Disclaimer : Rien n'est à moi sauf cette fiction déjantée. Elle a été inspirée par les romans de J. K. Rowling à qui le reste appartient. Ce disclaimer vaut également pour tous les chapitres antérieurs.

Lola Reeds, Onarluca, Noa Black, Luwelin, Nfertiti, Tiayel, Egwene, Alicia D et la fille qui s'incruste (lol), Minerve, SweetDeath our YaoiMaster, Céline.s, Eternamm, Melantha, Djeiyanna, Lily Ewans/Potter, Orlina, Alinemcb54, Sigridia, Laika la Louve, Manehou, Dega, Zairoon, Lululle, Henna-Himitsu, Ginypompom, Shunrei, Chanelle, Merawen, Arwen-cyn, Vif d'or, Didinette, Calimera, Dop, Aulili, petit caca perdu, Yunie, Kyzara, Kaori, Kitty-Luv-Snape, Cococloud, Nat666, WendyMalfoy, Sethian, Juliette Subervie, Hagris : Coucou à tous et merci beaucoup pour vos reviews. Voici le dernier chapitre de 'Ce que veulent les hommes' et vous ne savez pas à quel point ça me fait mal au cœur. Ca a été ma première fic slash en Français et je suis triste de l'avoir finie. En tout cas, j'espère que le dernier chapitre ne vous décevra pas et surtout que vous ne voudrez pas me torturer après… Je vous adore, ne l'oubliez pas. Lol )

Galaxia : Je ne suis pas sûr de par quel pseudo je dois t'appeler. Tu me disais que ce n'était plus Astronema mais j'ai vu de tes reviews récentes avec toujours cette identité-là. Dis-moi le pseudo avec lequel tu veux que je t'appelle pour ne pas faire de bourde. Mici )

Miya Black : Si j'aime qu'on me dise que je suis sadique ? Bah c'est un compliment non ? Lol )

Sybel26 : Non, ma fic ne fera pas 18 chapitres. A l'origine, il ne devait y en avoir que 13 environ et au final, ce sera 15, celui-ci étant le dernier. Sinon, pour Draco, je l'ai fait fidèle à lui-même mais je pense toujours qu'il peut devenir quelqu'un de bien suivant les personnes qu'il côtoie, ses expériences et ses propres réflexions donc, il tournera bien suivant ma fic mais si on voudrait le voir, il faudrait plus de 15 chaps. Lol )

Aéris962 : Si je suis une fille. Lol. Mais tu ne m'as absolument pas vexée en me prenant pour un mec, ne t'inquiète pas. Sinon, pour ma fic, bah non tout ne se passe pas bien. Riry vient de se prendre un sort, il croît que Sev prend de la distance avec lui, Seamus et Draco se querellent, etc… mais c'est clair que je vais faire une fin qui se termine bien. Je n'aime pas quand ça se termine mal. Sinon, pour la prolongation de ma fic, ça serait un peu dur. Pour moi, l'histoire est terminée… )

Cybele Adam : Tu ne peux pas savoir comment la fin de ta review m'a mise mal à l'aise. Tu comprendras mieux en lisant ma note finale sous mon chapitre. Je sais que mes lecteurs vont m'en vouloir mais je devais le faire.

Mikii : Voui ma belle, j'ai déjà pensé à leur faire se servir de leur baguette pendant les petites séances de 'travaux manuels' et d'ailleurs, ça sera théoriquement dans le prochain chapitre de 'Comment rendre cinglé Snivellus'. Je devais déjà le placer dans le deuxième chapitre mais je n'ai pas réussi. Idem pour le troisième )

An City Hunter : Lol. Bah, Ron, je l'aime bien mais sans plus. Je le trouve vraiment stupide (désolée mais c'est mon avis) mais je crois que c'est parce qu'il est immature et non pas à cause d'incapacité parce qu'il sait très bien jouer aux échecs. Ce qui est un jeu de stratégie, de logique et qui nécessite une certaine réflexion. Mais sinon, moi j'adore Colin, il me fait trop marrer et j'aime aussi Seamus et Neville. Lol )

Aldara : Yes, you read the sentence correctly. Indeed, Harry told Snape that he had kissed Seamus and when I translate that in English, all my readers will kill me for that cliffhanger. Lol ;)

Crackos : Voui, tu es pardonnée. Lol. Et oui, je sais que j'ai été en retard sur cette fic. Ca fait une semaine que je veux l'écrire et je n'y arrive pas à cause d'imprévus qui m'en empêchent à chaque fois. Ah ! Frustration, frustration. Lol )

Miss S : Je te jure que pour mon sadisme, ce n'est qu'une légende. Non, je ne croise pas les doigts. Lol. Pour la traduction de 'Extrême séduction, non seulement elle a été commencée mais elle a été finie aussi. Lol. Tu la trouveras dans mon profil )

Je vous fais à tous de gros bisous.

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Chapitre 15 : Le voleur de bonbons

Une main douce lui caressait les cheveux.

Harry remua légèrement la tête et se figea. Merlin, la douleur était trop horrible.

« Attends Harry » entendit-il la voix de Hermione dire. « Madame Pomfrey a laissé un antalgique pour toi. Ca fera partir instantanément ton mal de tête. »

La jeune femme aida son ami à se redresser et le voyant grimacer de souffrance à chaque mouvement de tête, lui apporta le verre à la bouche. Il but avec réticence le breuvage infecte mais ne le regretta pas deux secondes plus tard car il sentait son crâne se décompresser et son cerveau devenir plus léger. La douleur s'était calmée pour disparaître totalement.

Harry regarda donc autour de lui et vit que Ron scrutait son visage avec inquiétude. Hermione lui caressait toujours les cheveux et portait également ce masque angoissé.

« Ca va mieux » dit Harry en se redressant complètement. Il n'eût pas le temps de dire quoi que ce soit d'autre tandis que Seamus Finnegan entrait dans l'infirmerie à vive allure. Lorsqu'il vit son ami, réveillé et ayant repris des couleurs, il soupira de soulagement et sourit faiblement.

« Oh Harry » commença l'Irlandais en s'approchant de lui. « Si tu savais comme je m'en suis voulu. J'ai eu si peur lorsque je t'ai vu tomber et ne pas te relever. Tu étais si pâle Merlin ! »

« Ne t'inquiète pas Seamus, je vais bien et puis, ce n'était pas de ta faute. Ce n'est pas toi qui m'a lancé ce sort… »

« Je sais mais c'est à cause de moi. C'est avec moi que ce battait Malfoy ! »

« Et ce n'est pas moi qui vais t'en sermonner… »

« Harry » le réprimanda Hermione en fronçant les sourcils d'un air réprobateur.

« Tu seras content d'apprendre » reprit le blond. « que Malfoy a eu un mois de retenue et cent points de moins ont été retirés à Serpentard ! » ajouta-t-il avec un grand sourire jubilant. « Et ce n'est pas tout ! Je n'en suis pas encore revenu. C'est Snape qui a retiré lui-même tous ces points ! Tu te rends compte Harry ! A sa propre maison ! Non, j'en reviens toujours pas ! »

'Severus' gémit Harry intérieurement. Il fallait qu'il le voit. Tout de suite.

D'un mouvement vif, il ôta la couverture qui le recouvrait et descendit du lit à toute vitesse. Seulement, il avait présumé de ses forces et vacilla avant d'être maintenu par Seamus qui s'était précipité pour le soutenir.

« Reste tranquille Harry ! » lui dit Hermione. « Tu es encore trop faible ! »

« Non, ça va » la rassura le jeune homme. « Je t'assure, je vais bien. C'est juste que je me suis levé un peu trop vite. »

Seamus le maintenait toujours debout et l'aidait à remonter dans son lit lorsque la porte d'entrée de l'infirmerie s'ouvrit à la volée, faisant place au professeur de potions. Un enseignant qui vit rouge lorsqu'il vit les mains de Seamus Finnegan tripoter son amant.

Sa voix claqua comme un coup de fouet lorsqu'il lâcha « Ne le touchez pas Finnegan ! »

Interloqué, l'Irlandais se retourna vers lui tandis que Harry se rasseyait en dévorant du regard le nouveau venu.

« Sortez tous d'ici » siffla-t-il avec froideur.

« Mais… » commença Hermione avec réprobation.

« J'ai dit Sortez tous d'ici ! Immédiatement ! Il faut que je parle à Potter ! »

La jeune femme maugréa mais se dirigea pourtant vers la porte, suivie de près par ses amis qui lançaient des regards noirs à Snape.

Severus se rapprocha de son amant et, une fois s'être assurée que la porte était bien fermée et que l'infirmière était bien partie cherchée d'autres potions dans ses stocks, il prit le visage de son élève entre ses mains et l'examina avec acuité.

« Comment te sens-tu ? » demanda l'enseignant d'une voix neutre.

« Je vais bien. Je t'en prie, embrasse-moi » supplia Harry.

A peine ces mots franchirent-ils ses lèvres que Severus les avait déjà capturées.

« Oh Harry ! Mmmm » soupira l'homme en plongeant sa langue dans sa bouche et en se délectant de son nectar. Ses mains glissèrent dans les cheveux noirs en bataille et en caressèrent les douces mèches avec délectation.

Harry ouvrit davantage la bouche pour faciliter la caresse de la langue de Severus et gémit de plaisir en sentant son amant mordiller ses lèvres qu'il aimait voir rougies et gonflées par son fait.

« Je t'aime Harry » murmura l'homme entre deux baisers.

« Je t'aime aussi mon amour » répliqua le jeune homme en caressant les cheveux, le cou et les épaules de son professeur.

Ils venaient de se coller l'un contre l'autre lorsque Madame Pomfrey arriva dans la pièce en portant une belle quantité de bocaux dans ses bras.

Les deux hommes se détachèrent immédiatement l'un de l'autre et virent que la médico-mage, tout occupée à déposer son fardeau, ne s'était aperçue de rien.

Severus sortit rapidement sa baguette et murmura une brève incantation qui firent disparaître, sur leur visage, les signes traîtres de leur désir mutuel. L'homme vit à regret la bouche de son amant reprendre sa couleur originelle et sa douce plénitude.

Il la fixait toujours intensément lorsque Madame Pomfrey s'exclama « Ah ! Enfin réveillé Monsieur Potter ! Bien ! Et comment vous sentez-vous ? »

'Très étroit dans mon pyjama' aurait-il pu dire mais il préféra la version courte et répondit « Je vais bien. »

La femme se dirigea vers lui et rabattit un rideau au nez du maître des potions qui attendit cinq minutes derrière que l'infirmière ait terminée sa consultation. Une fois qu'elle fût totalement rassurée et qu'elle eut donné les recommandations d'usage à son patient, elle le laissa partir, accompagné de son maître des potions.

« Sev » commença Harry en regardant son amant tandis que les portes de l'infirmerie se refermaient derrière eux. « J'ai vu Ron et Seamus comme tu le sais et… Je n'entends plus rien. Je veux dire… je n'entends plus leurs pensées. »

« Oh ! » répondit l'homme qui tenta de ne pas laisser montrer sa satisfaction.

« Je ne sais pas ce qu'il s'est pass » continua le jeune Gryffondor en essayant d'étouffer l'amertume et la nostalgie qui voulaient transpercer dans sa voix. « J'entendais tout jusqu'à ce que Malfoy m'envoie un sort. Je ne sais pas ce qu'il a pu… »

« C'était un 'inversio' Harry » le coupa Severus en lançant un coup d'œil à son visage ébahi. « Il voulait renvoyer le sort que Finnegan venait de lui lancer mais tu l'as surpris et il s'est tourné brusquement vers toi. C'est pour ça que tu l'as reçu et je pense qu'il a dû, en quelque sorte, désactivé le sort raté que Weasley t'avait lancé et qui était toujours éveillé en toi. Tu ne peux plus connaître les pensées des autres parce que Draco a neutralisé cette magie qui t'apportait ce don. Je ne vois que cette explication. »

Harry pinça les lèvres et se tint coi jusqu'à ce qu'ils atteignent tous deux les appartements de Snape.

L'homme lui demanda alors « Qu'est-ce qu'il y a mon amour ? Tu devrais pourtant être content de ne plus rien entendre. Ca ne devait pas être facile tous les jours et tout est revenu à la normale. C'est mieux ainsi. Pour tout le monde. »

« Oui, je sais » murmura Harry en se mordant la lèvre, la tête baissée.

« Mais ? » interrogea Severus en fronçant les sourcils.

« Mais ça me fait bizarre » avoua le jeune homme en relevant la tête pour plonger ses prunelles de jade dans celles d'ébène de son amant. « Ca fait presque deux semaines que j'entendais les pensées et là… plus rien ! Je me sens comme… seul… comme s'il me manquait quelque chose. Et puis, je me sens frustré. Je me pose des milliers de question. Que porte le Serpentard ? Qui vole les bonbons de Dumbledore ? Quelle sera la prochaine chanson qu'aura Mickael Corner dans la tête ? Est-ce que la mère de Robin va arrêter de lui acheter des slips à motifs babouin, pingouin ou Popeye, il n'aime pas ça… et… »

« Quoi ?! » dit Severus en fronçant les sourcils et en regardant son élève d'un drôle d'air.

« Rien… rien » répondit Harry en se mordant de nouveau la lèvre. « Toutes les pensées que je connaissais, je ne les aurais plus. Je commençais à connaître les étudiants de cette école, les camarades que je côtoie tous les jours mais que je ne connais pas au fond. Je m'étais habitué et là, il n'y a plus rien. Il n'y a plus que moi. Seul. Je sais que tu ne peux pas comprendre. Tu étais contre tout ça et je sais que je n'entendais que mes pensées avant mais, oui, je m'étais vraiment habitué à tout ça et… j'aimais… J'aimais… »

Harry s'interrompit en baissant de nouveau la tête.

Severus s'approcha de lui et lui glissa un doigt ferme sous le menton pour le regarder encore en face.

« Tu aimais quoi ? »

« Rien ! » répondit-il en essayant de se dégager mais Severus l'en empêcha.

« Dis ! » ordonna l'homme d'une voix douce.

« Non, tu ne comprendras pas. »

« Je comprendrais tout venant de toi. Dis ! »

« Non, Sev. Je… »

« Dis ! »

Le ton était plus péremptoire et Harry céda.

« D'accord, je te le dis mais promets-moi de ne pas m'en vouloir ni de te moquer de moi ! »

« Mais tout ce que je veux c'est que tu me le dises. Ecoute… »

« Promets sinon, je ne te dis rien ! »

« Promis. Dis-moi tout maintenant ! » ordonna Severus avec une certaines impatience dans la voix à présent.

Harry cligna des yeux et répondit timidement « J'aimais… entendre tes pensées et elles vont me manquer. J'aurais voulu encore entendre… tous ces mots que j'adorais… »

« Et quels mots adorais-tu m'entendre penser ? »

« Rien ! »

« Harry ! »

« Que tu m'aimais ! » s'écria-t-il tout à coup. « Que tu me désirais comme tu n'avais jamais rien voulu d'autre ainsi avant ! Que tu crèves du besoin de me toucher ! Que rien que la vue de mes lèvres te fait bander ! J'aimais entendre toutes tes pensées quand nous faisions l'amour, savoir exactement ce qui te faisait vibrer et entendre ton excitation monter due à mes réactions quand tu me touchais ! J'adorais ça ! »

Harry ferma un instant les yeux en reprenant une longue respiration avant d'ajouter dans un murmure « J'adorais ça… et maintenant, je ne les aurais plus… »

Contre toute attente, Severus sortit sa baguette et lança un sort à Harry qui se retrouva bientôt nu en face de son professeur. Il n'eût pas le temps d'écarquiller les yeux que son amant se trouvait également dévêtu et l'emmenait dans sa chambre pour le jeter avec brusquerie sur son lit.

Le jeune homme sentit un autre corps se glisser sur le sien et Severus chuchota à son oreille « J'aime la douceur de ta peau ». Le geste suivait la parole tandis qu'un long doigt fin vagabondait sur le torse de Harry, entre ses pectoraux légèrement musclés. L'index s'aventura sur le ventre puis plus bas. « J'aime te sentir frémir au moindre de mes contacts – même le plus léger et ça m'excite de savoir que ton désir est en train de s'enflammer. » Le regard de Severus s'abaissa et vint fixer le membre de son amant qui se gorgeait de sang. « J'aime voir ton érection monter et me dire que je vais pouvoir la toucher, la goûter où m'y faire empaler. Ces pensées m'excitent au plus haut point. »

Harry sourit devant ses paroles. Il savait que Severus n'aimait pas dévoiler ses pensées mais il le faisait, en cet instant, pour lui. Bien sûr, il savait que Harry connaissait déjà tout le désir qu'il éprouvait pour lui et l'homme savait que son étudiant avait entendu un nombre conséquent de ses pensées mais, en cette minute et pour la première fois, Severus le faisait de son plein gré et pour Harry, c'était le plus beau cadeau qu'il pouvait lui donner.

« Et j'aime cette bouche ! » reprit Severus.

Harry sourit plus largement et haussa un sourcil provocateur avant de dire d'une voix rauque et pleine de promesses « Alors, embrasse-la. »

Seul un grognement lui répondit avant que des lèvres souples viennent capturer les siennes avec avidité.

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Harry était heureux. La veille, il avait fait l'amour avec Severus et son amant n'avait pas cessé de lui répété qu'il était amoureux de lui. Il lui avait révélé ses moindres pensées pendant cet acte charnel qui les avaient soudé l'un à l'autre pendant des heures de passion et de tendresse.

Le jeune homme se sentait amoureux chaque seconde davantage de son petit professeur qui lui avait apporté tout l'amour dont il avait toujours rêvé. Il ne voyait plus d'ombre dans sa vie. Il n'existait plus aucune frustration de telle sorte dans…

Merlin !

Au loin, il pouvait voir le Serpentard de septième année qui portait quelque chose que Harry mourrait d'envie de savoir. Frustration ! Frustration ! Frustration ! L'étudiant ne l'avait pas encore vu et Harry en était relativement soulagé. Il se souvenait encore trop bien de leur dernière rencontre où, se sentant persécuté, le Serpentard avait fuit en courant.

Harry continua de marcher dans le couloir et croisa le jeune homme qui portait toujours des slips tant détestés. Le Gryffondor sourit en se demandant si, à présent, ils étaient bien noirs comme il l'avait toujours souhaité. Il étouffa un petit rire et poursuivit son chemin jusqu'à ce qu'il croise Mickael Corner. Quelle chanson pouvait-il bien chanter aujourd'hui ? Et d'ailleurs, en chantait-il une ? Oui probablement mais Harry ne saurait jamais plus laquelle. Un regain de nostalgie lui serra le cœur et il prit un malin plaisir à fredonner tout en passant à côté de Monsieur Top 50 comme il l'avait surnommé.

« C'est la danse des canards qui en sortant de la marre… »

Harry ne pût empêcher son sourire de s'élargir en entendant un « Oh non ! » étouffé et horrifié mais résigné. Il essayait toujours de s'abstenir d'éclater de rire lorsqu'il se trouva enfin face à face au Serpentard de septième année qui l'intriguait tant et là, la frustration le submergea à un tel point qu'il s'imagina lui sauter dessus pour lui hurler « Tu vas me dire ce que tu portes maintenant ! Dis-le moi ! » Et Harry était tellement plongé dans son action mentale qu'il ne s'entendit pas émettre un grognement sinistre tout en dévisageant l'étudiant de sa Maison rivale avec un air de prédateur assoiffé de sang. Par contre, il entendit le petit cri que ce dernier poussa ainsi que sa course éperdue pour regagner son salut.

Harry secoua alors la tête et se morigéna intérieurement. Le garçon allait réellement le prendre pour un fou.

« Potter ! » entendit-il alors quelqu'un l'appeler.

Il se retourna d'un geste vif et se retrouva nez à nez avec son amant.

« Potter ! Qu'avez-vous à grogner sur les élèves de ma Maison ? Dix points de moins pour Gryffondor ! »

Harry se retint de sourire encore une fois tout en sachant que Severus jouait son rôle de grand méchant maître des potions et qu'il regagnerait ses points très rapidement.

Harry baissa alors la tête d'un air faussement soumis et entendit l'homme ricaner avant de partir. Et c'est à cet instant même que le Gryffondor réalisa qu'en fait, il n'était pas seul. Certes, il ne pouvait plus entendre les pensées des autres mais seulement les siennes, cependant, il n'était plus seul. Il avait Severus.

« Harry ? »

L'interpellé se retourna à nouveau et vit le directeur de Poudlard s'approcher de lui en souriant.

« Je vois avec plaisir que tu vas mieux. J'aimerais te parler un petit instant, es-tu libre maintenant ou as-tu un cours ? » lui demanda Dumbledore.

« Non, je n'ai rien pour le moment Professeur. »

« Bien » dit le vieux sorcier d'un air ravi. « Suis-moi. Nous allons allez dans mon bureau, nous serons plus tranquilles. »

Dumbledore se dirigea alors avec Harry vers son bureau.

« J'ai eu peur pour toi, tu sais mais je viens de voir Poppy qui m'a dit que tu étais en pleine forme. Je suppose que le sort que t'a envoyé Monsieur Malfoy ne t'a rien fait parce qu'il devait renverser un sort envoyé. Et étant donné que tu n'en avais lancé aucun, cela ne pouvait pas te faire le moindre mal. »

« Oui Professeur » répondit Harry avec embarras. Il n'aimait pas mentir au vieil homme mais puisque tout était rentré dans l'ordre, il n'y avait plus aucune raison de lui faire part de tout ce qu'il s'était passé depuis près de deux semaines.

« Entre ! » lui dit Dumbledore en le suivant dans la pièce.

Ils pénétraient tous les deux dans le bureau circulaire lorsqu'un bruit étrange leur parvint aux oreilles. Ils se tournèrent alors dans un bel ensemble vers la source de ce bruit et ce qu'ils virent leur fit tomber la mâchoire.

Là, Fumseck se tenait sur le cadre de bois du large fauteuil de Dumbledore et avait enfoui sa tête dans l'un des tiroirs du bureau. Au bruit que les deux hommes avaient fait en entrant, il avait redressé sa tête et on pouvait voir un paquet de bonbons au citron coincé dans son bec.

En voyant le vieux mage, le phénix avait ouvert de grands yeux horrifiés et fixait son propriétaire d'un air épouvanté.

« P-Professeur » balbutia Harry en secouant la tête avec incrédulité. « C'est possible de voir un phénix rougir ? Parce que… je sais bien qu'il est rouge mais là, on dirait qu'il l'est plus que d'habitude. »

Harry n'eût jamais sa réponse tandis qu'il voyait Dumbledore sans voix, dévisager son oiseau écarlate et doré qui prit bien vite la poudre d'escampette, le paquet de bonbons toujours coincé dans son bec.

« B-Bah ça… ça alors ! » bégaya enfin Dumbledore. « C-C'était Fumseck ! »

- FIN -

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A/N : Je vous entends de là dire que je suis affreusement sadique à cause du Serpentard pour lequel vous n'avez pas découvert le secret. A l'origine, je comptais le dévoiler mais ensuite, je me suis dit que ce serait plus logique de le laisser dans l'ombre. Pourquoi ? Pour vous torturer ? Parce que je suis une incurable sadique en manque ? Non. C'est juste parce que Harry ne peut pas savoir tous les secrets de chacun. Il en a déjà entendu plus qu'il n'aurait jamais dû et en ne révélant pas le secret du Serpentard, cela montre que la vie reprend ses droits pour Harry et que tout revient à la normale. Je vous laisse donc le choix de penser ce que vous voulez pour lui. C'est vraiment ce qu'il vous plaira )

Gros poutouxes.