salut tout le monde,

cette fiction est une traduction de « You've got owl post » de tomfuckingriddle, le texte ne m'appartient donc pas. J'espère que ma traduction vous plaira. Il se peut que j'ai laissé quelques coquille, n'hésitez pas à me corriger si c'est le cas.

Bonne lecture.


Première partie: Harry

Depuis tout petit Harry nourrissait le rêve de s'occuper la librairie de ses parents.

Son diplôme de Poudlard en poche, il avait emménagé dans l'appartement au-dessus de la boutique, où il savait qu'il serait totalement à l'aise pour y passer le reste de ses jours.

Harry dirigeait donc la librairie Little Godric à Pré-au-lard avec ses deux employés: Remus Lupin, un des plus vieux amis de ses parents, et une serpentarde, Astoria Greengrass, qui en était à sa septième année à Poudlard.

Le magasin marchait plutôt bien, et Harry s'entendaient avec tous les habitants, dont la plupart connaissaient ses parents ayant étés étudiants à Poudlard.

Malheureusement, le mois dernier, Harry avait appris qu'une enseigne concurrente allait ouvrir de l'autre côté du village au charme désuet. Gaunt Books, une librairie importante issue d'une grande chaîne du même nom. La chaîne de librairie Gaunt était connue dans toute l'Europe sorcière pour sa qualité, son large panel d'œuvre et ses prix abordables.

Cela agaçait prodigieusement Harry. Ces riches imbéciles avec leurs comptes Gringotts gonflés de galions et leurs lignées sang-purs consanguines étouffantes ne connaissaient pas la valeur d'une bonne librairie vintage.

Ses parents avaient créé cet endroit par passion, par amour des livres et amour des uns pour les autres.

Donc Harry n'était pas sur le point de passer à une version livresque de Draco Malfoy.* Il devait juste continuer à coller aux valeurs dans lesquelles ses parents l'avaient élevé, l'honnêteté et la gentillesse en tête de liste.

Il voulait travailler pour créer une atmosphère qui semblait chaleureuse, authentique, et non industrielle.

Sa mère avait eu un double diplôme: une maîtrise en sortilège et un diplôme moldu d'économie. Harry connaissait donc bien la rigueur des affaires, les pièges de la cupidité et du capitalisme, et il jura qu'il ne succomberait jamais à l'éclat tentant d'un rapide galion. C'était de vraies personnes qui étaient de l'autre côté du comptoir, et tant qu'elles avaient envie d'acheter des livres, Harry se ferait un plaisir de faire de son mieux pour les conseiller.


Quelques temps auparavant, Fred et George avaient donné à Harry l'une de leurs dernières inventions - un parchemin enchanté que vous pouviez utiliser pour communiquer anonymement avec les autres. Le nom officiel du produit était le Powwow ** parchemin, et son but, selon les jumeaux, était d'imiter les forums de rencontres en ligne du monde moldu. Il y avait des sorts qui pouvaient séparer et diriger des conversations vers des personnes spécifiques si vous le souhaitiez.

Le parchemin de Harry était une version bêta dont la sortie était limitée aux amis, aux investisseurs et à certains testeurs. Ce n'était pas le genre d'article qu'Harry aurait acheté pour lui-même, mais il le faisait pour les jumeaux de façon à leur donner un avis objectif sur leur produit. Il avait donc imaginé un pseudo- Minicornedrue *** - et s'était lancé, sans trop attendre, sans grand enthousiasme cependant.

Les premières personnes qu'il avait rencontrées étaient gênantes, plutôt ennuyeuses, voir carrément offensantes. Harry pensait même être, à un moment donné, tombé sur Cormac McLaggen, mais il ne pouvait pas en être sûr.

Pourtant, Harry n'avait pourtant pas abandonné, juste pour voir si le parchemin continuerait à fournir de nouvelles personnes à qui parler.

Cela avait été une agréable surprise quand Harry avait rencontré quelqu'un à qui il aimait vraiment parler.

Harry et 'Voldemort' échangeaient des messages depuis un certain temps et Voldemort insistaient pour qu'ils conservent leurs anonymats. N'ayant pas particulièrement de problème à partager des informations sur sa vie avec un inconnu, Harry n'eut aucun problème avec cette demande bien qu'il la trouve curieuse.

Harry menait une vie simple et paisible, malgré la perte de ses parents. Cette perte attirait beaucoup de pitié de la part des autres, certain d'entre eux pensaient même qu'il perdait son temps et son talent à gérer cette librairie.

Mais Harry ne voulait, ni n'avait besoin de pitié et il était fatigué d'expliquer encore et encore, combien faire vivre le rêve de ses parents comptaient pour lui. Avec Voldemort c'était simple, il n'avait jamais eu une de ces remarques.

Il ne s'était jamais montré indiscret, avait toujours été si authentique, si plein d'esprit et d'empathie qu'Harry s'en retrouva de plus en plus attaché à cet inconnu.

Il se demandait où diable une telle personne pouvait bien exister, souhaitant que Voldemort trouve sa compagnie tout aussi gratifiante et intéressante.

Mais Voldemort devait avoir un métier prenant, parce que leurs conversations s'étalaient souvent tard dans la soirée. Harry finit par forcer la dose sur le café pour se maintenir éveillé et être debout, de bonne heure, le matin après leurs longues discussions.

La seule question un peu personnelle qu'Harry avait posée à Voldemort était sur l'origine de son surnom. Harry avait reçu un rejet de sa question, taquin, mais ferme. Il laissa donc tomber l'affaire immédiatement, il appréciait beaucoup Voldemort, et il n'y avait aucune nécessité à fragiliser leur amitié pour un sujet aussi insignifiant.


La cloche de la librairie Little Godric tinta légèrement . Harry était en train de ranger quelques livres, mais il s'arrêta pour accueillir son nouveau client. Il s'agissait d'un homme grand, bien habillé aux vues de son manteau sur mesure gris perle, ayant une expression assez neutre. Si son manteau n'avait pas été moldu, Harry l'aurait catégorisé comme un Sang-Pur, sa démarche était celle d'un aristocrate, et son visage avantageux, pommettes hautes, nez droit, sourcils pointus, ne pouvait qu'appuyer cette pensée. Une allure si noble que même des habits moldus ne pouvait faire disparaître. Harry s'approcha doucement de lui.

« Bonjour, je suis Harry. Cela vous dérange si je demande ce qui vous a amené aujourd'hui? » entama-t-il.

L'homme détourna son attention de l'étagère qu'il regardait.

« Rien de particulier. Je viens de repérer votre curieuse petite boutique en passant. Je pensais entrer et jeter un simple coup d'eil. »

« Eh bien, nous sommes sûrs d'avoir quelque chose qui fera votre bonheur » dit Harry avec un sourire. «vous êtes au bon endroit. Laissez-moi voir... de la fiction? Ou plutôt des essais ou œuvres philosophiques? Vous ne me semblez pas être amateur de fiction, mais peut-être allez vous me surprendre... »

Cela provoqua un demi-sourire.

« Je suis connu pour naviguer dans les deux. »

« Des genres particuliers? » continua Harry.

« Rien ne me dérange », déclara l'homme avec un geste dédaigneux. « je lirai n'importe quel genre si l'ambiance me parle. »

Le sourire d'Harry s'élargit.

« Un homme comme je les aime, donc. Pourquoi ne me laisseriez-vous pas vous montrer quelques-uns de mes titres préférés? »

L'homme leva un sourcil. « Mais je t'en prie. Impressionne-moi, Harry. »

« Je le ferai » décida Harry. « Je n'ai pas peur des défis.»

Le client - Tom, s'était-il présenté - décida de ne pas acheter quoi que ce soit de ce que proposait Harry, mais plutôt, pour une raison incompréhensible, le plus récent roman de Gilderoy Lockhart.

Cependant l'échange qu'ils avaient eu, avait laissé à Harry l'impression que Tom reviendrait bien assez tôt, ne serait-ce que pour se plaindre du livre qu'il avait acheté tout juste bon pour faire rêver les sorcières désespérées.


Perspective morale magique. Ton avis?

Harry était assis dans son fauteuil préféré,près de la cheminée, du parchemin entassé sur le tableau noir flottant qu'il utilisait normalement pour écrire ses lettes ou gribouiller ses idées de romans.

En voyant le dernier message de Voldemort, il conjura avec impatience sa plume et son encrier pour répondre.

Un des meilleurs livres que j'ai jamais lu, écrivit Harry. La juxtaposition des perspectives magiques et moldues était absolument fascinante. J'ai passé une bonne semaine à y penser après l'avoir terminé, et j'ai continué à avoir des idées de romans sur ce thème - cela ne me trottait tout le temps dans la tête. Je dirais que c'est définitivement l'un des dix premiers livres de ma liste. Je le recommande à tout le monde.

Je viens de lire le premier chapitre, fut la réponse.

Harry s'humecta les lèvres.

Qu'en penses-tu pour le moment?

Les mots d'Harry s'effacèrent, la réponse ne venant pas. Ça ne l'inquiéta pas outre mesure, Voldemort ne partait jamais au milieu d'une conversation. Lorsqu'il devait s'occuper d'autre chose, il s'assurait toujours de le prévenir en disant qu'il devait partir.

Voldemort était cependant très sélectif. Harry ne doutait pas que Voldemort qualifierai son pointillisme de raffinement. Mais un livre comme celui-la impressionnerait sûrement Voldemort, qui avait déjà dû, à contrecœur, concéder à Harry que les contes de fées n'étaient «pas complètement inutile» après qu'Harry ait passé des heures à lui déblatérer des analyses littéraires.

C'est ... intéressant, répondit Voldemort. Je suis en désaccord avec beaucoup de points de l'auteur jusqu'à présent. On se demande si ça vaut toujours la peine d'être lu.

Tous les livres ont de la valeur, Harry gribouilla sur la page. Même si tu es en désaccord.

Il y a eu une nouvelle pause, puis:

Si tu insistes.

Oh, sérieusement! Ça ne le faisait pas. Personne ne lis un livre comme celui-ci, même s'il ne s'agit que du premier chapitre, et reviens avec un «c'est intéressant». Voldemort avait juste besoin d'arrêter de prendre ses grands airs et d'admettre que c'est un très bon livre.

Harry prit sa plume et commença à rédiger sa réponse. Il le ferait changer d'avis, peu importe si cela prenait la nuit.


La seconde fois que Tom vint au magasin, il y avait une petite fille avec lui, petit manteau bouffant et jupe à volants, des cheveux noirs recouverts de nattes bouclées. Elle se dirigea vers Remus presque immédiatement, exigeant que le vieil homme la prenne et lui lise tous les livres d'histoires. Tom sembla trouver cette situation amusante, et donc, avec Harry, ils se contentèrent de regarder la petite parler avec animation à Remus de ses doudous préférés et de leurs aventures.

« Elle est à toi? » ne put-il s'empêcher de demander.

Tom ne portait pas d'alliance, mais cela ne voulait pas dire qu'il n'était pas engagé.
« L'enfant d'amis »,déclara Tom. « Confiée à mes bons soins pour la journée. Son nom est Delphi. »

« Alors tu as décidé de la coller ici à la place », dit Harry en plaisantant. « Je ne pense pas que cela dérange trop Remus. »

« C'est un homme gentil », reconnut Tom.

Remus avait maintenant Delphi, perchée sur ses épaules pour qu'elle puisse attraper les livres sur l'étagère du haut. Elle voulait prendre ceux avec de jolies couleurs. Les deux allèrent de d'étagère en étagère tandis que Delphi prenait des livres des étagères et les jetait dans le panier flottant qui l'accompagnait.

« Avez-vous aimé le roman que vous aviez acheté la dernière fois? » Demanda Harry.

Tom haussa les épaules, désintéressé. « arrangé, mais la trame principale fonctionne assez bien. En revanche la qualité de l'écriture laisse à désirer. »

Harry renifla. « Vous parlez comme un de mes amis. Il déblatère toujours des livres qu'il lit et n'aime pas. »

« Il n'y a rien de condamnable à être critique.»

« sauf quand c'est tout ce que vous faites », fit remarquer Harry. « Certaines personnes aiment lire par plaisir, vous savez. Pas pour tout critiquer. »

«Si j'achète un livre», répliqua Tom, ironique, «je paie pour la qualité, pas pour les idées frivoles de bonne plumes».

« Pas dans cette librairie. Tous les livres, ici, ont de la valeur. Peut-être devriez-vous tracer votre chemin jusqu'à la nouvelle librairie si vous souhaitez ce genre de conversation.» , houspilla-t'il d'un ton léger, mais un peu amer.

Harry s'attendait à ce que Tom ait un rictus face à la blague, mais un blanc s'installa entre eux, à la place. Tom jeta un coup d'œil par la fenêtre, puis tourna vers Delphi, qui était maintenant affalée dans le grand fauteuil à bascule pendant qu'elle lisait à haute voix avec Remus "Les Contes de Beedle le Barde".

« La nouvelle librairie de l'autre côté du village », reprit lentement le grand brun, « Qu'en sais-tu? ».

La question lancée, une pointe d'anxiété électrisa Harry.

Ses amis lui avaient, bien sûr, posé des questions à ce sujet, sur ce qu'il allait faire, parce que la chaîne Gaunt Book proposait des prix bien plus bas que ne pouvait se le permettre Harry.

« Honnêtement? » Dit Harry. « Je suis forcément inquiet. Et je sais que tout le monde est aussi inquiet que moi. Tout le monde sait ce que ça veut dire une concurrence pareille. Les gens peuvent bien dire qu'ils se soucient de la convivialité d'un magasin local mais, au final, la plupart iront acheter pour un prix inférieur. »

Tom s'arrêta de nouveau, pour réfléchir à ses mots avant de parler.

« C'est très franc de ta part, Harry. J'admire ta boutique. Au début, elle était trop banale à mon goût, mais elle m'a convaincu d'une manière à laquelle je ne m'attendais pas. As-tu pensé à ce que tu ferais si les choses ne marchaient pas? ».

Ce fut au tour d'Harry de regarder par la fenêtre pensivement. « Je ne suis pas sûr, pour être honnête? J'ai attendu toute ma vie pour gérer cette boutique. C'est la seule chose que j'ai vraiment, à part lire des livres. »

« Tu dois bien avoir d'autres passe-temps. Tu aimes lire, qu'en est-il de l'écriture? », interrogea Tom, prenant le petit brun au dépourvu.

« Je ... » Harry se mordilla la lèvre. « Oui, J'ai déjà pensé à écrire des histoires. Des livres pour enfants, peut-être. Mais c'est juste quelque chose que je fais pour m'amuser et passer le temps. »

« Je suis sûr que tes idées sont merveilleuses, Harry. » Tom sourit, la tête légèrement inclinée sur le côté, le petit brun nota à quel point ses yeux étaient chaleureux, « je ne peux pas imaginer que tu écrives moins que la perfection. »

Harry n'était pas sûr de ce que cette réponse remua en lui, mais soudainement un vague de sentiments se déclencha pour cet homme qui n'était pourtant pas plus qu'un étranger pour lui. Cela se matérialisa par un léger rougissement d'Harry.

« Cette librairie, c'était le rêve de ma mère et de mon père qui se réalisait », commença doucement Harry. «Quand ils sont décédés, ils me l'ont léguée. C'était tellement important pour eux, et il y a et tellement d'amour dans cet endroit. Je ... je ne sais pas si je supporterais de la perdre, vous voyez? »

Tom bougea sa tête, mal à l'aise,se détournant à nouveau.

«C'est ... très malheureux. Un héritage est une chose difficile à vivre. »

Delphi coupa leur conversation en hurlant et en se précipitant ver l'aristocrate.

« Oncle Tom! Oncle Tom! Reste avec moi maintenant! »

Tom l'attrapa d'un grand geste en riant.

« Je pense que nous allons prendre notre congé », déclara soudainement Tom, « Toi, chère nièce, tu es attendue à la maison par tes parents. »

« Nooon », râla Delphi, essayant de se dégager des bras de Tom. « Je ne veux pas. » Tom sortit une bourse de l'intérieur de la poche de sa veste et la jeta à un Remus surpris. « Cela devrait couvrir tout ce qu'elle a choisi. »

Remus n'ouvrit pas la bourse, plutôt surpris par son poids. « Voudrais-tu les emmener avec toi? Je peux les emballer si tu..."

« Faites-les emballer pour Delphi Lestrange », coupa vivement Tom, « j'enverrai quelqu'un pour tout récupérer demain. »

Harry ne put que regarder Tom et sa nièce quittant le magasin en trombe. Bien qu'il ne connaissait pas encore bien Tom, il pensait qu'ils s'entendaient bien.

Il espéra qu'ils se reverraient bien vite


Je te concède ce point. Certaines idées .. ont leurs mérites, dirons-nous. Mais je me demande qui serait assez insensé pour adhérer à l'idéal d'une vie après la mort.

Harry soupira à voix haute.

Et pourquoi pas? N'est-il pas agréable de donner aux gens quelque à espérer?

Savoir qu'il existe une vie après la mort ne rend pas la fin plus agréable, n'est-ce pas? Les personnes que tu laisses derrière ne te remercieront pas pour le fardeau que tu leur laisse.

La dernière phrase raisonna particulièrement fort en Harry, sans raison apparente. Il cligna vivement des yeux, penchant la tête en arrière sous le poids d'un sentiments qu'il n'identifiait pas. Les mots de Voldemort disparurent de la page, puis un nouveau message apparut.

Mes excuses. C'était plus offensant que je ne l'avais imaginé. J'ai des raisons personnelles pour mes convictions, et je ne vais pas te pousser plus loin sur les tiennes. Je dirai pourtant que beaucoup laissent leurs peurs les empêcher de réaliser leurs rêves. Tu es un homme intelligent avec un grand talent et un caractère fort. Je détesterais que tu atteignent moins que l'entièreté de ton potentiel.

La gentillesse du message humidifia les yeux d'Harry qui du se concentrer pour écrire, la main tremblante.

C'est rien. Je comprends ce que tu veux dire. Merci. Ça m'a juste un peu plus secouée que ce que j'attendais. Je pense que je vais me coucher tôt ce soir. Excuse-moi...

La réponse fut instantanée.

Pas besoin d'excuse, prends soin de toi s'il te plaît. Demain, même heure?

Oui, rédigea rapidement Harry. Bonne nuit.

Il n'attendit pas la réponse, laissant son parchemin sur le bureau et soufflant sa bougie avant de se glisser dans ses draps pour la nuit. Il y avait d'autres problèmes plus importants à gérer que ses sentiments confus pour son inconnu. Encore une semaine avant l'ouverture de Gaunt Books, et Harry n'avait toujours aucune idée de ce qu'il allait bien pouvoir faire.


« Allez, Harry. » Astoria tira sur sa manche, « Cela peut être amusant si tu te laisses un peu aller.»

Harry haussa les épaules. Il n'avait pas grand intérêt pour les événements fantaisistes, mais il y aurait beaucoup de gens importants pour le Gala des éditeurs, le soir même, éditeurs comme auteurs seraient là, et il fallait faire bonne impression. Le mot «nerveux» ne décrivais même pas la moitié de l'anxiété qui consumait Harry.

« Je m'en sortirai » dit Harry amicalement. « C'est tout ce qui compte. J'ai pas besoin de m'amuser. »

Astoria soupira, « tu devrais sortir plus. Trouves-toi quelqu'un mignon à te taper. »

Harry s'étouffa d'indignation. « Tu es trop jeune pour me dire un truc pareil! »

« Trop jeune? », ricana-t-elle « Je suis majeure déjà »

Harry secoua la tête alors qu'ils se rapprochaient de l'entrée des visiteur du ministère de la Magie. Comment le ministère avait-il réussit à sécuriser une salle de bal aussi ridiculement grande, Harry n'en avait aucune idée. Quelqu'un avait dû jouer de sa liste de contact pour ce rassemblement.

Alors qu'ils traversaient l'Atrium, ils rencontrèrent Hermione Granger, amie de longue date d'Harry, qui bavarda à propos de ses dernières recherches et sur la façon dont elle prévoyait de rédiger un nouveau manuel de métamorphose pour les troisième années d'ici la fin de l 'automne.

« J'ai entendu dire que le propriétaire de Gaunt Books sera ici ce soir », enchaîna-t'elle sans respirer, « Il parraine l'événement » termina Hermione d'une traite.

« Ah oui? » grogna Astoria. « Nous ne savons pas grand chose sur lui, après tout. Depuis que le premier propriétaire est décédé il y a quelques années, toute l'entreprise a changé de nom et ces putains de boutiques ont commencé à nous envahir. »

« langage ! », la réprimanda Harry. « Pas ici, Astoria. »

Astoria lui tira la langue pour toute réponse, puis poursuivit, « en tout cas, j'espère qu'il va se vautrer dans des escaliers. Ça lui appendrait la vie. »

Malgré son impertinence, Harry était content d'avoir amené Astoria avec lui. Elle avait demandé à venir parce qu'elle aspirait à devenir rédactrice en chef.

Harry chanta ses louanges à tous ceux à qui ils parlaient, espérant que cela aiderait la jeune femme. Il voulait qu'elle ait le choix de son travail surtout si elle devait réduire ses heures à la boutique pour un stage.

Les choses se passaient raisonnablement bien, du moins du point de vue limité d'Harry. Ils avaient pris l'apéritif puis dîné, et maintenant ils se mélangeaient pour parler.

Harry venait juste de penser à se présenter aux invité, et c'est à ce moment là qu'un homme en robe sorcière noire à col haut et chemise blanche raide en dessous, aux cheveux bouclés et à la peau pâle lui apparu, Tom...

Que faisait Tom ici? La curiosité atteint son apogée et Harry s'approcha de lui.

« Tom ? »souffla-t'il.

Le grand brun se retourna, le détaillant allègrement.

« Harry » dit-il, surpris. « Quel plaisir de te voir ici. Je ne savais pas que tu y serais. »

« Je suis là pour la librairie » expliqua Harry en riant un peu. « Et toi, pourquoi es-tu ici? ».

Peut-être que Tom était critique de livres? Cela aurait du sens, puisqu'il avait des avis si tranchés sur les livres.

D'ailleurs, pensant à un critique, Harry se rappela qu'il s'était souvent demandé si Voldemort n'en était pas un, ou si l'homme avait simplement une grande appréciation pour toutes les diverses formes de littérature.

Revenant à la réalité, il vit Tom détourner son regard un instant, un petit rosissement apparaissant sur ses joues.

« heu... Je... »

« Ah, Tom Riddle! » Tous les deux se tournèrent pour voir Horace Slughorn se rapprocher d'eux. Étant donné le ventre proéminent de l'homme, Harry était plutôt impressionné par la vitesse à laquelle il pouvait se déplacer, l'apat de la célébrité est une bonne motivation après tout. « Et Harry Potter! » clama Slughorn, sa voix continuant de filer dans les aigus. « Deux si beaux jeunes messieurs, quelle agréable compagnie. Comment allez-vous Tom? Je ne vous ai pas vu depuis un certain temps, je sais que vous êtes très occupé...»

«Je vais bien, Horace», intervint doucement Tom, «merci de me demander,j'ai justement parler de vous avec Cornelius, en lui disant à quel point vos conseils ont été inestimables au fil des ans. »

« Tu parles trop de moi, Tom », dit Slughorn, en agitant son mouchoir, « C'est le travail d'un vieil homme de guider jeunes et avec entrain. » Il leur adressea un sourire radieux, puis demanda: «Et comment vous connaissez-vous tous les deux? ».

Harry ouvrit la bouche pour répondre, mais Tom s'empressa de répondre le premier.

« Je suis passé par la librairie de Harry sur un coup de tête. Nous avons entamé une conversation sur le dernier roman de Lockhart.»

« Gilderoy est un érudit et une merveille », déclara Slughorn, enthousiaste en battant des mains, « Tout ce qu'il écrit se transforme en pur galion! ».

Harry regarda le sourire poli de Tom, mais connaissant son avis sur la capacité de Lockhart à écrire, il se retint du moindre commentaire pouvant offenser Slughorn. C'était amusant de voir comment le visage de Tom se déformait alors qu'il luttait pour retenir son dégoût.

« Mais tu es connaisseur à ce sujet, n'est-ce pas Tom? Un héritage surprise, si intéressant qu'il serait difficile d'y croire » dit Slughorn, enchaînant avec Harry, « Un empire entier à portée de main! Pouvez-vous imaginer? »

« Non » répondit honnêtement Harry, «clairement pas », continua-t'il regardant Tom, dont la bouche et le visage s'étaient refermés.

« Je ne pense pas qu'Harry ait besoin ni envie d'entendre tous les détails sordides » déclara Tom avec raideur, « Surtout pour ma famille. »

Harry se hérissa. Il n'allait pas se briser en mille morceau pour si peu. Il pouvait bien parler des familles des autres sans fondre en larme, Tom devrait s'en être aperçu.

« J'ai toujours su que Tom était destiné à la grandeur », poursuivit Slughorn, sans se soucier de la façon dont Tom le fusillait du regard. « Et quelle meilleure preuve que de découvrir son véritable héritage, On pensait que la lignée Gaunt se serait éteinte avec Morfin, mais la nouvelle choquante de notre jeune Tom Jedusor en tant que nouvel héritier est tombée. »

« Pardonnez-moi » dit Harry, ne croyant pas tout à fait ce qu'il venait d'entendre. «Vous avez dit Gaunt? ».


*faute de compréhension et de meilleure traduction, j'ai gardé la proposition de Google trad

**Powwow veut dire rassemblement et est un mot particulier pour désigner les rassemblements des amérindiens/natifs américains.

*** la version anglaise était Prongslet comme le nom de maraudeur de James, "prongs" et "let" pour petit.

voila voila, ma première traduction commencée, j'espère que ce premier chapitre vous a plu. N'hésitez pas à laisser un commentaire ou à aller en déposer un sur la fic originale.