Disclamer pour ce chapitre et tous les autres, tous les perso à l'execption d'Aelita et d'Elian appartiennent à R.K Rowling, le nom d'Estel ainsi que l'elfique appartiennent à J R R Tolkien.
Chapitre 1
31 octobre 1981 Godric's Hollow.
La nuit était tombée depuis longtemps déjà en ce jour d'halloween. Les rires et les lumières avaient depuis quelques minutes à peine laissé la place à la mort et aux ténèbres. Au loin sur la colline, une fumée grise s'élevait d'un monceau de gravats fumants. La maison était en ruine et tout semblait mort pourtant il n'en était rien car une oreille avertie aurait entendu dans cet assourdissant silence, un léger gémissement ressemblant à un rire. Un rire d'enfant qui s'élevait des ruines fumantes tel une colombe d'un champ de bataille. Cet éclat de vie dans cette désolation attira l'attention des créatures qui peuplaient les bois et les forêts.
Dans le brouillard qui tombait sur cette destruction, deux silhouettes s'approchèrent silencieusement des lieux déserts. Elles avançaient lentement avec beaucoup de précaution comme craignant une quelconque attaque. Leurs marches étaient gracieuses et légères comme si elles ne touchaient pas le sol. Les herbes ne se pliaient pas sous leurs foulées souples. Enfin ils arrivèrent devant les lieux du drame et ne purent que constater les dégâts.
Le premier corps qu'ils virent fut celui d'un homme qui tenait un bout de bois. Il avait les cheveux ébouriffés dans tous les sens et ses yeux bleus cachés par des lunettes brisées ne verraient jamais plus la lumière du soleil. Ils continuèrent à avancer, le léger rire avait l'air de venir de l'étage dévasté. Ils montèrent doucement les escaliers grinçant et virent que les dégâts étaient aussi important voir même plus qu'à l'étage d'en – dessous. Ils avançaient avec une prudence excessive ne voulant pas faire s'effondrer le peu de maison qui restait debout. Ils virent une porte à moitié démolie d'où sortait une espèce de cape noire vide. Ils entrèrent dans la pièce et virent de nouveau que toute la dévastation qu'ils avaient pu voir au rez – de – chaussé avait sévit dans cette chambre. Ils purent voir le corps d'une femme aux longs cheveux roux. Son visage était figé dans un dernier cri de terreur et ses yeux vert étaient à jamais vide de toute vie.
Ils firent d'un regard le tour de la chambre et surprirent sur le sol un mouvement vif et brusque que seul un enfant voir un bébé pouvait faire. Ils s'approchèrent et virent un bébé qui ne devait pas dépasser les un an assis sur le sol près de sa mère et jouant avec une baguette en bois. Des petites étincelles sortaient du bout de la baguette entraînant les rires de l'enfant. Ils marchèrent vers lui jusqu'à être sous la lumière d'un rayon de lune. Leur ombre dérangea le bébé qui les regarda avec de grand yeux de la même couleur que la femme, donc, sa mère et l'homme en bas devait être son père. Le bébé était tellement fasciné par les oreilles pointues des deux créatures qu'il en lâcha la baguette et tendit les bras vers l'une des créatures.
La femme s'approcha de l'enfant et accéda à sa demande en le prenant dans ses bras et en regardant avec attention le bambin. Cette attention fit rire le bébé qui attrapa l'une des oreilles de la créature et la tira avec beaucoup d'application pour la plus grande douleur de la femme. Elle était grande bien plus d'un mètre quatre vingt et sa peau grise foncée faisait un contraste terrible avec la peau rose et veloutée du bébé qui continuait à tirer avec joie cette oreille. Elle grimaçait de douleur tandis que son compagnon qui avait une peau très blanche éclatait d'un rire joyeux et clair. Des sorciers confirmés auraient immédiatement reconnu des elfes, une elfe noire et un elfe des bois. Deux races si proches et pourtant ennemis mortels. Mais ne dit – on pas que l'amour est aveugle et qu'il permet de franchir des gouffres et des montagnes. La femme se tourna vers son compagnon et lui dit dans leur langue chantante :
-Elian, nous pourrions l'adopter. Regarde le pauvre enfant. Personne ne viendra le réclamer, il est orphelin. Nous n'allons pas le laisser entre les mains de ces humains sans cœur qui le mettront dans une de ces maisons pour enfants sans parents. Nous ne pouvons pas faire cela.
-Mmmmmmmhhhhhhhhhhhh !
-Nous avons perdu notre enfant, nous pourrions l'élever et l'aimer comme le notre.
-D'accord.
L'elfe noire embrassa tendrement son compagnon, et le bébé qui lâcha son oreille et posa doucement sa tête sur l'épaule dénudée de l'elfe. Les deux elfes eurent un sourire ému, puis l'elfe noire murmura :
-Et si nous l'appelions Estel ?
-Estel ? C'est un nom magnifique. Et tu as vu la cicatrice qu'il a sur le front ? On dirait un éclair. Nous pourrions l'appeler Alagos.
-Oui, Estel Alagos. C'est un très beau nom.
-Parfait, alors allons présenter notre fils à son nouveau peuple, Aelita.
Les deux elfes eurent un grand sourire ravi, puis disparurent dans un pop sonore ne laissant de leur présence qu'une plume noire et une plume blanche, ne laissant plus de trace de vie dans la maison dévastée.
Quelques secondes après leur départ, un rugissement se fit entendre et une moto se posa un peu brutalement sur le chemin. Une silhouette descendit de la moto, se précipita vers la maison en ruine, mais quand il vit les cadavres gisant dans la maison, il ne put retenir son hurlement de désespoir, il fut bientôt rejoint par un demi – géant qui alla rapporter la nouvelle, Vous – savez – qui était mort. Fini la terreur, fini les morts et les familles brisées. Le monde sorcier était enfin libéré de ce mage noir. Mais le revers de cette joie était les pleurs de ceux qui avaient perdu des amis de longue date, la famille Potter au grand complet, le père, la mère et le bébé d'un an. Les sorciers se mirent donc à protéger la famille Londubas dont le fils était vraisemblablement l'enfant d'une obscure prophétie, puisque l'autre avait été tué, enfin c'est ce que le monde sorcier croyait.
Pendant ce temps au fin fond de la forêt interdite au cœur de la forêt d'Emeraude :
-Mon peuple, vous savez quel dur choc cela a été pour nous de perdre notre fils, le prince héritier. Celui qui personnalisait les nouveaux liens entre les elfes des bois et les elfes noirs de la forêt d'Emeraude.
Tous acquiescèrent une profonde et sourde douleur au fond de leurs yeux que se soit pour les elfes des bois ou les elfes noirs. Mais le roi n'avait pas terminé son discours :
-Vous connaissez la réputation des elfes noirs. Ils sont considérés comme des êtres fourbes, mauvais et cruels mais ayant un grand sens de l'honneur et du devoir.
Tous hochèrent la tête tandis que les elfes noirs bombaient le torse fiers que leurs « qualités » soient reconnus par les elfes des bois.
-Et bien l'une de ces elfes noirs fourbes, mauvais et cruels m'a demandé tout à l'heure d'adopter un petit mortel orphelin. Qu'en pensez – vous ? Cet enfant ne remplacera jamais notre fils, mais sera le frère que notre fils aurait pu avoir. Alors doit – on l'adopter ?
Les elfes noirs réfléchirent longuement de même que les elfes des bois tandis que Elian et Aelita serraient les dents. Ils voulaient vraiment pouvoir chouchouter ce petit bébé. Soudain le bambin regarda un elfe noir droit dans les yeux et tendit ses bras qu'il le prenne dans les siens. Le terrible guerrier qui pouvait sans aucun remord ni état d'âme massacrer une famille et fracasser le crâne d'un nourrisson, fondit devant les yeux émeraudes et sa touffe de cheveux noirs de jais. Les elfes des bois fondirent aussi devant sa bonne petite bouille. Les elfes noirs se tournèrent vers les elfes des bois et tous levèrent le poing en l'air et hurlèrent dans un parfait ensemble :
-OOUUUUUUUIIIIIIIIIII !
Aelita et Elian soupirèrent de joie et reprirent leur nouveau fils dans leur bras ravi d'avoir enfin un enfant à chouchouter. Aelita serra son fils contre elle et l'embrassa le tout sous les cris de joie de tout la population elfique du royaume.
-Mon épouse et moi – même vous présentons Estel Alagos, prince héritier du Royaume de Taur Galen.
-HIP HIP HIP HOOUUURRRRAAAAA !
Ainsi l'enfant orphelin trouva une famille qui l'aima tendrement comme leur propre fils. Le elfes des bois étaient très émus de voir une elfe noire pouponner et chouchouter un enfant qui n'était pas le sien. Le souverain s'approcha d'elle et lui demanda :
-Aelita, tu es vraiment sûr de ton choix ?
-Oui Elian, meleth nin. J'en suis sûr. Cet enfant a perdu sa famille et nous avons perdu notre fils. En devenant notre fils, il retrouve une famille et nous un fils.
-Et si nous avons un autre fils ?
-Estel sera ravi d'avoir un frère.
-Je t'aime Aelita, je n'aurais jamais cru que tu sois si maternelle. Tu fais une magnifique mère. Les elfes noirs ont de la chance de t'avoir comme reine et c'est pour nous elfes des bois un honneur de t'avoir à nos côté.
En moins de cinq minutes, le roi des elfes des bois venait de ce mettre définitivement les elfes noirs dans la poche. Le royaume de Taur Galen se retrouva modifié, il y avait maintenant deux royaumes en un seul, celui des elfes noirs en souterrain et celui des elfes des bois à la lumière du jour. Le pacte entre les elfes avaient été fait sur leur honneur à tous et celui qui le briserait se retrouverait traqué par les pires chasseurs qui soient dans le monde magique, les elfes noirs. Malgré que les elfes noirs soient des créatures des ténèbres, ils ne s'étaient jamais alliés à Voldemort, trop fier pour régresser et se mettre à son niveau. Donc les seules guerres qu'ils avaient mené l'avaient été contre les elfes des bois jusqu'aux épousailles du roi Elian de Taur Galen et d'Aelita reine de Mornûr royaume des elfes noirs. Depuis déjà une année, la paix régnait entre eux, les deux peuples faisaient d'énorme concession de part et d'autre. La reine avait mis au monde trois mois auparavant un fils, cependant dans son désir de se mettre les elfes noirs de son côté, Voldemort le fit assassiner. L'elfe qui avait trahi, un elfe des bois fut massacré devant les elfes noirs par son propre peuple qui voulait ainsi montrer comment ils punissaient la trahison. La paix reprit, mais les parents éplorés n'avaient plus d'enfant. Enfin jusqu'à ce soir.
Aelita toute à sa joie de pouvoir pouponner son fils laissa les affaires de son royaume entre les mains de son époux qui tenta de se fracasser le crâne contre le mur quand il eut terminé d'écouter les doléances. Il avait bien tenu le coup et jamais montré son énervement gagnant définitivement le respect des elfes noirs. Pendant que son époux écoutait patiemment les doléances des elfes, Aelita mettant en chantier la nouvelle chambre de bébé, car elle ne voulait pas utiliser l'ancienne chambre qui n'avait vu et ne verrait que leur premier enfant. Aelita laissa Harry heu... je veux dire Estel dans un siège bébé et il put voir les préparatifs. Pour sa nouvelle vie. Les elfes noirs et les elfes des bois travaillaient en parfaite harmonie, les murs et les planchers furent nettoyés en moins de trois heures; puis ils amenèrent un immense tapis qui recouvrait tout le parquet. Ce tapis se trouvait auparavant dans la chambre des époux, mais pour tous, cet enfant étant la représentation parfaire du mélange des elfes noirs avec ses cheveux noirs et des elfes des bois avec ses yeux verts lumineux, le tapis était mieux ici que là – bas. Il représentait les armes des elfes des bois mariées à celle des elfes noirs. Ensuite quand ils eurent terminé de le mettre, ils installèrent un petit lit en bois de frêne avec des dorures et des incrustations en onyx, œuvres des deux meilleurs ébénistes des deux peuples qui avaient fait aussi l'armoire, la commode, le coffre à jouet, le bureau, les étagères et la bibliothèque. Mais avec les charpentiers, cela se passa assez mal, car ils ne voulaient pas lâcher les bois qu'ils avaient choisi. Aelita résolut le problème d'une façon assez artistique. Elle décida d'habiller les murs avec du chêne d'une chaude couleur dorée comme le voulait l'elfe des bois, avec avec des incrustations d'ébène comme le voulait l'elfe noir ainsi, le résultat était magnifique et enchantait les créateurs qui venait de voir qu'ils pouvaient travailler ensemble. Pour la porte, ce fut de l'ébène avec des incrustations de chêne dorée qui montrait la magnificence de la décoration intérieur. Aelita décida aussi de préparer la salle de bain de son fils. Le sol était en fine mosaïque composé uniquement de pierres précieuses et semi – précieuses données aimablement par les elfes noirs, sur elle était coulé un verre que seuls les elfes des bois étaient capable de faire. La baignoire faisait plus de cinq mètres de diamètre et avait une profondeur d'un mètre cinquante. Elle était en marbre blanc veiné de noir et d'argent. Les robinets étaient en or. Aelita ordonna aussi l'ajout d'une douche au cas où leur fils ne voudrait pas prendre un bain.
Tout fut terminé en moins d'une journée, en effet quand elfes noirs voulaient faire quelque chose, ils le faisaient vite et bien, de même que les elfes des bois qui avaient vu cela comme un défi et avaient gagné le respect des artisans, respect réciproque. Quand Estel vit sa nouvelle chambre, il montra le mur et babillait gentiment. Les elfes étaient heureux que l'enfant aime sa nouvelle chambre. Mais après sa très dur journée, le bébé bailla rapidement et s'endormit dans les bras de sa mère adoptive. Aelita l'amena dans la salle de bain, et lui donna un bain dans le lavabo. Aelita fronça le nez sous l'assaut de l'odeur que dégageait les fesses du bébé. Avec une tendresse toute maternelle, Aelita le nettoya, puis habilla son corps endormit. Enfin, elle le déposa tendrement dans son petit lit, lui mettant une peluche représentant un chien noir qu'elle avait trouvé indemne dans les ruines. Puis, elle plaça une petite pierre lumineuse sur une petite table et sortit en laissant la porte entrouverte protégé par un elfe des bois et un elfe noir, celui – la même qui avait craqué pour l'enfant.
Aelita avait un sourire ravi sur les lèvres quand elle alla embrasser son époux qui regardait vers la chambre de leur fils.
-Comment va – t – il ?
-Il dort, notre petit ange. Il dort. J'ai hâte qu'il se réveille et qu'il voit sa nouvelle famille.
-Tu as raison, moi aussi, je veux pouvoir le serrer dans mes bras.
Ils allèrent tous les deux se coucher de même que tous les elfes des deux royaumes qui étaient excités à l'idée de vivre avec ce cadeau des dieux. Avant même que le soleil soit levé, les deux souverains regardaient leur fils dormir profondément, le pouce dans la bouche et la peluche serrer contre son cœur. Aelita murmura à son époux :
-Quand le soleil sera levé, la cérémonie d'adoption pourra commencer.
-Oui, meleth nin. Et si nous mêlions nos sangs, il ne serait plus notre fils adoptif, mais notre fils de sang.
-Nous ne pouvons pas faire cela, c'est lui qui devra faire son choix quand il sera apte à le faire, car alors il deviendra un elfe et non plus un humain.
-Comment !
-Oui, le sang de nous autres elfes noirs à la particularité de rendre immortel, mais le sang doit être donné avec le consentement du donneur. Sans cela, ce sang devient un moyen pour nous de retrouver notre proie.
-Bien, je te fais confiance.
Aelita en entendant les paroles de son époux eut un sourire éblouissant. Elle allait l'embrasser, quand un garde murmura pour ne pas réveiller le petit chou :
-Vos majestés, la cérémonie va bientôt commencer, il ne manque que vous et votre enfant.
-Bien, nous sommes prêt, nous arrivons.
Aelita prit leur fils dans ses bras et ils allèrent dans le lieu le plus sacré des deux races, celui qui avait déclenché une guerre meurtrière entre les elfes noirs et les elfes des bois. Mais enfin le conflit était terminé, car ils avaient des horaires différents et ne tentaient plus de se battre. Ce lieu si sacré était une clairière remplit de mégalithes comme Stonehenge, seulement le pouvoir qui s'en échappait était beaucoup plus important. Aelita et Elian montèrent doucement vers le centre de l'assemblage de pierres, puis la reine posa tendrement l'enfant endormit sur un autel en pierre. Deux prêtres, un habillé en noir et l'autre en blanc, s'approchèrent du bébé tandis que les parents s'écartaient doucement. Les deux prêtres regardèrent avec un air sage les futures parents de l'enfant et l'enfant qui continuait à dormir profondément. Ils dirent en même temps mais dans des langues différentes ( traduit en langue commune pour vous ) :
-Par le soleil et la lune ici présents, que cet enfant abandonné, sans famille ni nom devienne par l'esprit l'enfant d'une famille et qu'il porte enfin un nom. Par la lune et le soleil que les dieux l'acceptent.
Ils versèrent chacun d'eux un filet d'eau froide. Ce faisant, ils réveillèrent en sursaut le bébé qui se mit légèrement bouger, puis à gigoter dans tous les sens ravi d'être le centre d'attraction de tous. Les deux prêtres tentèrent de retenir leur sourire, mais c'était vraiment très difficile. Ensuite, ils levèrent mains entremêlés une coupe pleine d'un liquide lumineux. Le premier rayon du soleil frappa la coupe illuminant toute l'assemblée, puis ils la reposèrent. Ensuite dans un silence respectueux, ils retirèrent les vêtements de l'enfant et l'oignirent avec le liquide. Cependant ce silence respectueux était brisé par les éclats de rire du bébé qui était très chatouilleux. Aelita et Elian se tenaient par la main et souriaient de voir leur futur enfant être en aussi bonne santé. Les deux prêtres se tournèrent vers l'assemblée et dirent :
-Cet enfant est prêt à recevoir une famille, un nom. Quelle famille l'accueillera en son sein ? Quelle famille l'aimera comme son propre fils ? Quelle famille le soignera quand il sera malade ou blessé ? Quelle famille sera présente à son union et aux plus importants stades de sa vie ?
Aelita et Elian se rapprochèrent et répondirent dans leur langue respectives :
-Moi Aelita Reine de Mornûr prend cet enfant, qu'il devienne mon enfant. Je l'aimerai, le protégerai et tuerai quiconque le blessera.
-Moi Elian roi de Taur Galen prend cet enfant, qu'il devienne mon enfant. Je le soignerai, l'éduquerai et tuerai quiconque le blessera.
Les deux prêtres regardèrent l'assemblée et demandèrent :
-Êtes – vous d'accord ? Y a t – il dans cette assemblée quelqu'un qui serait contre cette adoption ?
Personne ne répondit et pour ceux qui avaient pensé dire quelque chose, les regards pleins de sous – entendus meurtriers les empêchaient d'ouvrir la bouche. Les elfes noirs dirent :
-Nous, peuples des deux royaumes, jurons sur notre honneur de toujours respecter cet enfant, de le protéger quelque soit les risques. Nous jurons de traquer et de tuer celui qui par la main ou la magie le blessera ou le tuera. Nulle terre ne pourra le protéger. Nous faisons ce serment sur notre honneur et notre sang.
Tous regardèrent les elfes noirs s'écorcher la main pour faire couler le sang et rendre définitif ce serment. C'était la première fois que les elfes noirs faisaient un tel serment et d'après la tête des prêtres, ce n'était pas du tout prévu. Aelita avec un sourire leur répondit :
-Moi Aelita votre reine a écouté votre serment et promet que son enfant sera digne de votre sacrifice.
-Moi Elian époux de votre reine a écouté votre serment et jure que son enfant sera digne de votre fidélité.
Tous les elfes noirs furent ravis d'entendre l'époux de leur reine leur répondre dans leur langue à eux. Ils ne regrettaient vraiment pas ce qu'ils avaient fait. Quand tous eurent terminé de parler, Aelita prit son fils dans ses bras, le leva vers le ciel et cria :
-Voici Estel Alagos l'héritier des deux royaumes, le prince de la forêt d'Emeraude, NOTRE FILS !
-HHHHHOOOOOOOUUUUUUUUURRRRRAAAAAA ! VIVE NOTRE ROI, VIVE NOTRE REINE, VIVE NOTRE PRINCE !
La journée continua joyeuse entre les elfes, les différents étant complètement mis de côté. La fête dura trois jours complet remplis de rire, d'histoires de guerre ou d'histoires drôles. Les chants résonnaient profondément dans la forêt atteignant même un château très éloigné de la forêt d'Emeraude, Poudlard. Un vieux sorcier était assis sur une chaise, les larmes coulant librement sur ses joues parcheminées par les années. L'oiseau près de lui avait l'air tout joyeux, le contraire de son maître. Le vieil homme lui demanda :
-Toi aussi mon bon Fumseck tu fêtes la fin de Voldemort ? Pourtant les cris de joie ne devraient pas être de mise, nous avons perdu de très bons amis.
Fumseck chanta des notes douces et réconfortantes, mais le vieux sorcier n'était pas d'humeur à les écouter. Au lieu de cela, il ouvrit la fenêtre et ce fut à ce moment qu'il entendit ces chants lointains et joyeux.
-Ecoutes Fumseck, tout le monde fête la fin de Voldemort. Je crois que je vais aller me reposer, j'ai encore beaucoup de travail, oui, beaucoup de travail.
Le vieil homme sortit de son bureau et alla se coucher. Il ne sut jamais que Fumseck avait passé toute la soirée à lui dire que l'enfant de la prophétie était vivant.
A suivre