Auteur : Trichou

Source : Gundam Wing

Genre : Yaoi bien sûr, euh…. schoolfic

Couple : 2+5, 2x3, 1x4

Disclaimer : Les personnages de Gundam Wing ne m'appartiennent pas...

Encore un grand merci à Nane et Atsuna pour leurs encouragements, ainsi que ceux qui ajoute la fic dans leur alertes, je vous adore et c'est grâce à vous que je continue cette fic.

Parle-moi.

Chapitre 9

-Mais qu'est-ce que vous faites là ??

-Duo, avant que tu ne te mettes en colère, écoute-moi, s'écrie Clem, s'interposant, les mains face à lui. J'ai essayé de les dissuader mais rien n'y fait, ils veulent nous aider et sont déterminés.

J'observe vaguement mon ami, détaillant son visage fatigué et angoissé. Il m'a déjà vu en colère et je sais qu'il essaie d'éviter toute tentative que cela se reproduise. Je ferme les yeux et soupire. Un mal de crâne vient pointer son nez au moment où il ne fallait pas et ça me met encore plus de mauvaise humeur. Alors que je rouvre les yeux, les observant tous, attendant une réponse de ma part, je sens un bras se poser sur mes épaules et lorsque je tournai la tête, je vois le visage souriant d'Alex.

-C'est génial, n'est ce pas Duo ? Que des jeunes comme ça, décident de nous aider. Nous ne pouvions espérer mieux ! Quoi que quelques uns en plus ça ne ferait pas de mal.

Ce fut la phrase que j'entendis de trop. J'hurle, poussant Alex loin de moi, le fusillant du regard, devenant presque noir, alors que mes mains serrées au maximum, tremblaient sous la colère.

-MAIS VOUS ALLEZ ARRETER DE PRENDRE CA A LA LEGERE !!

-Mais Duo…

-IL N'Y A PAS DE MAIS !! CE N'EST PAS DEVANT UN JEU VIDEO QUE NOUS SOMMES !! ON PARLE DE VIE REELLE, JE NE VEUX PAS QUE D'AUTRES PERSONNES INTERVIENNENT LA DEDANS ET METTENT LEUR VIE EN DANGER !! C'EST CLAIR ??

Je m'arrête de crier, et reprends mon souffle. Alex avait reculé sous la surprise, Clément avait baissé la tête, sûrement dès le début de ma crise. Quatre paraissait terrifié, tremblant contre Heero qui gardait son air calme, tout comme Trowa.

Je ferme les yeux, me calmant un maximum, sentant mon cœur battre à la chamade. Il fallait que je me concentre pour ne pas tuer tout ce monde, là, maintenant.

-Duo…

Je tourne mon regard vers Alex, qui venait de murmurer mon nom. On voyait de la peine dans ses yeux. Il s'approche doucement vers moi et me prend dans ses bras. Me serrant contre son torse. Je me laisse aller sans résister, soupirant de nouveau, m'accrochant à lui en cramponnant le dos de sa veste. Il passe doucement sa main dans mes cheveux en murmurant des mots rassurant que moi seul dois entendre. Puis doucement, il s'écarte un peu de moi.

-Écoute Duo, je sais que ce qui est arrivé à Wufei t'a attristé mais nous avons quand même besoin d'eux pour le retrouver. Comme l'a dit Clément, ils sont décidés et tu peux leur demander toi-même, ils ne changeront pas d'avis. Alors maintenant, petit tigre, tu vas te calmer, on va sortir et retrouver notre Wufei adoré, d'accord ?

Je ne peux qu'acquiescer, les yeux rivés sur Alex qui me sourit en retour. J'observe ensuite les autres derrière nous, apparemment ils étaient tous d'accord avec le chef. Je ne peux que me résigner. Je sais que c'est peine perdue en voyant la détermination des trois autres.

-Très bien… Si c'est ce que vous voulez…

Clément et Quatre affichent instantanément un sourire et mon ami se dirige vers moi, les bras grand ouverts et nous nous étreignions, lui-même soulagé de ma décision.

-Bon, les gars, désolé de réduire ce câlin du soir mais il faudrait que l'on sorte un peu.

-Tu as raison, Alex.

Je lui souris et ils commencent à sortir. J'allais les suivre lorsqu'on me retient par le bras.

-Ne nous sous-estime pas, dit Heero d'un ton neutre et sans contradiction.

Je le regarde, septique et alors que j'allais répondre, le blond à côté de lui prend la parole.

-Ce que Heero veut dire, c'est qu'on a déjà vécu des choses et nous savons nous défendre donc ne t'inquiète pas pour nous. Nous connaissons la gravité du moment et nous savons comment agir.

-Très bien. Après tout je ne vous connais pas vraiment. Restez quand même prudent. C'est tout ce que je vous demande.

Quatre sourit et se dirige vers la sortie, suivi de Heero et alors que je m'apprête à faire de même, je sens un torse contre mon dos tandis que deux bras m'encerclent, m'interdisant de bouger. Malgré le fait que je ne le voyais pas, je pouvais reconnaître l'odeur de Trowa. Cette odeur que j'avais sentie lors de notre premier baiser et aussi au second, à l'infirmerie. Je n'ose bouger, ni même parler, attendant qu'il fasse quelque chose. Je finis par sentir son souffle dans mon cou, qui me fait frissonner, et entends sa voix dans un murmure.

-Prends soin de toi ce soir. Je ne serai pas toujours là…

Ses bras bougent et enlèvent leur emprise sur moi alors que mon dos quitte la chaleur de son torse. Je le vois me dépasser et avancer vers la porte.

-Attends ! M'écrie-je.

Il s'arrête et plonge son regard dans le mien qui me fait presque chavirer.

-Après tout ça… Il faudrait que l'on parle…

Il ne dit rien, se contentant de m'observer puis sort, sans rien ajouter. Je le suis, peu de temps après, et retrouve les autres dehors. Alex nous divise tous en groupe pour mieux fouiller la ville. Après avoir donné ses derniers ordres et conseils, nous nous séparons, chacun de notre côté.

J'observe Quatre, Heero et Trowa partir de leur côté avec Alex et plusieurs de la bande. Je sens à ce moment précis un malaise soudain, indéfinissable. Je fixe un point du coin de la rue où ils viennent de disparaître, espérant les revoir rapidement et en un seul morceau.

-Duo !

Je sursaute face à l'appel et me tourne vers Clément, qui m'attend avec les autres. Je leur souris doucement, essayant d'effacer le pressentiment au plus profond de moi-même, et m'avance vers eux d'un pas lent, mal assuré. Arrivé près d'eux, Clément me rend le sourire, apparemment lui non plus n'est pas très serein. Mais nous devons quand même partir à la recherche de Wufei, en espérant que tout ce passe pour le mieux.

Nous parcourions les rues depuis plusieurs minutes, ci ce n'est des heures. Nous avions fouillé chaque recoin de ruelles, les parcs près de notre secteur, interrogé les rares personnes à l'extérieur, mais rien. Pas une infime information quand à la présence du gang, ni même de Wufei.

Je finis par m'asseoir sur un banc, les bras sur les genoux, le corps penché en avant. Je soupire, fixant un point invisible au sol et je peux sentir une présence se placer à mes côtés.

-Peut être que nous ne nous y prenons pas bien, déclare doucement Clément.

-Que veux-tu dire, je demande en tournant la tête vers lui.

-Hé bien... Je doute qu'à l'heure actuelle ils soient tous en train de faire la fête à l'extérieur. Qui plus est, avec Wufei chez eux, ils doivent être sur leur garde, ils se doutent qu'on ne va pas rester sans rien faire.

-Peut être qu'ils ne s'attendent pas non plus à ce que l'on agisse dès le lendemain.

-Non... Ils doivent se préparer le plus tôt possible, je pense.

-Mais où peut-on chercher alors ? Je soupire, rebaissant la tête.

-Alors, là...

-Toi qui me fais un discours d'une plombe pour dire qu'on est dans le mauvais chemin, tu n'as même pas de solution ?

Clément rit, cette fois d'un rire franc, et je ne peux que sourire en entendant ce son si rare ces temps-ci. Je me relève, m'adossant au banc, me massant le bras blessé alors que Clément est assis nonchalamment, les bras sur le bord du banc. Je regarde les autres du groupe, assis à terre, discutant entre eux, certains allumant une cigarette pour se relaxer.

-J'aimerais une cigarette, là, maintenant, je dis calmement.

-Ah non ! Touche pas cette saloperie !

-Oh ça va Clem. Je connais ton abjection pour les cigarettes, mais je n'en suis pas dépendant, j'en tire une tous les 2 mois !

-Et alors ? Tu peux très bien en être dépendant avec ça !

Je soupire, souriant du coin des lèvres.

-Et ne te fous pas de moi !

-Je ne me fous pas de toi, Clem !

Il me regarde, suspicieux, et je ne peux m'empêcher de sourire encore plus, le rendant encore plus douteux. Cet échange est coupé par le reste du groupe qui s'amène, tout sourire, vers nous.

-Dites vous deux, ça vous dit d'aller à ce bar, derrière nous. On pourra réfléchir mais en étant au chaud et à l'aise.

J'hésite un moment, ce n'est pas raisonnable de se mettre là alors que les autres continuent leur recherche sans s'arrêter... Clément semble lire dans mes pensées, alors qu'il se tourne vers moi:

-C'est vrai que c'est la même chose de réfléchir là-bas plutôt qu'ici dans le froid. Et puis nous ne savons pas où aller et ça ne nous aidera pas plus ici.

Je finis par acquiescer, alors que les autres crient leur joie et nous nous dirigeons vers ce fameux bar. En rentrant, c'est tout de suite une ambiance chaleureuse qui nous envahi. Les tables sont disposées contre les murs, laissant la place aux gens pour passer et de la place pour le bar, qui prend une bonne partie du lieu, avec ses verres suspendus au dessus du barman, les bouteilles d'alcool derrière lui. La couleur rouge prend le dessus sur toutes les autres et les lampes tamisées donnent l'impression que chaque personne a son coin tranquille dans la pièce. Tout au fond, une télévision envoie de la musique qui couvre le brouhaha général tandis que d'autres personnes sirotent leur boisson, les yeux rivés à l'écran.

Nous passons ce monde et nous dirigeons vers le fond, vers une table reculée où personne ne pourra écouter notre conversation. Tout de suite, la serveuse arrive, le sourire aux lèvres, et prend notre commande, repartant directement au bar. Nous continuons donc à savoir où chercher, les endroits les plus probables pour un gang, lorsqu'un groupe de mecs rentrent, offrant un tapage qui surpasse celui de toute la pièce. Immédiatement, je fixe l'ensemble du groupe, les suivant du regard lorsqu'ils s'installent au bar, faisant racler les tabourets, et continuant leur conversation sur un ton plus haut que les autres.

Je continue de les fixer, certains apparemment déjà bien entamés, ils commandent chacun une boisson au barman qui à l'air de bien les connaitre. Ils doivent être des habitués et ce le croient un peu trop, en collant la serveuse qui ne peut qu'essayer de se faufiler en dehors de leurs griffes. Mais un détail accroche mon regard. Un type plus particulièrement. Celui-ci porte une veste en cuir noir et il me semble le reconnaître. C'est alors que je vois apparaître sa main avec une bague en argent et mes yeux s'agrandissent de surprise. Mais oui ! Il était bien avec le groupe qui nous a attaqué ! Je reconnaîtrais cette bague entre mille ! Et le fait que ce soit lui qui l'a porte ne peut être une simple évidence.

Je souffle discrètement ma découverte à Clément qui tourne immédiatement le regard vers la cible. Les autres nous regardent avec étonnement et nous leur expliquons rapidement et ils reprennent leur rôle. Attendant que quelque chose se passe, cherchant le moindre indice qui pourrait nous aider. Le groupe continue son brouhaha incessant pendant une bonne demi-heure. Ce qui me donne passablement mal au crâne. Mais finalement ils décident d'un commun accord de sortir, se levant, lâchant quelques pièces de monnaie sur le comptoir, criant des « salut » ou « bye » au barman qui leur sourit.

Nous nous levons à notre tour, laissant de l'argent sur la table, et sortons en vitesse, ne préférant ne laisser une grande distance entre eux. Une fois à l'extérieur, il ne nous faut pas longtemps pour les repérer. Apparemment, même dehors ils haussent le ton, ne semblant pas être tracassés sur le fait qu'ils puissent réveiller du monde ou déranger n'importe qui. Nous continuons donc notre poursuite, laissant une distance raisonnable entre nous, ne les laissant pas nous échapper. Malgré ça, je ne peux que me demander comment nous allons nous en tirer. Qui sait où ils vont nous emmener et s'ils ne vont pas nous découvrir. Je jette un regard à Clément et remarque qu'il observe les alentours, essayant sans doute de reconnaître les lieux. Il est vrai que ce n'est pas un endroit très connu pour nous. Et cela ne fait qu'accentuer notre malaise. La lumière semble laisser place à l'obscurité et les gens semblent ne pas sortir de chez eux. C'est tout en me triturant l'esprit que je remarquai que notre cible favorite se détachait du groupe, prenant un chemin de gauche pendant que les autres suivaient le leur. Clément me regarda, un sourire en coin, l'air vainqueur, et sans même se parler nous suivons le pauvre qui a décidé de retrouver seul.

Nous tournons donc vers la ruelle sombre, détaillant les alentours. Une simple ruelle, mal éclairé mais tout de même assez que pour distinguer les formes présentes. C'est avec beaucoup de surprises que nous découvrons que ce type est parti se chercher un « passe-temps » pour la nuit. En effet, cette ruelle à l'air d'être l'endroit de réunion pour toutes les prostituées de la ville. Et notre cible a trouvé à son goût. Le corps collé contre celui d'une jeune fille, aux longs cheveux blonds, à l'allure provocante et toute habillée de cuir noir, on peut dire qu'il a bon goût…

Clément à l'air gêné mais je lui fais comprendre d'un regard que c'est le moment d'agir. Nous courrons directement vers le mec qui n'a pas beaucoup le temps de réagir, si ce n'est de pousser la blonde pour essayer de s'échapper mais il finit par être emprisonné contre le mur, clément le maintenant fermement et les autres autour pour surveiller au cas où.

-Qu'est ce que vous me voulez ? Siffla-t-il.

-Tu devrais le savoir, dis-je en entrant dans son champs de vision.

Je peux avoir avec satisfaction son regard s'agrandir sous la surprise et sa bouche s'ouvrir. Mais il se reprend assez vite et essaie de se débattre mais c'est sans compter sur la force de Clem et l'aide d'autres du groupe.

-Bon maintenant on a assez joué, dis-je, m'avançant près de lui et le coupant court à sa tentative de fuite en plaçant un couteau, sortir de ma veste, sous sa gorge.

Dis-moi où sont les autres !

-Et pourquoi je vous le dirais ?

-Et bien si tu tiens à la vie, tu n'as pas trop le choix, intervient Clem.

-Vous ne me faites pas peur avec vos menaces ! Tuez-moi si vous voulez !

Nous échangeons un regard avec Clem, puis il me sourit, son sourire devenant sadique lorsqu'il se tourne vers notre prisonnier.

-Et bien, ça ne serait pas amusant si on te tuait sur-le-champ…

-Qu…Que veux-tu dire ?

Clem continue de sourire tout en descendant sa main vers le pantalon du type qui commence à trembler légèrement.

-Qu'est ce que tu fous !

Sa voix est montée tout d'un coup, prouvant qu'il ne se maîtrise plus. C'est à ce moment que je comprends l'idée de mon ami et que j'entre dans son jeu.

-Si tu tiens tant à mourir laisse-nous nous amuser avant…

-Qu…Quoi ?

-Je sais que tu adores le genre de distraction que t'offres ces filles mais ça serait dommage s'il manquait une partie… Disons importante de ton anatomie…

Juste à se moment-là Clem a fini de défaire le pantalon, qui tombe à terre. J'approche le couteau vers sa partie intime alors que ses tremblements ne font qu'augmenter. Mon visage est proche du sien et je ne peux que susurrer, le regard sombre :

-Alors dis moi, est ce que ça te plairait d'avoir un bout de toi en moins pour le reste de ta vie ? Ca ne devrait pas plaire aux filles tout ça… Et puis je doute qu'avec tes moyens tu puisses faire quelque chose contre toi…

-Qu'est ce que vous voulez ! S'écrie-t-il de peur.

-Je veux savoir où ton chef à conduit mon ami après la bataille.

-Je…Je…

-Alors ?

J'appuyai le couteau plus fort contre la chair sensible, sentant la lame s'enfoncer un peu plus.

-Ils sont à l'entrepôt désinfecté au quartier des bas fonds !

Je lui souris, alors que son visage ne montre que de la peur et du dégoût. Je range finalement le couteau à sa place et fais signe aux autres de s'occuper du prisonnier, pour être sur qu'il ne dérange pas. Dès qu'ils ont finis, je demande à deux du groupe de prévenir Alex et les autres et de nous rejoindre là-bas. Nous ne serons pas de trop avec tout le monde. C'est ainsi que nous nous séparons et nous dirigeons vers l'entrepôt désigné. Étrangement, nous ne rencontrons personne tout au long du chemin. Les rues sont tout aussi sombres que les autres et il est difficile de se repérer et surtout éviter les ordures qui traînent ci et là. C'est ainsi qu'après plusieurs injures de certains d'entre nous, nous arrivons à destination ; se faufilant discrètement pour avoir une bonne observation.

Apparemment l'indication du mec était correcte, plusieurs gars étaient devant l'entrée ; certains fumant, d'autres discutant comme si de rien n'était. Ils portent tous des vestes en cuir avec le symbole de leur gang alors que leur style varie du grunge au classique. J'en imagine d'ailleurs bien, des fils à papa, se retrouvant là pour se faire des amis qui les poignarderaient dans le dos si c'était pour avoir du fric.

Je sens alors une main se poser sur mon épaule, je me tourne et vois Clem qui me fait signe d'aller à quelque pas de là.

-Je suppose que l'on attend le reste de la troupe, fit-il à voix basse.

-Oui ça serait de la folie que d'intervenir maintenant. Nous sommes trop peu.

-J'espère qu'ils ne vont pas mettre une plombe à arriver, rajoute-t-il d'un air grognon en s'installant contre le mur.

Je lui sourit alors que les autres font de même et jette quelques coups d'œil vers l'entrepôt.

Nous avons attendu comme ça une bonne demi-heure, si pas trois quarts d'heure, à regarder si rien ne se passe et à discuter le plus bas possible. C'est ainsi qu'après tout ce temps, nous voyons Alex et les autres arriver en silence, surpris de nous retrouver assis en cercle dans un coin sombre. Je lui raconte tout ce qui s'est passé jusqu'à maintenant. Il s'avance un peu, nous tournant le dos puis se retourne vers nous, nous scrutant tous au tour à tour. C'est bizarre c'est la première fois que je le vois aussi sérieux. Ses traits sont tirés, lui donnant trois ans de plus.

-Bien… Duo, tu pars avec la moitié de gang derrière l'entrepôt, il doit sûrement y avoir une autre entrée. Pendant ce temps moi et les autres nous allons nous amuser.

La je reconnais bien Alex, avec son sourire sadique. Je n'ose même pas imaginer ce qu'il réserve aux pauvres types. Je lui sourit et me dirige vers l'arrière du bâtiment, suivi d'une partie du gang. Je me retourne un peu avant d'arriver et je suis surpris de retrouver Quatre, Heero et Trowa. Le blond me sourit, accompagné de Clem, et je ne peux que le leur rendre. Nous passons par de petites ruelles et atteignons l'arrière avec facilité. Aucune porte à portée mais il y a plusieurs fenêtres en mauvais état, ce qui nous aide encore plus. Nous n'avons qu'à empiler plusieurs poubelles ou autres.

Clem fait une grimace. Bon c'est vrai que ça n'a pas l'air très stable tout ça. On a trouvé des caisses mais elle ne sont plus vraiment en état et notre « échelle » vacille dangereusement. Bon… Je demande a certains de maintenir le plus possible les caisses. Je me décide à passer devant, montant doucement, essayant de trouver l'endroit le plus stable où passer. Je sens le regard des autres sur moi, mais surtout celui brûlant de mon français… Enfin je veux dire de Trowa… Reste calme Duo, ce n'est pas le moment de faire un faux pas, tu y arrives presque ! Ca y est j'arrive à la fenêtre, jette un coup d'œil à l'intérieur. La voie est libre, je rentre et repasse la tête à l'extérieur leur signalant qu'ils peuvent venir. Je sens quelque chose tirer ma natte, je me tourne vivement et soupire de soulagement lorsque je vois qu'elle s'est juste accrochée au bord de la fenêtre. Je les aide à passer et informe ceux en bas de rejoindre Alex.

D'un commun accord, nous parons fouiller les alentours, à la recherche d'une présence. Je suis Clément qui est parti le premier et suis étonnée du silence qui y règne. Ceux derrière moi sont assez inquiets, je le vois sur leur visage. J'accroche le regard de Trowa et lui sourit avant de reporter l'attention devant moi. Nous descendons un escalier le plus calmement possible et c'est alors qu'un bruit nous alerte, stoppant notre marche. J'avance doucement près de la porte entre ouvert d'où s'échappe de la lumière. C'est là que je le vois, assis attaché sur une chaise, les cheveux détachés et en pétard, Wufei a la tête basse mais je peux voir du sang sur ses vêtements. Non loin de lui se trouve le chef, assis sur une table, en grande discussion au téléphone. Je ne peux pas voir l'autre bout de la pièce mais j'entends des voix et ils doivent être assez nombreux.

Je me tourne vers les autres. Ils ont l'air d'être tous d'accord. Je fais un signe de tête en direction de la pièce et ils hochent tous la tête chacun à leur tour. J'acquiesce doucement, sortant le couteau de ma veste. Puis d'un geste rapide, je donne un grand coup de pied dans la porte et entre, suivi des autres. Le chef fait volte face, la surprise peinte sur son visage, la bouche ouverte et le téléphone toujours sur l'oreille. Wufei a relevé la tête, la surprise remplacée par le soulagement quand il me voit. Je lui souris. Des bleus recouvrent son visage ainsi que des coupures. Ils n'y ont pas allé de mains mortes ces salauds ! Je tourna la tête vers la gauche, là où j'entendais les voix et je peux compter une dizaine de gars.

-Comment êtes-vous entrés ! S'exclame le chef après quelques secondes.

-Oh il ne vaudrait mieux pas que vous le sachiez, intervient Clément.

A suivre...

Trichou: J'avoue que c'est bien coupé quand même ce chapitre... Enfin c'est Atsu-chan qui en a décidé, je pensais plutôt le faire plus tard mais bon, ça reviens au même...

Duo: Dis plutôt que ça t'as arrangé!

Trichou: Hum... Rien à voireuh!

Duo: C'est ça... Tu ne l'as fais pas à moi! Enfin au moins on a notre chapitre parce que avec toi on en avait encore pour 5 mois à cette allure...

Trichou: Nan mais c'est pas vrai! Je pensais le finir fin de ce mois-ci! D'ailleurs on est le combien là?

Duo: Le 26...

Trichou: ... Ah...

Duo: C'est bien ce qu'il me semblait... On aurait pu encore attendre...

Trichou: Oh et puis Prout! Il est là c'est le principal!

Je vous remercie d'avoir lu ce chapitre en espérant qu'il vous ait plu. Si vous avez des réflexions à faire dessus n'oubliez pas les reviews, ça fait toujours plaisir et ça encourage beaucoup. Sur ce, bonnes fins de vacances pour les veinards et bon courage pour les autres!