Coucou tout le monde.
Voilà, c'est fini. Le dernier chapitre de Amants… Je vais encore le répéter, mais ça me rend triste de finir une fic. C'est ma deuxième fic que je finis sur ce site (je ne compte pas les histoire courtes, bien sûr), et j'en suis assez fière, moi qui finis rarement ce que j'entreprends.
Encore une
fois, je vous demande de me pardonner, car je n'ai pas répondu
aux reviews. L'excuse est toujours la même : mon
mémoire. Je le quitte le temps de poster ce dernier chapitre.
J'espère
qu'il vous plaira. Je dévoile enfin le nom de « il »
pour ceux qui n'ont pas encore deviné de qui il s'agissait, lol.
Mais je doute que c'est le cas, mdr !
Aller, je
vous laisse à la lecture de ce chapitre et promis, je
répondrai aux reviews, pas cette semaine, mais sûrement
dans quinze jours. Promis, juré, si je mens, je vais en enfer
(quoique mon enfer en ce moment c'est mon mémoire…)
Bisous
Ln.
Chapitre 20.
-Alors il
se trouve à l'hôpital…
-Oui
Hiashi- sama ! Ce matin, très tôt, quelqu'un l'y
a déposé…
-Se
souvient-il de qui lui a fait ça et qui l'a emmené à
l'hôpital ?
-Malheureusement,
il refuse de répondre à ces questions… mais je me
demande si on ne veut pas faire une sorte de vendetta à la
famille Hyûga…
-Pourquoi
pensez-vous à ce genre de choses ?
-Heu… je
ne sais pas… le conseil des anciens est dissout car les membres ont
péri pour la plupart et ceux qui sont toujours en vie ne sont
plus capable de gouverner…
-Personnellement,
je pense que cette tuerie est due à un conflit entre anciens.
-Comment
pouvez-vous dire ce genre de choses, Hiashi- sama !
-Cela fait
un bon moment que je redoutais ce genre d'histoire…
-Et cette
personne qui est entrée dans le manoir principal ?
-Hum !
Pensez-vous vraiment qu'une personne peut entrer, comme ça,
dans le manoir avec nos gardiens surentraînés ?
-C'est
vrai… mais il existe quand même des personnes assez fortes
pour faire ce genre de massacre.
-A qui
pensez-vous ?
-Je ne
sais pas… Ce peut être l'Akatsuki… ou bien Orochimaru…
enfin un groupuscule qui veut que le village tombe et cela en passant
par les grandes familles.
-Entendez-vous
ce que vous dites ?
-Heu…
c'est vrai, vous avez raison, Hiashi- sama…
Hiashi
regarda par la porte-fenêtre qui menait sur le jardin du
manoir.
-Bon, ce
n'est pas tout mais il faut que je signe toutes ces sépultures.
-Je
comprends que ce ne soit pas quelque chose d'agréable à
faire, Hiashi- sama. Je vais vous laisser…
Lorsque la
porte se referma derrière le conseiller de Hiashi, ce dernier
se retourna vers la porte-fenêtre.
Il se leva
et sortit sur le balcon.
-Comptes-tu
rester caché ? demanda-t-il.
-Je
n'attendais que votre approbation, répondit une voix.
-Alors tu
l'as ! Que viens-tu faire ici ? Tu es venu pour
t'excuser ?
-M'excuser ?
De quoi ? D'avoir envoyé cet homme à l'hôpital
le restant de sa vie… et encore j'ai été généreux
car il est resté en vie.
-Généreux…
Il eut un silence puis Hiashi se mit à rire.
Lorsqu'il
se calma, le jeune homme qui était caché se découvrit.
-Qu'es-tu
venu faire ici ?
-Discuter.
-D'Hinata,
je suppose.
-Vous
supposez bien… En fait, c'est surtout de nous que je voudrais
discuter.
-Vous ?
-Oui…
Il y eut un autre silence.
-Je vous demande la main de votre fille.
Silence.
-C'est
bien ce que tu veux ?
-Oui,
dit-il sans hésiter.
-Hum… Tu
as bien changé depuis la dernière fois !
-Ah oui ?
-Oui… au
début, tu ne savais pas si tu aimais ma fille et là tu
viens me demander sa main.
Le jeune homme regarda sur le côté.
-A moins
que tu n'aimes toujours pas ma fille.
-Ca !
Ce n'est pas à vous que je le dirais.
-Je
comprends parfaitement.
-Cependant,
je ne vous comprends pas…
-Pourquoi ?
Il
soupira.
Il mit les
mains dans les poches de son pantalon et marcha quelques pas.
-Vous n'êtes pas un père affectueux envers vos filles… bien au contraire. J'ai toujours entendu que vous détestiez Hinata. Vous étiez prêt à la déshériter. Alors pourquoi toutes ces questions sur mes sentiments envers votre fille ?
Hiashi le regarda. Il n'en tint compte et lui tourna le dos.
-Parce que… parce que tu es le Kyûbi…
Il tourna
son regard vers son futur beau-père.
Il plissa
les yeux.
Il
attendit une suite.
-Kyûbi
est un personnage important pour ce village. Tu possèdes un
démon terrifiant. Tu ne le contrôles pas réellement,
mais tu possèdes son chakra… un chakra très
important… De plus, j'ai besoin de toi pour régner dans
mon clan. Certes, les anciens sont tous supprimés mais
d'autres viendront, ils voudront imposer leurs idées idiotes
et vieillottes. Mais si tu restes à mes côtés, je
pourrais prendre le pouvoir.
-Peuh !
Encore une fois vous voulez m'utiliser. Je ne vois vraiment pas en
quoi mon démon pourrait vous aider.
-C'est
pour cela que je te pose toutes ces questions sur tes sentiments pour
ma fille héritière. Si tu aimes ma fille alors tu feras
tout pour la rendre heureuse. Tout… Même devenir mon bras
droit…
-Vous êtes
une personne malsaine, Hiashi… -san… Si j'épouse votre
fille, ce n'est pas pour devenir votre bras droit… de toute
manière j'ai déjà prêté fidélité
à l'Hokage…
-Cela, je
peux l'arranger…
-Vous
n'avez pas compris. Je ne serai jamais un ninja de Konoha.
-Qu'est-ce
que tu veux dire ?
-Que j'ai
prêté fidélité à l'Hokage et non
au village.
Il se
retourna, les mains toujours dans les poches, un sourire dangereux
sur les lèvres.
-Si
l'Hokage me demande de vous supprimer, je le ferai… avec un
certain plaisir…
Ses yeux
brillèrent, reflétant quelques lueurs rouges.
Hiashi
recula.
Le chef du
clan Hyuga reprit de la contenance.
-Et si
elle te demandait de supprimer Hinata ?
Le sourire
du jeune homme s'élargit.
-Ça…
Il se
retourna et posa la main droite sur la balustrade de marbre.
-Cependant,
je suis et resterai un citoyen de Konoha et je dois vous montrer un
certain respect. Vous êtes le père d'Hinata, malgré
tout… Donc, il est tout à fait normal que je vous demande la
main de votre fille. Maintenant j'attends votre réponse.
-Si je
refuse.
-Hum…
cela va à l'encontre de mes plans.
-Que
comptes-tu faire ?
-Voulez-vous
vraiment refuser ?
-Que
veux-tu dire ?
-Je ne
sais pas… mais il rare que je n'obtienne pas ce que je veux… on
peut les compter ces fois-là sur les doigts d'une main.
Il baissa
les yeux et regarda sa main.
-L'enfant
que nous avons perdu… murmura-t-il, en faisait partie…
-Dis-moi,
mon garçon…
-Oui,
répliqua-t-il en levant les yeux vers Hiashi.
-Si Hinata
te demandait d'éliminer une personne… le ferais-tu ?
Il le
regarda attentivement et sourit. Pas un sourire sadique comme il
avait pu le montrer très souvent, mais un sourire tendre,
passionné.
-Ça…
qui sait…
Hiashi fit
volte-face pour retourner à son bureau.
-Fais
comme tu veux !
-Acceptez-vous ?
-Je suis
bien obligé… si je refuse, je me retrouverai comme cet
homme, à l'hôpital à vie.
Le ninja
blond sourit, à nouveau.
-Hiashi…
-sama, vous savez… vous pourrez me manipuler comme vous l'avez
fait la dernière fois…
Hiashi se
retourna, mais ne vit personne.
-Mais
sachez… que je ne suis pas dupe…
Lorsqu'il entra chez lui, il vit Hinata s'affairer dans la cuisine.
Silencieusement, il l'observa.
Il ferma les yeux.
Il entendit chaque mouvement, chaque bruit des instruments de cuisine.
Il sourit.
Il aimait entendre ce genre de bruits… Un bruit qu'il n'avait jamais entendu avant qu'elle n'apparaisse dans sa vie.
Il rouvrit
les yeux et la vit toujours devant sa casserole.
-Tu
comptes faire quoi à midi, Hinata ?
Elle se
retourna vers lui, en sursautant.
-Tu… tu
es rentré ?
-Oui…
Tadaima, répliqua-t-il en s'avançant vers elle.
-Okaeri,
répondit-elle en souriant.
Il la prit
dans ses bras et plongea son visage dans les cheveux de la jeune
femme.
-Alors, tu
fais quoi à manger ?
-Des
ramens… j'ai bientôt fini…
-Ca fait
longtemps que tu n'as pas fait de ramens.
-Je me
suis dit que tu en aurais envie pour ce midi…
-Oui,
c'est vrai, dit-il en glissant ses mains sur les bras d'Hinata.
-Il faut
que je les retire du feu…
-Oui,
dit-il en l'embrassant dans le cou.
-Où
es-tu allé ce matin ?
-Voir ton
père.
-Hum,
dit-elle en relevant le visage vers celui du jeune homme. Pourquoi ?
Devais-tu le voir ? Il veut que je rentre ?
-Non…
c'est moi qui voulais le voir pour un sujet bien précis. Et
si tu veux rentrer chez lui, tu es libre…
-Non, je
n'ai pas envie…
Elle
s'appuya contre le torse du ninja et posa sa tête contre son
cou.
Il glissa
ses mains sous sa chemise.
-Il faut
peut-être manger avant, dit-elle en souriant tendrement.
-Tu as la
peau si douce, Hinata.
-Tu as les
mains si chaudes… c'est un plaisir de les sentir sur soi… Elles
sont si grandes et si chaudes….
Il l'embrassa sur la joue, jusqu'à ses lèvres.
-De quoi
as-tu parlé avec mon père ?
-Il m'a
posé des questions sur mes sentiments envers toi.
-Que lui
as-tu répondu ? demanda-t-elle, sachant très bien
qu'il ne lui avait rien dit.
-Que cela
ne le regardait pas.
Elle
sourit.
Elle
déboutonna, à moitié, sa chemise afin de toucher
les mains du jeune blond.
-Puis ?
-Hum… il
voit en moi un futur remplaçant pour son bras droit.
Hinata
éclata de rire.
-Je
suppose que tu lui as répondu négativement.
-Je lui ai
expliqué que je ne pouvais pas et que je resterai fidèle
à Tsunade- oba- chan.
-Il a dû
tomber des nuées.
-Oui…
Hinata…
-Oui ?
Il retira
ses mains de la poitrine de la jeune femme.
Elle le
regarda attentivement.
-Qu'est-ce
qu'il y a ?
-Tu sais,
j'ai réfléchi à « nous ».
-J'en
suis heureuse, répondit-elle en souriant.
-Je pense
qu'il y a peut-être un avenir possible pour nous.
-Qu'essaies-tu
de me dire ?
Il glissa
sa main droite dans sa poche.
Ne voyant
pas ce qu'il faisait, elle posa sa main sur la sienne, libre.
Il ferma les yeux quelques secondes, comme s'il cherchait ses mots.
-Qu'est-ce
qu'il y a ?
-C'est
la première fois que je suis aussi nerveux….
-Pourquoi ?
Il sortit,
lentement, une petite boîte de sa poche.
Il la mit
devant son ventre.
Elle
regarda la boîte.
Elle
caressa son autre main.
Elle hésita…
-C'est
la première fois que tu m'offres un bijou.
-C'est
vrai… Il serait temps que j'y remédie, non ? Veux-tu
bien l'ouvrir ?
Elle le
regarda à nouveau, cherchant un tic qu'il avait l'habitude
de faire lorsqu'il voulait plaisanter, mais elle ne trouva rien.
Son cœur
palpitait.
Le sien
aussi… Elle pouvait le sentir contre son dos.
Il était
vraiment sérieux.
Elle
tourna son regard vers la boîte qu'il tenait.
Elle
sépara sa main de celle du jeune homme.
Elle prit
la boîte de ses deux mains.
Lentement,
doucement, elle l'ouvrit.
Ses yeux
s'écartèrent.
Sa bouche
fit une forme de « o ».
Ses mains
se mirent à trembler.
-Na… Na…. Na…
-Elle représente tout ce que je peux ressentir pour toi, dit-il tendrement.
Dans un
écrin en soie beige se tenait une alliance dorée.
Cette
alliance était ornée de deux cœurs entrelacés.
L'un
était bleu. L'autre était orange-jaune.
La partie
entrelacée était un mélange étrange avec
une dominance de vert et quelques traits rouges.
-Je… Je
pense que cette bague nous représente. Le jaune, c'est toi…
mon soleil. Le bleu, c'est moi… ta nuit.
-Et le
vert ?
-Tu le
vois vert ?
-Oui.
-J'en
suis heureux.
-Pourquoi ?
-Car il
représente notre avenir… notre futur…
Elle se
retourna pour se trouver face à lui.
-Le vert
de l'espoir… dit-elle.
-Notre
espoir… répondit-il.
Hinata
regarda la bague et vit les traces de rouge.
-Ce vert
est étrange…
-Oui… il
représente mon sombre avenir ?
-Ton
sombre avenir ? Avec de l'espoir ?
-Avec mon
espoir… toi.
-Que
veux-tu dire ?
Il ne lui
répondit pas.
Il lui
prit la bague et la passa à son annulaire.
-Hinata Hyuga… Veux-tu m'épouser ?
La petite
boîte tomba et le bruit de son atterrissage sur le sol retentit
comme un bruit sourd.
Elle le
regarda attentivement, cherchant s'il était sérieux.
Elle ferma
les yeux.
Sa bouche
fit une grimace.
Les larmes
tombèrent d'elles-mêmes.
Une main
vint les essuyer.
Elle
ouvrit les yeux.
Elle vit
un sourire.
Un tendre
sourire.
Un sourire
qu'elle seule avait pu voir sur ce visage si triste.
-Dois-je le prendre pour une réponse ?
Elle
sourit à son tour.
Elle serra
la main du jeune homme.
-Veux-tu être ma femme et vivre les pires années de ta vie ?
Son
sourire s'élargit.
-Je ne
pense pas que je puisse vivre les pires années de ma vie à
tes côtés.
-N'en
sois pas si sûre.
Il lui
caressa la joue tendrement.
-Je ne te
savais pas aussi belle… Je… je….
-Qu'y
a-t-il ?
-Je pense
que… Hinata…. Je… je t'ai…
Il se
pencha près de son oreille.
Il finit
sa phrase dans un murmure qu'elle seule put entendre.
Elle se jeta dans ses bras, les larmes glissèrent sur ses joues.
-Oui !
-Comment ?
Elle
releva la tête pour le voir.
-Naruto
Uzumaki, oui, j'accepte d'être ton épouse et de
vivre les pires années de ma vie… avec toi… par… parce
que chez toi, c'est chez moi…
-Hi…
Hinata !
Il la
serra contre lui.
-Merci…
Hinata…
….
-Dis- moi, mon garçon…
-Oui, répliqua-t-il en levant les yeux vers Hiashi.
-Si Hinata te demandait d'éliminer une personne… le ferais tu ?
…
-Ca… qui sait…
… Je pense que je le ferai…
… Hinata…je t'aime…..
FIN.
P.S. :
Je dédie cette histoire à tous mes lecteurs.
LN.