Ce chapitre est le dernier, la plupart des persos appartiennent à Tolkien.

Je souhaiterai remercier Eleclya111 et Angelbas pour leur reviews ainsi que tous ceux et celles qui ont lu cette fic. Merci.

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Etait-ce un rêve chapitre 6

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Je l'ai regardé dormir, puis je suis sorti tout doucement pour ne pas l'éveiller. Maintenant, nous sortons tous les jours, elle apprend à connaître le peuple qui sera bientôt le sien. Elle est toujours un peu distante et secrète, mais je sais pourquoi. Elle a peur de nous faire tous souffrir. Je lui ai dit qu'il n'y avait pas de raison, que si elle devait partir alors nous attendrions son retour, même s'il fallait attendre 5000 ans. Elle m'a souri et depuis lors, elle est beaucoup plus joyeuse, plus ouverte avec les autres. Mon peuple commence à l'aimer, plusieurs elfes m'ont demandé la raison de ce changement et je leur ai dit qu'un jour elle risquait de partir et qu'elle ne voulait pas les faire souffrir. Maintenant quand elle sort, tous la saluent et je m'amuse à la voir sourire en rougissant.

Je n'arrive pas à attendre, plus qu'une journée, qu'une toute petite journée et May deviendra mon épouse. C'est Celeborn qui célèbrera notre union. Sabrina sera sa demoiselle d'honneur comme ma douce a été la sienne pour son mariage d'avec Ellianar. Le couple s'entend à merveille. Souvent on les entend rire et s'amuser. Ma chère et tendre a l'air vraiment heureuse pour son amie, je voudrais tellement que l'on soit aussi heureux que ces deux là. Et May aussi. Nous avons appris qu'Ellianar avait donné un surnom à son épouse, Sabrina se nommait maintenant Elaurë étoile de l'aube.

Je ne sais pas comment surnommer mon amour. Je réfléchis en la regardant marcher sur l'herbe, elle suivait un homme. Etrange, je vais la voir pour lui demander ce qu'elle fait. Je me suis approché doucement d'elle et j'ai remarqué qu'elle ne le suit pas, elle marche sur ses traces et d'un petit mouvement du pied, elle redresse les herbes et les fleurs que l'homme a écrasé. Je sais comment l'appeler. Ainatal, pied béni. Elle était une véritable elfe même si elle disait le contraire. Demain, elle deviendra la reine Ainatal, reine des Noldor. J'adore la voir marcher dans l'herbe et quand elle croit que personne ne la regarde, grimper à toute vitesse dans un arbre et jouer au cochon pendu comme disait Elaurë en riant. C'était un jeu qu'elles pratiquaient souvent quand elles étaient petites, avant la destruction.

Ça y est c'est aujourd'hui le grand jour, je suis excité comme une puce. Je vais me marier, j'ai envie de danser une gigue endiablée. Je sais c'est ridicule, mais je suis tellement heureux. Aujourd'hui, je porte la tunique que portait mon père le jour de son mariage et Ainatal, la robe qu'elle portait au bal, qui est aussi celle que portait ma mère le jour de son mariage. J'ai demandé aux meilleurs orfèvres Noldor de concevoir une couronne pour ma reine. C'est un diadème composé de fins filaments de mithril, d'or et d'ithildïn finement entrelacés qui créent de fines arabesques et dessinent deux oiseaux qui tiennent une réplique de silmaril dans leur bec. C'est une œuvre unique qui est destinée à l'amour de ma vie. Aucune autre reine ne portera ce diadème. Le moment va bientôt commencer, plus que 3 heures. Je me suis habillé d'une tunique argentée, avec des motifs dorés et des éclats de pierres précieuses. C'est une très riche tunique qui brille surtout par sa simplicité. J'espère qu'elle va lui plaire. Cette fois ci, ce n'est pas moi qui vais me coiffer, car la coiffure est beaucoup plus compliquée que d'habitude.

Ça y est, je suis prêt, prêt au plus beau jour de ma vie. Et je ne peux pas la voir. Ce matin, j'ai voulu entrer dans sa chambre, mais Elaurë m'a jeté dehors en me menaçant des pires horreurs si je n'obtempérais pas. Je suis roi, et aujourd'hui je n'ai plus aucun pouvoir dans mon propre palais. Mais heureusement que ce n'est qu'aujourd'hui, je ne crois pas pouvoir supporter longtemps cette rébellion. J'espère que mes parents où qu'ils soient, acceptent cette union. Elrond sera mon garçon d'honneur. J'ai tellement hâte, je tourne dans la pièce comme un animal en cage.

-Calmez – vous votre majesté.

- Je suis très calme, mais je suis tellement impatient. Elle est belle, douce, tendre, elle a des yeux si…, et des cheveux tellement…. et son sourire. Ah ! Je crois que je suis fou d'elle. Le jour où je lui ai demandé de m'épouser, et bien je voulais le faire tout de suite, sans attendre. J'ai commencé ma phrase et elle l'a terminé en disant non. J'ai cru que j'allais mourir tellement j'avais mal. Mon cœur a arrêté de battre quelques secondes jusqu'au moment où elle a justifié ce non en me disant de lui demander ailleurs. Et quand elle a dit oui. J'ai cru que mon cœur allait sortir de ma poitrine tellement il battait fort. Avez – vous ressenti cela avec dame Celebrian mon cher Elrond ?

- Oui, votre majesté. Le jour où je l'ai rencontré, j'ai cru posé mes yeux sur une maia. Elle était tellement belle. Sa voix est si magnifique. Elle chantait comme chantait Lùthien le jour de sa rencontre d'avec Beren. Et quand elle a accepté de m'épouser, j'ai cru que j'allais grimper au sommet du Caradhras et crier ma joie. Répondit Elrond avec un amour profond au fond de son regard gris.

-Alors vous ressentez la même chose que moi. Mais mon amour n'a pas toutes les qualités, elle ne sait pas chanter.

- Non votre majesté, elle sait bien chanter. Ce n'est peut – être pas un rossignol, mais elle chante bien. Elle fait semblant de ne pas savoir chanter, car un jour qu'elle était seule, je l'ai entendu entonner une chanson magnifique. Je n'ai pas compris ce qu'elle disait car elle chantait dans sa langue. Mais c'était un chant doux et très triste. Je l'ai vu sécher ses larmes. On dirait qu'elle n'aime pas qu'on la voit s'amuser ou simplement montrer ses sentiments.

- Oui, je sais. Et je vais faire en sorte de changer cela. Je veux qu'elle soit heureuse, qu'elle grimpe aux arbres et qu'elle joue au cochon pendu ou à chat quand elle le veut. Je veux l'entendre rire, qu'elle n'ait plus cette lueur de tristesse et de douleur dans son regard. Je ferais tout ce qu'il faut pour cela.

-Votre majesté ?

-Oui ?

-C'est l'heure, la cérémonie va bientôt commencer.

J'ai marché jusque dans la salle du trône, devant moi se trouvait Celeborn et près de lui se trouvait la couronne de la reine des Noldor. Je me suis placé près d'Elrond qui n'avait d'yeux que pour Celebrian sa jeune épouse. Soudain j'entendis un léger murmure venant du couloir. Elle était encore en train de négocier, pour les chaussures je pense. J'entendis un léger bruit de chute et le bruit de pas disparu complètement. Serait – elle tombé ? Non la voilà. Elle est tellement belle. Tous les invités s'inclinent sur son passage et sourient. Elle marche pied nu. Elle ne changera jamais et de toute manière, je ne veux pas qu'elle change. Pour la première fois, je remarque que, quand elle marche, elle a tendance à observer toute la salle d'un regard, elle s'assure qu'il n'y a aucun danger on dirait. Ça y est, elle arrive près de moi, je lui prends la main avec douceur et je l'amène devant Celeborn.

La cérémonie passe comme dans un rêve, je ne vois pas le temps passer. Je réponds sans faire attention aux questions de Celeborn et je entends ma douce Ainatal répondre aux questions du roi. Enfin, il prend un lien et nous lie les poignets. Mais avant qu'il puisse dire quoique se soit, le lien s'illumine d'une lueur éclatante et disparaît. Celeborn nous regarde et nous explique qu'il n'avait jamais vu cela, que c'était comme si le lien de notre union était déjà à notre poignet, il nous déclare donc mari et femme. Galadriel s'approche de moi et me tend la couronne. Je demande à ma tendre épouse, j'aime ce qualificatif, donc je demande à ma reine de s'agenouiller devant moi. Ce qu'elle fit avec beaucoup de grâce, je lui posai délicatement la couronne sur la tête et l'aida à se relever sous les acclamations de nos sujets. Le Lindon a enfin une reine ainsi que les Noldor.

La fête est très joyeuse. Ainatal et Elaurë font leur possible pour la rendre ainsi. Elles racontent des histoires drôles qui font pouffer et même hurler de rires les invités. Soudain, elle s'est levée et a ordonné d'ouvrir les portes du palais pour que tous nos sujets puissent entrer et sortir sans problème. Car dit – elle cette fête n'est pas que pour nous, mais pour tous les elfes du Lindon. J'ai été ravi de cette initiative, elle pense d'abord à son peuple, ce sera une bonne reine, très proche de ses sujets. Cette fête est très réussie, tout le monde me le dit. Je cherche ma reine et la voit en grande discussion avec un cuisinier. Que se passe – t – il, y aurait il un problème ? Je suis allé les voir et je peux entendre leur conversation :

-Non, votre majesté. Nous n'avons pas de cette matière ici. Je suis désolé.

-Oh ! Dommage. J'aurais pus vous faire un gâteau au chocolat dont vous m'auriez donné des nouvelles.

-Vous ne pouvez pas faire cela votre majesté, cela ne se fait pas.

- Ah oui, cela ne se fait pas. Je suis la reine, donc je peux le faire. Tralalère, mais de préférence le soir quand il n'y a personne.

-Je vais voir se que je peux faire.

-Yes

Ah ma douce, ce qu'elle peut être obstinée quand même. Je souriais heureux de cette merveilleuse journée. Doucement, j'encercla sa taille et lui embrassa l'oreille. Je la sentis se tendre puis se reposer totalement sur moi. Elle me faisait entièrement confiance. Je souhaitais que cette fête se termine pour pouvoir enfin connaître son corps, et la posséder complètement. Elle me caressa le bras et les mains avec douceur, puis m'entraîna à l'extérieur pour discuter avec notre peuple. Nous marchions tranquillement quand deux enfants qui jouaient nous rentrèrent dedans et nous firent tomber par terre. Les gardes se sont précipités vers nous et j'ai pu voir sa véritable force. Elle était allongée sur le sol, elle plaça ses mains près de ses oreilles et elle se retrouva sur ses pieds d'un coup de rein. Et elle m'aida à me relever. Debout, je commençais à comprendre ce qu'elle était vraiment, un soldat, un chef de guerre et non une jeune elfe inoffensive.

Quand je l'ai vu tourner la tête vers les enfants, j'ai cru qu'elle allait leur hurler dessus. Mais non, elle retira sa couronne, me la tendit et se jeta sur les enfants. Elle les fit hurler de rire par des chatouilles bien placées. Elle était tellement heureuse, soudain, une nuée d'enfants se jetèrent sur elle pour se venger, mais d'un bond puissant, elle se retrouva sur un balcon derrière nous. Elle redescendit sous les regards ébahis et fascinés des enfants qui lui demandèrent de recommencer. Mais elle rétorqua qu'il serait beaucoup plus intéressant de leur apprendre. Les enfants hurlèrent de joie et partirent vers leurs parents en criant de joie.

Elle revint vers moi et je lui replaça la couronne sur la tête. La nouvelle qu'elle allait apprendre aux enfants ce qu'elle savait, fit le tour de la ville en quelques minutes. Après une promenade de 2 heures en pleine ville où elle discutait avec les habitants, je la ramena vers le palais. Mais encore elle s'échappa en riant et partit vers les jardins. Elle adore les jardins, je crois qu'elle pourrait vivre dans les jardins.

Je l'embrassai passionnément et l'emportai dans mes bras. Je l'emmenai dans ma chambre, je veux dire dans notre chambre. Elle trembla un peu puis se laissa faire. Je fermais la porte à double tour et revins vers elle. Elle m'enveloppait d'un regard doux mais aussi passionné. Je la repris dans mes bras et doucement je commençais à caresser ses beaux cheveux. Je la sentais caresser ma nuque et mon dos. Doucement, elle plaça ses mains devant elle et commença à déboutonner ma tunique, ôtant un à un les boutons pour faire durer le plaisir. Puis elle la retira et pour la première fois, elle put toucher mon corps. Je tremblais de plaisir anticipé. Nos battements de cœurs commencèrent à accélérer à l'unisson. Je lui retirais sa robe en lui caressant le dos par la même occasion. Je dévoilais une épaule et posais mes lèvres dessus. Elle laissa échapper un gémissement. Enfin, la robe fut par terre et je pus à nouveau la voir nue, mais cette fois-ci je pouvais toucher ce corps qui hantait mes nuits. Elle se débattit avec mon pantalon, ne sachant pas comment le retirer. Je l'aidais et je me retrouvais nu en face d'elle. Je la pris dans les bras et l'amena vers le lit. Puis la couchant avec douceur et je me mis à lui caresser le ventre, la poitrine, les cheveux et à lui suçoter l'oreille. Elle me serra fort contre elle en réprimant difficilement un cri de plaisir. Elle m'embrassai tendrement, me caressant le dos, la nuque et libérant mes cheveux. Elle est aussi fascinée par mes cheveux que je le suis avec les siens. Je sentais que c'était sa première fois pour elle et je la pénétrais doucement ralentissant un peu en entendant son petit cri de douleur qui se mua en cri de plaisir plus fort à chacun de mes coups de reins. Se fut merveilleux. L'amour qui nous liait n'était pas que physique, Galadriel avait raison, nous sommes bien des âmes sœurs. Je n'ai jamais ressenti ça pour qui que se soit. Épuisés, nous nous sommes endormis un peu avant l'aube.

Je me réveillai en premier et la regardai dormir paisiblement, les yeux fermés. Tressaillant légèrement de temps à autre durant ses rêves. Elle se rapprocha de moi et se serra contre moi cherchant la chaleur de mon corps. Elle se réveilla doucement, puis sentant mon regard, elle m'embrassa doucement en me renvoyant un sourire ensommeillé. Elle s'étira langoureusement faisant craquer ses articulations. Aujourd'hui allait être sa première journée en tant que reine du Lindon. Je me levai et commençai à m'habiller. Elle se leva à son tour et vit sur un chaise, des vêtements digne de la reine qu'elle était devenue.

Je l'aidai à s'habiller et je fis ce que je voulais depuis tellement longtemps. Je lui brossais les cheveux. Et j'eus un mal fou à ne pas la ramener sur le lit et la faire de nouveau crier de plaisir. Ses cheveux étaient tellement doux que c'était un plaisir pour moi que de les lui tresser. Elle adorait que je le fasse. Elle mit sa tête en arrière et nous avons échangé un baiser plein de passion, de tendresse et d'amour. Elle se leva et me demanda de m'asseoir, qu'elle allait me coiffer comme se coiffait les hommes de Phoenix.

Elle me fit une coiffure assez compliquée, mais pourtant qui avait l'air très simple en apparence. Aucun cheveux ne tombaient sur mon front, et pourtant c'était une coiffure magnifique. Elle mit 15 minutes pour faire cette coiffure. Et elle posa sur ma tête la couronne des Noldor. Je me leva, puis lui mis sa couronne. Main dans la main, nous sommes descendus pour manger. Ensuite nous avons commencé notre rôle de roi et reine.

Je ne peux pas croire que nous sommes mariés depuis déjà 1 an. Je n'entends rien, pourtant je ressens sa souffrance. Pourquoi les femmes doivent – elles tant souffrir pour mettre un enfant au monde ? Elaurë est près d'elle, Ellianar s'occupe de leur enfant et tente de me calmer en me montrant leur petit monstre Tarnarion, il avait de magnifiques yeux verts et les cheveux de son père, il n'avait vraiment pas l'air d'avoir 3 jours, il avait l'air d'avoir 6 mois ou 1 an. Je lui souriais lui disant que son fils était magnifique, quand j'entendis un hurlement de bébé.

Je me précipitais dans la chambre suivi par Ellianar qui continuait à faire des risettes à son fils qui adorait ça. Ma reine avait notre fille dans les bras, elle était tellement belle et tétait déjà sa mère avec voracité. Mais, elle n'avait pas les oreilles pointues. Elaurë m'expliqua que les enfants de leur peuple naissaient avec les oreilles rondes puis à l'âge de 20 ans, les oreilles devenaient pointues. Ma fille lâcha le sein de sa mère et me regarda droit dans les yeux. Elle tendit ses petites mains potelées vers moi pour que je la prenne dans mes bras.

Mon épouse était déjà debout, les médecins elfiques avaient raison, les elfes de Phoenix sont une race extrêmement robuste et leurs enfants sont très précoces, peut –être pour pouvoir se battre le plus tôt possible. Ma tendre épouse enlaça ma taille, posa sa tête sur mon dos, et murmura :

-Comment va – t – on l'appeler ?

-Heu…. Je sais Airetasarë. Dis – je en souriant

-Oui, c'est un beau nom, un peu trop long. Sarë. Répondit – elle avec un sourire éclatant.

-Oui, Sarë c'est parfait.

Sarë est une enfant adorable, elle est brune avec de grands yeux bleus. Elle grandit extrêmement vite, comme Tarnarion. Il n'ont que 6 mois, et pourtant ils marchent déjà. Elaurë et Ainatal leur ont déjà mis des épées entre les mains et leurs apprennent à se battre. Sarë a déjà un an et elle parle parfaitement bien. C'est effrayant, les entraînements des deux enfants deviennent de plus en plus difficiles. Hier, Ainatal m'a demandé de lui apprendre à monter à cheval, elle m'a dit que les enfants avaient besoin de l'aide de leur père pour bien se développer. Donc je lui ai appris la monte à cru. Elle est tellement heureuse.

Le temps passe si vite, Sarë a déjà 3 ans et elle sait mieux se battre que les meilleurs guerriers edains, j'ai un mal fou à la rattraper quand on monte à cheval, car elle prend toujours des allures extrêmement rapides. Mais depuis peu, sa mère lui a mit des livres entre les mains. Elle s'entraîne toujours, mais beaucoup moins qu'avant. Elle préfère dévorer tous les livres de la bibliothèque du palais. Hier, elle était très excitée, car sa mère lui a donné un petit frère Himedhel. Lui est brun comme sa sœur, mais possède les yeux de sa mère.

Et bien, il a fallu 4 ans à Sarë pour finir tous les livres du royaume. Elle a maintenant 7 ans. Sa mère lui a ordonné de partir à Imladris pour apprendre à être une vrai dame et ensuite, elle pourrait revenir. C'est ce qu'elle a fait. Je remarque qu'Ainatal traite ses deux enfants de la même façon. Himedhel a demandé à partir avec Sarë, mais mon amour lui a répondu qu'il était encore trop petit et quand il aura lu tous les livres du royaume, alors il pourra partir pour Imladris. Il s'est mit à la lecture et sa mère est souvent obligé de lui demander de laisser son livre. Je sais pourquoi elle les élève de cette manière, elle veut qu'ils soient tous les deux capables de se défendre tous seuls et qu'ils puissent penser par eux – même. Que personne ne puissent leur mentir.

Ça y est Himedhel est parti retrouver sa sœur. Ainatal était très fière de lui mais quand il est parti, elle s'est jetée dans mes bras et à pleurer toutes les larmes de son corps. Ça me fait mal, autant qu'à elle. Mais comme moi, elle sait qu'un jour Sauron reviendra et elle entraîne nos enfants à pouvoir le mettre en échec. Maintenant, elle s'est rabattue sur tous les autres enfants du royaume, les transformant en terribles guerriers. La génération qui devra peut – être combattre Sauron. Elaurë est venu nous voir avec Tarnarion et nous a demandé des nouvelles de Sarë et de Himedhel, mais nous n'en avons aucune pour l'instant.

Ils sont revenus, tous les deux. Ils étaient un peu distant avec leur mère. Mais quand elle les a serré fort contre elle en les couvrant de baisers humides de larmes, ils ont compris qu'il avait fallu à leur mère énormément de force de caractère pour pouvoir faire ce qu'elle a fait. Ils ont 12 ans et 9 ans et pourtant ils sont extrêmement en avance sur les autres. Depuis leur retour, leur entraînement a repris mais beaucoup moins difficile. C'est devenu plus un jeu entre eux qu'autre chose. Elle est tellement douce avec eux, elle rattrape les 9 premières années de nos enfants.

Sarë a 20 ans aujourd'hui, c'est la fête. Sa mère l'a aidé à se préparer, et l'a laissé choisir la robe qu'elle allait porter. Comme leur mère, Sarë et Himedhel ne supporte pas qu'on touche à leurs oreilles, alors Sarë ne porte pas de boucle d'oreille. Nous étions en train de rire, et de nous amuser quand soudain ma petite fille chérie, mon petit ange c'est effondrée en pleurs, hurlant de douleur. Je me suis précipité, mais Ainatal m'a retenu par le bras en murmurant :

- Tu ne peux rien pour elle. Elle devient majeur. Mais je ne me souvenais pas que cela ait été si douloureux.

Je ne comprenais pas ce que voulait dire mon aimée jusqu'au moment où ma petite fleur a retiré les mains de ses oreilles. Elles étaient devenus pointues, Sarë était devenu une elfe comme sa mère. Son frère se moqua d'elle en lui disant qu'elle avait un bonnet d'âne. Mais Ainatal lui cloua le bec sous les rire de tous en lui disant que lui aussi ça lui arrivera et qu'elle attendait ce moment avec impatience pour pouvoir se moquer de lui avec l'aide de notre fille. Il demanda pardon à sa sœur et ils partirent jouer dans le jardin.

Le temps a passé si vite, Ainatal m'a donné encore 4 enfants qu'elle a élevés de la même façon que nos deux aînés qui l'aident du mieux qu'ils peuvent. Elle les aime tous tellement, et ils l'aiment tous en retour. Mais le mal s'est réveillé, des hommes ont été corrompus par les anneaux de pouvoirs possédés par Sauron. Ce sont devenu des Nazgùls, des spectres de l'anneau. J'ai demandé de l'aide aux hommes de Númenor, mais l'ombre commence aussi à corrompre l'île. Nous subissons de plus en plus d'attaque de la part des orques. Ainatal a voulu reprendre son rôle de général en chef des armées, mais je refusais, je ne voulais pas. Je ne voulais pas risquer de la perdre.

Elle m'a obéi mais à contre-cœur, je le vois bien dans la façon qu'elle a eu de me répondre. Je lui ai expliqué et elle l'a compris, enfin je l'espère. Je l'aime tellement. Mon inquiétude a dû se voir sur mon visage car devant le conseil elle me fit faire une promesse :

-Fait-moi la promesse que quand je partirais, tu ne mourras pas de chagrin. Jure-le moi, jure-le sur Eru.

Elle me demandait l'impossible. Mais pour elle j'étais capable de tout. Je jurai sur Eru et sur tous les Valar de ne jamais mourir de chagrin si elle partait.

Les millénaires passèrent et l'amour qui nous liait tous les deux devenait plus fort, elle me donna 3 autres enfants aussi magnifiques et gentils que leur mère. Mais le mal grandit de plus en plus. Il y a eu une bataille entre les hommes et les créatures de Sauron. Sauron a été vaincu et amené à Númenor. J'ai sursauté quand j'ai entendu une douce voix murmurer à mon oreille :

-Le loup est dans la bergerie, et les moutons lui ont offert les clés. Númenor va tomber sous la coupe de Sauron.

Et elle avait raison. Nous somme en l'année 3319 du second âge, et Númenor vient d'être engloutie par la colère des Valar. La majeur partie des habitants ont été tués durant cette catastrophe, mais certains ont survécu dont Elendil et ses fils Isildur et Anárion. Ils ont fondé les royaumes d'Arnor et du Gondor, les royaumes des exilés. Mais voilà que Sauron est de retour, Elendil et moi-même avons signé la dernière alliance des hommes et des elfes. Cela fait 7 ans que la bataille dure, j'ai tellement envie de revoir ma tendre épouse. Elle doit encore m'en vouloir pour lui avoir refusé de partir avec moi. La bataille va commencer, nous sommes en train de vaincre nos ennemis. On dit qu'il y a un jeune elfe qui est un magnifique meneur d'homme, et que toutes ses attaques se terminent par la défaite de ses ennemis. J'ai demandé à Elrond de l'amener à moi.

Le jeune homme est amené devant moi, il est bien petit pour un elfe. Il m'arrive à peine à la poitrine, et il est bien fluet. Il n'enlève pas son casque, je me demande bien pourquoi.

-Veuillez retirer votre casque soldat ?

-Bien votre majesté. Répondit le soldat.

Cette voix douce, celle qui a bercé mes rêves. Cette voix qui me pousse toutes les nuits à continuer le combat. Ce n'est pas possible, Ainatal est au Lindon, il ne manque personne sauf Ellianar. J'avais cru qu'il était mort, sauf si elle a prit sa place. Et telle que je la connais, elle est bien capable de l'avoir assommé et de l'avoir attaché à un arbre.

-Ma reine. Murmurais-je d'une voix cassée par l'émotion. Elrond sursauta et s'écria :

-Mais ce n'est pas possible, Majesté, vous devez retourner au Lindon, votre place…

- Ma place est auprès de mon époux, Je suis un guerrier, un chef de guerre. Mon but dans la vie est de tuer. Arrêtez de me voir comme une elfe. Je ne suis pas une elfe, je suis un tueur et de la pire espèce, je n'ai aucune pitié pour mes ennemis. Hommes ou orcsje les exterminerai. Et si mon destin est de combattre Sauron auprès de mon époux, c'est ce que je ferais. J'en ai assez de rester derrière les lignes à prier toutes les nuits que mon époux me revienne en vie. Et sachez que je ne changerais pas d'avis, je suis bien trop obstinée pour cela.

-Ma douce, je ne veux pas qu'il t'arrive quoique ce soit, c'est pour cela que je voudrais que tu… Commençais-je à la supplier.

- Meurs de chagrin en apprenant que tu as été tué par les armées de Sauron, je resterais ici que tu le veuilles ou non. Dit – elle en me coupant la parole.

Elle fit demi – tour et reparti aussi vite qu'elle était entrée. Ce qu'elle pouvait être belle quand elle était énervée. Je la comprenais, et j'étais vraiment heureux qu'elle soit venu. En moi, je désirais intensément qu'elle vienne me rejoindre. Je sortis de la tente et la vis en train de parler avec ses hommes,. C'était un mélange hétéroclite d'elfes sylvains, de soldats d'Arnor, de Gondor, et de Noldor. Tous savaient qui elle était et seraient morts pour elle comme elle serait morte pour eux. Ils lui obéissaient au doigt et à l'œil car ils avaient été témoins de ses batailles et surtout de toutes ses victoires. Je comprenais enfin pourquoi elle était le successeur de leur chef. Elle avait du charisme et savait parfaitement utilisé au mieux les défauts et les qualités de chacun de ses soldats.

La bataille allait bientôt commencer, la dernière bataille. On peut voir en face de nous les immenses armées du Mordor et l'Orodruin est déchaîné. Pour la première fois, je vais la voir se battre. Elle a une épée dans chaque main. Mais elles sont tellement dissemblables, l'une est une épée à lame droite et l'autre est vraiment étrange, car le bout est légèrement recourbé. Je comprend maintenant pourquoi elle est si à l'aise sur un champ de bataille, c'est un véritable démon au combat. Elle n'a aucune pitié pour ses ennemis, elle les tranche en deux comme s'ils étaient en beurre. Je ne peux rien faire pour la défendre, car je vois bien qu'elle n'a pas besoin de moi pour cela.

La bataille dure depuis déjà 2 jours, les troupes unis des hommes et des elfes commencent à prendre l'avantage sur les troupes du Mordor. L'épuisement se fait sentir, mais la victoire est proche…… Non, pas lui. Sauron en personne vient d'apparaître, il a une épée tranchante à la main et devant lui, lui tournant le dos il y a :

-NOOOOOOOOOOOOOON, AINATAL.

Je dois arriver jusqu'à elle, avant qu'elle ne se fasse tuer. Elle tue l'adversaire devant elle et s'arrête net, sentant le danger derrière elle. Avant qu'elle est pu faire demi – tour, Sauron faire siffler son épée qui frappe gravement le dos de ma bien aimée. Le coup porté est terrible et pourtant, elle ne tombe pas. Sans un cri, les yeux noircis de fureur guerrière, elle fait demi – tour et riposte de toutes ses forces, le combat est terrible, je peux voir le sang couler le long de son dos. J'essaie de me rapprocher mais des orques se mettent devant moi et tentent de me tuer. Je perds un peu le combat des yeux. Quand je les revois, elle a enfoncé son épée dans le corps de Sauron et tranche l'air avec l'autre pour le blesser gravement à nouveau. Et alors qu'elle ressortait ses lames pour l'attaquer, un orque l'a frappé par derrière et l'a terrassée. Je peux la voir tomber de tout son long, elle ne bouge plus. Fou de rage et de douleur je tranche tous les orques qui passent près de moi alors que j'avance vers Sauron. Celui – ci vient de tuer Elendil et s'apprête à tuer son fils, mais le fils de mon ami ôte l'anneau de Sauron d'un coup d'épée et le terrasse. Le Seigneur des Ténèbres est vaincu, je me moque de ce que peut faire Isildur, je dois retrouver mon épouse. Je la cherche partout, mais je ne la trouve nulle part.

-AINATAL.

Je erre à travers le champ de bataille quand un homme me dit qu'il a vu il n'y a pas longtemps une silhouette quitter en chancelant le lieu de la bataille, ce qui était étrange me dit – il, c'était ses deux épées dont l'une avait la pointe recourbée. Je courus prendre un cheval et partis au galop la retrouver, mais Elrond me cria de revenir, qu'Isildur ne voulait pas jeter l'anneau dans le feu. Que dois-je faire, sauver la terre du milieu en forçant Isildur à jeter l'anneau ou tenter de retrouver ma femme ? La terre du milieu est plus importante, attend-moi mon amour. Après 3 heures de négociations vaines, Isildur partit avec son armée et l'anneau. La bataille est donc un semi – échec. Je cherche avec Elrond et Círdan mon aimée, mais c'est comme si elle avait disparu. Elle est peut – être partie au nord. J'enlevai ma couronne, et la confia à Elrond pour qu'il la donne à Himedhel, quant à Vilya, je le lui confie aussi.

-Votre majesté, où allez – vous ?

- Je pars la retrouver. Et je ne reviendrais que quand je la trouverais et pas avant. Même si cela doit durer 5 000 ans, je la rechercherais. Adieu.

Je pars vers le nord, et si je ne la trouve pas, j'irais vers le Sud, et ferai toutes les régions ouest, jusqu'à ce que je la retrouve. Elle n'est pas morte, je le sens en moi, elle est en vie, mais je ne sais pas où. Mais je jure sur les Valar que je l'a retrouverai où qu'elle soit. Reviens-moi mon amour !

Fin

Je suis désolé, mais j'ai été obligée de raccourcir un peu l'histoire pour que les deux fics s'emboîtent parfaitement. Donc, pour connaître la suite, il faut lire " une nouvelle vie "

J'espère que cela vous a plût, et pour me dire vos impressions, envoyez – moi des reviews. A +