AuteurNaëlle
Mail : Base : Haru o Daite Ita (Haru wo Daiteita)
Discaimer : Les personnages évoluant dans cette fanfic ne m'appartiennent pas et sont © Yôka Nitta (Youka Nitta) à part Alexandra, Meiko et Toya, qui sortent de mon imagination
Spoilers : Pas grand-chose. Il suffit de connaître l'histoire pour pouvoir suivre cette fanfic.
Titre : Une actrice gênante.
Genre : Sérieux/comédie/humour

Remarque Cette fanfiction a été écrite pour l'anniversaire de mon amie France. (Tu vois France, j'ai choisi une série dont tu es fan, alors j'espère que ça va te plaire). Pour ma part, je dois dire que j'aime l'histoire en général de ce manga… s'il n'y avait pas toutes ces scènes de c.. partout, ce serait tellement mieux…
Une petite précision. On voit pas mal Yukihito dans cette histoire et je lui donne à peu près 18/19 ans et il est à la fac. Normalement, c'est vrai que Sawa et lui n'ont pas un très grand rôle, mais là, j'ai fait évoluer ce garçon. Mais que tout le monde se rassure, les véritables héros de la fic sont Katô et Iwaki :-)

Et voilà, c'est terminée. Qui a dit que je n'arrivais pas à finir mes histoires ? looool

Cette épilogue est très, très courte, mais bon... quelque part, c'est une épilogue, et puis, il ne restait plus grand chose à arranger. lol Pour ceux/celles qui se demanderaient si j'ai l'intention d'écrire une autre histoire sur ce manga, je dois dire que j'ai un scénario en tête, malheureusement, je ne suis pas sûre de trouver le temps de l'écrire, parce que l'histoire serait à peu près aussi longue que celle-ci, ça ne s'écrit donc pas en quelques heures... dommage

Sinon, comme vous avez pu le constater, il y a à présent une rebrique Haru... j'espère que les histoires qu'on pourra plus tard, trouver dans cette rubrique auront un bon scénario... c'est vrai, parce que l'auteur n'a besoin de personne pour faire des chapitres sans histoire. mdrrrr !

Bon, j'arrête de parler et je vais vous laisser lire, mais avant, je tiens à remercier infiniment mhsacre pour m'avoir bien montré qu'elle suivait l'histoire. Par contre, excuse-moi, mais j'ai oublié de demander à Katô et Iwaki le nom du resto. Promis, la prochaine fois qu'on se voit, je leur demande et je te file même l'adresse ! mdrrrr !
Merci à toi aussi Nalie ! C'est bon, dans ce chapitre, les choses s'arrangent entre Yukihito et Sawa :-)

Et comme d'habitude, si vous avez des questions à la fin de l'histoire, n'oubliez pas de laissé votre mail (si c'est une review), pour que je puisse vous répondre :-)

Je vous dis à très bientôt pour une autre histoire (j'en ai d'ailleurs pas mal que vous pouvez allez lire après... genre, la fille qui se fait à peine de la pub ! lol)

Bonne lecture !


Une actrice gênante

Epilogue


Deux semaines plus tard

– ACTION !

– Ma pauvre petite sœur…

– Watsuri…

L'homme se tenait la tête entre les mains alors que Jeanne passait une main dans son dos.

– Si seulement…

Une violente lumière illumina la scène alors que le réalisateur hurlait :

– COUPEZ ! Mais quel est l'abruti qui m'éclaire la scène comme ça !

Un jeune homme arriva en courant, expliquant à l'homme en colère que depuis la veille, ils avaient des problèmes avec les projecteurs. Iwaki, Alexandra, ainsi que tous les acteurs devant jouer cette scène soupirèrent. Ils avaient l'impression qu'ils n'arriveraient jamais à mener cette partie du film à terme.

– Ca ne fait que dix fois qu'on recommence, dit soudain Alexandra, un sourire mi-amusé, mi-blasé aux lèvres.

La première fois, qu'ils avaient dû recommencer, c'était parce qu'un téléphone portable s'était mis à sonner en plein milieu de la scène et le propriétaire de celui-ci n'avait pu s'empêcher de dire « Mince, mon téléphone ! ». La deuxième fois, l'une des actrices devant s'avancer vers le frère éploré s'était prise les pieds dans le tapis. La troisième fois, l'un des hommes qui aurait dû arriver en larme auprès de Watsuri avait éclaté de rire sans raison apparente. Bref, c'était quelques petites choses à chaque fois, qui empêchaient le réalisateur d'annoncer son traditionnel « coupez » avec satisfaction.

– Iwaki-san, je crois que c'est pour vous.

L'homme regarda dans la direction que lui indiquait Alexandra et vit Yukihito qui, effectivement, devait l'attendre.

– Yukihito-kun ? Qu'est-ce que tu fais là ?

– Je vous dérange ?

– Non, pas du tout, mais… il y a un problème ?

– Non, aucun. Je voulais juste vous dire que je ne rentrerai pas tout de suite après les cours… et aussi…

– Oui ?

– Est-ce que… vous pourriez demander à Nagisa d'allumer la télé vers 18h ?

– Oui, mais…

– Merci beaucoup, dit alors le jeune homme en s'éloignant rapidement.

– Quelle chaîne doit-il regarder ?
Demanda l'acteur alors que Yukihito disparaissait de son champ de vision.

Se retournant à moitié, ce dernier lui répondit, riant tout seul à la pensée qu'il avait oublié le principal.

– En place tout le monde !
Le réalisateur était de nouveau près à faire un nouvel essai, qui, tout le monde l'espérait, serait cette fois-ci concluant.


Seule dans sa chambre, Meiko alluma la télévision que sa mère lui avait installée. Cette dernière avait pensé que comme sa fille devait encore beaucoup se reposer, elle s'ennuierait moins si elle pouvait regarder des films sans avoir à se déplacer dans le salon pour le faire.

Au même moment, Alexandra, Iwaki et Katô arrivaient chez Sawa afin de lui transmettre le message de Yukihito.

– Il est déjà 18h06, annonça l'actrice.

Les deux hommes ne répondirent pas et l'un d'eux sonna à la porte. Le romancier arriva quasiment aussitôt, pensant que c'était peut-être le jeune homme avec qui il vivait normalement. Un peu déçu en voyant les trois visiteurs, il les laissa néanmoins entrer alors que Katô lui disait d'allumer rapidement la télévision sans même lui expliquer pourquoi.

– J'imagine que vous avez dû beaucoup vous documenter.
Disait un journaliste, un micro à la main.

– Pour tout vous dire, c'est surtout ma meilleure amie qui m'a donné toutes les indications historiques auxquelles je fais référence dans mon roman.

Les quatre personnes regardant l'écran n'en crurent pas leurs yeux. C'était Yukihito qu'ils voyaient, répondant aux questions de l'homme au micro.

– Il est intéressant que votre héroïne traverse les époques en gardant tous ses souvenirs, alors que son fiancé ne se rappelle de rien.

– J'ai voulu qu'ils soient complètement différents, mais en même temps, complémentaire lorsqu'ils sont ensemble.

– En parlant de cela, je n'ai pas lu votre roman jusqu'à la fin, est-ce que c'est un happy end ?

– Je ne peux pas vous dévoiler la fin, surtout pas à l'antenne, répondit le jeune homme avec un sourire.

– Oui, c'est vrai, vous avez raison. Les illustrations qui sont parsemées un peu partout dans votre roman, viennent-elles de vous ?

– Non. C'est ma meilleure amie qui les a réalisées.

– J'ai l'impression qu'elle vous a beaucoup aidé. Y a-t-il des gens d'ailleurs que vous voudriez remercier ?

– Ces derniers temps, j'ai eu pas mal de problème, surtout avec moi-même et j'ai donc eu besoin de me retrouver un peu seul. Je remercie donc Iwaki-san et Katô-san qui m'ont très gentiment accueilli chez eux. De même, je suis très reconnaissant à Alexandra-san qui m'a beaucoup écouté ces derniers jours, alors que je ne la connais quasiment pas. Je voudrais aussi dire à ma meilleure amie, Meiko, à quel point je suis heureux de l'avoir comme amie, et pas seulement parce qu'elle m'a épaulé en se donnant à fond pour m'aider dans mon roman, mais pour tout le reste aussi. Et surtout, je voudrais dire à la personne qui m'est la plus chère combien je l'aime et que je suis désolé de lui avoir fait du mal ces derniers jours… je pense que cette personne se reconnaîtra, rajouta le jeune homme un léger sourire aux lèvres.

– Bien, je crois que nous allons terminer là-dessus. Sawa Yukihito-san, encore une fois, félicitation. Je vous rappelle chers téléspectateurs que vous avez pu suivre en direct une interview du lauréat du concours de roman organisé par l'association SHÔSETSU.

Le présentateur et le jeune homme se serrèrent la main alors qu'apparaissait à l'écran un livre intitulé « Je te rejoins », sous lequel apparaissaient les noms et prénoms du jeune gagnant.

– Il a écrit un roman… ?
Murmura Sawa, des larmes coulant le long de son visage, autant suite aux paroles prononcées par son ami pour lui, que parce qu'il venait de comprendre que lorsqu'il avait 'surpris' Meiko et le jeune homme dans la chambre de ce dernier, ils étaient en train de travailler à ce roman.

Alexandra, émue par ce qu'elle venait de voir et entendre, passa ses bras autour de son cousin afin de le consoler.


Meiko, les larmes aux yeux, décrocha son téléphone portable.

– Tu m'as vu ?

– Je suis très fière et toi, répondit la jeune fille.

– Merci, répondit alors Yukihito.

– Et moi aussi, je suis heureuse de t'avoir comme ami. Tu es où ?

– Devant chez moi, répondit le jeune homme.

Et sans même se dire au revoir, les deux amis raccrochèrent simultanément.

Le jeune écrivain avança d'un pas rapide jusqu'à la maison avant de faire jouer ses clefs dans la porte.

– Je suis rentré, dit-il alors.

Sawa et les autres, qui n'avaient pas encore bougé de devant la télé se levèrent rapidement avant que l'auteur ne se jette dans les bras de son compagnon en lui murmurant :

– Bienvenu à la maison.

– On devrait peut-être les laisser, suggéra Alexandra.

– Vous avez raison, répondit Iwaki.

Les deux hommes et la femme saluèrent rapidement les deux autres avant de sortir.

– Nagisa… je suis dé…

– Ne dis rien, murmura le romancier en posant un doigt sur les lèvres de son ami.

– ...

– C'est moi qui devrais m'excuser de mon attitude… mais j'ai tellement peu confiance en moi…

– Tu ne devrais pas réagir comme ça. Tu sais très bien que je t'aime.

– Yukihito…


– On vous ramène à l'hôtel ?
Demanda Katô, près d'Iwaki qui conduisait.

– Heu…

– Il y a un problème ?
S'enquit Katô en se retournant afin de voir l'actrice.

– Une conduite a explosé dans la salle de bain et ma chambre est entièrement inondée. On m'a dit que je ne pourrais y retourner que demain soir.

– Où allez-vous dormir ?
S'inquiéta l'homme.

– Heu… Iwaki-san…

L'interpellé se retourna quelques fractions de seconde vers son compagnon avant de regarder sa route de nouveau.

– Je n'ai pas eu l'occasion de te le dire, Katô, vu qu'on ne s'est pas vu de la journée, mais j'ai proposé à Rougé-san de passer la nuit à la maison. On ne pouvait tout de même pas la laisser comme ça.

L'acteur se demanda si son ami lui faisait une blague, cependant, ça n'avait pas l'air d'être le cas. Lui qui, en voyant que Yukihito était rentré chez lui avait déjà prévu le programme de la soirée, qui aurait dû être chaud, très chaud… Voilà qu'une nouvelle fois il allait devoir s'en abstenir.

– Quelque chose ne va pas ?
Demanda Alexandra, entendant le jeune homme murmurer des mots indistincts.

– NAN, tout va très bien !

Iwaki ne pu s'empêcher de rire, sachant pertinemment à quoi pensait son ami.

– J'aime vraiment beaucoup être avec vous, reprit la femme. Vous êtes tellement gentil.

– Merci, grommela Katô.

– D'ailleurs, se serait bien si je revenais tout le temps chez vous comme au début, non ? Jusqu'à la fin du tournage.

– QUOI ?
Cria le plus jeune des acteurs.

– Je plaisante Katô-san.

Un éclat de rire général se déclara alors dans la voiture.


Fin

Fanfic commencée en février 2005 et terminée le 14 mai 2005

Note de fin de chapitre :Je pense que comme fin, c'est ce qui collait le mieux... Katô qu'on embête, c'est tellement drôle ! looool J'espère que vous n'avez pas été trop frustrés... pas une seule "scène"... ça va, vous avez survécu quand même ? lol
A très bientôt dans une autre histoire.
Naëlle qui espère que l'histoire aura plu jusqu'au bout à tout le monde.