Fanfiction
Titre : Yume
Auteur: Zardy
Genre: Yaoi, Shonen-aï
Anime: Gravitation
Résumé: Et si Eiri se réveillait un jour pour constater que tous ça n'était qu'un rêve ?

Commentaire: Hello à tous, j'ai recommencé pour la énième fois une correction de Yume, j'ai passé les 7 chapitres en revu, et comme c'est les vacances je compte bien avancer dans un huitième chapitre.

Pour cette « nouvelle édition » de Yume je me suis inspiré de la technique de Melahel pour montrer les dialogue en gras et les pensées en italique, c'est beaucoup plus pratique que les « » qui ne s'affiche pas toujours.

Et pour finir je m'excuse auprès de tous ceux qui m'ont lues d'être aussi longue à mettre la suite du Yume. Merci de votre patience.

L'accident

C'était un samedi après midi comme les autres, dans l'appartement d'Eiri, tout allait pour le mieux, le blond écrivait sur son ordinateur et Shuîchi regardait les chaînes musicales le volume au maximum.

Depuis deux jours Eiri ne se sentait pas très bien, il avait un mal de crâne constant et il était en panne d'inspiration aux deux derniers chapitres de son nouveau roman.

Il se leva de sa chaise pour se diriger vers la cuisine afin d'y prendre de l'aspirine, son mal de tête l'empêchait de réfléchir, mais il n'y avait pas que ça.

SHUÎCHI ! Baisse-moi cette télévision ! Shuîchi fit un bond quand il entendit la voix stridente de son amant venir de la cuisine.

Hai ! Tout de suite ! Shuîchi pris la télécommande et régula le son à un volume presque écoutable.

Encore !

Demo... Avant qu'il puisse finir sa phrase l'écrivain avait déboulé dans le salon et éteignit la télévision. Un verre contenant une aspirine et le regard porté sur son jeune amant. Voyant l'expression sur le visage de l'écrivain, Shuîchi eut un mauvais frisson qui lui traversa tout le corps.

Yuki est-ce que ça va ? Tu es tout pâle. Quelque chose ne va pas ?

J'ai un mal de crâne qui ne part pas. Son amant le regarda avec une expression d'inquiétude, il s'approcha de lui, portant une main sur son front.

Tu n'es pas fiévreux, peut-être vaudrait-il mieux appeler un médecin ? Eiri fronça les sourcils et d'un revers de la main il ôtât celle du chanteur qui était encore posé sur son front.

Tu ne veux pas, si j'ai bien compris... Y a-t-il quelque chose que je puisse faire ?

Oui ! Arrêter de faire du bruit pour que je puisse finir ces deux chapitres ! J'ai les éditeurs sur le dos, il faut absolument que je termine ce roman.

Ok ! Je serais muet comme une carpe je te le jure !

Shuîchi sauta sur l'écrivain le prenant des ses bras et il l'embrassa sur la joue. Le blond roula ses yeux de manière exaspéré et se redirigea vers son bureau. S'asseyant sur sa chaise, appréciant le silence pendant quelques instants.

Shuîchi lui, s'était rassis sur le sofa sans faire un bruit. Qu'est ce que je vais faire maintenant ? Son regard était vide et il fixait sans but le réfrigérateur qui se trouvait être dans la cuisine. La cuisine ! Oui ! Je vais préparer un dîner romantique rien que pour Yuki et moi !

-1h00 plu tard-

Une odeur agréable émanant de la cuisine était venue chatouiller les narines d'Eiri, ce qui le fit sortir de ses pensées pour le mener dans le salon, il y vit la table joliment préparée avec le dîner servit. Ce qui, à vue d'œil, n'avait pas l'air d'être mauvais. Etonnant d'ailleurs car, quand Shuîchi cuisinait, Yuki savait qu'il fallait prévoir de l'argent pour appeler un traiteur. Shuîchi bondit devant ses yeux.

Si, monsieur, veut bien se donner la peine de passer à table le dîner est servit !

Eiri le regarda perplexe avant de s'assoire à table.

C'est toi qui as cuisiné ?

Hai ! J'y ai mis tout mon coeur et toute mon âme ! S'extasia Shuîchi.

Mais, rien qu'à l'idée de savoir que c'était son amant qui avait cuisiné, Eiri n'avait déjà plus faim. Cependant, il décida de faire un effort et de goûter à sa cuisine. A sa grande surprise, c'était mangeable. Eiri regarda Shuîchi qui semblait paniquer.

Y a un problème ?

Heu... Non... Enfin... Je me demandais seulement si tu aimais ce que je t'ais cuisiné... Shuîchi sentit ses joues se colorées vivement, il baissa la tête, il savait qu'il ne cuisinait pas bien, sa aurait été gênant que Yuki appelle encore un traiteur.

Ca se mange. Annonça froidement le blond.

A cette réponse, Shuîchi se sentit soulagé et eu un vague sourire. A la fin du dîner Eiri alla vers la cuisine pour s'y laver les mains mais il en fut empêché par Shuîchi.

Euh... Va plutôt dans la salle de bain sa sera mieux !

Eiri regarda bizarrement Shuîchi puis finalement l'ignora. Mais en entrant et en allumant la lumière de la cuisine, il comprit pourquoi il aurait mieux fait d'aller à la salle de bain. Plusieurs questions sont passées dans sa tête à ce moment là comme par exemple : Est-ce une porcherie ou une cuisine, ce qu'il y a devant moi ? Ou encore il se demanda de quelle façon il allait étriper Shuîchi. Après quelques secondes immobile Eiri se retourna et regarda son amant avec un visage en colère.

Qu'est ce ...que c'est ...que ça ?

Shuîchi le regarda avec des yeux qui le suppliaient presque.

Gomen asai ! Je vais nettoyer ...

MATAKU SHUÎCHI ! DANS QUEL ETAT AS-TU MIS MA CUISINE ? Tu es vraiment la plus stupide, maladroite, et déraisonnable des personnes que j'ai rencontrées dans ma vie ! Si je pouvais revenir en arrière je souhaiterais ne jamais t'avoir rencontré, comme ça, je n'aurais aucun problème, juste ma petite vie d'écrivain, sans qu'un baka de gamin comme toi vienne la gâcher ! Sort de mon appartement ! SORT TOUT DE SUITE ! JE NE VEUX PLUS JAMAIS TE REVOIR !

A la fin de la diatribe de l'écrivain, le chanteur le regarda sans aucune expression sur son visage, Yuki n'avait pas pu dire ça... non se n'était pas possible... « Je ne veux plus jamais te revoir ! » Ces mots raisonnaient dans sa tête, de toutes les choses odieuses que Yuki lui avait dites, celle-ci était sans doute la plus cruelle. Ne jamais le revoir... rien que d'y avoir pensé, Shuichi en avait pleuré toute une nuit. Les larmes sont arrivées dans ses yeux de lavandes, il voulu dire quelque chose, lui répondre, mais sa voix ne sortit pas. Puis les autres mots prononcés par Yuki raisonnèrent dans sa tête « Sort de mon appartement ! ».

Ses yeux s'élargirent, et d'un geste il poussa le blond violemment contre le sofa se dirigeant vers la porte, la claquant derrière lui. Il courait aussi vite qu'il pouvait croyant qu'ainsi il arriverait à sortir de ses pensées.

Eiri se retrouvait sur le sofa, les mains sur son visage les yeux écarquillés, il ne venait pas encore de réaliser ce qu'il venait de dire. Il avait dit ce qu'il n'avait jamais souhaité, sa colère et son stresse venaient de sortir violement, ne plus le revoir, cette pensée lui déchira le coeur. Il regarda autours de lui pour constater ce qu'il avait craint, Shuichi n'était plus là. Sans réfléchir une seconde de plus, il se jeta hors de son appartement courant le plus vite que possible pour rattraper Shuichi.

La pluie et les larmes brouillaient la vue du chanteur, la déclaration qu'avait faite Yuki le hantait, il ne savait pas où il allait, aussi loin que possible de cet homme qui l'avait fait tant souffrir. Essoufflé, il s'arrêta au beau milieu de nulle part… puis il fut soudainement ébloui par une lumière vive, il s'était en fait arrêté sur une route, un camion arrivait à toute vitesse sur lui, torturé par ses pensées, Shuichi ferma les yeux et attendit.

Soudain, il se sentit projeté en l'air et atterrit de l'autre côté de la route. Après cela, les seules choses qu'il entendit étaient le klaxon et les bruits de freinage du camion et quelque chose… ou plutôt quelqu'un l'ayant percuté. Shuichi ouvrit de force ses yeux pour voir un léger duvet de chevelure d'or sur ses yeux. Il se releva rapidement comprenant ce qu'il venait d'arriver.

NOOOOOOOOOOOOOOOOON ! YUUUUKI ! S'étant relevé à toute vitesse, le jeune homme se précipita près de son amant, gisant sur le sol, après avoir été percuté de plein fouet par le camion pour finir la tête encastrée dans le trottoir d'à coté.

YUKIII YUKIIII NOOONN ! Shuichi paniquait, il ne savait pas quoi faire, une série de sentiment passa en lui en un éclair. Le visage d'Eiri baignait dans le sang, il ouvrit avec douleur ses yeux d'ambre pour voir le visage de Shuichi... une dernière fois... et avec un sourire il réussit à dire :

Gomen... a…sa…i

NOOONNN YUKIIIIIII ! Eiri entendit la voix remplit de terreur de Shuichi puis se fut le noir total.

A suivre...

Lexique :

Yume: rêve Demo : mais Gomen/Gomen asai : désolé, vraiment désolé Mataku : merde (en gros)

Zardy