~~*~*~~
- Ca va, Harry ? demanda une voix, en écho à celle de Hagrid.
- Euh, oui... je rêvais, répondit Harry. De la première fois où je suis montée dans ce train.
Draco éclata de rire. Harry sourit et regarda ses amis. Il était assis avec eux, dans le Poudlard Express. Le même compartiment que la première fois, pensa-t-il. Il tourna les yeux vers Sally-Anne Perks, sa petite amie. Hermione, Draco et la petite amie de ce dernier, Léna Moon, étaient assis en face de lui. Tous les cinq étaient sur le point de commencer leur septième et dernière année à Poudlard.
- Tu n'as pas dû dormir assez cette nuit, dit Hermione.
- On se demande bien ce qu'il a pu faire au lieu de dormir, cette nuit, dit sournoisement Draco.
Sally rougit jusqu'aux oreilles puis éclata de rire.
- Vu que je n'étais pas avec lui hier, il n'a pas pu faire grand chose d'interessant !
- Il y a plein de choses à faire quand on est seul, dit Léna d'un ton suggestif.
Tous trois éclatèrent de rire, pendant qu'Hermione regardait Harry, qui semblait à nouveau sur le point de s'endormir, d'un air de dire « ne t'en fais pas, ils sont irrécupérables ».
Il regarda la fenêtre et se surpris à rêver à nouveau.
Il s'endormit...
La porte s'ouvrit immédiatement. Une grande sorcière aux cheveux noirs, vêtue d'une longue robe vert émeraude se tenait dans l'encadrement. Elle avait le visage sévère des gens qu'il vaut mieux éviter de contrarier, pensa aussitôt Harry.
- Professeur Mc Gonagall, voici les élèves de première année, annonça Hagrid.
- Merci Hagrid, dit la sorcière, je m'en occupe.
Le hall d'entrée du château était si grand que la maison des Dursley aurait pu y tenir toute entière et le plafond si haut qu'on n'arrivait pas à l'aperçevoir. Des torches enflammées étaient fixées aux murs de pierre, comme à Gringotts, et un somptueux escalier de marbre permettait de monetr dans les étages.
Guidés par le professeur Mc Gonagall, ils traversèrent l'immense salle au sol dallé et entrèrent dans une petite salle réservée aux élèves de première années. Harry entendait la rumeur de centaines de voix qui lui parvenaient à travers une porte située sur sa droite. Les autres élèves devaient déjà être là. L'exiguïté des lieux les obligea à se serrer les uns contre les autres et ils restèrent debout en silence, lançant autour d'eux des regards un peu inquiets.
- Bienvenue à Poudlard, dit le professeur Mc Gobnagall. Le banquet de début d'année va bientôt commencer mais avant que vous preniez place dans la Grande Salle, vous allez être répartis dans les différentes maisons.
La sorcière commença à leur expliquer le système des différentes maisons, la Coupe des Quatre Maisons, ainsi que la cérémonie de Répartition.
- Je reviendrai vous chercher lorsque tout sera prêt, dit le professeur Mc Gonagall. Attendez-moi en silence.
Elle quitta la salle. Harry avait la gorge sérrée.
- Comment ils font pour nous sélectionner ? demanda-t-il à Draco.
- Ne t'inquiète pas, répondit-il malicieusement. Ce ne sera pas trop douloureux. Crabbe, Goyle ! appela-t-il.
Deux élèves solidement bâtis à l'air féroce et stupide s'avancèrent vers Draco.
- J'ai changé d'avis, leur dit-il. Je vais aller à Poufsouffle. Arrangez-vous pour vous y retrouver.
Les deux Gorilles acquiesçèrent, et Harry réprima un petit rire en entendant Draco. Il ne pensait pas qu'il puisse exister plus idiot. Il regarda autour de lui : les autres élèves avaient l'air terrifiés eux aussi. Hermione remuait nerveusement. Même la plaisanterie de Draco ne put chasser l'appréhension qui l'envahissait. Il n'en avait jamais ressenti de telle, même le jour où il avait dû rapporter à la maison son carnet scolaire dans lequel il était expliqué que la perruque d'un de ses professeurs avait mystérieusement pris une couleur bleu vif et qu'on le soupçonnait d'y être pour quelque chose. Il gardait les yeux fixés sur la porte. A tout moment, maintenant, le professeur Mc Gonagall allait entrer et l'emmener vers son destin fatal.
- Allons-y, maintenant, dit une voix brusque. La cérémonie va commencer.
Le professeur Mc Gonagall était revenue.
- Suivez-moi, dit le professeur aux élèves.
Harry éprouvait une sensation bizarre, comme si ses jambes s'étaient soudain changées en plomb. Il se glissa entre Hermione et Draco et la file des élèves quitta la salle, traversa à nouveau le hall, puis franchit une double porte qui s'ouvrait sur la Grande Salle.
L'endroit était magnifique. Des milliers de chandelles suspendues dans les airs éclairaient quatre tables autour desquelles les autres étudiants étaient déjà assis, devant des assiettes et des gobelets d'or. Au bout de la salle, les professeurs avient pris place autour d'une autre table.
Le professeur Mc Gonagall aligna les première année face à leurs camarades derrères lesquels se tenaient les professeurs. Harry leva la tête vers un plafond d'un noir de velours, parsemé d'étoiles.
- C'est un plafond magique, murmura Hermione. Il a été fait exprès pour ressembler au ciel.
- Tu l'as lu dans l'Histoire de Poudlard ? demanda Draco.
Hermione acquiesça. Harry regardait à nouveau ce qui se passait devant lui lorsque le professeur Mc Gonagall installa un tabouret à quatre pieds devant les nouveaux élèves. Sur le tabouret, elle posa un chapeau pointu de sorcier. Le chapeau était râpé, sale, rapiécé. La tante Pétunia n'en aurait jamais voulu chez elle.
Peut-être allait-on leur demander d'en faire sortir un lapin ? pensa Harry. Tout le monde, à présent avait les fixé sur le chapeau pointu. Pendant quelques instants, il régna un silence total. Puis, tout à coup, le chapeau remua. Une déchirure, tout près du bord, s'ouvrit en grand, comme une bouche, et le chapeau se mit à chanter. Lorsqu'il eut terminé sa chanson, des applaudissements éclatèrent dans toute la salle. Le chapeau s'inclina pour saluer les quatres tables, puis il s'immobilisa à nouveau.
- Tu vois, il suffit juste de porter le chapeau, murmura Draco à l'oreille de Harry. Ce n'était pas la peine de paniquer comme ça !
Harry eut un faible sourire. Essayer un chapeau valait beaucoup mieux que d'être obligé de jeter un sort, mais il aurait préféré ne pas avoir à le faire devant tout le monde. Le chapeau l'impressionnait, et Harry ne se sentait plus le moindre courage. S'il avait existé une maison pour élèves au bord de la nausée, il y serait allé tout de suite.
[n'ayant pas envie de tout recopier, je vous fait grâce d'une ennyeuse cérémonie de répartition que vous avez déjà lu 15 fois et vu autant de fois en film]
Goyle et Crabbe, conformément à la demande de Draco, s'étaient retrouvés tous deux à Poufsouffle.
- Granger, Hermione !
Hermione courut presque jusque au tabouret et enfonça frénétiquement le chapeau sur sa tête.
- SERDAIGLE ! cria le chapeau.
Draco afficha un sourire satisfait. Harry eut soudain une de ces horribles pensées qui accompagnent généralement les états de panique. Et s'il n'était pas choisi du tout ? S'il restait là avec le Choixpeau sur la tête sans que rien ne se passe et que le professeur Mc Gonagall finisse par lui annoncer qu'il y avait une erreur et qu'il devait rentrer chez lui par le prochain train ?
Lorsque son nom fut appelé, Draco Malefoy se tourna vers Harry.
- Je te gardes une place ! lui murmura-t-il à l'oreille, avant de s'avancer d'un pas conquérant vers le tabouret.
Dès qu'il lui eut frôlé la tête, le chapeau s'écria :
- SERPENTARD !
La mine satisfaite, Draco alla rejoindre sa table, gardant une place de libre à côté de lui. Il sourit à Harry, et celui-ci se tourna vers Crabbe et Goyle, qui n'avaient rien compris. Il ne restait plus grand monde dans la file des nouveaux. Appellée juste après Draco, Léna Moon avait été envoyée à Serdaigle avec Hermione. Le professeur Mc Gonagall appela les noms qui commençaient par « P ». Parkinson... Les jumelles Patil... Perks, Sally-Anne, qui fut envoyée à Serpentard... et, enfin...
- Harry Potter !
Lorsque Harry sortit du rang, des murmures s'élevèrent dans toute la salle. Avant que le chapeau ne lui tombe devant les yeux en le plongeant dans le noir absolu, Harry eut le temps de voir les têtes qui se tendaient pour mieux le regarder.
- Hum, ce n'est pas facile, dit une petite voix à son oreille. C'est même très diffcile. Je vois beaucoup de courage, des qualités intellectuelles, également. Il y a du talent et ... ho ! ho ! mon garçon, tu es avide de faire tes preuves... Voyons, où vais-je te mettre.
Harry crispa les doigts sur les bords du tabouret. « envoie-moi à Serpentard, s'il te plait... s'il te plait, mets-moi à Serpentard » pensa-t- il avec force.
- A Serpentard ? dit la petite voix. Tu es sûr ? C'est une excellente idée, sais-tu ? Car tu as d'immenses qualités, je le vois dans ta tête. Serpentard t'aidera singulièrement sur le chemin de la grandeur, ça ne fait aucun doute, mais ton courage et ta force sont dignes d'un Gryffondor. Très bien, si tu es sûr de toi, je vais t'envoyer à...
-SERPENTARD !
Sally le secoua doucement par l'épaule. Le dernier mot du Choixpeau résonnait encore dans sa tête.
Serpentard...
- On est presque arrivés, Harry, dit Hermione.
Serpentard...
- Allez, réveille-toi, ou on risque de t'oublier dans le train ! dit Draco.
Il ouvrit les yeux. Il était toujours dans le train. Il s'étira langoureusement et se leva rejoindre Sally et les autres. Il l'attrapa par la taille et l'embrassa tendrement. Une voix retentit alors :
- Nous arriverons à Poudlard dans cinq minutes. Veuillez laisser vos bagages dans les compartiments, ils seront acheminés séparément dans les locaux scolaires.
*
Draco, Sally-Anne et Harry discutaient dans la salle commune de Serpentard. Leur dernière cérémonie de répartition venait dérouler quelque instants auparavant, et ils se sentaient un peu nostalgiques.
- J' espère que cette année, grâce à Hermione et toi, on arrivera à créer un club Serdaigle/Serpentard, dit Harry.
- Le problème, répondit Draco, c' est que Mc Gonagall ne va pas beaucoup apprécier que les deux meilleures maisons de son école s'associent contre sa petite protégée, la déplorable maison Gryffondor.
Je pense que Dumbledore aurait été d' accord, intervint Sally.
Un silence pesant suivit cette remarque. La mort de Dumbledore leur rappelait de trop mauvais souvenirs. Mc Gonagall avait pris sa place à la tête de l' école de sorcellerie, et Nymphadora Tonks l'avait remplacée au poste de professeur de métamorphose.
- Pour revenir à Gryffondor, continua Harry d' un ton léger, cela fait combien de temps qu' ils n' ont pas gagné ?
- Gagné ? dit Sally, l'air amusée. Gryffondor ? Une éternité !
- Le niveau de l' équipe s' est légèrement amélioré depuis que la Weasley est devenue attrapeuse. Elle est bien meilleure que son grand frère.
Ron ? Il n' est pas gardien ?
Pas Ron, l' autre, Percy !
Ah, celui qui était Préfet-en-chef et sortait avec Dubois ?
Celui-là mê....
Harry n' eut pas le temps de finir sa phrase. Un vénérable professeur de potions et accesoirement directeur de Serpentard venait de faire son entrée.
- Bonsoir tout le monde, et bienvenue aux nouveaux. J' espère que cette année, notre merveilleux petit couple ne nous empêchera pas de gagner la coupe des Quatre Maisons.
Harry et Sally-Anne rougirent à ce souvenir. Ils avaient été surpris en pleine... révision enthousiaste des langues vivantes par une Minerva Mc Gonagall trop ravie de pouvoir enlever des points à Serpentard. C' est comme ça que, pour la 4ème année consécutive, Serdaigle avait remporté la coupe.
- Si je puis me permettre professeur, c'est grâce à Harry que Serpentard est invaincu en Quiddich depuis treize ans.
Sally-Anne fût gratifiée d' un regard noir, puis Rogue continua, imperturbable.
- Cette année, les Préfets et Préfets-en-chefs sont chargés, à l'initiative du professeur Chourave, de rédiger leur autobiographie.
Mais quelle merveilleuse idée de Poufsouffle ! s' exclama Draco.
Il reçut comme toute réponse un regard compatissant deSeverus, qui sortit de la salle en un froissement de robes
- Vous avez jusque début mai. La gazette du sorcier a déjà acheté les droits de publication. Oh Draco, pensez à parler de notre cher survivant, apparement ce sujet se vend bien.
- Je ne sais pas vous, commença Harry une fois qu' il fût parti, mais j' ai l' impression que Rogue me déteste moins depuis quelque temps.
- C' est vrai, il ne t'a fait que deux remarques acerbes en moins de dix minutes.
- Il doit être malade, suggéra Sally. Hey, Draco, on devrait faire notre autobiographie en commun avec Hermione !
- Et Anthony Goldstein ? dit Harry. Il est préfet, lui aussi, non ?
Tu veux parler de cet imbécile qui la traite de Sang-de-Bourbe à longueur de journée ? Je ne suis pas sur que ce soit une bonne idée, trancha Draco.
Harry et Sally acquiescèrent. Après avoir continuer à discuter de leur futur livre, ils allèrent se coucher. Demain, les choses sérieuses allaient reprendre.
- Ca va, Harry ? demanda une voix, en écho à celle de Hagrid.
- Euh, oui... je rêvais, répondit Harry. De la première fois où je suis montée dans ce train.
Draco éclata de rire. Harry sourit et regarda ses amis. Il était assis avec eux, dans le Poudlard Express. Le même compartiment que la première fois, pensa-t-il. Il tourna les yeux vers Sally-Anne Perks, sa petite amie. Hermione, Draco et la petite amie de ce dernier, Léna Moon, étaient assis en face de lui. Tous les cinq étaient sur le point de commencer leur septième et dernière année à Poudlard.
- Tu n'as pas dû dormir assez cette nuit, dit Hermione.
- On se demande bien ce qu'il a pu faire au lieu de dormir, cette nuit, dit sournoisement Draco.
Sally rougit jusqu'aux oreilles puis éclata de rire.
- Vu que je n'étais pas avec lui hier, il n'a pas pu faire grand chose d'interessant !
- Il y a plein de choses à faire quand on est seul, dit Léna d'un ton suggestif.
Tous trois éclatèrent de rire, pendant qu'Hermione regardait Harry, qui semblait à nouveau sur le point de s'endormir, d'un air de dire « ne t'en fais pas, ils sont irrécupérables ».
Il regarda la fenêtre et se surpris à rêver à nouveau.
Il s'endormit...
La porte s'ouvrit immédiatement. Une grande sorcière aux cheveux noirs, vêtue d'une longue robe vert émeraude se tenait dans l'encadrement. Elle avait le visage sévère des gens qu'il vaut mieux éviter de contrarier, pensa aussitôt Harry.
- Professeur Mc Gonagall, voici les élèves de première année, annonça Hagrid.
- Merci Hagrid, dit la sorcière, je m'en occupe.
Le hall d'entrée du château était si grand que la maison des Dursley aurait pu y tenir toute entière et le plafond si haut qu'on n'arrivait pas à l'aperçevoir. Des torches enflammées étaient fixées aux murs de pierre, comme à Gringotts, et un somptueux escalier de marbre permettait de monetr dans les étages.
Guidés par le professeur Mc Gonagall, ils traversèrent l'immense salle au sol dallé et entrèrent dans une petite salle réservée aux élèves de première années. Harry entendait la rumeur de centaines de voix qui lui parvenaient à travers une porte située sur sa droite. Les autres élèves devaient déjà être là. L'exiguïté des lieux les obligea à se serrer les uns contre les autres et ils restèrent debout en silence, lançant autour d'eux des regards un peu inquiets.
- Bienvenue à Poudlard, dit le professeur Mc Gobnagall. Le banquet de début d'année va bientôt commencer mais avant que vous preniez place dans la Grande Salle, vous allez être répartis dans les différentes maisons.
La sorcière commença à leur expliquer le système des différentes maisons, la Coupe des Quatre Maisons, ainsi que la cérémonie de Répartition.
- Je reviendrai vous chercher lorsque tout sera prêt, dit le professeur Mc Gonagall. Attendez-moi en silence.
Elle quitta la salle. Harry avait la gorge sérrée.
- Comment ils font pour nous sélectionner ? demanda-t-il à Draco.
- Ne t'inquiète pas, répondit-il malicieusement. Ce ne sera pas trop douloureux. Crabbe, Goyle ! appela-t-il.
Deux élèves solidement bâtis à l'air féroce et stupide s'avancèrent vers Draco.
- J'ai changé d'avis, leur dit-il. Je vais aller à Poufsouffle. Arrangez-vous pour vous y retrouver.
Les deux Gorilles acquiesçèrent, et Harry réprima un petit rire en entendant Draco. Il ne pensait pas qu'il puisse exister plus idiot. Il regarda autour de lui : les autres élèves avaient l'air terrifiés eux aussi. Hermione remuait nerveusement. Même la plaisanterie de Draco ne put chasser l'appréhension qui l'envahissait. Il n'en avait jamais ressenti de telle, même le jour où il avait dû rapporter à la maison son carnet scolaire dans lequel il était expliqué que la perruque d'un de ses professeurs avait mystérieusement pris une couleur bleu vif et qu'on le soupçonnait d'y être pour quelque chose. Il gardait les yeux fixés sur la porte. A tout moment, maintenant, le professeur Mc Gonagall allait entrer et l'emmener vers son destin fatal.
- Allons-y, maintenant, dit une voix brusque. La cérémonie va commencer.
Le professeur Mc Gonagall était revenue.
- Suivez-moi, dit le professeur aux élèves.
Harry éprouvait une sensation bizarre, comme si ses jambes s'étaient soudain changées en plomb. Il se glissa entre Hermione et Draco et la file des élèves quitta la salle, traversa à nouveau le hall, puis franchit une double porte qui s'ouvrait sur la Grande Salle.
L'endroit était magnifique. Des milliers de chandelles suspendues dans les airs éclairaient quatre tables autour desquelles les autres étudiants étaient déjà assis, devant des assiettes et des gobelets d'or. Au bout de la salle, les professeurs avient pris place autour d'une autre table.
Le professeur Mc Gonagall aligna les première année face à leurs camarades derrères lesquels se tenaient les professeurs. Harry leva la tête vers un plafond d'un noir de velours, parsemé d'étoiles.
- C'est un plafond magique, murmura Hermione. Il a été fait exprès pour ressembler au ciel.
- Tu l'as lu dans l'Histoire de Poudlard ? demanda Draco.
Hermione acquiesça. Harry regardait à nouveau ce qui se passait devant lui lorsque le professeur Mc Gonagall installa un tabouret à quatre pieds devant les nouveaux élèves. Sur le tabouret, elle posa un chapeau pointu de sorcier. Le chapeau était râpé, sale, rapiécé. La tante Pétunia n'en aurait jamais voulu chez elle.
Peut-être allait-on leur demander d'en faire sortir un lapin ? pensa Harry. Tout le monde, à présent avait les fixé sur le chapeau pointu. Pendant quelques instants, il régna un silence total. Puis, tout à coup, le chapeau remua. Une déchirure, tout près du bord, s'ouvrit en grand, comme une bouche, et le chapeau se mit à chanter. Lorsqu'il eut terminé sa chanson, des applaudissements éclatèrent dans toute la salle. Le chapeau s'inclina pour saluer les quatres tables, puis il s'immobilisa à nouveau.
- Tu vois, il suffit juste de porter le chapeau, murmura Draco à l'oreille de Harry. Ce n'était pas la peine de paniquer comme ça !
Harry eut un faible sourire. Essayer un chapeau valait beaucoup mieux que d'être obligé de jeter un sort, mais il aurait préféré ne pas avoir à le faire devant tout le monde. Le chapeau l'impressionnait, et Harry ne se sentait plus le moindre courage. S'il avait existé une maison pour élèves au bord de la nausée, il y serait allé tout de suite.
[n'ayant pas envie de tout recopier, je vous fait grâce d'une ennyeuse cérémonie de répartition que vous avez déjà lu 15 fois et vu autant de fois en film]
Goyle et Crabbe, conformément à la demande de Draco, s'étaient retrouvés tous deux à Poufsouffle.
- Granger, Hermione !
Hermione courut presque jusque au tabouret et enfonça frénétiquement le chapeau sur sa tête.
- SERDAIGLE ! cria le chapeau.
Draco afficha un sourire satisfait. Harry eut soudain une de ces horribles pensées qui accompagnent généralement les états de panique. Et s'il n'était pas choisi du tout ? S'il restait là avec le Choixpeau sur la tête sans que rien ne se passe et que le professeur Mc Gonagall finisse par lui annoncer qu'il y avait une erreur et qu'il devait rentrer chez lui par le prochain train ?
Lorsque son nom fut appelé, Draco Malefoy se tourna vers Harry.
- Je te gardes une place ! lui murmura-t-il à l'oreille, avant de s'avancer d'un pas conquérant vers le tabouret.
Dès qu'il lui eut frôlé la tête, le chapeau s'écria :
- SERPENTARD !
La mine satisfaite, Draco alla rejoindre sa table, gardant une place de libre à côté de lui. Il sourit à Harry, et celui-ci se tourna vers Crabbe et Goyle, qui n'avaient rien compris. Il ne restait plus grand monde dans la file des nouveaux. Appellée juste après Draco, Léna Moon avait été envoyée à Serdaigle avec Hermione. Le professeur Mc Gonagall appela les noms qui commençaient par « P ». Parkinson... Les jumelles Patil... Perks, Sally-Anne, qui fut envoyée à Serpentard... et, enfin...
- Harry Potter !
Lorsque Harry sortit du rang, des murmures s'élevèrent dans toute la salle. Avant que le chapeau ne lui tombe devant les yeux en le plongeant dans le noir absolu, Harry eut le temps de voir les têtes qui se tendaient pour mieux le regarder.
- Hum, ce n'est pas facile, dit une petite voix à son oreille. C'est même très diffcile. Je vois beaucoup de courage, des qualités intellectuelles, également. Il y a du talent et ... ho ! ho ! mon garçon, tu es avide de faire tes preuves... Voyons, où vais-je te mettre.
Harry crispa les doigts sur les bords du tabouret. « envoie-moi à Serpentard, s'il te plait... s'il te plait, mets-moi à Serpentard » pensa-t- il avec force.
- A Serpentard ? dit la petite voix. Tu es sûr ? C'est une excellente idée, sais-tu ? Car tu as d'immenses qualités, je le vois dans ta tête. Serpentard t'aidera singulièrement sur le chemin de la grandeur, ça ne fait aucun doute, mais ton courage et ta force sont dignes d'un Gryffondor. Très bien, si tu es sûr de toi, je vais t'envoyer à...
-SERPENTARD !
Sally le secoua doucement par l'épaule. Le dernier mot du Choixpeau résonnait encore dans sa tête.
Serpentard...
- On est presque arrivés, Harry, dit Hermione.
Serpentard...
- Allez, réveille-toi, ou on risque de t'oublier dans le train ! dit Draco.
Il ouvrit les yeux. Il était toujours dans le train. Il s'étira langoureusement et se leva rejoindre Sally et les autres. Il l'attrapa par la taille et l'embrassa tendrement. Une voix retentit alors :
- Nous arriverons à Poudlard dans cinq minutes. Veuillez laisser vos bagages dans les compartiments, ils seront acheminés séparément dans les locaux scolaires.
*
Draco, Sally-Anne et Harry discutaient dans la salle commune de Serpentard. Leur dernière cérémonie de répartition venait dérouler quelque instants auparavant, et ils se sentaient un peu nostalgiques.
- J' espère que cette année, grâce à Hermione et toi, on arrivera à créer un club Serdaigle/Serpentard, dit Harry.
- Le problème, répondit Draco, c' est que Mc Gonagall ne va pas beaucoup apprécier que les deux meilleures maisons de son école s'associent contre sa petite protégée, la déplorable maison Gryffondor.
Je pense que Dumbledore aurait été d' accord, intervint Sally.
Un silence pesant suivit cette remarque. La mort de Dumbledore leur rappelait de trop mauvais souvenirs. Mc Gonagall avait pris sa place à la tête de l' école de sorcellerie, et Nymphadora Tonks l'avait remplacée au poste de professeur de métamorphose.
- Pour revenir à Gryffondor, continua Harry d' un ton léger, cela fait combien de temps qu' ils n' ont pas gagné ?
- Gagné ? dit Sally, l'air amusée. Gryffondor ? Une éternité !
- Le niveau de l' équipe s' est légèrement amélioré depuis que la Weasley est devenue attrapeuse. Elle est bien meilleure que son grand frère.
Ron ? Il n' est pas gardien ?
Pas Ron, l' autre, Percy !
Ah, celui qui était Préfet-en-chef et sortait avec Dubois ?
Celui-là mê....
Harry n' eut pas le temps de finir sa phrase. Un vénérable professeur de potions et accesoirement directeur de Serpentard venait de faire son entrée.
- Bonsoir tout le monde, et bienvenue aux nouveaux. J' espère que cette année, notre merveilleux petit couple ne nous empêchera pas de gagner la coupe des Quatre Maisons.
Harry et Sally-Anne rougirent à ce souvenir. Ils avaient été surpris en pleine... révision enthousiaste des langues vivantes par une Minerva Mc Gonagall trop ravie de pouvoir enlever des points à Serpentard. C' est comme ça que, pour la 4ème année consécutive, Serdaigle avait remporté la coupe.
- Si je puis me permettre professeur, c'est grâce à Harry que Serpentard est invaincu en Quiddich depuis treize ans.
Sally-Anne fût gratifiée d' un regard noir, puis Rogue continua, imperturbable.
- Cette année, les Préfets et Préfets-en-chefs sont chargés, à l'initiative du professeur Chourave, de rédiger leur autobiographie.
Mais quelle merveilleuse idée de Poufsouffle ! s' exclama Draco.
Il reçut comme toute réponse un regard compatissant deSeverus, qui sortit de la salle en un froissement de robes
- Vous avez jusque début mai. La gazette du sorcier a déjà acheté les droits de publication. Oh Draco, pensez à parler de notre cher survivant, apparement ce sujet se vend bien.
- Je ne sais pas vous, commença Harry une fois qu' il fût parti, mais j' ai l' impression que Rogue me déteste moins depuis quelque temps.
- C' est vrai, il ne t'a fait que deux remarques acerbes en moins de dix minutes.
- Il doit être malade, suggéra Sally. Hey, Draco, on devrait faire notre autobiographie en commun avec Hermione !
- Et Anthony Goldstein ? dit Harry. Il est préfet, lui aussi, non ?
Tu veux parler de cet imbécile qui la traite de Sang-de-Bourbe à longueur de journée ? Je ne suis pas sur que ce soit une bonne idée, trancha Draco.
Harry et Sally acquiescèrent. Après avoir continuer à discuter de leur futur livre, ils allèrent se coucher. Demain, les choses sérieuses allaient reprendre.