Salut every-body!

waaaa pr 3 update 120 reviews! Je suis aux anges (stt quand je vois toutes les fics merveilleuses qu'il y a ici) . lol. Merci pour vos encouragements et encore une fois vraiment dsl du retard. Ce chapitre m'a donné du mal. Mais j'expliquerai cela après.

Juste une tte petite précision aux chap 1, je le répète encore, c cédric le garçon aux yeux gris. Edward préféré avaler un serpent que d'inviter un Malfoy chez lui. (Le pauvre, s'il savait ! héhé)

Mon défi fic, quelle galère a été relevé! Brillamment relevé je devrais dire:

Ave Voldemort, victori te salutant! by Veeralucard

résumé: UA se déroule dans l'antiquité, Romain, Egypte. Draco est un ancien noble romain trahis et condamné aux galères, Harry un trop beau égyptien "vendu" pour se marier à un horrible romain. Le lien dans tout cela? c'est le même homme qui a trahis Draco à qui Harry est fiancé de force...

C'est très bien écrit! L'auteur sait de quoi elle parle, les scènes d'actions, violentes sont super! (parfois pas pr les sensibles ) J'ai été tenue en haleine et je réclame à cri la suite. Alors si vous aimez les slashs et que les auteurs sadiques ne vous effraie pas vous ne pouvez qu'adorer ce bijou!

encore merci Veeralucard pour avoir relevé mon défi! Je trouve que ta vision pour cette histoire est meilleur que celle que je m'imaginai.

Bon, je ne vous ennui pas plus longtemps, bonne lecture!

Chapitre 3

L'aube du Dragon

L'enfant de Narcisse

Narcissa ressentait une grande satisfaction lorsqu'elle repensait à son mariage.

La raison n'était pas qu'elle aima particulièrement son époux .Cependant tout avait été selon ses souhaits. La cérémonie fut parfaite.

Le mariage de l'année sans aucun doute et peut être même de la décennie.

Et elle, elle avait été tout simplement sublime dans sa robe de mariée.

Ses cheveux relevés en un chignon élégant duquel tombait des boucles d'un blond pur parsemées de perles transparentes et brillantes comme la rosée du matin. Son beau visage d'un ovale parfait maquillé de façon à mettre en valeur ses yeux bleu lavande époustouflants avec un blanc nacrés sur les paupières et ses cils relevés vers le haut. Ses lèvres roses rendus pulpeuses et appétissantes à l'aide d'un gloss. Un long cou suivait cet enchantement donnant sur des clavicules fines. Ses épaules d'un parfait arrondis dénudées, les manches en satin blanc moulant ses bras fin et finissants en triangle relié entre l'annuaire et le majeur. Son corser cintrait sa taille fine et le décolleté montrait sa peau crémeuse blanche et la naissance de sa poitrine ronde et ferme. Son jupon était un drapé de satin sur un tulle blanc brodé d'argent en motif de camélia mettant en valeur sa silhouette élancée et son port altier. Elle avait porté au-dessus de tout cela un très long voile brodée de perle porté comme une cape avec une capuche.

De loin, elle avait été la plus belle sorcière présente dans le temple d'Hermes.

Une princesse sang pur héritant d'un grand nom, avec un fiancé à sa mesure.

Lucius Malfoy.

Grand et sublime esthète, une statue de Rodin vivante ; les cheveux d'un blond presque blanc du sorcier tombaient avait élégance sur ses larges épaules. Son visage aux traits fins et aristocratique était indéniablement masculin et viril ; ses yeux gris aussi tranchant que l'acier et aussi froid que la glace. Il avait porté une robe sorcière et une cape tout de noir faits des plus précieux tissus qui mettaient en évidence son corps élancé et athlétique. Sa façon de se mouvoir avec grâce était quasi féline et son port royal.

Tous les sangs purs avaient pu envier et admirer cette puissante union de deux des plus grandes lignées d'Europe. On avait envié ce couple de séraphin dont le noble et glorieux mariage éclipserait les autres unions.

Marié depuis quelques mois, Lucius et Narcissa s'entendaient plutôt bien.

Narcissa aimait qu'on la jalouse, vivre dans le luxe et être la sorcière la plus affluente de Grande Bretagne.

Lucius aimait le pouvoir, la puissance et manipuler beaucoup de monde à sa guise dans son gouvernement faisant de lui un des sangs-pur les plus affluents de Grande Bretagne.

Aussi ils se comprenaient et éprouvaient un certain respect l'un pour l'autre.

Cependant, dans le moment présent Narcissa se sentait surtout en colère et de forte mauvaise humeur. Elle avait passée sa matinée à tourmenter les elfes de maison, son personnel et à réclamer tout et n'importe quoi.

Porter l'héritier de Lucius était un passage obligatoire; une des closes de leur contrat de mariage.

Toujours est-il qu'après la naissance du rejeton elle se ferait stérilisé !

Comprenez la pâleur aristocrate de son teint avait pris une teinte rose certes jolie mais d'un commun ! Et elle se traînait un ventre énorme qui l'empêchait de porter les nouvelles robes à la mode.

Elle redoutait l'accouchement. Bien sûr elle se ferait une pédicure quand l'heure arriverait, il ne siée pas à une dame de son rang de souffrir.

Cela restait une perspective guère réjouissante.

Et l'heure arriva bien trop et pas assez tôt à son goût.

Au cœur de l'hiver, alors que le manoir et domaine Pendragon étaient blottis sous un blanc manteau de neige brillant de mille feux aux rayons de l'aube, Narcissa eut ses premières contractions.

Et quand les derniers rayons du soleil déclinèrent au profit de l'obscurité, l'héritier Malfoy poussa son premier cri.

C'était bien entendu un garçon. Dès que cela avait été possible Narcissa et Lucius avait vérifié le sexe et la santé du fœtus.

Si ça avait été une fille, Narcissa se serait fait avorter dans la semaine où elle l'apprenait. Car dans la famille Malfoy c'était le premier né mâle qui devenait le chef de leur clan.

Chez les sorciers les chefs de familles pouvaient être soit de sexe féminin, soit masculin. Cela dépendait de la famille. Certaines comme les Malfoy et les Rogue c'était exclusivement un mâle alors que pour les Lestrange ou les Rosier, une femme. D'autre encore n'avait aucun à priori, c'était le premier né qui devenait le chef quelque soit son sexe comme les Black ou les Potter.

Tout ceci, ne fonctionnait qu'avec encore que quelques grandes familles sorcières anciennes et puissantes.

Narcissa contempla son fils vaguement intéressé. Le bébé n'avait heureusement aucune difformité ainsi elle pourrait le montrer aux autres sans honte. Au contraire c'était un beau nourrisson en parfaite santé.

Le bébé avait un fin duvet blond qui parsemait son crâne, et une belle figure. Le plus remarquable cependant était ses yeux inhabituels pour un nouveau-né. Ses iris étaient dotés de 3 nuances de gris : entourant la pupille un gris clair d'un ciel d'hiver, puis un gris bleuté brillant et enfin un gris foncé d'un ciel d'orage.

Quand Lucius avait vu son fils, ses étranges yeux l'avaient interpellés. Il l'avait regardé d'abord avec un léger étonnement, puis une grande satisfaction.

Après tout les sorciers qui naissaient avec la couleur de leurs yeux déjà définis et d'une teinte remarquable étaient promis à être puissant avec un grand avenir.

Son fils, Draco Raphaël Eskevar Lucius Malfoy (nda : pfff pouvait pas lui donner qu'un nom… hein c moi l'auteur ! pfff) allait marquer l'Histoire.

Bientôt il allait être présenté au clan en tant que futur chef de famille.

D'ici là, Narcissa espérait être sur pied et aussi magnifique que d'habitude.

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Le fils de Lucifer,

7 ans plus tard, Japon

« Maître Malfoy, vous conviendrez que nos affaires se portent à merveille. » Indiqua Monsieur Sakuragi.

Le sorcier japonais assis sur les genoux, talons aux fesses serrait dans ses mains son Hakama, une sorte de jupe culotte portait sous le kimono. Bien que tendu, il montrait un visage rayonnant et souriant.

En face de lui, de l'autre côté d'une table basse sur laquelle reposait un service à thé, l'homme blond le fixait de ses yeux acérés son visage affichant un léger sourire arrogant.

Non loin derrière, assis à côtés des portes coulissantes ouvertes sur un beau jardin, un jeune garçon blond attendait patiemment.

Draco regardait d'un air absent et un peu ennuyé le jardin, ou plus exactement le shishiodshi, une décoration de jardin japonais : d'un tube de bambou coule de l'eau dans un autre conçu pour monter et descendre quand il se remplit et se vide. Quand il descend le tube vient frapper une pierre émettant un son creux.

Si Draco semblait se désintéresser de la discussion des deux adultes ce n'était qu'une impression car en vérité il n'en perdait pas une miette. Son père l'interrogerait dessus après.

Lucius prenait très à cœur l'éducation de son héritier. Draco devrait porter dignement leur nom et l'élever ou du moins le garder dans la grandeur.

A seulement 7 ans, le jeune garçon parlait pratiquement couramment plusieurs langues : le gaélique (langue ancienne utile pour la magie proche de l'elfique), le latin, le grecque, le français, l'allemand , l'espagnol, l'italien, l'arabe et le japonais. Et prochainement le Chinois et le Russe. Grâce à son parrain il avait déjà un bon niveau en potion, et lisait les runes antiques, les hiéroglyphes… avec facilité.

L'enfant avait développé des capacités d'observation et de déduction montrant un esprit ingénieux et perspicace. Lucius lui apprenait comment le langage corporel pouvait trahir un sorcier en montrant ses émotions et comment, lui, ne pas se trahir.

Il ne devait jamais hésiter à se servir de ses cartes en mains pour arriver à ses fins, et l'art de la parole était aussi important que l'art de manipuler les autres, car l'un n'allait pas sans l'autre.

Il avait 7 ans, et ne s'était jamais amusé comme un enfant normal.

Pourtant, Draco n'était pas malheureux.

Il aimait apprendre, et acquérir de nouvelles connaissances.

Son père était un homme très sévère faisant preuve très rarement d'affection.

Quand à sa mère, elle ne s'intéressait à lui que pour l'exhiber de temps à temps à de grandes réceptions ou réunions mondaine.

Aussi, Draco affichait déjà à son jeune âge un regard grave et calme trop adulte pour son visage angélique. Il ne riait et souriait que rarement et il n'en éprouvait pas le besoin.

La discussion des deux adultes pris enfin fin, et Sakuragi après un salut très civil à l'homme et son fils et une poignée de main se retira.

Lucius se releva gracieusement, une canne noire avec une tête en argent en forme de serpent dont les yeux était deux rubis en main.

Ils partirent en marchant côte à côte traversant la cours et ses jardins majestueux.

Draco avançait au rythme de son père. Marcher devant Lucius serait un manque de respect, être derrière lui se mettre dans un rang inférieur.

« Alors Draco, qu'as tu retenue de notre petite discussion avec Sakuragi ? »

oO0Oo

De retour en Angleterre

Le soleil brillait au zénith. La chaleur de l'été rendait l'air lourd et sans aucune brise pour le rafraîchir, presque insupportable.

Pourtant profitant de sa pause, Draco se promenait dans le domaine familial.

Il flânait en écoutant les oiseaux chantaient, aimant la tranquillité du moment. Pour lui qui devait suivre tous les jours un entraînement rigoureux, ces petits moments de solitude et de calme étaient un ressourcement vital.

Il arriva à une petite forêt ou à la lisière se trouvait une maison simple et charmante.

Un léger sourire s'afficha sur les lèvres roses clair, tandis que le garçon s'y dirigea.

Arrivée à la porte il se leva sur la pointes des pieds et sonna.

La porte s'ouvrit sur un homme du début de la trentaine.

L'homme ressemblait au père de Draco si ce n'était que ses cheveux étaient blond cendrés et ses yeux marrons chocolats, et que lui était plus fin et androgyne. Mais surtout là où le visage de Lucius était hautain et peu engageant celui là était souriant et chaleureux.

« Bonjour mon neveu préféré ! » Déclara l'homme en serrant Draco dans ses bras.

Le sourire de Draco s'agrandit, lui faisant ressembler plus à un garçon de 7 ans et demi.

« Tonton Morgan ! »

Il répondit avec plaisir à l'étreinte.

Morgan était le frère aîné de Lucius. Un fils illégitime. Né de la grand-mère de Draco et d'un père moldu. Mais pire humiliation pour la famille, Morgan n'avait presque aucun contrôle sur la magie si ce n'était celui de l'élément terre. Un don qu'il maîtrisait à la perfection.

Camélia, la grand-mère de Draco, seconde fille d'une famille française de sang pur, une des plus importantes et riches, avait eu cet enfant alors qu'elle n'avait que 17ans. Pour pouvoir le mettre au monde elle s'était enfuie, mais sa famille, les Rivière la rattrapa elle et son bébé. Ils la marièrent à Eskovar Malfoy qui accepta de faire passer le nourrisson pour le sien.

Cependant le fait qu'il était quasiment un cracmol fut source de honte pour Eskovar. Mais il était un sorcier d'honneur, il envoya son fils adoptif dans de bonnes écoles moldus et quand il découvrit son don engagea un tuteur pour lui apprendre à le contrôler.

Il accepta même au de laisser Morgan construire sa maison dans son domaine.

Sa préférence allait bien sûr à son fils légitime Lucius, et sa relation avec Morgan fut celle que du devoir.

Par contre Camélia n'avait aimé que son fils aîné.

Eskovar était mort lors d'un raid de mangemort et Lucius, devenu le chef de famille, avait renvoyé Camélia vivre en France. Draco n'avait rencontré sa grand-mère que deux fois.

Morgan amena son neveu dans la cuisine. Chez lui, toutes les installations étaient moldus si ce n'était quelques exceptions comme un laboratoire de potion que se trouvait au sous sol où la présence de plantes magique rares dont il s'occupait.

Le sourire du garçon s'agrandit en voyant son parrain, Severus Rogue, lire le journal assit à la table de la cuisine devant une tasse de café bien noir.

Severus et Morgan vivaient ensemble à chaque vacance du professeur de breuvage magique de Poudlard. Ils étaient ensemble déjà avant que Draco ne naisse.

Le parrain de Draco était un homme grand et mince. Il n'était pas très beau, son teint était légèrement cireux, son nez grand et un peu crochu et ses lèvres minces toujours pincés. Pourtant il restait très séduisant, ses yeux étaient aussi noirs qu'une nuit sans étoiles, sa voix grave et chaude et il était à sa façon très charismatique. Un esprit intelligent, égalisant celui de son père, sans doute même plus brillant, et maître de la répartie et des paroles tranchantes.

En relevant le nez de son journal un léger rictus apparut sur son visage. C'était l'équivalent pour lui d'un sourire joyeux et sincère.

« Bonjour Sev. » Salua Draco en s'asseyant à côté de lui.

Severus inclina la tête.

« Draco, tu veux des cookies faits maison avec un chocolat ? » Demanda Morgan.

« Oui, s'il te plait. »

Aussitôt dit, Morgan prit un bol dans un placard. Il y versa le cacao puis le lait et le mit dans son micro-onde.

« Alors Draco, c'est cette après midi que je te donne cours. Tu te sens prêt?» Demanda gentiment Severus.

Morgan fronça les sourcils et pinça ses lèvres roses pleines. Il n'avait jamais été d'accord avec cette éducation « d'élite » qui ne permettait pas à son neveu de profiter de son enfance.

C'était une source de débat et dispute entre lui et son amant.

Severus aurait dû devenir le chef de sa famille, mais à cause de son père il avait tout perdu. Le père de Severus avait été un mangemort, arrêté, destitué de ses privilèges et dépouillés de tout ses biens et enfin condamné au baiser des détraqueurs.

Depuis il était devenue le protégé d'Albus, professeur de potion à Poudlard et bien que se soit évidemment inconnu, espion pour l'ordre du phénix. Severus espérait à la fin de la guerre regagner l'honneur de sa famille, ses biens et ses titres.

Et ce que ne savait pas Morgan était que cela retrouver, Severus lui demanderait de l'épouser.

Morgan posa devant son neveu, une assiette pleine de cookies encore chaud et le bol de chocolat.

« Tu sais Severus, j'ai déjà fini d'apprendre le livre de potions des troisièmes années. » Déclara avec fierté Draco en prenant un cookie.

« Vraiment ! Donc tu ne verras pas d'inconvénient à ce que je t'interroge… »

« Tu n'en feras rien maintenant Severus ! » Coupa Morgan. « Tu l'interrogera pendant tes heures de cours avec lui mais pour l'instant tout ce que fera mon neveu c'est manger des cookies et faire une bataille de cartes explosive avec moi ! »

oO0Oo

« Mon époux, aurais-tu vu notre fils ? »

Lucius assit sur son bureau releva la tête de ses comptes.

Narcissa était à l'entrée dans son bureau habillé d'une robe bleu assortit à ses yeux. Sur ses épaules une petite cape légère argenté.

« Non. Tu n'as qu'à demander à un elfe d'aller le chercher. » Répondit Lucius en replongeant dans ses dossiers sa belle plume en main.

Narcissa soupira et s'avança vers son mari. « Lucius, tu n'as pas oublié que se soir nous sommes invîté chez ma sœur, Bellatrix ! »

Le sorcier blond éclata de rire. « Comment pourrais-je l'oublier. Tu sais bien que ce dîner d'apparence anodine et en fait un événement de la plus haute importance. Il sera présent… »

« Pour rencontrer notre fils et celui de Bella. Je sais. Justement, je voulais emmener Draco chez notre couturier afin qu'il soit présentable. »

Lucius haussa un sourcil. Il aimait bien son épouse mais parfois il la trouvait très superficiel.

« Notre seigneur ne sera pas là pour critiquer ses vêtements Narcissa. Il veut simplement le sonder. »

L'ancienne Black éclata de rire. « Pour qui me prends-tu Lucius ? Crois bien que je suis tout à fait consciente que le seigneur des ténèbres n'est pas un critique de mode. Mais il est d'usage d'être présentable quand on doit faire face à son roi. »

Lucius sourit. « Roi… je suis certain qu'il aimerait cette interpellation. Enfin, fais ce que tu veux et laisse moi. Je dois me préparer pour notre dîner de ce soir. »

Narcissa hocha la tête.

Une fois seul, Lucius s'adossa contre son siège.

Il espérait que son héritier serait à la hauteur. Draco ne savait pas, à la demande du seigneur des ténèbres, que cette nuit il le rencontrerait.

oO0Oo

« Maître Draco est chez son oncle Morgan, maîtresse.» Déclara de sa voix aiguë et tremblante l'elfe de maison.

Devant l'imposante femme, il se ratina encore plus serrant dans ses doigts bandés la taie d'oreiller qui lui servait de vêtements.

Dobby aurait préféré pouvoir taire cela sachant que ça allait attirer des ennuis à Morgan qu'il aimait bien. Mais il lui était impossible de mentir à sa maîtresse.

«Et que ferait-il chez Morgan?» Demanda Narcissa sa voix dégoulinante de sarcasme et de dégoût.

Elle connaissait l'histoire de ce crackmol et n'approuvait pas, c'était un euphémisme, sa présence dans son domaine. S'il ne tenait qu'à elle, elle l'aurait renvoyer chez les moldus ou mieux, livrer au seigneur des ténèbres. Leur roi aimait beaucoup les hommes jolies. Avant de le tuer il aurait trouver en Morgan une agréable petite distraction.

Malheureusement, Lucius pouvait ne pas aimer beaucoup son demi-frère il avait prêté serment à son père et sa mère que jamais il lui ferait du mal. Et si Lucius avait bien des défauts, il était un homme qui tenait ses promesses. Pour lui ne pas avoir de parole, c'était ne pas avoir d'honneur.

Mais Narcissa, elle n'était pas coincé par un stupide serment.

«Dobby ne sait pas maîtresse. Dobby a juste trouver où était maître Draco Malfoy comme sa maîtresse lui a ordonné. »

Narcissa arpenta le salon d'un pas furieux.

Son descendant ne serait pas un moins que rien ami des moldus, sang de bourbe et crackmol! La honte que se serait pour elle. Jamais elle ne pourrait se montrer à nouveau en public! Le déshonneur serait sur toute sa famille.

Une fois avec Sirius avait suffit.

Il n'était pas question que l'histoire se répète!

Elle était au sommet et comptait bien y rester.

Narcissa se tourna vers Dobby avec un sourire mauvais. Elle avait envie de se défouler.

«Maîtresse?»

«T'ais-je dit que tu pouvais parler?»

Dobby pâlit et ses yeux globuleux s'écarquillèrent.

«Tu es vraiment un mauvais elfe de maison Dobby. » Soupira Narcissa avec un faux air affligé. «Tu sais se qui te reste à faire.»

«Dobby est un mauvais elfe de maison. Dobby doit se punir lui même. Maîtresse Narcissa est trop belle et pur pour punir elle même Dobby.»

S'asseyant sur un fauteuil, Narcissa regarda son esclave s'affliger ses propres punition trouvant amusant de le voir souffrir.

Restait le problème Morgan, mais elle avait une idée de comment s'y prendre.

oO0Oo

Draco écoutait d'une oreille la conversation de sa mère et sa tante. Ils étaient assis à une grande table rectangulaire en bois foncé verni avec à chaque extrémité Lucius et Bellatrix, tout deux chef de clan.

Installé à côté de Draco, le mari de Bella qui coupait sa viande. Si les autres convives paraissaient calme, le garçon blond avait remarqué que les mains de Rodolphus tremblaient légèrement et que sa peau était moite.

Il y avait aussi sa tante qui parfois lui jetait des coups d'oeil inquisitoire, à la recherche d'une quelconque faiblesse ou remarque à faire.

En fait, il régnait dans la grande salle à manger des Lestrange une tension qui envoyait des frissons dans le dos du garçon qui peinait à ne rien laisser paraître.

Quelque chose allait se passer. Mais quoi?

Il était bien incapable de le dire.

Il regarda son cousin, assis en face de lui. Alasdair lui rendit son regard de ses beaux yeux foncés. Lui aussi s'était rendu compte que quelque chose n'allait pas.

Draco avait toujours trouvé qu'Alasdair n'avait pas grand chose en commun avec ses parents. Surtout son père.

Rodelphus était de taille moyenne et trapu. Ses cheveux étaient blond cendré, ses yeux brun sans éclat et il avait un long nez. C'était un homme amorphe des plus ordinaire. En vérité, il était sournois et prenait grand plaisir à malheur d'autrui.

Bellatrix était une femme de très grande taille et athlétique. Belle, impossible à nié avec son teint pâle, ses cheveux bruns long et bouclés, et ses yeux marrons presque noir. Quasi masculine mais d'une manière séduisante, il émanait d'elle une puissance et confiance en soi presque écrasante. Elle était cruelle et impitoyable.

Alasdair n'était rien de tout cela.

Assez petit, il avait de long cheveux d'un rouge si foncé qu'ils semblaient noirs et qui tombaient avec grâce sur ses épaules. Son visage était doux, un peu androgyne, avec un nez fin, des lèvres roses et de très beaux yeux bleus marines. Il n'était ni cruel, ni sournois et était surtout très malheureux dans cette famille.

Draco connaissait Alasdair depuis toujours et l'aimait comme un petit frère. Il se sentait très protecteur vis à vis de son cadet, timide et doux à la grande consternation de ses parents.

Selon Bellatrix, Draco aurait été son fils parfait.

Selon Draco, Bellatrix était encore pire que sa mère.

Après le dessert, une mousse framboise sur un coulis de fruits rouges, un serviteur alla chuchoter quelque chose à l'oreille de Bellatrix.

Le visage de celle-ci se fendit d'un grand sourire à donner des frissons à un troll.

Elle fit un signe de tête aux adultes qui acquiescèrent solennellement. Ils se levèrent dans un même mouvement et invitèrent Alasdair et Draco à les suivre.

Après un défilés de couloir, ils arrivèrent devant une grande porte simple.

La peur comme la marée monta en Draco qui sentit son pouls s'accélérer. Il faisait soudainement froid.

Quelque chose refroidissait l'air.

Une voix à l'intérieur de Draco lui hurlait de partir en courant.De ne pas ouvrir la porte car se qui se trouvait derrière ne pouvait être que l'horreur absolue.

Il tourna la tête vers son cousin. Alasdair était encore plus pâle que d'habitude et ses yeux étaient embués de larmes qui menaçaient de couler.

Les deux enfants étaient terrorisés.

Draco, le plus âgés et fort des deux, lui serra brièvement la main pour lui assurer son soutient. Le plus petit garçon, lui jeta rapidement un regard reconnaissant.

«Qu'attends-tu mon fils, ouvre.»

La voix de Lucius sembla venir d'outre-tombe. Draco leva la tête pour regarder son père, mais il ne put rien lire dans le visage impassible familier.

Il se retourna alors vers la porte.

Il se sentait comme il y a encore très peu de temps, quand il était encore plus petit et effrayé par le monstre du placard.

Dans ce cas là aussi Lucius l'avait forcé à ouvrir la porte. Sauf que s'il trouva cette fois alors simplement ses vêtements convenablement rangés, il était sûr qu'ici il n'allait pas trouver quelque chose comme ça.

Prenant une grande inspiration, Draco s'avança et posa sa main sur la poignée qui fut comme de la glace sous ses doigts.

Lentement il la baissa et un cliquetis indiqua que s'était ouvert. Il poussa alors la porte dont le grincement fit penser à un gémissement d'angoisse.

Ce fut comme s'ils étaient tombé dans un bac d'eau glacé.

Il y avait dans cette pièce, un simple salon, un pouvoir terrifient par son ampleur et ses mauvaises ondes.

Agressives, mais d'une froideur mortel.

Assit sur un canapé se tenait un homme magnifique dont les yeux rouges brillaient comme des rubis. Ses long cheveux étaient argenté, pas gris, mais bien de cette couleur brillante et étaient si long qu'ils entouraient presque la totalité du corps de l'homme comme un voile. Sa peau diaphane, était d'un blanc nacré et ses traits virils indéniablement beau.

Ses lèvres vermeilles s'étirèrent en un sourire bienveillant quand il tourna son visage triangulaire vers eux.

Draco sursauta. La pupille de ses yeux n'était en rien humain. Elle rappelait plutôt ceux d'un serpent.

«Bonsoir, que voilà de charmants jeunes sorciers.» Salua t'il d'une voix grave et chaude qui réchauffa Draco et l'emplit d'un sentiment confus de sécurité et crainte en même temps.

«N'ayez pas peur, approchez.»

Draco échangea un regard avec son cousin et ensemble ils s'avancèrent vers le sorcier qui ne devait être autre que le seigneur des ténèbres, celui dont on ne prononce pas le nom.

Leur jambes flageolantes peinèrent à les transporter. Ils parcoururent ce qui leur sembla un étérnité avant de s'arrêter à une distance respectable du sorcier.

Draco capta un mouvement dans les plis de la robes noires en soie du seigneur. Il vit avec une fascination morbide, comme s'il sortait du corps même du lord, un serpent noir glissait le long du tissus et grimper sur la poitrine dénudée. Les écailles noires contrastèrent avec le blanc, et bientôt ce fut deux regards écarlates qui sondèrent les deux enfants.

Alasdair gémit, et malgré lui de grosses larmes coulèrent le long de ses joues.

«Pourquoi pleures tu mon garçon? C'est le serpent qui t'effraie? Je te promet qu'il ne te fera pas de mal... à moins que je lui ordonne, bien sûr.» Susurra le Lord d'une voix câlinante.

Il leva une main pâle au long doigt vers Alasdair qui recula avec un hoquet de frayeur quand le serpent s'enroula autour du bras et rapprocha sa tête de lui.

Bellatrix s'avança en jetant un regard furieux à son fils. «Pardonnez lui mon seigneur, il n'est pas...»

La femme n'eut le temps de finir sa phrase, qu'elle tomba sur le sol hurlant de douleur et son corps secoué de spasmes. Cela dura seulement quelque seconde avant que le Lord lève le sortilège de douleur.

«T'ai-je donné la parole Bella?»

«Non, ... mon... seigneur.» Répondit-elle chevrotante.

«Bien.»

Alasdair s'était mis derrière Draco sanglotant faiblement en agrippant ses vêtements.

Le jeune sorcier n'avait pas bougé. Mais c'était plus parce qu'il était tétanisé qu'autre chose. Son petit visage angélique paraissait étrangement blanc d'émotion.

«Et toi, mon garçon. Draco... tu n'as rien dit ou fait. N'as tu pas peur de moi?» Demanda gentiment le Lord en se levant.

Il était très grand, et ses robes mettaient parfaitement en valeur son corps musculeux. Le serpent noir enroulé autour de son bras renforçait le sentiment de malaise que ce démon faisait ressentir.

Draco se mit à le haïr.

Le haïr parce qu'il lui faisait peur. Parce qu'il avait fait pleuré son petit frère. Parce qu'il ne pouvait rien faire et qu'il était impuissant face à lui. Pour une autre raison dont il ignorait la nature mais qui le poussait à voir cet être comme le serpent venimeux qu'il était.

Il déglutit et répondit faiblement. «Je serais idiot de ne pas vous craindre.»

Le lord sourit et passa la main dans les cheveux du blond. «Que voilà un petit garçon intelligent.»

Il se releva et s'avança vers les adultes sans plus se préoccuper des enfants.

«Je suis satisfait…» Déclara t'il.

Draco devina les soupirs de soulagement dans la tête de ses parents.

«…Pour l'instant.»

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L'aube du Dragon,

4 ans plus Tard, Draco a 11 ans.

Draco regardait dans la voiture les paysages défiler. Il rêvassait, sa tête nonchalement posée sur la vitre, de sa vie à Poudlard.

Depuis le temps qu'il attendait cela.

Sur ses genoux dans une cage en argent un faucon aux plumes noires se lustrait les plumes.

Son père lui avait acheté pour le féliciter de son entrée à Poudlard et il était ravie.

Il répéta dans sa tête le petit discours de son père quand il lui donna le rapace.

Mon fils un Malfoy doit se démarquer. Nous somme ici bas, les rois comme cet oiseau de proix domine les cieux. Fais honneur à notre nom. (nda: roi, rien que ça...)

Il aurait voulu aussi un balais, mais les premières années n'en avait pas le droit. Un règle idiote à son avis! Il volait presque depuis aussi longtemps qu'il marchait. Un rare divertissement pour lequel on l'avait encouragé.

Lucius avait pris sa matinée pour accompagné son fils.

Mais c'était pour le sermonner tout le long de l'importance de réussir dans toutes les matières, de ne pas fréquenter les sangs de bourbes et de faire attention à ce vieux fou d'Albus Dumbledore.

Heureusement que Draco avait appris à faire semblant d'écouter tout en pensant à autre chose.

Il n'avait qu'une hâte se débarrasser de la présence de ses parents et vivre enfin sa vie comme il l'entendait.

Après tout, la base de ce qu'on lui avait appris était qu'un Malfoy fait ce qu'il veut et a ce qu'il désir.

Il était sûr qu'en cela il allait réussir.

Ils arrivèrent enfin à la gare.

Draco sortit de la voiture et alla chercher un chariot. Il retourna au véhicule où son père avait déjà commencé à sortir ses bagages du coffre. Heureusement que celui-ci était magique sinon la malle des vêtements du blond n'aurait jamais pu rentrer.

Sur les quais ils croisèrent une famille composés d'une dame potelé l'air pressée, un jeune homme avec des lunettes qui prenaient de grands airs l'insigne de préfet brillant sur sa poitrine (nda: astiquer avec la potion foqsabrill par Monsieur Netteté ! ), des jumeaux, un garçon de l'âge de Draco, grand avec un tâche noir sur le nez et une petite fille qui paraissaient très excitée. Ils étaient tous roux et faisaient un boucan semblable à un troupeau de dragon en furie. Tous les garçons poussaient un chariot.

Lucius afficha un air légèrement dégoûté, alors qu'ils étaient obliger de suivre la joyeuse marmaille. Ils avaient bien entendu reconnu les Weasley.

«Maman! maman moi aussi j'irai à Poudlard et avec Harry l'an prochain! N'est ce pas?» Déclara la petite fille en sautillant légèrement.

La mère jeta un regard quelque peu nerveux à sa fille. «Oui, oui Ginny. Toi, en tout cas, tu iras à Poudlard. En attendant c'est Ron qui fait sa première année. En fait mon chéri, tu as bien vérifié que tout tes slips étaient étiquetés?»

Draco ricana à la vision des grands oreilles du garçon rougissantes.

«Mamaaaan.» Gémit-il en jetant des coups d'oeil partout. (nda: je compatis, ma mère m'a fait le coup quand je suis partie en classe de neige.)

«Ne t'inquiètes pas Maman! On demandera à ses compagnon de chambre de vérifier!» Dit un des jumeaux avec un sourire narquois.

Ron foudroya son frère du regard tandis que sa mère hochait la tête avec reconnaissance.

Ils arrivèrent devant un mur en béton.

«Nous y voilà. Percy passe en premiers.»

Le garçon à lunette hocha la tête et poussa son chariot solennellement vers le mur dans lequel il disparut. Il semblait pressé de se soustraire de la présence de son encombrante famille.

C'était donc là l'entrée de la voix 9 3/4 se dit Draco , ses yeux pétillant montrant son enthousiasme.

«Merlin, quelle idée d'avoir tant d'enfants.» Marmonna Lucius agacé.Il jeta un coup d'oeil aux vêtements élimés, et aux livres et matériels usagés dans les chariots de la famille Weasley. «Avec si peu de moyen. Je ne m'étonne plus que les pauvres pullulent.»

Draco hocha la tête avec un sourire en coin.

«George, vas-y passe. Fais bien attention à ce qu'aucun moldu ne te remarque.» Continua la mère.

«Difficile de les manquer.» Marmonna Draco faisant ricaner son père.

«Comment oses-tu te prétendre ma mère et me confondre avec mon frère!» S'écria le roux l'air profondément indigné.

«Oh, excuse moi Fred. »

Juste avant de passer le mur, le garçon se retourna avec un grand sourire malicieux. «Je plaisantais, c'ést bien moi George.» Il courut vers le mur suivi de son jumeau riant aux éclats tandis que leur mère levait les yeux aux ciels.

La mère se tourna vers son plus jeune fils. Ses yeux brillèrent d'émotion. «C'est à toi Ron, si tu as peur ferme les yeux!»

«Mamannn!» Geint Ron avant de se précipiter vers le mur. (sans doute dans l'espoir de s'y fracasser pour ne plus mourir de honte, pensa Draco.)

Les deux sorcières le suivirent quelques secondes après.

Lucius se tourna vers son fils. «Je t'en pris Draco, évite de ton mieux la vermine!»

«Ce ne sera pas très difficile, père.»

Puis, il s'engagea à son tour, il fonça vers le mur et entra alors sur le quai de la voix 9 3/4. Il regarda avec émerveillement la locomotive rouge.

Son père le suivit, et sourit à son fils comme il le faisait rarement.

«Tu verras que c'est ici que se déroule nos plus belles années.» Déclara Lucius avec émotion.

Draco en fut surpris, mais cela ne fit qu'augmenter la valeur des lieux qu'il découvraient à ses yeux.

Il fut encore plus étonné quand son père le serra brièvement dans ses bras avant de l'inciter à monter.

«Le train va bientôt partir. Trouves toi à compartiment. Je veux que tu m'écrives dès demain pour que tu me dises dans quelle maison tu es allé.»

«Père, cela ne peut être que serpentard!» Déclara Draco en relevant fièrement le menton.

Après un dernier regard à son père, il partit à la recherche d'un compartiment libre. Il espérait ne pas tomber sur Vincent ou Grégory, ou bien pire... Pansy! Ces gosses faisaient parti des familles que sa mère lui forçait à fréquenter. Et s'il n'avait rien contre Vincent et Grégory, les pauvres avaient juste à eux deux le QI d'un troll des cavernes, il éprouvait un véritable dégoût pour la fillette pourri gâté qu'était Pansy. Elle s'était mis en tête qu'ils se marieraient plus tard.

Quand il arriva dans les derniers wagons, traînant ses bagages derrières lui et la cage de son faucon, Night, à son bras, la locomotive c'était mit en marche.

Il voulut ouvrir un compartiment, mais trouva la porte bloquer.

Fronçant les sourcils, il sortit sa baguette dont il était très fier. Il ne sera pas dit qu'une porte résista à Draco Malfoy.

«Alohomora !»

Il fit glisser la porte à rail et entra dans le compartiment. Il regarda avec curiosité la petite fille assise sur les sièges, qui regardaient le paysage défiler.

Après avoir rentré ses bagages dans les filets, il ferma la porte derrière lui et marmonna un sort pour que personne ne vienne les déranger.

De toute façon cela semblait être le souhait de cette petite fille qui soit dit en passant ne s'était pas retourner.

En fait, elle ne semblait même pas s'être aperçu de sa présence.

Draco l'observa.

Elle avait des cheveux noirs encre coiffés en une petite queue de cheval sur la nuque duquel s'échappait des mèches rebelles. Elle était toute petite et menue vêtue d'une salopette en jean bleu foncé et un t-shirt rouge.

Draco se racla la gorge pour attirer son attention.

Déboussolé qu'elle n'ai même pas dédaigné se retourner, le blond ne sut pas trop quoi faire.

Il s'assit en face d'elle et regard un très beau profil.

La petite fille se tourna enfin vers lui et sursauta écarquillant légèrement ses yeux verts, ses lèvres roses cerises formant un "O".

«Draco Malfoy, enchanté de te rencontré.» La salua t'il poliment en lui tendant la main.

Il aurait dût dédaigné les gosses portant des vêtements moldus, mais la petite fille était simplement trop jolie pour être ignorée. Il avait la curieuse impression de la connaître.

La fille se mordit la lèvre avant de serré la poignée de main de Draco sans osé dire quoique se soit.

«Je suppose que pour toi aussi c'est ta première année à Poudlard. Comment t'appelles-tu?» Demanda Draco avec douceur pour ne pas l'effaroucher. La tenue raide et crispée de la gamine était une indication précise de son malaise. Elle devait être un peu sauvage.

Elle se tordit les mains nerveusement. Draco avait aussi remarqué qu'elle regardait ses lèvres et non ses yeux. Cela le laissa perplexe.

«Harry Potter.» Répondit enfin la fille qui en fin de compte n'en était pas une.

Draco s'il n'était pas entraîné à ne rien laissé paraître aurait fait un bond prodigieux de surprise. Ce n'était pas seulement à cause de la découverte de son erreur sur le genre de gosse. Il savait que les Potter était la famille que les Malfoy abhorraient . Leur ennemie naturel.

Combien de fois il avait entendu son père avec ses amis déprécier le premier ministre Edouard Potter allant jusqu'à imaginer de "fâcheux incident", sans parler du capitaine des aurors le célèbre James Potter.

Potter une des plus puissantes famille de sang pur.

Il se souvenait à présent où il avait déjà vue cette jolie frimousse. Comment ne pas s'en souvenir? Cela faisait un peu plus d'un ans ! C'était le fameux jour où il avait eu sa baguette magique. Il se rappelait à présent le nombre incalculable de baguettes qu'il avait dû essayé et qui ne lui convint pas. Son inquiétude grandissante de repartir bredouille et le sentiment d'allégresse quand il trouva sa baguette et que des étincelles grises et argentés en surgirent. Après il se souvenait vaguement de l'altercation entre son père et Potter, mais gardait un souvenir impérissable du très bel enfant caché derrière les robes de sa mère et ses incroyables yeux verts!

Il n'avait pas arrêter de parler "d'elle"à Severus qui avait dut le menacer de le maudire s'il continuait encore de bavasser.

Et maintenant il l'avait retrouvé pour découvrir que c'était un "il", mais il ne trouva pas ça très important. Cela lui plaisait plus comme cela.

Normalement en connaissant son nom il aurait dû arrêter de sympathiser avec le garçon. Mais après tout lui aussi savait qui il était et il ne l'avait pas traité en ennemie. Ou bien il jouait très bien la comédie.

«Je suis ravie de te rencontrer Harry. Tu penses être repartie dans quelle maison! Moi je suis sûr d'être à serpentard. Vue que tu es un Potter tu iras sans doute à Griffondor.» Déclara pensivement à la fin Draco moins enthousiasme.

Que cela ne tienne. Qu'importa la maison où Harry irait, il voulait devenir son ami et un Malfoy fait ce qu'il veut et à ce qu'il désir.

Il remarqua alors ce que subjugué pas l'attraction séduisante du garçon il avait manqué. Harry n'avait aucun bagage. Il fronça les sourcils, c'étaient vrai qu'il semblait un peu jeune mais...

à moins que...

Non...

Tout de même pas.

«Tu as quel âge Harry?»

Le garçon aux cheveux noir rougis comme une tomate bien mûr.

Draco lui pâlit avant de se pencher vers le garçon plus petit. «C'est pour cela que tu avais fermé la porte! Tu n'es pas censé être là! » S'écria t'il.

De grosses larmes se mirent à couler le long du beau visage. Harry se mit à balbutier des mots que Draco ne comprit pas. Il avait une sorte d'étrange accent et comme en plus la panique le faisait parler très vite, c'était cacophonique.

Il posa ses mains sur son visage, et sortit un mouchoir de sa poche. Il essuya les joues humides comme il le faisait parfois pour Alasdair, son frère de coeur. Il ignorait pourquoi, mais il éprouvait de la tendresse et l'envie de protéger ce garçon aux yeux verts.

«Chuuuut. Calmes toi. Je ne vais pas te dénoncer Harry, mais j'aimerais que tu m'expliques. Articules, et parles lentement pour que je te comprenne.»

Draco nota une fois de plus qu'Harry, quand il avait commence à parler avait fixé son regard sur ses lèvres.

«Je... je suis né sourd...»

Le mystère était résolue à ce niveau là. Il comprenait mieux maintenant.

«Alors mes parents sont très protecteurs envers moi. Il me traite comme ci j'étais trop fragile et je n'ai pratiquement jamais le droit du sortir du domaine de notre famille... J'ai profité qu'on m'ai permis d'accompagner mon frère pour sa rentrée pour monter dans le train tandis qu'on ne me regardait pas. Je sais que quand on arrivera Poudlard on me ramènera, mais je voulais au moins voir l'école une fois puisque je sais qu'on ne me laissera pas y aller.»

Draco hocha la tête. Il se recala contre son siège avec une expression pensive.

«Tu ne m'as pas répondu tout à l'heure. Quel âge as-tu?»

«J'ai 10 ans... Mais regarde, j'ai déjà ma baguette!» Il s'empressa de la sortir de sa poche et la brandit fièrement. Il était content que Draco n'est pas changé de comportement en apprenant sa surdité ni qu'il se soit moqué de sa façon de parler.

Le garçon blond qu'il avait rencontré un an plus tôt lui faisait un drôle d'effet. Avec lui il se sentait en sécurité et confiant. Il était horriblement timide d'habitude.

«Donc cela aurait dût être l'an prochain ta rentrée.»

Harry fit une moue. N'avait-il pas compris que sans doute il n'irait pas du tout à l'école des sorciers.

«10 ans et tu fais déjà ta première fugue. J'en suis certain maintenant, si tu un jour tu vas à Poudlard tu seras répartie à Griffondor.» Le taquina t'il.

Harry lui fit un sourire qui chavira le coeur de Draco. C'était un sourire qui dévoilait ses dents blanches bien alignés serrés, et donnait à son visage un éclat qui faisait qu'on ne voyait plus que lui. Ce sourire évoqué à Draco l'envie de lui confier des secrets, de partager.

Atterré en sentant une soudaine chaleur sur ses joues, Draco eut beaucoup de mal à reprendre le contrôle de son visage. Chose qui lui aurait valu de sérieuses remontrances.

Il chercha rapidement quelque chose à dire.

«Si tu veux, je peux te prêter un des mes uniformes comme cela tu passeras plus longtemps inaperçu.» Proposa t'il.

Harry refit son fameux sourire et Draco se sentit totalement fondre.

oO0Oo

Le voyage se passa rapidement en compagnie d'Harry.

Ils avaient joué à la bataille explosive, Draco avait pratiquement dévalisé la vendeuse de sucrerie et ils s'en étaient goinfré comme des Voraces (créature magique qui mange tout et n'importe quoi).

Harry était trop mignon revêtue de l'uniforme de Draco deux fois trop grand. Le chapeau tombait souvent sur son nez et quand il marchait il se prenait les pieds dans les robes. Draco n'avait pu s'empêcher d'éclater de rire à cette vision ce qui lui valut une tape sur le bras et une bouderie de plusieurs minutes.

Ils avaient été dérangé que deux fois. La première par une gamine aux cheveux touffus qui avait tenté d'ouvrir la porte et furieuse de ne pas y être arrivé, les avait sermonné comme quoi ce n'était pas permis de s'enfermer dans un compartiment. Elle cherchait le crapaud d'un certain Neville.

Ensuite par Pansy qui cherchait Draco. Harry s'était mordu la lèvre pour ne pas rire quand son nouvel ami après un regard d'horreur pur avait modifié ça voix se faisant passer pour le Neville en question qui cherchait son crapaud. Dégoûté à l'idée de trouver un batracien dans ce compartiment, Pansy avait arrêté d'essayé d'ouvrir la porte et s'était enfuie sans demander son reste.

Quand ils durent sortirent du train, Harry restait près de Draco, tenant sa main et se faisant le plus petit possible. Il redoutait de croiser Ethan. Heureusement entouré des autres premières années qui portaient tous le chapeau, même si son grand-frère aurait su qu'il était là, il était presque impossible de le repérer.

«Par ici les premières années!» Appela de sa voix tonitruante l'homme le plus grand que Draco n'ai jamais vu. Il avait de long cheveux et une barbe broussailleuses poivre et sel, des yeux noirs chaleureux, une peau tannée et il portait un grand manteau fait de centaines de fourrures venant de différent animaux.

Draco attira l'attention de son protégé vers le géant, lui faisant comprendre qu'ils devaient le suivre.

Cela doit être Hagrid, se dit Harry. Il correspondait à la description que lui avait fait ses parents et Ethan du gardien des clés de Poudlard. Un sorcier très gentil parait-il.

Hagrid les fit grimper dans des barques et ils traversèrent le lac en direction du magnifique château qui se détachait de l'horizon.

Les discussions entre les enfants portaient toutes sur la façon dont il allait être répartie. Ron parla d'un combat avec un dragon, la fille aux cheveux touffus pensait qu'on allait leur demander d'exécuter un sortilège et ennuyait ainsi tout le monde en répétant diverses sort qu'elle avait appris ou encore un élève avait l'idée absurde qu'on allait prendre du sang.

Draco leva les yeux aux ciels et se pencha pour chuchoter à l'oreille d'Harry, son souffle caressant sa joue. «Et toi, tu sais comment se passe la répartition?»

Harry se tourna vers lui se passant la main sur l'oreille et le regardant d'un air désolé.

Draco se serait donné des claques. Comment pouvait-il être assez bête pour oublier que la brunette n'entendait pas?

Il ré articula silencieusement sa question bien en face du garçon plus jeune.

Une étincelle malicieuse apparut dans les iris émeraude et il lui refit son fameux sourire qui donnait des papillons dans l'estomac du blond.

Il ne répondit pas cependant, conscient que tout les 2 connaissaient la réponse.

Ils arrivèrent enfin devant la grande porte du château.

Là, la sous-directrice les attendait. Quand les enfants furent devant elle, au lieu de commencer son discours habituelle, Minerva regarda chaque élèves de ses yeux vifs derrières ses lunettes rectangulaire. Son regard s'arrêta sur Harry qui comprit en rougissant que c'était lui qu'elle cherchait.

«Monsieur Potter, veuillez je vous pris venir ici.» Ordonna t'elle voyant qu'elle avait son attention.

Harry hocha la tête. Il se tourna une dernière fois vers Draco. «Merci...Draco, pour ton uniforme...»

«Garde-le.» Offrit le blond.

Avec un dernier sourire triste, tête basse Harry alla rejoindre la femme imposante.

Draco le regarda partir avec regret.

Il se demandait quand il le reverrait.

à suivre...

Et voilà le dernier chap de l'enfance des deux protagonistes. A la base, la partie de Draco devait comporter deux chapitres, mais je trouvais que je m'attardais sur trop de trucs pas vraiment utile ou bien je donnais trop d'information. En fait je cherchais trop à justifier le comportement et caractère qu'aura Draco. (ce ne sera pas un gentil! je vous assure)

Et là encore, j'ai retiré des passages qui reviendront ss forme de retour en arrière peut être plus tard. Normalement vous auriez dû savoir ce que Narcissa allait faire contre Morgan, ou des allusions sur Alasdair enlevant tt mystère! ( ce sont 2 personnages clés.)

Bref, je me bousillai moi même le "suspense" de mon histoire!

Après tout, en tant que lectrice, j'éprouve vraiment du plaisir à échafauder un tas de théorie et plus tard, au fils de la lecture quand les réponses se donne , penser "je le savais!" ou encore "NON! c'était donc ça!"lol

enfin pr finir, prochain chap Harry ira à Poudlard et il aura 15 ans.

bisous et une petite rev pr tata bluemoony!