Hara yeta ai

Auteur : Koruni

Disclaimer : Ce fabuleux manga et ces merveilleux personnages de Saiyuki appartiennent à Minekura-sama. Je vous serai donc grée de lui devoir reconnaissance éternel… (se met à genoux et prie Bouddha). Les extraits de poèmes en italique appartiennent à L.Jadot alias Rozé.

Genre : Yaoi, philosophique, romance

Déroulement de l'histoire : Deuxième partie, chapitre 4-12, raconté par un narrateur omniscient

A propos : 1.Et voilà, ceci est le dernier chapitre de cette b.moyenne, c.longue, d.très longue fic. A vous les avis divergents…Lol, bon, en fait, j'ai envie de beaucoup parlé étant donné que c'est le dernier chapitre, je vais en profité pour raconté un max de conneries avant de passer à la partie sérieuse…

2. Tout d'abord, j'ai commencé une nouvelle fic, mais après beaucoup de huées, je fus obligée de terminer d'abord celle-ci (et aussi après beaucoup de menaces…). C'est donc ce que je fais, alors ayez l'obligeance d'arrêter de tenter de me tuer, siou plait…Et puis si après ça, vous n'avez rien d'autre à lire, je fais un peu de pub : pour ma nouvelle fic « Chikusho Bosatsu » qui veut dire « Sois maudite Bosatsu » et qui parle de presque tous les persos de Saiyuki avec des couples yaoi hors du commun et une histoire vraiment délire. Puis pour Mayu-chibichan qui continue la traduction de « Just a kiss » par Keitjes, qui est une fic vraiment fantastique, yaoi Sanzo et Goku. Je la conseille donc vivement en précisant qu'elle est dans la catégorie « M », si vous voyez ce que je veux dire…

3. Il fait terriblement chaud alors essayé de comprendre ce que ça m'a coûté d'écrire ce chapitre par une chaleur de 37° ! J'ai bien cru mourir à plusieurs reprises ! Et avec ma sœur qui n'arrêtait pas de me coller, c'était encore pire ! Alors ayez pitié de ce chapitre, même si ceux à qui je l'ai fait lire on adoré, peut-être qu'il ne vous plaira pas. Moi, mon style de yaoi, c'est plutôt les carrément pervers, alors ne vous étonner pas qu'il y ait quelques descriptions assez…Oui, bon, vous comprendrez mieux en lisant. Et vous avez l'interdiction de me tuer après cette fic, ils y en a qui veulent la suite de mon autre fic !

Encore un détail, Sanzo est ici un uke (càd, celui qui subit, qui est passif d'après mon dictionnaire ). Je voulais à la base qu'il soit le seme (celui qui prend les initiatives), mais mes amis et amies m'ont fait changer d'avis et j'ai lu un article qui regroupait toutes les raisons pour lesquelles Sanzo était plutôt un uke. Donc, je suis désolée pour celle qui le voit mieux en seme, parce que dorénavant, Sanzo se prendra toujours la place d'uke dans mes fics.

4. J'utilise quelques mots japonais :

Hara yeta: J'ai faim

Ai : amour

Hai : oui

Mateo : Attends

Ore wa : Je

Ai shite imasu : Je t'aime

Nanda : Quoi, Qu'est-ce qu'il y a,… ? (hautain)

Nani : Quoi ?

Ore : Hein ? (suis pas sûr de l'orthographe…gomen !)

Watashi mo : Moi aussi

Ha : Diminutif de « Hai »

Nande « Ha » : Quoi « oui » ?

Doiyo imi : Qu'est-ce que ça veut dire ?

Yatta : Génial, J'y suis arrivé !

Yokata : Ouf !

Taskete : Au secours !

5. Réponses aux reviews :

Nahel Mais heu…J'ai pas su poster plus vite alors tu râle encore sûrement… (Toute triste) Mais je poste la fin, alors après, j'ai droit au pardon ?

Onarluca Merci beaucoup, et voilà la suite !

Tagath Et bien t'as plus de courage que moi ! Je n'ose pas relire cette fic en entière...Je suis trop nulle…Le chapitre onze est assez simple je trouve, mais si tu dis qu'il est mignon, j'agrée ! Alors voilà la suite !

Ikou Merci pour mes exams ! Si tu veux le savoir, j'ai quand même deux examens de repêches, mais bon…On n'est pas là pour ça (Vraiment ?). Quand à la scène finale, elle est comme tu te l'imaginais, ou non ?

Fan de ta fic Merci beaucoup (rougit du compliment). Et dernier chapitre !

Rozé-sama Olalala ! Je te remercie vraiment ! Je ne pensais pas que tu me complimenterais un jour ! Et ce chapitre est plus que pour cet ero kappa, alors…Mais tu me connais. Et pour Sanzo, tu es plus forte que lui, alors fous lui une trempe ! (Manque de se prendre un coup de harisen)

Demonloulou (Rire) Oui, le s'il te plait marche ! Alors voilà le lemon, et encore merci !

6. Je remercie très chaleureusement tous mes reviewers grâce à qui j'ai décidé de devenir écrivain (et oui !) et pour leurs commentaires vraiment très sympathique. Plus Rozé-san pour ces extraits de poèmes ainsi que pour les sushis et les nikumans ! Et plus particulièrement ce bon vieux pc et Kazuya Minekura sans qui rien de tout cela n'aurais été possible.


Chapitre 12 : Chaleur étouffante et ode de la renaissance

«Ne plus rien sentir contre ma peau

Juste ton souffle chaud,

Qui m'enivre

Et me délivre…»

Avant tout cela, avant d'aller plus loin, Goku voulait…

« Mateo, Sanzo… » Les yeux améthystes se posèrent sur le visage baissés du bruns. Il avait l'air anxieux, inquiet aussi, et le bonze se demanda ce qu'y lui torturait l'esprit. Il attendit donc, afin de savoir. Goku sortit alors de sa poche un petit sachet de velours rouge. Sanzo le regarda avec étonnement. Goku s'était assis maintenant, et tripotait le cordon du sachet les yeux baissés, tout en parlant :

« Si je suis arrivé en retard, c'est parce que…Avant de revenir, je suis passé devant une boutique. Il y avait quelque chose en or qui a attiré mon regard, et, je n'ai pas pu m'en empêcher, je l'ai achetée… »

« Je t'ai déjà dit que je me fichai de cette carte, l'argent appartient à la trinité bouddhique. Alors ça ne me dérange pas que tu aies acheté quelque chose. »

Goku leva l'espace d'un instant fugitif ses yeux vers celui qu'il aimait plus que sa propre vie. Il n'en revenait toujours pas à quelle point l'égocentrique avait changé. Après qu'il ait manqué de mourir, Sanzo s'était adouci d'une manière radicale envers lui, mais rien qu'envers lui…Gojyo se prenait le contre poids. Cela faisait maintenant un mois qu'ils étaient ensemble, et Goku ne comprenait toujours pas comment fonctionnait le grand bonze. C'était d'ailleurs, pensa-t-il, une des raisons qui faisaient son charme.

« Ce n'est pas ça… répondit Goku. »

A son tour, Sanzo le regarda d'un autre œil. Son petit protégé était devenu plus grand. Il n'aurait jamais la même mentalité qu'un adulte normale (il n'avait pas assez de cerveau pour ça !), mais il avait évolué. Sanzo avait l'impression d'avoir en face de lui une fleur qui s'épanouissait. Et même s'il en avait honte, il savait bien dans le fond, qu'il puisait son courage dans cette fleur.

« C'est quoi, alors ? demanda le blond impatient. »

« Ce que j'ai acheté, ce n'est pas pour moi… »

« Ah ? Pour qui alors ? »

« C'est pour toi… »

Il y eut un silence de réflexion. Puis il continua :

« Je sais que c'est stupide, mais, devant cette bijouterie, quand je l'ai vu, je n'ai pas pu résister… »

Il finit par tendre le paquet à Sanzo qui le prit, vraiment surpris. Il l'ouvrit tout en redoutant le contenu (les bijouteries c'était plutôt pour les femmes) et en sortit un fin bracelet en or, une gourmette pour être plus précise. C'était un alliage soyeux, fait de fines jointures, tellement fines qu'on aurait dit que le bracelet était une coulée d'eau or. Sanzo ne savait absolument pas quoi dire. C'était allé au-dessus de ses forces de remercier le singe, mais il savait pourtant que cela s'imposait. Qui plus est, il appréciait vraiment ce geste, car le bijou était magnifique.

« Goku, ore wa… »

« Il y a quelque chose d'écrit à l'intérieur, le coupa précipitamment le concerné. »

Le jeune avait replié ses jambes sous son menton et avait passé ses bras autour. Il avait le visage en feu, mais ne quittait pas son soleil des yeux afin de pouvoir voir ses réactions.

Sanzo regarda alors à l'intérieur de la gourmette, et là, gravé dans le bijou, il y avait ces mots :

« Je t'aime »

La gorge du blond se serra et il se sentit perdre des forces. Que devait-il faire maintenant ? Il se sentait touché comme jamais, mais il ne pouvait exprimer ce qu'il ressentait vraiment. Il ne savait même pas ce qu'il ressentait en ce moment même ! N'étant plus habituer à se laisser allé au sentiment, il ne savait plus ce qu'il était sensé faire ou dire. IL y avait tellement longtemps qu'il avait fermé son cœur. Oui…Depuis ce jour de pluie qui avait été fatale à son maître et père, Komyo Sanzo…Mais…

Il regarda Goku dans les yeux, et il sentit sa tête se mettre à tourné. Ces d'ors réclamaient quelque chose qu'il était incapable de lui donné. Une réponse. Une réponse à ce geste qui n'était autre qu'une déclaration. Et malgré le fait qu'il avait décidé de ne plus se rétracter derrière son masque, il refusait tout simplement de mettre son cœur à nu.

« Alors ? »

Goku s'était rapproché et le regardait avec insistance maintenant. Il avait posé ses mains sur les jambes de Sanzo et prenait appuis dessus. Il vint ensuite positionner son visage juste en face de l'interrogé qui ne pouvait à présent plus fuir. Non pas que ce soit son genre, mais il voulait prendre certaines sécurités. Car Goku savait bien que ce qu'il attendait il ne l'aurait sans doute jamais, mais il voulait tout de même essayé, parce que, malgré lui, il savait bien qu'il y croyait encore…

« Sanzo, moi, je sais que tu ne veux pas le dire mais…Pour moi, c'est différent. Je sens que je n'ai pas le droit de t'imposer ça, parce que tu as peut-être été blessé, mais je vais te le dire, et je te le redirais encore et encore, jusqu'à ce qu'un jour, tu veuilles bien me le rendre. »

Il y eut un instant de pause durant lequel Goku prit son courage à deux mains avant de se lancer, sachant qu'il risquait de tout détruire. Il posa ses doigts sur le visage du blond et il murmura :

« Ai shite imasu, Sanzo. »

Ce fut comme-ci Sanzo avait reçu une décharge électrique. Il n'aurait jamais pu croire un jour entendre ça de la bouche de quelqu'un. Même s'il avait connaissance de l'amour que Goku lui portait, il ne s'imaginait pas cette déclaration d'amour. Lui qui avait toujours été rejeté sauf par son maître, puis qui avait tout fait pour être détesté, il entendait ces mots d'une âme pure, et d'un être à qui il était lié depuis presque toujours.

« Plus que ma propre vie, et je…je voulais te le dire au moins une fois…termina le brun qui sanglotait presque, sonné par l'émotion. »

Surpris par les larmes de l'adolescent, Sanzo resta quelques instants sans bougés, puis il releva son menton et l'embrassa fermement. Goku écarquilla les yeux, surpris de cette initiative venant de l'autre. Mais il se laissa faire avec une certaine appréhension. Mettant fin à ce lien, il se jeta dans les bras de Sanzo et enfouit sa tête dans son cou, sous ses cheveux blonds, si beau, comme le soleil. Puis, Sanzo lui murmura du bout des lèvres, sans vraiment trop savoir pourquoi :

« Ai shite imasu… »

Goku se demanda d'abord s'il n'avait pas rêvé mais quand il sentit que le corps de Sanzo tremblait légèrement, il n'eut plus de doutes. Genjyo Sanzo venait de lui dire qu'il l'aimait ! Qu'il l'aimait lui, et pas quelqu'un d'autre ! Il le lui avait dit ! Goku fut pris d'un tel élan de joie qu'il renversa le blond et l'embrassa comme si sa vie seule en dépendait. Ses lèvres voulaient goûtés toute la saveur de leurs voisines, et elles ne cessaient d'en redemander, comme un puit asséché depuis trop longtemps. Il variait la pression de ses lèvres, et changeait parfois de côté. Sanzo lui répondait avec le même état d'esprit tandis qu'il agrippait fermement ce corps qui lui appartenait dorénavant. Puis Goku s'éloigna, laissant le blond se redresser, et c'est d'une main tremblante qu'il retira les gants de cuirs noirs. Il les fit lentement glisser, prenant tout son temps, et appréciant de voir la peau pâle de son amant se couvrir de chair de poule. Puis il passa ses deux jambes autour du bassin de Sanzo et l'emprisonna en même temps qu'il prenait possession de sa bouche. Ils s'embrassèrent à nouveau, mais d'une manière plus douce cette fois, plus tendre, exprimant au travers leurs sentiments respectifs. Le brun alla doucement chercher la langue de Sanzo, tandis que ces mains faisaient glisser la tirette du débardeur noir dans le dos. Il interrompit le contact pour retirer cet amas de tissu qui lui semblait vraiment des plus encombrants. Puis il alla à nouveau chercher ces lèvres au goût exquis.

Sanzo se laissa tomber sur le lit, entraînant l'adolescent dans sa chute. Celui-ci d'ailleurs, se sentait pareil à un Dieu. Il avait beau avoir déjà embrassé le blond, il avait beau lui avoir déjà fait l'amour (et il ne se souvenait que trop bien de leurs première expériences désastreuses…), il sentait que cette fois-ci, il y avait quelques chose de spéciales qui habitait leurs corps. Une sorte de flux d'énergie, qui mettait son corps sous pression. Mais il n'avait aucune envie d'aller contre son courant, et il parcourait de ses mains la peau si douce de son amant. Il y avait plus que tout, une odeur qui le rendait fou, et c'était celle de cette peau nue qui s'offrait à lui. Elle enrayait ses sens.

Au bout d'un moment, Goku descendit dans le cou de Sanzo et l'embrassa, puis il remonta au lobe de son oreille et le mordilla en passant sa langue au travers pour pouvoir goûter ce morceau de chair. La respiration du blond s'était quelque peu accélérée, et le brun descendit à nouveau vers le cou, imprimant ces marques de dents, lui suçant chaque parcelle de libres, et embrassant les endroits où se trouvaient des points de beautés. Quand à Sanzo, il avait relevé la tête pour laisser plus d'espace au jeune, et il passait ses mains dans son dos, enfonçant ses ongles par endroits lorsque Goku trouvait un point sensible chez lui.

Une atroce chaleur régnait dans la pièce, et sur leurs corps se formaient à présent de fine gouttes d'eau. Sanzo enleva le t-shirt de nuit de Goku et à présent tout deux torse nus, une certaine langueur les enrobait. Goku laissa sa bouche effleuré cette peau à l'odeur suave, pressant ses lèvres dans les creux qui marquaient ses muscles, parcourant de ses mains chaque parcelle de son corps, réveillant de profonds désirs charnelles. Sanzo se mordait les lèvres pour s'empêcher de gémir, et Goku souriait de ce manège. Décidant de voir jusqu'où ce silence durerait, le brun s'empara avidement d'un de ses tétons, et Sanzo ne put cette fois-ci refouler son cri, qui remonta dans sa gorge et fit monter la pression. Il enfonça ses doigts dans la peau légèrement bronzée de son amant tandis que ce dernier mordillait doucement ce nouveau point faible.

Comme pour prendre vengeance, Sanzo commença à défaire la ceinture du brun, et à déboutonner son pantalon. Mais Goku écrasa sa main sous son poids, et le blond se retrouva avec sa main coincée dans cet endroit désiré. S'amusant de pouvoir faire enfin tourner l'homme en bourrique, Goku fit lui-même glissé le kimono déjà replié qu'il lança plus loin, et retira la ceinture du jeans. A présent coincé, Sanzo décida d'en profiter, et il glissa sa main dans le boxer de l'adolescent. Ce fut à son tour de gémir quand le blond se mit à caresser son membre. Goku se dépêcha de terminer de défaire ce maudit pantalon, et une fois fait, il remonta vers cette bouche qui n'attendait que lui, et y posa doucement ses lèvres tout en collant son corps au maximum contre le blond. Sanzo en profita pour faire glisser le pantalon et le boxer de l'adolescent, qui en fit de même avec lui. Mis à part le fait, que Goku avait plutôt arraché touts les vêtements du blond qui était à présent nu, et que ses mains étaient passées entres ses cuisses. Sa tête descendit encore et encore plus bas, les cheveux faisant frissonner Sanzo de plaisir. Puis, il du étouffer un cri, car Goku venait à présent de s'emparer de l'objet de ces désirs. Sa bouche était tiède, humide et…vivace. A présent pris de court face à ce flot de sensations et d'extase, Sanzo ne pouvait plus se contrôler. Il gémissait sans retenue, et ses mains s'accrochait aux cheveux de son amant avec une telle force que ses mains imprimèrent la marque des cheveux. A un moment où ce plaisir fut trop fort, il se redressa et enserra le corps de Goku avec ses deux mains, tentant de se sauver ainsi, d'une noyade assurée.

Mais le brun, à présent gêné dans ses mouvements, se releva. Sanzo laissa ses bras glisser sur ces épaules et leurs yeux plongèrent au plus profonds de leurs âmes, tentant de lire en l'autre. Sanzo était prêt, et il le montra en passant ses jambes autour des hanches de son cadet. Il l'embrassa fermement, posa sa tête dans sa nuque, fermant les yeux. Les mains de Goku glissèrent vers ses fesses, les rapprochant plus près de lui, et il rentra en lui.

Sanzo mordit le brun, car une fulgurante douleur venait de le traverser. Mais son corps s'était habitué à présent, et après quelques instants, il ne sentit plus qu'une incroyable jouissance. Goku soutenait en partie Sanzo avec ses bras tandis que celui-ci prenait appuis sur ses épaules, ses bras serrant son corps comme un enfant serrant sa mère qu'il a peur de perdre. Leurs hanches bougeaient à un rythme parfaitement coordonné, et leurs bouches, lorsqu'elles n'émettaient pas de gémissements, se liaient d'un profond baiser. Ils n'avaient plus rien en tête à part l'image de l'autre, cette odeur enivrante, et ce sentiment d'élévation.

Lorsqu'ils sentirent arrivés la fin, leur rythme s'accéléra, mais ils étaient gêné dans leurs mouvements par cette position, et se fut avec un grognement que Goku répliqua lorsque le blond se retira. Mais celui-ci eut tôt fait d'attraper ce râleur et de le coucher sur lui. Ne prenant pas la peine de bouder plus longtemps, Goku glissa une jambe repliée sous celle de Sanzo et pénétra en lui une nouvelle fois avec un soupir d'extase qui se mêla à celui du blond. Leurs souffles étaient saccadés, leurs cris libres, et leurs plaisirs complet tandis qu'ils s'unissaient par cette chaleur étouffante.

Lorsqu'ils se séparèrent, il ne subsistait que ce sentiment de plénitude et de bonheur.

Goku se laissa glisser sur le corps de Sanzo et coinça sa tête dans le creux de son épaule. Doucement, et en silence, ils récupérèrent leurs souffle. Ne penser à rien, juste sentir la présence de l'autre leur était suffisant. Puis Goku s'exclama :

« Oh ! »

« Nanda ? demanda Sanzo, trouvant désagréable que ce silence complice soit brisé. »

« Je viens de comprendre quelque chose ! »

« Nani ? »

Goku hésita, puis, regardant son amour dans les yeux :

« Si j'avais toujours faim, ce n'était pas de nourriture…En fait, je crois que j'avais plutôt…Faim d'amour… »

Les yeux améthyste semblèrent troublés, puis ils se fermèrent, et Sanzo dit :

« Watashi mo… »

« Ore ? »

« Moi aussi, j'avais…faim d'amour… »

Un long silence accueillit cette déclaration.

« Tu te moques de moi, là…C'est pas gentil…se plaignit Goku. »

« Arrêtes un peu ! Je ne me moque pas de toi ! »

Encore un silence, puis :

« Ai shite imasu Sanzo… »

« Ha. »

« Nande « Ha » ! Doiyo imi ! »

« Tu le sais bien…commença à s'énerver Sanzo. »

« Dis-le encore…supplia le petit singe. »

« Tu m'énerves… »

« Allllleeeezzzzz… »

« … »

« Juste une fois encore… »

Et après un soupir :

« Ai shite imasu. »

« Yatta ! Ai suki desu ! »

« Maintenant ferme-là et dors ! »

Et Goku obéit avec plaisir, se vautrant contre Sanzo qui passa une main autour de son corps. Les deux amoureux finirent par s'endormirent avec, posé sur la table de chevet, un précieux petit bijou.


« Et bien voilà qui est une bonne nouvelle… »

Kanzenon Bosatsu affichait un grand sourire.

« Pourquoi cela ?demanda Jiroushin. »

« Parce que Son Goku st également l'incarnation de l'espoir, et vu qu'il a réussi à obtenir l'amour, à présent, il est possible pour touts les êtres qui le désirent vraiment, de s'aimer. »

« Oh ! »

« Mais oui Jiroushin…Même toi tu vas pouvoir aimer ! rigola la déesse qui se leva et s'approcha de lui… »

Le reste est une autre histoire…

« Je te déclares mon amour

Avec le soupçon d'espoir que tu y répondes à ton tour

Des mots murmurés du bout des lèvres

Comme une douce prière… »

OWARI


Et oui ! C'est bel et bien terminé ! Avec un yaoi assez corsé, je l'avoue moi-même, mais je l'avais promis !

Sanzo : Je ne m'en remettrais jamais…

Koruni : Mais si…

Sanzo : Moi, un uke…Jamais, jamais, jamais…

Koruni : Goku t'aidera voyons…

(Colère noire qui envahit la pièce et regard méprisant de Goku)

Koruni : Bon…J'ai rien dit…

Gojyo : Bah et moi ? Je n'ai pas droit à un lemon ?

Hakkai : Moi je n'en veux pas, merci !

Koruni : Peut-être dans une autre fic…Je sais pas trop.

Rozé : Alors c'est la fin ? Je peux récupérer mon recueil de poèmes ?

Koruni : Oui, oui…

(Donne avec tristesse)

Koruni : Voilà, c'est fini.

Nos quatre amis : Yokataaaa !

Koruni : Mais on se retrouve dans une autre fic avec de la nouvelle tortures de bishos !

Le reste : Taskete…

Alors ? Dernière avis sur ce chapitre et la fic en global ?

Dja matta na !

Kisu, et merci de m'avoir lu !

KoRuNi