Je ne possède aucun des personnages de la série.

Il ne fait pas bon de se remettre à regarder de vieilles séries qui passent à la télé, surtout quand elles font parties des coups de cœur de votre jeunesse... Et surtout si elle parle de relation fraternelle et paternelle fortes...

Un ancien ennemi, aujourd'hui en prison, sort de l'ombre et il n'a qu'une idée en tête se venger de Stringfellow Hawke.

Alors voilà une nouvelle fic qui m'est tombée dessus en espérant qu'elle vous plaise !

En espérant que cela vous plaise

Bonne lecture

PS : Au fait j'ai commencé à faire du tri et à remettre de l'ordre dans mes publications en faisant une sorte de table des matières dans mon profil alors n'hésitez pas à y faire un tour ;)


VENGEANCE

Chapitre 8

Stringfellow était assis sur une chaise dans la chambre de Dominic. Son ami avait quitté les soins intensifs deux jours plus tôt, mais cela faisait cinq jours maintenant qu'il était dans le coma. Le respirateur avait été remplacé par une simple canule nasale qui se voulait rassurante, mais le jeune homme était toujours aussi terrifié. Même s'il allait mieux, le médecin n'était pas totalement optimiste à cause de son âge, mais Stringfellow savait qu'il se trompait, même à 68 ans, Dominic avait la santé d'un jeune homme âgé de la moitié de son âge… comme lui par exemple… Il le voyait bien en mission. Son endurance n'avait rien à envier à la sienne, alors son âge ne serait pas un handicap. En plus, il était tellement susceptible là-dessus. S'il apprenait que son médecin le voyait comme un « vieux », il ne donnait pas cher de sa peau. Cette pensée le fit sourire, mais son air redevint lugubre dés qu'il posa les yeux sur la peau encore trop blanche de son ami.

Il tentait de se persuader du contraire, mais la réalité était là… Il était inconscient et tant qu'il le resterait, il serait en danger.

Stringfellow frissonna et ne put retenir un bâillement. Le jeune homme devait bien admettre qu'il était épuisé, tout lui disait qu'il avait besoin de sommeil, mais, depuis que Dominic avait été changé de service, il avait refusé de quitter son chevet. Sa place était là, à ses côtés et nulle part ailleurs. Elle était là parce que c'était ce qu'avait fait Dominic pendant toutes ses années et qu'il ne se voyait pas agir différemment pour lui. Malgré les épreuves, il ne l'avait jamais abandonné. Ils étaient liés tous les deux et Stringfellow ne pouvait pas le laisser.

Sauf que son corps était au bord de l'épuisement et que ce dernier finit par l'emporter. Alors qu'il était penché en avant sur le lit de son ami, il finit par s'écrouler de sommeil et sa joue se cala sur le bord du lit, juste à coté de sa main.

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Un sentiment de malaise et la sensation d'être totalement perdu s'emparèrent de Dominic quand il ouvrit les yeux. Le plafond était blanc, immaculé. Il y avait des bruits réguliers et il comprit qu'il était à l'hôpital. Pas étonnant au vue de la violence du crash et de tout ce qui avait suivi. Le crash ! Bordel ! Il l'aimait cet hélico ! Quelle bande de salopards ces types ! Ils avaient tenté de les tuer, mais le vieux pilote avait encore de bon réflexes et… Dominic se demanda depuis combien de temps il était ici. Il tourna la tête, gémissant un peu et porta la main à sa canule nasale. Pour le coup, il comprenait pourquoi String ne les supportait pas ces trucs, ça le grattait et…

Dominic fut interrompu brutalement dans ses pensées à la vue de String, justement… Le jeune homme était là, à côté de son lit… ou plutôt à demi effondrée sur son lit. Sa peau était blanche et il perçut l'humidité sur sa joue. Il avait pleuré… Il avait pleuré pour lui sans doute et sa fatigue avait fini par le terrasser. Dominic était heureux qu'il aille bien, mais touché de le voir aussi épuisé. Peu sûr que ses muscles lui répondent, il leva quand même la main pour la glisser dans ses cheveux. Il lui caressa doucement la tête, sentit les point de suture et fit glisser sa main sur sa nuque. Puis, il remonta et lui caressa délicatement la joue. Il serait tellement mieux dans un vrai lit.

Ce fut à cet instant que Stringfellow perçut des doigts lisser ses cheveux et caresser doucement sa joue… Des doigts ? Dans un sursaut, il se redressa, faisant sursauter tout autant Dominic qui l'observa avec un regard intrigué.

- Dom… murmura le jeune dans un souffle.

Sa terreur disparut, mais cela ne put suffire à maîtriser les larmes qui revinrent d'un coup et les tremblements qui l'agitèrent. Des signes de sa peur qui avaient marqués sa peur les jours précédents, mais qui là trahissait sa joie de le voir enfin conscient.

- Mon petit… murmura Dominic d'une voix cassée, touché de le voir dans un état pareil.

Stringfellow continua de trembler, pétrifié, pendant que ses doigts serraient fermement la main de son ami. Son premier réflexe aurait été de se jeter dans ses bras, mais il ne pouvait pas faire ça. Il était blessé, affaibli… Il venait à peine de reprendre conscience et…

Le jeune homme n'eut pas le temps de finir ses pensées qu'il le vit faire l'effort de vouloir s'asseoir.

- Non, mais qu'est ce que tu fais, tu… tenta de l'arrêter Stringfellow en se penchant sur lui.

C'était précisément ce qu'attendait Dominic. D'un geste, il parvint à passer sa main derrière sa nuque et l'attira contre lui, dans ses bras… Stringfellow frémit et le cramponna à deux mains, posant sa tête sur son épaule pendant que Dominic se rallongeait l'entraînant avec lui. A la manière dont il tremblait le vieux pilote avait compris ce qu'il ressentait. Il ne pouvait pas le laisser comme ça, il devait le rassurer, le prendre dans ses bras, le bercer. Appuyé contre lui, il le sentit trembler et un murmure lui échappa.

- Pardonne-moi Dominic…

Il souffrait et le vieil italien pressa son dos. Dominic aurait bien voulu lui dire des dizaines de choses pour le rassurer et l'apaiser, mais il se sentait encore faible, patraque. Sa blessure le tirait et il n'était pas sûr que sa voix lui obéisse totalement, mais son gamin avait eu peur de le perdre. Il pleurait et tremblait, blotti au creux de ses bras comme quand il avait 10 ans. Il devait lui faire comprendre que tout allait bien, que lui se sentait faible, mais en vie, qu'il devait arrêter de pleurer. Alors il lui pressa la nuque, lui murmura doucement « chut » et déposa un baiser paternel sur sa tempe. C'était tout ce qu'il pouvait faire pour le moment, mais il le connaissait bien. D'ailleurs, il le sentit cesser de trembler peu à peu et sourit. Il avait vu juste, il avait eu peur de le perdre, peur que cette fichue malédiction qu'il croyait porter lui arrache, c'était pour ça qu'il lui avait demandé pardon… Ces quelques gestes l'avaient apaisé… Pour l'instant c'était tout ce dont il avait besoin, le reste pouvait attendre…