L'Ambre Noire

Rating : K+ pour le moment, je me réserve le droit de changer par la suite.

Disclaimer : Poudlard et Compagnie sont à la Warner Bros et à Rowling. Seule l'intrigue de cette fanfiction, les lieux, et les personnages n'apparaissant pas à la base dans les livres m'appartiennent. Encore heureux !

Note : Oh, joie, je commence une nouvelle fic ! Il était grand temps pour nous d'avoir un autre Tom/Ginny en français, car nous en manquons cruellement ce qui est assez dommage si on considère que c'est un des couples les plus intéressants à exploiter d'un point de vue psychologique. Enfin, vous l'aurez compris : c'est un Tom/Ginny dans toute sa splendeur. J'écris tout au fur et à mesure mais j'ai toujours un chapitre d'avance (ex : quand je poste le chapitre deux, j'ai déjà écrit le chapitre trois, etc) Je poste quand j'ai envie, environ une fois/semaine parfois plus rapidement quand je suis motivée (Reviews powaa). . Bonne lecture !

Note 2 : Ne supportant pas l'immonde transformation de Ginny en Mary-sue(déf : personnage parfait sans personnalité réelle) dans le tome 6, ma Ginny aura en effet un caractère se rapprochant plus de celui du tome 2, c'est-à-dire timide et peu sur d'elle.

Note 3 : l'histoire se déroule pendant la cinquième année de Ginny, et il y aura effectivement des petits spoilers mais qui ne changeront rien à l'histoire… C'est juste que vous verrez par le comportement de certains personnages (notamment Drake') que c'est le tome six, quoi. Mais pas de gros spoilers donc ceux qui n'ont pas lu peuvent quand même lire l'histoire, aucun problème.

Note 4 : Evidemment, même s'il y a de légers spoilers du dit-tome, il est évident qu'il n'y aura aucune romance HP/GW, ou du moins aucune romance réelle. Soyons clairs.

Bon maintenant que j'ai fini, passons à l'histoire !

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I complicated our lives

By falling in love with him

I complicated our lives

Now I'm losing my only friend

t.A.T.u, Loves me not

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- Chapitre 1 : Quatre ans -

C'était il y a quatre ans.

Quatre ans qu'elle n'avait plus vu son sourire étrange mais séduisant, sa démarche féline comme un puma en chasse, ses yeux brillants des flammes du mal, des étoiles de la supériorité.

Quatre ans.

Quatre ans qu'elle n'était plus sous son contrôle, que son regard noir ne la transperçait plus, que ses mains blanches et parfaites n'effleuraient plus son visage enfantin.

Qu'étaient quatre misérables années dans une simple et pauvre -en effet, c'était le cas de le dire- vie? Rien, bien sûr. Presque, du moins.

Environ cinq pour cent si ses calculs étaient justes.

Mais elle était la pire élève de sa classe d'arithmancie, ils étaient sans doute faux.

-Et donc, dit une voix qui semblait venir de loin, il y a le lama qui lui dit qu'il a une grand-mère qui habite dans l'Arizona. Le chien demande si la grand-mère sait bien préparer les loukoums, et le lama lui répond que les siens sont excellents, avec plein de pâte d'amande...

-Hein?

-C'est bien ce que je pensais, tu n'écoutais pas ce que je disais. Concentre toi Ginny, bon sang ! s'exclama Hermione

-Excuse moi, j'avais l'esprit ailleurs. Je t'écoute.

La dite Hermione la regarda, l'air affreusement septique. Elle la prévint que si elle avait des problèmes, elle pouvait lui en parler sans soucis. Ginny s'empressa de la rassurer en disant sur le ton le plus convaincant qu'elle put que tout allait pour le mieux. Elle n'insista pas.

Elles étaient toutes les deux dans l'étouffante bibliothèque de Poudlard, le lieu favori de « Miss-je-sais-tout » qui avait accepté de donner un coup de main à son amie pour son devoir sur les Strangulots.

Mais Ginny était ailleurs, elle ne pouvait pas écouter. Son esprit était complètement occupé par quelque chose de bien plus intéressant, et plus effrayant surtout, que ces bestioles magiques stupides, songea t-elle. Elle avait emprunté dans un des nombreux rayons un registre avec toutes les fiches et photos des préfets de Poudlard depuis 1900, mais pas par hasard, bien sûr.

Elle avait tourné les vielles pages fiévreusement avant de tomber sur sa page. Elle avait examiné sa photo dans les moindres détails depuis le début du discours ennuyeux d'Hermione, et celle-ci était tellement dans son travail qu'elle ne s'en était pas aperçu.

La jeune rousse poussa un soupir Hermione n'en finissait pas de parler, elle posa ses yeux chocolatés sur le registre aux pages abîmées mais qui lui semblait si précieux. Grâce à ce livre, elle pouvait le voir même si elle ne tenait entre ses mains qu'un simple papier faisant office d'une pale copie de son fantasme.

Quatre ans.

Elle se rappelait très bien de cette année maudite (bénite?). Contrairement à d'autres années bien plus heureuses qui restaient par la suite assez floues dans la mémoire, celle ci restait figée dans ses souvenirs d'une précision presque inquiétante. Maintes fois, elle avait eu peur d'oublier son visage, mais ça n'était jamais arrivé: elle avait pris l'habitude d'observer ses traits merveilleux grâce au registre « Préfets à travers les ages. »

Peu à peu, il était devenu une obsession, il occupait ses pensées toute la journée et même la nuit. Oh, ce n'était bien sûr pas un sentiment amoureux, c'était nettement différent. Plutôt une sorte d'admiration, de fascination, mêlée d'un dégoût certain, d'une curiosité démesurée, et d'une attraction indescriptible. Elle n'arrêtait pas d'imaginer ce qu'il faisait et quelle vie il menait à Poudlard, à son époque. Elle n'admirait pas ce qu'il allait devenir...Juste ce qu'il était avant.

Elle aurait bien aimé savoir. Avait-il les traits aussi parfaits, le charme aussi envoûtant, et cet air d'ange sous sa psychologie démoniaque, en réalité? Elle ne savait franchement pas. Leur rencontre s'était limitée à un simple journal. Son journal. Et si elle était déçue? Ginny avait l'impression de devenir folle. Il n'y avait qu'elle pour s'empoisonner la vie avec des choses pareilles.

Mais surtout, elle essayait de renier l'insupportable vérité: il lui manquait, c'était évident. Malgré tout ce qu'il était, elle avait besoin de lui.

-Ginny, je sais que tu ne m'écoutes pas, pas la peine de faire semblant! reprocha Hermione, l'air plus réprobatrice que jamais, en se mordant la lèvre (ce qui était chez elle assez mauvais signe).

-Je suis désolée, répondit-elle, sincère. Je n'ai pas la tête à bosser aujourd'hui.

La préfete de Gryffondor parut se détendre un peu, et lui dit d'une voix plus douce:

-Tu devrais aller dormir. Le sommeil apaise la douleur, c'est prouvé.

La rousse était un peu désarçonnée: lisait-elle dans sa tête?

-Je ne lis pas dans ta tête, c'est juste que ce que tu penses est prévisible. On voit que tu es tourmentée, mais comme tu ne veux pas en parler, je n'insiste pas. »

Elle retint un soupir de soulagement et se dit qu'Hermione était décidemment une amie géniale jusqu'à ce que cette dernière continua, en avançant une main vers le livre que Ginny tenait:

-Bon, puisque tu n'écoutais pas un traître mot de ce que je disais, je peux au moins savoir ce que tu lisais à la place?

Comme au ralenti, sa main dorée prit fermement le grimoire.

-NON! cria la fille Weasley.

Il ne fallait absolument pas qu'elle sache ce qu'elle regardait, que penserait-elle d'elle? Au mieux qu'elle étaitun peu malade ces temps-ci(elle la conduirai alors à l'infirmerie), au pire qu'elle était complètement obsédée par lui (dans ce cas, elle l'emmènerai probablement à Sainte Mangouste). Il était assez étrange et déplaisant de constater que c'était le pire qui se rapprochait le plus de la réalité.

-Tu as raison, je vais dormir...

-OK, dit son amie, l'air un peu interdit alors que sa main était restée immobile sur le coup. Si tu as des problèmes, tu peux venir m'en...

-Oui, je sais, je peux venir t'en parler. A demain 'Mione .

Elle sortit de la bibliothèque, après avoir fermé le vieux livre rapidement mais avec douceur, comme si c'était un trésor.

Ginny Weasley se rendit compte avec effroi, qu'elle aurait beaucoup donné pour revoir, ne serait-ce qu'une fois, Tom Jedusor.

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Je souhaite à chaque lecteur de cette fic et à tous les autres pourquoi pas, à tous les auteurs, à tous mes amis, à tous les gens qui me sont chers tout comme aux parfaits inconnus une excellente année 2006. Souhaitons que cette année nous apporte autant de bonheur que de regarder un paysage de printemps, qu'elle soit aussi douce qu'un bain de coton, aussi légere qu'une plume. Souhaitons que nous soyons tous heureux, que ce soit les gens de Paris, ceux de Montréal, ou encore un hermite dans sa cabane en afrique, souhaitons simplement que les malheurs peu à peu disparaissent pour tout le monde.

Souhaitons que l'Homme grandisse un peu en maturité, et qu'il devienne moins égoïste, moins cruel. C'est tout ce que j'ai à dire... Joyeux nouvel an °o° en plus, 2006, ça sonne bien, non? Même si je préfére 2007 :P.

Reviews s'il vous plait, ça vous coûte rien et à chaque nouvelle, vous faites une heureuse. Merci.