Disclaimer : Rien ne m'appartient, tout est à J.K. Rowling sauf l'intrigue et Kiara Weasley .

Rating : Cette fic est classé R, NC-17. C'est un slash, ce qui implique des relations amoureuses entre hommes. Homophobes, passez votre chemin, cette histoire n'est pas pour vous !

Paring : Harry Potter/Drago Malefoy

Petite note de l'auteure: Voilà. Dernier chapitre de cette fic. Il faut une fin à tout. J'espère que mon épilogue vous plaira. J'ai pris un énorme plaisir à écrire cette histoire et voir qu'elle a suscité votre engouement me fait chaud au cœur. Merci. Bonne lecture !

Eowyn Malefoy : Je souhaite vraiment que tu aimes ma conclusion. Fin du suspense juste plus bas. Bisous.

Rémus James Lupin : Salut mon p'tit loup ! Ah ben oui, Dean a un sacré caractère mais faut le comprendre, sa situation n'est pas facile. T'aimes bien Kiara ? ça tombe bien, moi aussi ! Et je crois que ce dernier chapitre est digne d'elle ! A plus. Bises.

Ivrian : Mais oui ! Je suis humaine ! LOL. Désolée pour le mail, je suis un peu débordée, il arrive, promis ! Suite et fin des malheurs de notre blondinet juste en-dessous. Bisous.

Frite 12 : J'espère que tu trouveras vraiment que ça finit en beauté parce que je me suis donnée à fond et que j'en suis très satisfaite. Tu pensais que le rêve de Harry était chaud ? Hum…alors ce chapitre est carrément brûlant…A plus. Bises.

Blaise le poussin masqué : Salut vous deux ! Ravie de vous compter parmi mes lecteurs. Mais qu'est-ce que c'est que ce pseudo ?? MDR. Alors, merci pour cette review, si vous aimez mon perso de Kiara, je vous invite à vous plonger dans ma 1ère fic « le Lion et le Serpent », c'est un peu long mais je crois qu'elle le vaut bien ! LOL. Dean Thomas…Ouais, l'est un peu borné quand même…Quant aux rencontres de Harry, c'est juste plus bas. Bisous à tous les deux.

Nagisa Moon : Salut ! Une fois n'est pas coutume, je te remercie pour ta review qui souligne généralement ce qui échappe aux autres. J'essaie de coller au plus près de la réalité, donc merci de trouver la dispute Dean/Kiara réaliste, c'est le but. Cascades de bons sentiments et réconciliation improbable ? Ben, c'est pas trop le genre de la maison…J'espère vraiment ne pas être tombée dans ce piège-là pour clore cette fic. A plus et encore merci pour tous tes compliments. Bises.

Luwelin : Voilà la fin. Merci d'avoir pris le temps de me lire. Bisous.

Nasty Gogoune : Salut ! Une fin qui laisse sur sa faim ? LOL Voici donc le chapitre 14 en dessert. En espérant que ce double chapitre en taille comblera ton p'tit creux. Je continue d'écrire toujours et encore. Bises.

Clau : Merci d'être épatée par mon travail. Je suis flattée. Les malheurs de Drago suite et fin juste plus bas. Bisous.

Lythanie : Coucou ! Tu y es arrivée finalement au 13ème chapitre ! LOL. Mais non, mais non, que tu me racontes ta vie ne me pose aucun problème. Tu peux me mailer quand tu veux. Les malheurs de Malefoy trouveront-ils une fin heureuse ? Suspense insoutenable s'il en est ! LOL. A plus. Bises.

Saael' : Salut ! Et bien mon cher et tendre a patiemment lu L+S jusqu'au bout. C'était pas simple parce qu'il n'a jamais lu les HP, il a seulement vu les 2 films. Il a un peu confondu les noms et prénoms mais il s'est accroché. Il a aimé l'intrigue mais il a trouvé qu'il y avait trop…de sexe. ( Quoi ??!! c'est ma femme qui écrit ça ??!! LOL ). Il m'a demandé de quoi parlait « les malheurs », je le lui ai dit et il m'a regardé un peu bizarrement…LOL. Merci d'avance si tu vas jeter un oeil à L+S. Bisous.

Caroline Black : Salut la Terreur ! On y est, c'est le 14 ! Bouhhh !!!!!! J'espère que tu trouveras ce dernier chapitre à la hauteur du reste. Bises.

Chapitre 14/14 

Quand Harry entra dans la salle commune, il croisa un Neville Londubat échevelé, la cravate de travers, sa chemise blanche pas complètement rentrée dans son pantalon.

- Salut Harry ! dit-il un peu essoufflé. Je ne me suis pas réveillé. Tu te sens mieux ? Tu vas en cours avec nous ? Tu comptes faire quoi pour Dean ?

Harry haussa un sourcil amusé face à cette avalanche de questions.

- Bonjour, Neville. Alors…Oui…Oui…et…rien.

- Tant mieux. On se voit en cours alors ?

- Dis à Pears que j'arrive dès que possible. Je dois encore me changer, dit-il en désignant le pull et le pantalon que l'infirmière lui avait prêtés.

- OK.

Neville sortit au pas de course tandis que Harry montait dans son dortoir. Il grimpa plusieurs volées de marches et se stoppa quand il entendit une cavalcade dans l'escalier. Ce qu'il vit le fit franchement éclater de rire. Ginny Weasley, légèrement ébouriffée, les yeux brillants et le rose aux joues descendait en sens inverse.

- Oh…Salut Harry !

- Salut Ginny. Laisse-moi deviner! Tu ne t'es pas réveillée, non plus ? demanda-t-il innocemment.

La jeune fille rougit violemment.

- Heu…Non. Enfin, si ! Je veux dire : oui !

Avec une grimace entendue, il s'effaça pour la laisser passer.

- Dépêche-toi, Ginny, tu vas être en retard.

Une fois dans sa chambre, il avisa un paquet de taille moyenne posé sur son lit. Son nom était manuscrit à l'encre verte. Curieux, il l'ouvrit et découvrit les vêtements qu'il portait en se rendant chez Malefoy. En dépliant le pantalon, un objet tomba sur le sol : sa baguette magique.

Bon Dieu ! Cette histoire l'avait plus ébranlé qu'il ne le pensait, ses habits, sa cape d'invisibilité et sa baguette lui étaient complètement sortis de la tête !

Devait-il remercier le Serpentard d'y avoir penser ou ce dernier avait-il seulement craint qu'il ne lui réclame ses affaires devant tout le monde ?

Il opta finalement pour la première solution. Malefoy aurait pu le plonger dans les ennuis jusqu'au cou en gardant intentionnellement sa baguette et prétendre ne pas l'avoir en sa possession.

Les professeurs n'étaient pas complaisants avec les étudiants qui oubliaient ou perdaient leurs affaires.

Voilà qui ajoutait encore au caractère tellement déroutant du sorcier blond. Il soufflait sans cesse le chaud et le froid, était pétri de contradictions, affirmait telle chose et démentait sans vergogne l'instant suivant. Il était à la fois si prévisible et si déconcertant… 

Harry soupira.

« Allons bon ! Si je me mets à disserter sur Drago, je vais y passer la semaine ! »

Il s'habilla rapidement, glissa sa baguette dans la poche prévue à cet effet et rejoignit ses camarades en classe de DCFM, pour un double cours avec les Serpentard.

Quand il entra dans la classe, Pears le pria de s'asseoir. Tandis qu'il prenait place, il subit les murmures égrillards des autres étudiants. Dean lui offrit un visage fermé quand il passa devant lui. Du côté des Serpentard, Kiara lui sourit bravement mais ses yeux restaient tristes.

Drago regarda le Gryffondor s'installer à quelques tables de lui. Ce dernier posa sa baguette sur le bureau et se tourna vers lui. Il articula silencieusement un « merci » auquel le blond répondit par un haussement d'épaules indifférent avant de se détourner.

A la fin du cours, Harry s'approcha pour lui parler. Drago, qui l'avait vu arriver, sentit son cœur s'emballer. Il rangea lentement ses livres, gardant la tête baissée pour ne pas montrer son trouble. Quand il n'eut plus rien à glisser dans son sac, il se résolut enfin à croiser les prunelles vertes.

- Tu veux quelque chose, Potter ? demanda-t-il, le plus froidement possible.

Harry fronça imperceptiblement les sourcils. Une conversation normale serait-elle possible un jour ?

- Et bien, je voulais te remercier, Malefoy.

- Tu l'as déjà fait, répondit-il sèchement.

Le brun le sonda tranquillement et questionna doucement :

- Pourquoi ?

- Pourquoi quoi ?

Drago se déplaça, inconfortable, il avait hâte de partir. Pourquoi donc ce foutu binoclard aux incroyables yeux émeraude ne le laissait-il pas en paix ? Etait-il vraiment obligé de subir sa présence de façon si proche ? Il pouvait sentir son parfum et n'avait qu'une envie : l'embrasser fougueusement et le coucher en travers des bancs !

- Pourquoi m'as-tu aidé ? Sans baguette, les profs m'auraient incendié à chaque cours…

Le blond rosit un peu.

« Mes motivations ne regardaient que moi ! Par Merlin, qu'est-ce que ça peut lui foutre de connaître mes raisons ?! Je lui en pose des questions, moi ?? ».

Il se redressa et se recomposa un visage digne de la « Malefoy Attitude ».

- Qu'est-ce que tu voulais que je fasse de tes fripes, Potter ? Je ne mets aucun habit de seconde main ! cracha-t-il avec une grimace de dégoût bien imitée.

Harry se mordit la lèvre, pensif, pas le moins du monde vexé.

- Evidemment…Mais ça n'explique pas la baguette…

- Tu m'emmerdes, Potter ! s'énerva le blond. Tu l'as maintenant, cette putain de baguette ! Alors, lâche-moi la grappe !

Drago empoigna son sac et sortit précipitamment de la classe déserte laissant un Harry plus que perplexe derrière lui.

Drago s'en voulut longtemps. Il avait bien failli se griller sur ce coup-là ! Et Potter qui lui demandait, candide, pourquoi il l'avait fait !

« Parce que je t'aime, pauvre pomme ! »

Ah ça ! ça aurait eu le mérite d'être clair ! Mais bon, Harry aurait éclaté de rire et lui n'aurait eu, en dernier recours, qu'à se jeter du haut de la Tour d'Astronomie !

Il sentait insidieusement que le Gryffondor ne le lâcherait qu'après avoir obtenu des réponses satisfaisantes et ça, Drago ne pouvait s'y résoudre.

Il fit son possible pour éviter de se retrouver seul avec Harry. Une partie de lui le réclamait avidement, il tremblait de désir en le voyant, il frémissait au son de sa voix, il se languissait de ses caresses… mais la peur de se dévoiler, de laisser ses sentiments transparaître le terrorisait.

Peut-être qu'au bout d'un certain temps, cet amour encombrant s'amenuiserait et disparaîtrait de lui-même.

En attendant ce jour béni, Drago se défoulait au Quidditch. Il épuisait son équipe en entraînements intensifs. La seule qui ne se plaignait pas de ce traitement était Kiara. Elle avait, elle aussi, de très bonnes raisons de vouloir s'épuiser pour s'empêcher de penser.

La série de retenues avec Dean qu'on avait cru astucieusement leur imposer s'était révélé un fiasco total. Les punitions s'étaient faites dans un lourd silence et chacun avait vu arriver le vendredi qui les délivrerait avec un intense soulagement.

Harry, aussi, se sentait désolé pour la jeune fille, il avait espéré que leurs malentendus s'aplaniraient mais c'était compter sans leur fierté respective. Pire, Kiara, trop malheureuse de devoir subir la rancœur injustifiée de Dean, avait décidé de ne plus fréquenter la tablée Gryffondor comme elle en avait l'habitude depuis son arrivée à Poudlard.

Deux semaines plus tard, l'équipe de Quidditch de Serpentard était plus en forme que jamais pour affronter les Serdaigle. La rencontre promettait d'être passionnante et le temps plus clément. Le déluge qui s'était abattu lors du match Gryffondor-Serpentard n'était plus qu'un lointain souvenir.

Dumbledore avait décidé qu'après le match, un bal clôturerait agréablement cette fin de premier trimestre. Les élèves étaient gagnés par une sorte de fébrilité à l'approche des festivités et tout le monde s'agitait en tous sens dans une joyeuse pagaille.

Drago, pas plus que Kiara n'avaient le cœur à rire et ils regardaient cette folle agitation d'un œil morne.

Leur condition de rejeté les avait beaucoup rapproché. Ils passaient tout leur temps ensemble, chacun trouvant avec l'autre une oreille attentive pour décortiquer leurs déboires sentimentaux respectifs.

Puis, quand ils en avaient eu assez de casser du sucre sur le dos de ces deux foutus Gryffondor qui les rendaient si malheureux, ils avaient décidé d'utiliser leur hargne plus efficacement. A savoir le Quidditch.

Ils s'étaient donnés à fond aux entraînements, avaient fatigué leurs co-équipiers avec de nouvelles figures, avaient sans cesse conçu de nouvelles combinaisons.

Tout avait été bon pour tenter d'oublier.

Mais rien ne fonctionnait.

Kiara tapotait sa batte dans sa paume comme un métronome. Ses co-équipiers lui jetèrent un regard mi-agacé, mi-indulgent. Elle était trop douée pour qu'on lui reproche ses petits travers de concentration.

Madame Bibine frappa à la porte du vestiaire pour leur signaler que le match allait débuter. Ils se levèrent comme un seul homme, Malefoy en tête, et se dirigèrent vers la tourelle Serpentard.

Nouveau coup de sifflet et ils s'élevèrent dans le ciel sous les applaudissements et cris d'encouragements de leur Maison. Moins d'une minute plus tard, les Serdaigle se plaçaient dans l'espace aérien à leur tour, les spectateurs en délire.

La voix magiquement amplifiée de Dean Thomas résonna dans tout le stade.

- Bonjour à tous ! Une nouvelle fois, nous nous apprêtons à vivre une belle rencontre qui, nous l'espérons, tiendra toutes ses promesses. Cet après-midi, les Serdaigle seront opposés aux Serpentard. Voici la composition des équipes : pour Serdaigle, capitaine et gardien, Terry Boot, Mandy Brocklehurst se chargera du Vif d'Or, les trois poursuiveuses sont Padma Patil, Lisa Turpin et Luna Lovegood et les deux batteurs, Tom Wolfe et Paul Chutkow.

A chaque nom, la foule de supporters se déchaînait en hurlant. Dean laissa les derniers applaudissements mourir avant de poursuivre.

- Du côté des vicieux Serpents…Oh, pardon, Professeur, ma langue a fourché…Non, non, Professeur, je vous assure, je ne me permettrai pas de…Bon, bon. Je disais donc : pour les Serpentard, capitaine et attrapeur, Drago Malefoy, Scott Turow défendra les trois anneaux, Will Smith, Terry Conran et John Lamory au souaffle, Blaise Zabini et Kiara Weasley aux cognards.

Les deux capitaines descendirent se serrer la main avant de redécoller et la partie débuta enfin.

Mandy et Drago montèrent très largement au-dessus des autres joueurs et se mirent à décrire de larges cercles.

Dans les gradins, Harry surveillait attentivement le jeu de Malefoy tout en essayant de se convaincre que c'était purement tactique. Ron et Hermione se tenaient à ses côtés. Ils étaient là pour soutenir Serdaigle mais admiraient sans retenue Kiara et ses coups de batte diaboliquement précis.

Lamory avait ouvert la marque pour Serpentard, suivi de Smith qui évita habilement le Cognard de Tom Wolfe.

- Serpentard mène le score par 20 à 0 ! Le souaffle est remis en jeu, Lovegood passe à Patil qui l'envoie à Turpin qui fonce vers les anneaux adversaires. Allez Lisa ! Oh, non ! Le cognard de Weasley l'oblige à dévier et Conran lui subtilise le souaffle. Le poursuiveur file vers Terry Boot… qui défend magnifiquement ses buts ! Et c'est reparti !

Drago, suivi de près par Mandy, scrutait toujours les coins et recoins du stade. Visiblement, l'attrapeuse Serdaigle avait décidé de le suivre à la trace et de copier son attitude. Le sorcier blond lui lança un regard courroucé. Il sonda une nouvelle fois le terrain et crut apercevoir un reflet mouvant. Discrètement, il prit le temps de confirmer sa première impression. Mandy fronça les sourcils puis chercha avidement dans la fausse direction que lui désignait l'air de rien. Sans lui laisser le temps de réfléchir plus avant, il piqua droit vers le sol. Brocklehurst le suivit immédiatement comme il l'avait prévu. Malefoy, un sourire carnassier plaqué sur ses lèvres, s'approchait dangereusement du gazon.

- Malefoy et Mandy ont repéré le Vif d'or ! Mais…apparemment ils sont bien les seuls…

Harry s'était levé pour suivre le mouvement des deux attrapeurs, comprenant avant tout le monde ce qu'il voyait.

« La feinte de Wronski ! Rien que ça ! pensa-t-il, sidéré par l'audace de Drago.

Décidément, le blondinet était soit totalement inconscient, soit complètement givré ! Quoique un mélange des deux ne soit pas à exclure !

Drago descendait à une vitesse incroyable, entraînant la naïve Serdaigle derrière lui. Harry la plaignit presque. Elle avait voulu se servir de lui et il la menait droit à sa perte avec une facilité déconcertante. Tout à coup, le Gryffondor repéra le Vif, au ras du sol, à plusieurs dizaines de mètres de leur point de chute.

Alors qu'il semblait sur le point de s'éclater la tête dans l'herbe, le Serpentard se redressa si brusquement en tirant sur le manche de son balai que les muscles de ses bras protestèrent douloureusement. Mandy, entraînée par sa propre vitesse, ne put que ralentir du mieux qu'elle put, elle porta tout son poids sur l'arrière du balai pour le freiner et le redresser, faillit réussir ce tour de force et la foule retint son souffle mais son mouvement était trop imprécis. Les brindilles de son balai percutèrent la pelouse, la déséquilibrant irrémédiablement. Elle chancela et tomba sur les fesses à moins d'un mètre du sol. Elle leva la tête, un peu vexée de s'être fait avoir mais admirative malgré elle face à cette éclatante démonstration de maîtrise aérienne.

Drago volait maintenant droit devant lui, le bras tendu. Il accéléra encore et referma victorieusement le poing sur la petite balle ailée. La foule en délire explosa littéralement. Tous les spectateurs étaient debout et applaudissaient à tout rompre. On ne voyait pas une telle action tous les jours !

- On en a rêvé, il l'a fait ! rugit Dean. Drago Malefoy a attrapé le Vif d'Or en exécutant une feinte de Wronski parfaite ! Serpentard remporte le match par 180 points contre 20.

Harry, un sourire jusqu'aux oreilles, applaudissant avec les autres, regarda Drago effectuer son tour de stade. Ron le regarda en haussant les sourcils.

- C'est bon, là, Harry. C'était une belle démonstration, d'accord mais on ne va pas se prosterner non plus !

Son camarade se tourna vers lui, sans se départir de son enthousiasme.

- Ron ! Ne soit pas si pisse-vinaigre ! Malefoy a fait un truc complètement dingue !

- Bah ! Je suis sûr que tu peux en faire autant, surtout avec Mandy ! rétorqua le rouquin.

- Ça ne me déplairait pas d'essayer mais Malefoy a trouvé le courage de le faire et ça, mon vieux Ron, ça force mon admiration !

Ron le regarda, les yeux écarquillés.

- Tu ne vas pas commencer à penser que cette fouine peroxydée est meilleure que toi ? s'étrangla-t-il.

Harry eut un petit sourire en coin.

- Meilleur, peut-être pas. Mais j'ai constaté à maintes reprises que Malefoy avaient de nombreux talents cachés…

Cette dernière remarque laissa un Ron pantois et une Hermione songeuse.

- Drago ? Je peux entrer ? demanda Kiara en poussant la porte de la chambre du préfet. Dépêche-toi, le roi de la fête ne peut se permettre d'être en retard.

Le sorcier blond se retourna tout en ajustant sa cravate, il affichait clairement un air maussade.

- Je voulais pas y aller, à ce bal ! J'ai même pas de cavalière !

- Ça tombe bien ! Je voulais pas y participer non plus et j'ai refusé toutes les propositions qu'on m'a faites ! Maintenant que tu as fait ton m'as-tu-vu sur le terrain, on est obligé ! Bravo, Malefoy ! 10 points pour Serpentard !

Drago grimaça un sourire faussement modeste.

- C'était pas mal, hein ?

La jeune fille éclata de rire.

- C'était dément ! Allez, la vedette ! On y va ! Tu dois faire acte de présence, c'est la rançon de la gloire ! Après, si tu veux, on ira se saouler pour oublier qu'on est chanceux au jeu mais malheureux en amour…

- Eh ! Ce n'était pas de la chance, s'offusqua Drago.

- Vraiment ? Tu ne vas me dire que c'était réfléchi ? se moqua-t-elle gentiment.

Malefoy lui adressa un regard faussement menaçant.

- La ferme, la belette !

La Grande Salle était magnifiquement décorée. On avait repoussé les tables contre les murs et on y avait dressé un buffet pantagruélique. Les étudiants étaient réunis en petits groupes et les conversations se mélangeaient pour ne former qu'un brouhaha indistinct.

Chacun avait revêtu ses plus beaux atours et on attendait impatiemment le discours de Dumbledore pour ouvrir enfin le bal.

Quand Drago, accompagné de Kiara, entra dans la Grande Salle, les Serpentard déjà présents l'accueillirent en sifflant.

Le groupe des Gryffondor de 7ème année se retournèrent au bruit et Harry faillit lâcher le verre de punch qu'il tenait dans les mains.

Drago était proprement époustouflant !

Harry sentit une chaleur familière l'envahir tandis qu'il le détaillait avidement. Drago dut sentir son regard sur lui, car il se retourna et leurs yeux se rencontrèrent pour ne plus se lâcher.

Les prunelles grises du Serpentard s'obscurcirent comme un ciel d'orage et il dut faire un effort considérable pour rester impassible.

Tout ceci était ridicule ! Il ne voulait pas avoir le cœur qui battait la chamade ! Il ne voulait pas avoir les jambes qui flageolaient quand il voyait ce foutu balafré ! Il ne voulait pas ressentir ces frissons qui lui parcouraient l'échine chaque fois que leurs yeux se croisaient !

Il ne voulait rien du tout à propos de Potter ! Rien !

Il le transperça de son regard le plus meurtrier et se détourna sèchement.

Harry recula machinalement comme pour se protéger de cette œillade si malveillante et bouscula la personne qui se tenait derrière lui.

Avant de pouvoir formuler des excuses, il entendit grommeler :

- Fais attention, Potter !

Harry pivota sur lui-même et soupira.

- Dean…Depuis quand tu m'appelles comme ça ?

- Tu es mieux placé que moi pour le savoir ! rétorqua aigrement Thomas. Puis il fit un signe de tête en direction du couple que formait Drago et Kiara. Elle t'a de nouveau laissé tomber, alors ?

- Dean, expliqua patiemment Harry. Kiara ne m'a pas laissé tomber pour la simple et bonne raison que nous ne sommes pas ensemble. Elle t'a dit la vérité. Nous sommes seulement amis.

- Si c'est le cas, pourquoi vous ne vous voyez plus comme avant ?

- Dean, est-ce qu'il t'arrive de te servir de l'espèce de masse molle qui loge entre tes oreilles ? Elle n'est plus venue à la table Gryffondor pour ménager ta susceptibilité !

- …

- Dean, si tu veux Kiara, bouge-toi !

Harry planta là son camarade de chambre et s'approcha un peu de l'estrade pour écouter le discours de Dumbledore.

- Ouf ! J'ai cru qu'on y arriverait jamais ! pouffa Kiara en fermant la porte vitrée de la serre n° 1.

Elle se dirigea d'un pas incertain vers la silhouette de Drago. Ce dernier s'affala fort peu élégamment contre les bacs de plantes.

- Dis-moi, blondinet, pourquoi on est venu jusqu'ici pour se saouler ?

- Finir ce qu'on a commencé, tu veux dire ?

- Ouais.

- Tu comprends, la belette, qu'en tant que préfet, je me dois de donner l'exemple…

- Hum. Vaste programme…

- Ne te moques pas de mes fonctions, c'est pas gentil! Allez, viens t'asseoir, on va trinquer !

Il allongea sa main et sortit deux bouteilles de bières parmi les packs disposés ça et là. Il les décapsula habilement et lui en tendit une. Elle le remercia et porta un toast :

- Je bois aux « malheurs de Drago Malefoy » !

- Et moi au… Voyons voir…J'ai trouvé : je lève mon verre au « sacrifice du Serpent » !

Les bouteilles s'entrechoquèrent et ils burent une longue gorgée.

- Mazette, Drago ! T'as sorti l'artillerie lourde ! De la bière à l'hydromel ! Ça va être mortel !

- Ma foi, faut ce qu'il faut !

- Bien dit, camarade ! A la tienne !

- L'Ammmûûr est en-fant de Bo-hême-euh ! Il n'a jam-ais, ja-mais con-nu de lois ! (jamais , la belette, jamais !) Si tu ne m'aimes-euh pas, je t'aaaiiiime-euh et si t'aime-euh…

- Prrrrrends gaaarrrrde àààà touaaa ! PADAM PAM PA !

Un fou rire les secoua un bon moment puis se termina en long soupir.

- Tu sais quoi, Kiara ? articula exagérément le sorcier blond en pointant son index vacillant en direction de la jeune fille.

La jeune sorcière ouvrit un œil et grimaça un sourire niais.

- Non, mais je sens que je vais pas tarder à le savoir.

- J'ai deux nouvelles à t'annoncer, je commence par la mauvaise ou…par la mauvaise ?

- Mmm… Cette réflexion prit plusieurs poignées de secondes. Par la moins pire !

Il retourna la bouteille qu'il tenait dans la main, la secoua un peu puis colla son œil dans le goulot pour scruter le fond.

- On a plus de bière !

- Aïe ! déjà ?…Et la plus pire ?

Drago cligna un peu des yeux, posa sa main sur son cœur et déclara avec emphase :

- Je suis bourré de chez bourré et ça n'a rien changé : j'aime toujours Harry Potter ! Je suis raide dingue amoureux et ce bâtard me déteste.

Le jeune homme tenta de se lever en s'accrochant aux bacs de plantes.

- Drago ! Merde, mais où tu vas ? demanda-t-elle d'une voix pâteuse en le tirant par le pantalon.

Le sorcier blond perdit l'équilibre et se rassit.

- Je crois que je vais aller me jeter du haut de la Tour d'Astronomie ! Et puis après, j'irai le tuer pour le punir d'avoir piétiner mon cœur ! Ou peut-être l'inverse… Je sais plus…Et toi, tu ferais quoi pour te venger de Thomas ?

- Moi ? C'est déjà fait ! Tu sais, le vol plané ! Elle fit un ample mouvement de la main. Et bam ! L'était toute cassée l'étagère !

Ce souvenir la fit un peu glousser puis son rire se cassa. Elle posa sa tête sur l'épaule de son compagnon.

- J'aime cet imbécile à en crever et même s'il s'en doute, il s'en tape royalement. C'est d'un pathétique ! Je peux venir avec toi, à la Tour d'Astronomie ?

- Bon, si vous arrêtiez vos conneries, tous les deux ? On pourrait vous ramener dans vos chambres.

Les deux Serpentard levèrent la tête en plissant les yeux. Harry et Dean se tenaient devant eux, les bras croisés, visiblement peu réjouis de les trouver dans cet état d'ébriété avancée.

Drago fronça les sourcils.

- Ah ben, tiens…Quand on parle du loup…T'as vu Kiara ? Nos deux amours sont venus nous achever.

La jeune fille acquiesça sans un mot, trop stupéfaite de la présence de Dean pour parler.

- Tais-toi, Malefoy, tu n'es plus en état d'aligner deux phrases cohérentes, constata Harry.

Drago, piqué au vif, se redressa laborieusement, mais réussit à tenir debout et planta son regard gris, que l'alcool rendait brumeux, dans celui du Gryffondor.

- Oh ! Mais comment il me parles, lui ? Je dis ce que je veux ! Je le dis haut et fort: tu as brisé mon cœur, Potter ! Et je te hais pour ça !

- Malefoy ? On pourrait reprendre cette conversation dans un endroit disons…plus privé ? Je suis sûr que Kiara et Dean ont des tas de choses à se dire…

Drago ne sut jamais comment il avait finalement regagné sa chambre. La seule chose qu'il retint fut que Harry était à ses côtés et c'était tout ce qui importait en cet instant.

- Potter, comment tu nous as trouvés ? demanda le sorcier blond tandis que Harry l'aidait à se coucher.

- Je vous ai surveillés une bonne partie de la soirée quand, tout à coup, vous avez disparu. Dean, qui gardait un œil sur Kiara m'a convaincu de vous chercher. Je lui ai donné finalement la petite précision qui lui manquait pour éclaircir cette affaire mais il n'avait pas l'air vraiment convaincu, il m'a même demandé si je ne le prenais pas pour un bouffon. Avec la Carte des Maraudeurs, on vous a facilement localisés. Je dois dire que la conversation qu'on a surprise valait son pesant de cacahuètes, soit dit en passant, tu chantes prodigieusement faux, Malefoy, mais elle avait le mérite d'être très instructive, ajouta-t-il avec un sourire en coin. Je crois que Dean n'a plus aucun doute quant à la nature de notre relation…

- C'est mieux comme ça. Pour Kiara. Elle l'aime, tu sais ?

- Je sais. Bon, il faut dormir maintenant.

- Harry ? Tu restes avec moi ?

- Oui, je reste.

Quand Malefoy se réveilla le lendemain, il ouvrit les yeux pour les refermer aussitôt en gémissant. Sa bouche était pâteuse et sa tête résonnait comme si une nuée de lutins de Cornouailles squattaient sa boîte crânienne. Il se leva, un peu chancelant, pour se diriger vers la salle de bain. Première chose, se laver les dents. Son haleine chargée de relents d'alcool aurait tué une mouche à vingt mètres !

Il passa ensuite sous la douche, y resta un long moment comme si l'eau pouvait effacer les excès de la veille. Il sortit, se sentant un peu mieux, se sécha et noua la serviette sur ses hanches.

Quand il regagna la chambre, il se stoppa net. Harry déposait un plateau sur son bureau.

Celui-ci se retourna et afficha un sourire moqueur.

- Et bien, tu n'as pas une tête de vainqueur ! Kiara a préparé une potion franchement bizarre mais il paraît que c'est radical pour ce que vous avez. Tiens, bois ça ! Cul-sec, elle a précisé !

Drago, toujours muet, la prit sans hésiter, il connaissait cette préparation.

Il avala le contenu du gobelet d'une traite. Il grimaça un peu mais le bien-être instantané qu'elle procurait faisait oublier son goût désagréable. Cette potion servait également à éclaircir les idées.

Il poussa un long soupir de soulagement en sentant son estomac se décontracter puis ses souvenirs de la veille resurgirent un à un.

Ses yeux s'agrandirent tandis qu'il prenait conscience des événements du soir précédent. Il pâlit subitement.

- Oh putain ! Dis-moi que je ne l'ai pas fait, Potter ! pria-t-il, effaré.

- Ça dépend de quoi tu parles, Malefoy, tempéra calmement le Gryffondor.

- Je te l'ai vraiment dit ? Drago semblait catastrophé.

- Que tu m'aimais ? demanda candidement Harry qui semblait s'amuser follement.

Incapable de répondre, le Serpentard sentit le sang lui monter aux joues. Il baissa la tête, attendant le coup de grâce.

Harry se rapprocha, soudain redevenu sérieux. Il souleva délicatement le visage du blond et plongea son regard dans le sien.

Il se pencha et posa doucement sa bouche sur celle de Drago. Ce dernier se sentit électrisé, un long frisson le parcourut.

Harry se recula trop vite à son goût. Il voulait tellement plus, ses caresses, ses baisers lui avaient tellement manqué.

Le Gryffondor posa une main sur son torse nu et inspira courageusement.

- Attends. Je ne suis pas fort pour les déclarations mais après celle que tu m'as faite hier, devant témoins, j'ai pas le droit de me dérober…

Il se tut subitement, incapable de continuer et ce fut à son tour de rougir. Drago le trouva adorablement troublé. Pour cacher son émoi, Malefoy croisa les bras et le regarda, narquois.

- Alors, Potter ? Aurait-on mis le doigt sur la seconde chose que tu es incapable de faire mais que je réussis parfaitement ? Hier, la feinte de Wronski, aujourd'hui ça et demain… ?

Harry réagit au quart de tour et lui jeta un regard chargé de colère.

- Très bien, Drago Malefoy. Je suis amoureux de toi, lâcha-t-il abruptement. Voilà. T'es content ?

Le Serpentard cacha son sourire. Il haussa un sourcil faussement étonné et fit une moue de fin connaisseur.

- Un grand moment de poésie, y a pas à dire.

Excédé, le brun le poussa brusquement contre le mur et mit ses deux mains de chaque côté de sa tête.

Harry l'évalua de bas en haut, le regard brûlant de désir.

- Tu sais bien que j'ai toujours préféré les actes aux mots.

Comme pour prouver ses dires, il s'empara avidement des lèvres du blond. Ce dernier entrouvrit aussitôt la bouche et gémit quand leurs langues se rencontrèrent. Elles entamèrent un farouche duel qui acheva de les embraser. Leur faim de l'autre les rendait impatient. Un torrent de lave se déversait dans leurs veines.

Harry quitta sa bouche pour se nicher dans son cou. Il happa et mordilla la chair tendre, griffant l'épiderme sensible de son partenaire. Drago rejeta sa tête en arrière pour mieux s'offrir. Il glissa ses mains dans la chevelure noire, laissant couler les mèches rebelles entre ses doigts. Il frissonna de la tête au pied quand la langue de Harry entama une lente descente le long de sa clavicule, poursuivit son chemin et s'arrêta sur ses mamelons durcis. Il se cambra en gémissant. Son cœur battait à tout rompre, le désir insensé que Harry éveillait en lui menaçait de lui faire perdre la raison. Il attrapa le brun par les hanches et le colla contre lui pour lui montrer à quel point il était réceptif à ses attouchements.

Harry trembla en sentant sa propre excitation se frotter lascivement contre celle de son amant. Il se recula un peu, son envie était telle que trop de précipitation pouvait tout gâcher.

Malefoy émit une sourde plainte de protestation. Il ouvrit les yeux. Harry posa sur lui un regard si affamé, si plein de convoitise qu'il sentit ses jambes trembler. Le brun glissa ses doigts sur le bord de la serviette qui lui ceignait les reins et tira d'un coup sec dévoilant ainsi le corps parfait de son partenaire. Le souffle de Harry se bloqua dans sa gorge et il déglutit difficilement. Un nouvel afflux de sang se concentra sur son bas-ventre, rendant son érection douloureuse. Il gémit en se mordant la lèvre inférieure.

Oh. Mon. Dieu.

Drago ne put réprimer un sourire de fierté. Il inversa leur position en acculant le Gryffondor contre le mur, les mains épinglées au-dessus de la tête. Lentement, très lentement, il entreprit de le déshabiller. Il se força à défaire, calmement, un à un, les boutons qui maintenaient les pans de sa chemise blanche, alors qu'il n'avait qu'une envie, la lui arracher sauvagement. Il ponctuait l'opération de baisers furtifs, ne faisant qu'effleurer les lèvres et se reculant aussitôt, en riant doucement, dès que Harry essayait d'approfondir le baiser.

Le sorcier brun grommela de frustration, au bord de l'explosion. Ce petit jeu allait le faire mourir, il en était sûr.

Drago libéra finalement ses mains et enleva sa chemise. Tout en le regardant droit dans les yeux, le blond traça un sillon humide entre ses côtes tout en s'agenouillant. Il s'arrêta à la ceinture du pantalon, il ouvrit la boucle avec dextérité et fit descendre le vêtement les longs de ses jambes.

Harry poussa un cri quand le boxer suivit le même trajet et que le bout des doigts de Drago l'effleurèrent presque négligemment lorsqu'il se releva.

Ils contemplèrent leur nudité, sans un mot, leurs corps tendus l'un vers l'autre parlaient pour eux.

Drago prit la main de Harry et l'entraîna vers le lit.

Ils s'enlacèrent passionnément. Leurs bouches se joignirent à nouveau pour le plus fiévreux des baisers. Cette étreinte les laissa pantelant. Leurs épidermes parcourus de frissons, ils entamèrent une danse d'une incroyable sensualité, se laissant glisser l'un contre l'autre, tremblant de volupté, chair contre chair, se prodiguant des caresses d'une infinie douceur. Leurs souffles mêlés, entrecoupés de soupirs de plaisir, s'accélérèrent de concert et ils se libérèrent dans un long râle de jouissance.

Toujours enlacés, ils attendirent que les battements de leur cœur retrouvent leur rythme.

Harry enfouit sa tête dans le cou de son amant, respirant l'odeur de sa peau.

- Harry…

- Mmmm ?

- Tu piques.

Le Gryffondor gloussa.

- Je sais. Mais tu aimes ça…

Drago se redressa et lui adressa un regard sévère.

- Eh ! Tu ne me connais pas tant que ça ! Je t'interdis de présumer de ce que j'aime ou pas !

Les yeux de Harry pétillèrent de malice.

- C'est vrai ! Pourtant, il y a deux-trois trucs…Comme ceci…par exemple ?

Le sorcier blond frémit puis se tortilla sous la caresse, un peu vexé de réagir si promptement.

- Arrête !

- Si tu veux. Mais il y a une chose dont je suis certain : tu m'aimes.

Drago lui offrit un visage buté et grommela dans sa barbe. Harry sourit franchement et décida le taquiner un peu plus.

- Quoi ? Tu ne m'aimes pas ?

Exaspéré par ce petit jeu, Drago rétorqua :

- Oui, je t'aime et je me demande bien pourquoi !

Harry haussa un sourcil étonné et prit un air ennuyé.

- Tu ne sais pas pourquoi ? Ah ! ça, c'est embêtant !

Drago lui lança un regard courroucé et tenta de se lever. Harry, redevenu sérieux, le retint par le bras et plongea ses yeux dans ceux de Malefoy.

- Sais-tu que tes iris prennent la couleur du mercure quand tu es en colère ? C'est réellement fascinant.

Le Serpentard fronça les sourcils, circonspect. Ce foutu Gryffondor se payait sa tête !

Il allait lui répliquer vertement quand Harry l'embrassa doucement sur les lèvres puis sa bouche glissa dans son cou et remonta vers l'oreille pour lui murmurer :

- Je t'aime, Drago, toi et tes excès de vanité, tes airs outragés et ton foutu caractère.

- Eh ! La première partie suffisait ! le coupa le blond, offusqué.

- Tu crois ? demanda Harry, candide.

- La ferme, Potter ! Embrasse-moi !

FIN

Ça vous a plu ? Faites-moi part de vos commentaires.

Lundi prochain, 2ème chapitre de ma fic « Le sacrifice du Serpent ».

Merci à toutes et à tous de m'avoir laissé autant de reviews, je vous adore.

Bises.

Falyla