PENCHANT
Two shot – Partie 2
Alors, bien dormi ? lui demanda Ginny
Hermione regarda la rousse d'un faux regard noir, elle eut quand même l'obligeance de se sentir mal à l'aise. Enfin, un petit peu seulement, Ginny partageait sa chambre avec Hermione et elle savait qu'elle n'avait pas dormi dans son lit. Puis, 1 + 1 ça fait 2. Avec toutes les attentions que Fred portait à Hermione, depuis qu'elle lui avait parlé de ses « penchants », elle était même étonnée qu'ils aient tenu si longtemps sans se sauter dessus.
Dis-moi au moins que tu as pris ton pied ? supplia la rousse
Toujours pas de réponse. La garce, elle ne va pas s'en sortir comme ça ! C'est quand même grâce à moi s'ils se sont trouvés ! Si Hermione pouvait se montrer têtue, Ginny pouvait l'être autant qu'elle, si ce n'est plus.
Est-ce qu'au moins on peut vous considérer en tant que couple ?
Hermione sourit sans s'en rendre compte. Elle s'était trahis toute seule. Certes, Ginny avait trahis sa promesse mais elle gagnait au change. Je vais lui faire la tête une petite heure puis j'irai la remercier pense-t-elle.
ooo
Tu viens d'avoir les préliminaires les plus intenses de toute ta vie, et tu restes bloquée devant la porte. Tu viens de jouir devant Fred, grâce à Fred, ne te montre pas timide maintenant. Qu'est-ce que tu attends pour entrer ?
Hermione entra dans la chambre sans toquer. Après tout, il lui avait donné rendez-vous. « Donner » enfin, ordonner serait plus exacte. « Dans ma chambre, nue, sur mon lit, dans dix minutes ». Comment des mots pouvaient-ils avoir une influence telle sur ses décisions ? Elle prit le temps de regarder la chambre, elle n'y était jamais entrée. Après tout, elle n'avait jamais eu de grandes affinités avec les jumeaux. Jusqu'à maintenant. La chambre n'était pas ce qu'elle s'était imaginé. Tout était sobre, classe. Un bureau avec des documents dessus, bien rangés. Une armoire, une table de nuit et un lit double. Son lit. Comment était-il possible qu'un lit semble érotique ? A cause des barreaux qui formaient la tête de lit ? Ou à cause des draps ivoire qui semblaient aussi doux que du satin ? Hermione sentit son excitation montait en flèche. Si seulement il pouvait m'attacher à ce lit.
Elle sentit une présence derrière elle et se retourna. Il était nu, il ne s'était pas habiller pour l'attendre. Et d'après ce qu'elle voyait, l'attente devait être douloureuse pour lui.
Tu n'es pas nue, ni sur le lit grondât-il
Elle le regarda et lâcha la serviette qui la couvrait. Les yeux de Fred s'agrandirent et le désir y fut encore plus vivace. Il était bien bâtit. Plus grand qu'elle d'au moins une tête, elle était obligée de lever la sienne pour le regarder dans les yeux. Ses cheveux encore mouillé lui donnaient un côté sauvage qui plaisait énormément à la brune. Son corps représentait toute la dominance qu'il pouvait avoir dans l'intimité. Comment n'avait-elle pas pu le remarquer avant ? Si seulement il pouvait rester nu en permanence… C'est elle qui le suivrait à la trace et se collerait à lui. Elle se sentait minuscule face à lui, mais son regard lui faisait comprendre qu'elle était plus que désirable. Il s'approcha d'elle lentement, il s'approcha jusqu'à la frôler de son corps.
Je ne te ferai pas de mal…
Je sais répondit Hermione
Alors va sur ce lit. Son ton ne lui donnant pas la moindre chance de protester
Hermione commença à reculer tout en continuant à regarder Fred. Quand ses mollets heurtèrent le lit, elle s'y assit. Prenant une grande respiration, elle s'allongeât de manière à se retrouver au milieu et ne bougeât plus. Son regard restant fixé sur Fred.
Je ne t'attacherai pas… Du moins, pas ce soir. J'ai tellement hâte de voir comment ton corps va réagir à toutes mes attentions chuchotât-il tout en s'approchant du lit.
Hermione entendit son souffle saccadé, jamais elle n'avait senti une atmosphère aussi électrique. Ses anciennes expériences ne correspondaient en rien à ce qui se passait actuellement. Les ordres elle y était habituée, le magnétisme dans la voix non. La main de Fred dans ses cheveux la fit revenir à l'instant présent. Tout doucement, elle la sentie glisser sur sa joue puis effleura ses lèvres. Les doigts continuèrent leurs routes vers le cou de la jeune fille et son épaule. La peau d'Hermione se couvrit d'énormes frissons qui lui firent pointer instantanément le bout de ses seins. Une fois passer sur le bras, la main du roux caressa la hanche droite puis remonta vers le ventre jusqu'à son arrivé sur le côté gauche du corps d'Hermione. A ce moment-là, Fred fit faire le chemin inverse à sa main jusqu'à son arrivée à la bouche d'Hermione. Ni tenant plus, il se jeta sur ses lèvres et l'embrassa à lui en faire perdre la raison. De dévorant le baiser se transforma en preuve de tendresse. Quand Hermione commença à bouger contre Fred pour en avoir plus, il rompit le baiser, écarta les jambes de la brune et s'installa entre celles-ci.
Il posa chacune de ses mains sur les jambes d'Hermione et commença la découverte de celle-ci. Plus ses mains montées vers les hanches, plus les jambes s'ouvraient naturellement pour lui faciliter l'accès à son clitoris. Mais il ne le toucha, au contraire, ses mains redescendaient le long de ses jambes. En signe de protestation, les jambes essayaient de lui refuser l'accès. Ce qui leurs étaient impossible car Fred était installé entre. Fred s'amusait, il voyait bien que les mouvements d'Hermione n'étaient pas contrôlés. Soudain, il s'attaqua à la poitrine. Chaque main tenant un sein. Les globes étaient parfaits et rentraient parfaitement dans ses mains. Il joua avec, les soupesant, les malaxant, jouant avec ses tétons pour la faire gémir. Puis ne tenant plus, il les mordit. Hermione gémissait de plus en plus fort, elle essayait tant bien que mal de frotter ses jambes l'une contre l'autre sans y parvenir. Elle essaya de se caresser pour se soulager mais Fred lui attrapa les mains pour l'en empêcher.
Je t'ai dit de ne pas bouger et de profiter. Grondât-il, si tu recommences j'arrête et je t'empêcherai de te soulager toute seule.
Puis il guida les mains d'Hermione et lui demanda implicitement de se tenir au barreau. Décidant de la torturer encore un peu, il décida de passer à l'étape supérieure. Il commença par l'embrasser dans le cou, arrivait près de son épaule elle gémit. Bien, à retenir, la zone est sensible nota-t-il. Il continua vers ses seins et les suçotât jusqu'à la sentir se cambrer. La prenant par surprise, il inséra durement un doigt en elle.
Hermione chuchota Fred, doux ou fort ?
En réponse, elle ne fit que gémir. Alors il retira son doigt et recommença : Doux ou fort Hermione ?
Fort ! cria-t-elle
Alors, il inséra deux doigts en elle et commença à bouger en elle. D'abord lentement tout en appuyant fortement contre son clitoris. Puis il accéléra le rythme, la pilonnant de ses doigts. La sentant venir, il s'arrêta. Il voulait la gouter, avoir son goût dans sa bouche quand il la prendrait juste après. Il écarta ses lèvres de ses doigts puis il prit son clitoris dans sa bouche. Le suçant comme un bonbon. Hermione sentit la langue de Fred explorer, passant sur et à côté de son clitoris. Elle n'avait jamais ressenti cela. Il lui mordit son clitoris par surprise et elle explosa. Avant que son orgasme ne disparaisse, il se releva et la pénétra d'un seul mouvement. Elle se sentit remplis, Fred avait le plus gros sexe qu'elle avait pu sentir en elle, la sensation était merveilleuse. Passant son bras dans le bas du dos d'Hermione, Fred la força à se cambrer et la rapprocha un maximum de lui. Il commença à venir en elle, le plus profondément possible. Elle haletait, ne pouvait plus rien faire, ne pouvait plus penser, elle ne pouvait que sentir la main de Fred dans son dos et son sexe aller et venir en elle. Elle ne tiendrait pas longtemps, et lui non plus. Il la désirait trop. Alors son autre main vint caresser son clitoris et il mordit son sein avant de le lécher. Hermione explosa autour de lui, l'orgasme fut si puissant qu'il emporta Fred avec.
Il relâcha Hermione et posa sa tête sur son ventre. Ils ne dirent rien pendant un moment, attendant de pouvoir à nouveau respirer correctement. Hermione planait sur son nuage, la main dans les cheveux de Fred, elle pensait que plus jamais elle pourrait coucher avec quelqu'un d'autre sans le comparer à son expérience de ce soir. Il faut dire qu'entre la salle de bain et le lit, il serait difficile de faire mieux. Les sensations étaient tellement saisissantes, inédites. Le roux reprit la parole le premier :
Quand Ginny a fini par m'avouer que nos penchants se complètent, je ne voulais pas la croire. Toi, Miss Parfaite tu aurais un côté sombre… C'était irréel pour moi, mais quand je t'ai observé sous la douche je me suis dit « et pourquoi pas… » … Même soumise tu es parfaite avoua Fred.
Alors Ginny m'a bien balancé rigola-t-elle. Puis redevenant sérieuse lui demanda : Qu'est ce qui va se passer entre nous maintenant ? On ne peut pas revenir en arrière.
Je serai incapable de te laisser partir Hermione. Ne panique pas, ce n'est pas une déclaration d'amour ! Je ressens de l'attirance pour toi, mais on n'a pas encore vécu assez de choses ensemble pour être amoureux l'un de l'autre… Tu as une lumière autour de toi en permanence qui m'attire et qui me donne envie de vivre ces choses avec toi. Répondit Fred. On s'entend bien autant mentalement que physiquement.
Fred… Hésita Hermione. Qu'est ce qui nous dit qu'on ne fait pas une bêtise ? On a couché ensemble certes, mais qu'est ce qui me dit que tout se passera bien entre nous ?
Rien, mais si on ne tente pas on ne saura jamais si ça peut marcher entre nous. Puis ayant une idée sur ses peurs, il continua Je ne veux pas que tu changes. Je veux que tu sois la Miss Je-sais-tout la journée donneuse de leçon que je connais durant la journée et je veux que dans mon lit tu sois Miss Parfaite soumise au désir. A moi. Rien qu'à moi.
Hermione ne dit plus rien et resta silencieuse durant de longue minute. Fred qui avait levé la tête pour lui parler, la reposa sur son ventre. Elle savait déjà que physiquement, elle ne retrouvera jamais un homme comparable à Fred. Mais un couple ? Elle ne l'avait jamais envisagé. Ses objectifs était tout autre, travailler et réussir à améliorer les conditions des personnes dans le besoin. C'était la mission qu'elle s'était fixée. Elle hésitait, elle aurait besoin de quelqu'un pour la soutenir, Fred pourrait tenir ce rôle ? Il était un des jumeaux farceurs, toujours en train de déconner et de faire des farces… Enfin, preuve qu'elle ne le connaissait pas si bien que cela, elle découvrait une nouvelle facette de l'homme qui se tenait près d'elle et cela lui plaisait énormément. De toute façon, elle n'avait rien à perdre…
D'accord
Fred releva sa tête d'un coup Qu'est-ce que tu viens de dire ?
D'accord répéta-t-elle, on ne perd rien à essayer.
Fred sourit tendrement.
Bon assez discuté, reprenons les choses séreuses en ce mettant sur la brune.
Fred, tu ne peux pas avoir de nouveau envie de moi après ce que nous venons de faire ! s'exclama Hermione
Je ne peux qu'avoir envie de toi quand tu es nue dans mon lit avec moi répondit-il. Regarde-moi Hermione…
Et il la pénétra, tout doucement, lentement, faisant durer le plaisir. Les menant tous les deux doucement mais surement vers un nouvel orgasme. Il ne couchait pas avec elle, il lui faisait l'amour. Cette fois, ce serait doux. Ils atteignirent ensemble l'orgasme et s'endormirent ensemble…
ooo
Un baiser sur l'épaule d'Hermione la fit frissonner et la sortie de ses pensées… Fred lui embrassa le coin des lèvres avant de s'assoir à côté d'elle et de commencer à déjeuner. Elle pourrait bien s'y faire enfin de compte.
A quoi tu penses beauté ?
Je me demandais comment j'allais faire pour tenir en ayant des nuits aussi courtes taquina-t-elle son amant
Et si je t'attachais ce soir ?
Hermione rougit.
ooo
Dormant sur le ventre, la jeune fille se réveilla en sentant les frissons sur son corps. Une bouche était en train de titiller le bas de son dos tandis que les doigts d'une main caresser ses lèvres et passer sur son clitoris. Elle gémit, se cambrant, essayant d'aller à la rencontre de cette main. Elle sentit une morsure intense sur sa hanche qui la fit jouir instantanément. L'orgasme la surprit par son intensité. Un rire la sortie de sa torpeur et elle entendit : Bonjour ma beauté.
ooo
Oui elle pourrait très bien s'y faire.
ooo
Alors, qu'en dites-vous ? Pas complètement satisfaite pour ma part. Merci d'avoir lu ce premier essai !
