Disclaimer : L'univers d'Harry Potter, les différents personnages qui y sont rattachés et tout ce qu'a créé J.K. Rowling lui appartient. Je ne touche aucun bénéfice financier dans l'écriture du texte que vous allez lire.

Statut : Mini-OS

Nda : Bonjour à tous et toutes !

Vous avez surement vu que Epsi et Aude ont publié sur leur compte perso le premier chapitre de leurs nouvelles histoires :

Le monde de couleurs, par EpsilonSnape ,

Un binôme inséparable, par AudeSnape ;

que nous avons également publié des drabbles sur notre compte commun, Aupaupsi.

Du coup, on s'est dit que ça serait sympa que je publie quelque chose aussi ! Pas d'histoire prête de mon côté, donc on continue avec ces défis d'écriture en une heure !

Bonne lecture

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Thème : Charlie Weasley quitte le Terrier pour s'installer en Roumanie.

Donné par : Epsilon Snape

Contrainte : Écrire en une heure

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DÉPART

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- Je quitte le Terrier.

- Vraiment ?

- Hum.

- Tu l'as déjà dit à Maman ?

- Non.

- Bon courage.

Charlie se tourna sur sa gauche pour observer le profil de son frère aîné. Bill et lui étaient montés sur le toit du Terrier afin de profiter des premiers rayons de soleil du mois de juillet. La chaleur était présente mais suffisamment légère pour qu'ils n'eussent pas trop chaud. Un sourire fin étaient dessinés sur les lèvres du plus âgé mais, au grand étonnement de Charlie, aucune moquerie ne s'y reflétait.

- Je suis sincèrement content pour toi, expliqua Bill comme s'il avait lu dans les pensées dans son petit frère. Maman est un personnage et ton départ la mettra dans tous ses états mais ne la laisse pas te culpabiliser. Ou vas-tu ?

- En Roumanie.

- Outch…

- Ouais, je sais.

Le silence suivit pendant quelques secondes jusqu'à ce qu'un ricanement léger s'élève aux côtés de Charlie.

- Quelque part ce n'est pas plus mal, tu ne risques pas de la voir débarquer chez toi à n'importe quelle heure.

- Vécu ?

- Vécu !

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- Je quitte le Terrier.

- Le salaire est-il conséquent ? Je l'espère pour toi. Ceci dit, avec la voie que tu as choisie, je me pose sincèrement la question. Choisir un métier par passion est un fait Charlie, mais pouvoir en vivre est essentiel. Tu sais, je pense que j'accepterai un poste au Ministère à ma sortie de Poudlard, j'ai déjà un contact de-

Charlie, un sourire aux lèvres, cessa d'écouter Percy. La réaction de ce dernier ne l'étonnait absolument pas et il s'y était préparé. Du moins, il s'était entrainé pendant plusieurs semaines à arborer son masque de « Je t'écoute, oui oui, vas-y continue c'est très intéressant » alors qu'il n'apportait pas la moindre attention à ce que son petit frère lui assenait.

- Tu sais, j'ai entendu dire qu'il y avait un dragon à la banque de Gringotts qui garde les coffres les plus prisés. Peut-être pourras-tu y trouver un poste qui sera mieux rémunéré, pour t'en occuper. Après tout, je suis sûr que même le plus bas des postes de Gringotts et mieux que payé que n'importe quel autre travail.

Le sourire de Charlie s'élargit un peu plus. Il y avait bien longtemps que ce genre de pique, la plupart du temps inconsciente, le laissait indifférent. Là où Fred et George en profitaient pour taquiner leur frère, là où Ron pouvait entrer dans une colère noire et Ginny pleurer, Bill et lui avaient appris à simplement laisser couler.

- Je pars en Roumanie, finit par interrompre Charlie. Je te remercie de t'inquiéter pour moi mais le salaire est plus que décent et j'ai un logement de fonction, ce qui réduira mes dépenses.

- Bien, acquiesça Percy, étrangement déterminé.

Un silence confortable s'installa entre les deux frères puis le plus jeune le brisa :

- Tu en a parlé à maman ?

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- Je quitte le Terrier.

Face à lui, les deux jumeaux se jetèrent un regard indéchiffrable.

- Tu me dois 10 Gallions Forge.

- Attends un peu Gred ! Il ne nous a pas encore dit quand est-ce qu'il partait ?

Les frères se tournèrent vers Charlie, leur sourire habituel sur les lèvres et les yeux pétillants d'une malice à peine contenue.

- Alors ? firent-ils d'une même voix.

- Je pars dans un mois, répondit leur aîné non sans lâcher un rire.

Cela ne l'étonnait même pas que ses frères eussent parié sur la date de son départ. Après tout, ces deux-là pariaient sur à peu près tout et maintenant que Charlie avait terminé ses études, il était évident qu'il finirait par partir, ce n'était qu'une question de temps.

- 10 Gallions Forge, répéta Fred, particulièrement content de lui-même.

L'échange d'argent se fit rapidement.

- Pour quand avais-tu imaginé mon départ George ? s'enquit Charlie, curieux.

- Pour septembre, répondit celui-ci d'un ton enjoué dans lequel ne perçait aucune rancœur d'avoir perdu.

- Ça aurait pu, reprit le dragonnier, en haussant les épaules. Mon patron m'avait proposé de ne venir que mi-septembre le temps de m'arranger ici et de préparer mon départ tranquillement. Mais j'ai décidé de commencer le plus tôt possible. J'attends simplement que mon passeport sorcier soit établi.

- Un passeport ? commença Fred, étonné.

- Dans quel pays... continua George

- Vas-tu donc t'exiler ? termina Fred.

Charlie se retint de rire, la capacité des jumeaux à commencer et terminer leurs phrases l'impressionnait toujours.

- Roumanie.

- Redonne-moi mes Gallions Gred ! s'exclama vivement George, ravi.

- Encore un pari ? demanda Charlie, pas le moindre étonné.

- J'avais dit que tu quitterais le territoire de l'Europe ! Fred avait parié que tu y resterais.

Les Gallions précédemment échangés retournèrent donc chez leur propriétaire.

- Au fait.. intervint Fred.

- On est ravi pour toi frérot... compléta George.

- Mais il nous reste une dernière question...

- Et un dernier pari, comme...

- Tu dois t'en douter !

Charlie soupira faussement et leva les sourcils pour inciter ses frères à poser leur question.

- En as-tu déjà parlé à maman ou pas ? demandèrent-ils d'une même voix.

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- Je quitte le Terrier.

- Chérieux ? s'exclama le dernier et plus jeune des frères de Charlie, la bouche-pleine.

Charlie avait trouvé Ron dans la cuisine, sans surprise et lui avait annoncé la nouvelle alors qu'il entamait une part du gâteau préparé par leur mère. Ron avala bruyamment et eut la décence de ne rien rajouter dans sa bouche avant de continuer.

- Ou ça ? Pour faire quoi ? Quand ?

- En Roumanie, pour m'occuper de dragons dans une réserve, Dragonii Refugiu. Je pars à la fin du mois.

Le silence se fit tandis que Ron prenait conscience des réponses.

- TROP COOL ! cria-t-il finalement. On pourra venir te voir des fois ? Et est-ce qu'on pourra toucher des dragons ? Dire que je vais rentrer à Poudlard en septembre ! Je pourrai raconter à tout le monde que mon frère travaille avec les dragons ! Trop bien ! Tu pourrais m'apprendre quelque chose que je leur dirai ? Pour impressionner des gens ?

L'engouement de son petit frère était contagieux et un immense sourire naquit sur le visage du plus âgé et, bien que ça ne soit pas pour les bonnes raisons, il accepta de donner une information à Ron :

- Sais-tu qu'avoir son propre dragon est interdit ? L'élevage des dragons a été interdit par la Convention des sorciers en 1709. Seuls certains refuges ou centres d'élevage conventionnés peuvent accueillir ces créatures.

- Trop bien ! souffla le plus jeune. La Convention des sorciers tu as dit ? En 1709 c'est ça ? Je vais aller le noter pour ne pas oublier !

Sur ces paroles, Ron attrapa une nouvelle part de gâteau qu'il entama alors même qu'il se mettait à courir pour sortir de la pièce. Ce dernier s'arrêta cependant dans l'encadrement de la porte.

- Maman est au courant ?

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- Je quitte le Terrier.

La réaction qui allait suivre sa déclaration était celle qu'il craignait le plus, encore plus que celle de sa mère. Sans surprise, il vit le regard bleu clair devant lui s'embuer de larmes et son cœur se serra. Il était capable de relativiser face aux cris et reproches de sa mère, mais la peine de Ginny lui était bien plus difficile à accepter.

- Pourquoi ? fit sa petite sœur du haut de ses neuf ans. J'ai fait quelque chose de mal ? C'est parce que je t'ai embêté hier matin ?

Charlie, assis sur le canapé aux côtés de Ginny, secoua la tête négativement et attira l'enfant contre lui dans un câlin réconfortant.

- Tu n'y es pour rien Ginny, murmura Charlie en déposant un baiser sur son crâne. J'ai trouvé un travail mais il est loin d'ici, alors je vais devoir partir du Terrier. Tu comprends ?

Ginny hocha doucement la tête contre son torse mais le plus âgé pouvait sentir les larmes de la petite tomber sur son short.

- Tu pars où ?

- En Roumanie.

- C'est loin comment ?

- Très loin, mais grâce à la magie, je pourrais venir te voir souvent.

- Tu promets ?

Ginny s'était décalé et avait relevé son visage. Des sillons de larmes s'étaient dessinés sur ses joues et ses yeux étaient gonflés, cependant une lueur d'espoir y brillait. Elle était si forte que Charlie se promit en effet de revenir le plus souvent possible.

- C'est une promesse.

La jeune fille sourit, satisfaite, et retourna dans l'étreinte de son grand frère, profitant de ce qu'elle pensait être le dernier câlin auquel elle aurait le droit.

- N'en parle pas encore à maman d'accord ? lui demanda alors Charlie. Je ne lui ai pas encore dit. Mais je vais le faire vite, pour que tu n'aies pas à garder le secret très longtemps.

Ginny acquiesça en silence.

- En attendant, tu peux en parler à tous tes autres frères si tu le souhaites.

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- Je quitte le Terrier.

Arthur releva les yeux du journal qu'il lisait dans un fauteuil du salon. Derrière ses lunettes, son regard se fit perçant. Il prit le temps de replier sa lecture et de la poser sur une petite table à côté de lui. Le calme et le silence dont il faisait preuve sortaient suffisamment de l'ordinaire pour inquiéter Charlie. Un moment, il se demanda si, finalement, la réaction à craindre le plus n'était pas celle de son père.

- Assieds-toi s'il te plaît, répondit simplement Arthur en effectuant un geste qui invitait son fils à suivre sa demande.

Charlie s'exécuta en s'installant dans le canapé, face à son père.

- Qui est déjà au courant ?

- Bill, Percy, Fred, George, Ron et Ginny. Et toi maintenant.

- Rassure-moi, tu ne vas pas me laisser la responsabilité de l'annoncer à ta mère ?

- Non, non. Bien sûr que non. C'est juste que je ne l'ai pas encore croisée depuis que j'ai décidé de l'annoncer à tout le monde. J'aurais pu attendre le repas, mais j'ai préféré le faire en fonction de qui je voyais dans la matinée.

- Ou vas-tu ?

- En Roumanie ?

Une lueur d'intérêt s'alluma dans le regard de son père et Charlie pensa qu'il retrouvait celui qu'il connaissait.

- La Roumanie ? Vraiment ? Voilà qui est intéressant ! Je suis sûr qu'il y a de grandes différences de cultures entre nos deux pays ! J'ai hâte que tu nous racontes tout ça ? Quand pars-tu ?

Arthur s'était relâché et la tension qui avait gagné un instant Charlie s'évapora comme mare au soleil. Il s'affaissa un peu plus dans le canapé et entreprit de répondre à son père.

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- Je quitte le Terrier.

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Merci de votre lecture !
Avez-vous repérer les quelques références placées dans ce défi ?

A bientôt,

Pauu-Aya