au plus ça devrait être faisable (d'autant plus que j'ai une hype monstrueuse pour Yamato 2205, et que d'ici cet été, j'aurai probablement eu le temps d'écrire la fin de la deuxième partie ^^). Ce qui fait qu'à partir du moment où les chapitres commenceront à tomber régulièrement, ils ne s'arrêteront plus avant la fin de l'histoire ^^

Cette fic s'annonce donc comme assez longue, mais les chapitres seront plus courts que celui-ci normalement (enfin j'espère, mais je me surprends moi-même sur ma capacité à être prolifique parfois ...).

Pour ce qui est de l'intrigue, puisque ce chapitre est plus prologue, disons qu'elle ne va pas être très drôle (à moins que comme moi vous adoriez les personnages qui se mettent sur la tronche avec du sarcasme bien violent) puisque je me suis amusée à développer l'un de ces persos qui nous donne envie de les frapper dès que leur sourire de c*nnard ne se montre sur leur visage, mais qui, d'un autre côté, nous font pleurer dès qu'on comprend combien ils souffrent, j'ai nommé notre dictateur de l'espace et du futur favori, Abelt Dessler (ouais, je sais, aucune originalité).

L'histoire ne sera pas particulièrement violente, mais aura des aspects très difficiles à cause de conflits moraux, d'éthique, de crises d'angoisse, tout ça ... Donc j'espère ne vous rappeler aucun mauvais souvenir, même si j'écris par cathartique de mon côté ...

Je vous souhaite donc une bonne lecture, et j'ai vraiment hâte d'avoir des retours, donc n'hésitez pas à me faire une review pour me dire ce que vous en pensez ! (je ne mange personne, promis ^^)

Yase