Titre: Comme Feu et Glace
Auteur: Hotashin
Couple: Hotaki (Luciole X Akira)
Raiting: T, pour les sous-entendus "pour adultes"et le yaoi.
Disclaimer: Les personnages et noms ne m'appartiennent pas, mais le fantasme qui y est écrit, oui n.n Et l'apellation "Hotaki" aussi est à moi, à ce que je sache n.n;;;
Note: Ceci est le dernier chapitre, et j'aimerais remercier Zaboo etDodie Rogue (et d'autres que j'ai (peut-être) oublier, et je m'en excuse), qui m'ont reviewer anonymement, donc j'ai pas pu les remercier avant, je re-remercie les autres, et remercie les autres qui ont pas reviewer mais qui ont lu (si y en a) n.n C'est tout... n.n


-Retourne dans le néant…

Son corps se brisait lentement, tel de la glace qu l'on aurait fracassée. Saishi disparaissait peu à peu, alors qu'elle prononçait ses dernières paroles :

-Oh non! Moi, perdre? Saurez-vous laquelle des deux portes est la 2ième? Cette fille mourra aussi… je ne veux pas être la seule à mourir en célibataire…

Le silence plana quelques instants. Je restai agenouillé au sol, quelque peu perdu dans mes pensées, n'ayant pas vraiment la force de me relever tout de suite.

-Il a… gagné…

Kyo afficha un léger sourire, fier de son Shiseiten, alors que Yuya accourait à ma rencontre.

-Akira! s'exclama-t-elle.

-Bravo, Akira! ajouta Bontenmaru.

-Akira, ça va?

Elle s'agenouilla à mes côtés.

-Oui… répondis-je simplement.

-J'ai vraiment eu peur, mais heureusement, tu es sauf.

-Yuya…

-Grâce à toi, Saisei va pouvoir reposer, l'âme en paix.

-Saisei…

Je marquai une légère pose.

-Arrête… je n'ai pas battu Saishi pour Saisei.

-Hein?

-Je…

Je m'arrêtai, pensa rapidement à la meilleure formule, puis continua :

-Je ne veux juste pas mourir de façon aussi malheureuse et pitoyable que Saisei.

-Quoi?

-Comme l'a dit Saishi… être torturé par des sentiments qui ne seront jamais partagés, c'est ridicule… Quel mal y a-t-il à ne vouloir que son bonheur? Si on attend que quelqu'un d'autre vous rende heureux, un jour on est trahi… et on ne sait que faire de cette rancœur…

Kyo et Bontenmaru restèrent silencieux. Je sentais bien qu'ils avaient compris où je voulais en venir.

-Si j'ai tué Saishi, c'est pour moi et pour personne d'autre. Je… je ne veux pas mourir comme Saisei sans avoir réalisé mes attentes.

-Akira…!

Elle marqua une pose. Elle ne comprenait pas, et s'était probablement mieux comme ça…

-Akira…

Je me levai, alors que mes anciens compagnons de combats semblaient analyser tout ce que je disais. Il y avait seulement une chose que je ne comprenais pas… Je savais que ça avait un rapport, mais je ne voyait pas lequel…

-Mais… pourquoi le sourire de Saisei avant de mourir m'as-t-il paru si beau?

-Hein?

-Rien ne s'est exaucé… Elle est morte sans que ses désirs soient exaucés… mais pourquoi cette femme… Et…

Je serrai les poings.

-Et pourquoi moi…

Pourquoi ai-je dit de telles choses à Saisei et ai-je trouvé Saishi si détestables?

-Yuya, ne te méprends pas.

J'avais pourtant renoncé depuis longtemps à ce genre de sentiments.

-Je voulais juste…

Quels sont ces doutes qui m'envahissent?

-Akira…?

Je sentis une lame fendre l'air derrière moi. Je me retournai rapidement et bloqua le sabre de Kyo. Yuya tomba au sol sous le choc et je sentis Kyo sourire malicieusement.

-Kyo, qu'est-ce qui te prend?

J'avais de la difficulté à le retenir, vu sa force et mon état.

-Bravo, tu as réussis à éviter ce coup dans ton état.

Il leva la tête vers moi, et je sentis son regard rouge sang se remplir de fierté.

-Je pensais que tu n'en aurais plus la force… mais j'ai l'impression que tu t'es renforcé à tout point de vue…

-Hein?

Il retira son sabre et je m'agenouillai au sol, ce coup ayant épuisé la plupart des forces qui me restaient.

-C'est d'accord, Akira! Quand on en aura fini chez les Mibu, je veux bien être ton adversaire.

Je levai la tête vers la provenance de sa voix. Enfin il remarquait ma force.

-Kyo…

-Selon ton désir, je vais tester à quel point tu es devenu fort. Mais…

Il se retourna.

-Je ne te garantis pas que tu en sortiras vivant.

-Kyo… tu veux enfin… te battre… sérieusement… contre moi…

Je manquai de m'évanouir. Alors que j'allai tomber, Bontenmaru vint rapidement me rattraper.

-Hé, Akira… C'est pas le temps de t'évanouir!

Je baissai légèrement la tête.

-Oui, je sais…

Je me levai, soutenu par mon confrère.

-Kyo… pourquoi? Tu sais bien que…

-C'est justement, me coupa-t-il. Personne ne voudra d'un faible.

Il se retourna et me sourit. Oui, ils avaient bien finit par le savoir.

-Allez, Akira. Vas-y. On se rejoindra à la troisième porte. Et j'espère pour toi que cette fois-ci, ça sera favorable.

-Kyo…

Je sentis un poids de plus sur mon épaule.

-Akira… c'était la voix de Bontenmaru. Ça fait assez longtemps que tu te fais languir comme ça. Ne perd pas cette chance-ci.

Il sourit et j'en fis de même.

-Oh, tant que ça?

-Ça n'as jamais cesser… soupira-t-il.

J'haussai les sourcils. Puis, sans rajouter un mot de plus, je me dirigeai vers la première porte. J'entendis Yuya me suivre, mais ses pas s'estompèrent rapidement.

-Akira! Tu n'es pas en état de…

-Yuya, laisse-le faire, lui dit Bontenmaru. Il y a des choses qu'il doit régler seul.

-Mais…

-Tout ira bien… Allez, viens…

J'entendis à peine cette dernière réplique. Je ne sus pas si c'était parce que j'étais trop loin, ou si c'était parce que j'étais perdu dans mes pensées.

Je n'arrivais pas à y croire… ça n'avait donc jamais cesser? Mes sentiments avaient alors toujours étés cachés au fin fond de mon subconscient? Pourquoi me n'en étais-je pas rendu compte plus tôt? Même Kyo s'en était rendu compte! Pourtant… j'avais tout fait pour le détester, le haïr… l'oublier. Mais apparemment, c'était impossible.

-Hey…

Je sursautai légèrement et me retourna, faisant face à mon interlocuteur.

-T'es toujours aussi nul…

-Luciole…

Il acquiesça d'un signe de tête.

-Yep… Qu'est-ce que tu fous ici? T'étais trop nul alors ils t'ont obligés à revenir?

Je serrai les poings, baissant légèrement la tête. Comment avais-je pu avoir une lueur d'espoir?

-Allez, qu'est-ce que tu veux? J'ai pas tout mon temps, j'ai quelque chose à faire.

Je respirai profondément, m'ordonnant mentalement de garder mon sang-froid. Je n'allais tout de même pas faire plaisir à cet idiot et m'énerver!

Je le sentis se retourner, l'atmosphère brûlante qu'il dégageait prenant plus d'expansion. Il leva la tête au ciel, probablement pour observer la position du Soleil puis lança :

-Bon, puisque tu ne te décide pas à parler…

Il me jeta un furtif coup d'œil, et amorça sa marche. Il me sembla une éternité avant que je ne lui ordonne de s'arrêter.

-Attend!

En une fraction de seconde, mon aura était passée du mode « douce brise » à « tempête glaciale. » Luciole se retourna vers moi et lança de sa voix indifférente :

-Si tu es venu ici pour me provoquer, je te prends…

Une douce flamme brûlait à présent sur la plus longue lame de son sabre. Il s'approcha de plus en plus, jusqu'à ce que son aura brûlante puisse faire fondre la mienne. Sa main vint caresser mon cou, alors que celle qui tenait toujours son sabre vint chercher la mienne. Et avant même que je m'en rende compte, ses lèvres se pressaient contre les miennes, jouant tendrement avec elles, les suçotant et les mordillant doucement. Je le laissai faire, et ce n'est que quelques temps après qu'il s'arrêta. J'ignore combien de temps nous étions restés comme ça, mais ça n'avait pas assez duré. Il me lâcha et recula lentement, alors que je déposais machinalement mes doigts sur mes lèvres.

Pourquoi avait-il fait ça?

Et comme s'il avait pu lire dans mes pensées, il rit. Je sursautai. C'était quand, la dernière fois que je l'avais entendu rire?

-Encore une fois, je t'ai fait fondre, Akira.

Je fronçai les sourcils, n'y comprenant que dalle, et il soupira.

-Décidément, tu n'as pas changé.

-Pourquoi dis-tu ça?

Il ferma les yeux, semblant vouloir reprendre son calme, puis s'assis au sol.

-Tu es beaucoup trop facile d'accès; encore une fois, j'ai pu t'utiliser pour mon simple plaisir. Et tu m'as cru.

Je serrai les poings. Comment pouvais-t-il évoquer ce moment avec autant de froideur?

-C'…c'est faux…

-Ah non?

Il se leva et empoigna délicatement le collet de mon kimono, le fit décendre de mes épaules. Il s'approcha un peu plus et se mit à m'embrasser dans le cou et les épaules. Cela me pris toute la volonté du monde pour m'empêcher de lui montrer que ça me plaisait, même si je ne comprenais pas pourquoi il faisait ça; je n'arrivais pas à comprendre ses sentiments ou ses intentions dans ses gestes. Mais ça me plaisait, et je ne voulais pour rien au monde qu'il s'arrête. Toutefois, il ne tarda pas avant de stopper. Enfin, c'est ce qu'il semblait faire au premier abord, car ce ne fut pas long avant qu'il ne glisse une main sous mes fesses pour me coucher au sol, avant de se placer juste au-dessus de moi et de continuer ce qu'il faisait, avec plus de sensualité par contre.

Ça me rappelait cette nuit-là. Juste en y repensant, un poids se rajoutait, mon cœur se serrait. Ça me faisait mal juste d'y penser, à tout ce qu'il m'avait dit à notre réveil. Et malgré ça, je ne pouvais pas me résigner à lui dire de s'arrêter, car même si ça me faisait atrocement mal, j'aimais ça. Tellement, que ça en venait presque au masochisme. Et lorsque ses lèvres eurent rejoint mon bas-ventre, que ses mains détachaient le bas de mon kimono, mon cœur s'arrêta presque. C'était exactement pareil. Ses gestes, sa manière de bouger, de me caresser et de m'embrasser… Tout. Comme si on avait tout enregistrer et repasser. Sauf qu'on l'avait arrêté à cet instant.

Luciole se leva, alors que je m'asseyais au sol, la tête baissée et les joue en feu. Je le sentais qui me fixais, mais je n'osais pas lever la tête vers lui, tandis qu'un sourire semblait se dessiner sur ses lèvres.

-Tu y as encore cru.

Je gardai la tête penchée. Les larmes avaient commencées à s'accumuler au coin de mes yeux, et je ne voulais pas lui faire le plaisir de se rendre compte qu'il avait réussit à me blesser à ce point.

-Pourquoi est-ce que tu fais ça, Luciole? Tu sais pourtant ce que je ressens pour toi… Je ne comprends pas la raison pourquoi tu t'entêtes à faire ça. C'est vrai que tu me détestes, mais…

-Arrête, j'te déteste pas.

Je levai la tête vers lui. S'il ne me déteste pas, alors pourquoi essaie-t-il de me blesser?

-Je ne te déteste pas, c'est vrai. Et si je fais ça, c'est peut-être parce que tu me fais penser à moi…

Il serra les poings, et mon cœur en fit de même.

-Et ça m'énerve…

Il marqua une légère pause, mais recommença presque aussitôt, la voix plus basse cependant.

-C'est depuis avant même que je ne rejoigne les Shiseiten, mais lui il me déteste. Comme il veut ma mort, j'ai essayé de l'oublier. Mais ça m'est complètement impossible…

Une larme se fila lentement un chemin sur sa joue. Je me levai, mais ne fit rien de plus.

-Tu comprends, toi, pourquoi on n'arrive pas à oublier quelqu'un qu'on aime?

J'hochai négativement la tête.

-Sinon je ne serait pas ici, fit-je en un sourire.

Il soupira puis essuya la larme sur sa joue.

-Mais ça m'énerve…

Je m'abstins de tout commentaire. Je savais ce qu'il ressentait, et lui aussi. Luciole se pencha et ramassa son sabre qui reposait à ses pieds. Il essuya la lame souillée avec le bas de son kimono.

-Où tu vas? Demandai-je, m'apercevant qu'il s'était mit en marche.

Il se retourna.

-Régler des choses avec cette personne. J'ai besoin de savoir une bonne fois pour toutes ce qu'il ressent pour moi.

Puis me sourit tendrement.

-Tu sais ce que je veux dire, non?

-Malheureusement…

Il revint sur ses pas, puis, d'un geste attentionné, vint replacer mon kimono sur mes épaules, avant de me serrer dans ses bras et de déposer ses lèvres sur ma tête.

-Luciole…

-Tu y as encore cru.

Je me sépare aussitôt de lui, furax.

-T'es vraiment…!

Il déposa une main sur ma tête, en signe de me calmer.

-Et tu avais raison.

Et avant même que je n'eut le temps de répliquer, il se retourna et partit pour de bon.

-Salut, Akira. On se revoit plus tard.

Je fronçai un sourcil. Plus tard?

…J'haussai les épaules, abandonnant de trouver la raison, puis partit rejoindre les autres.


Bwah ah! Une autre fin poche à ajouter à ma liste n.n mdr c'est vraiment pas mon fort.. u.u anyway, j'espère que vous avez aimé pis... revieeeeeeeeew n.n