Couple d'Auteurs : Levia et Jashu

Ratting : M, attention, cette fois ci c'est particulièrement justifié, le lemon est un peu spécial. Les scènes de sexe sont doucement violente et les rapports de dominations et de soumissions sont pleinement assumés.

Résumé : Harry, persuadé que Malfoy a volé son balai, met le dortoir des Serpentard à sac. Il va découvrir un secret bien caché de Draco : lourd, honteux, obsessionnel et foutrement excitant. Un secret qui le concerne… bien sur.

Chimeria obsessional

Chapitre 1 : Quand on cherche, on trouve.

Cette après-midi là, les Gryffondors de septième année avaient du temps devant eux. Ce qui n'était pas le cas des Serpentards de la même année qui avaient encore cours à ce moment-là.

Cela servait parfaitement les plans machiavéliques de deux jeunes rouge et or qui s'était insidieusement glissés sous une cape d'invisibilité dans la salle commune puis dans le dortoir de leurs homologues masculins – ou plutôt, disons le clairement de leurs ennemis jurés.

Ils avaient attendu que des Serpentards ouvrent le mur avec un quelconque mot de passe aux connotations funèbres et s'étaient glissés à leur suite avant de fureter un petit moment pour trouver le bon dortoir, celui des septièmes années, celui où dormait le pire vicieux de tout les temps : la salle fouine couinante et bondissante, le fils à papa pourri gâté ( même s'il se prend souvent des coups de cannes à pommeau de serpent en ivoire en public ), le blondinet peroxydé suintant de gomina, la verve acide, la petite tête à claques créatrice de badges super kitch et super à la mode… Draco Malfoy, le bien nommé !

« Je surveille la porte. » souffla Ron Weasley tandis que Harry Potter sortait de sous la cape pour explorer la pièce en acquiesçant.

Le survivant en colère se précipita sur chaque armoire, les unes après les autres, chaque coffre, chaque dessous de lit. Il fouilla derrière les tentures et dans la salle de bain.

« Je ne le trouve pas ! » s'exclama-t-il, furieux. « C'est bien ce que je pensais, il a dû être réduit et mieux caché que ça. »

Il enleva avec rage les couvertures des cinq lits innocents en envoyant en l'air les coussins qu'il fit exploser en milliards de particules plumeuses. Il renversa les matelas sous une neige pelucheuse et grimpa sur chaque monture de baldaquin pour regarder au-dessus du ciel de lit, déchirant sans vergogne les vertes tentures brodées d'argent.

« Harry, tu fais trop de bruit. T'as oublié de lancer un sort d'insonorisation.» lui grogna doucement un Ron absolument invisible qui venait d'entrouvrir la porte du dortoir. « Putain, tu fous tout en l'air ! Si on se fait repérer, on va être collé jusqu'à la fin de notre vie ! »

« Ron, c'est de mon balai qu'il s'agit ! N'oublie pas ça ! Mon balai ! » gronda Harry avec une lueur inquiétante et fanatique dans son regard trop vert. « Il faut que je fouille dans leurs affaires plus en profondeur. Il peut être dans n'importe quelle paire de chaussettes roulées en boule. »

Son meilleur ami ne tenta plus de le raisonner et se contenta de refermer la porte pour monter la garde en lançant lui-même le sort de silence.

La perte – ou le vol – de son balai laissait l'attrapeur de Gryffondor légèrement angoissé, ses derniers temps. Ils avaient cherché partout où ils avaient l'habitude de se rendre, un balai ne se perdait pas – bon sang ! Il ne pouvait qu'avoir été volé, et qui d'autre que les Serpentards – que Malfoy ! – pouvaient avoir commis cet ignoble délit ? Surtout que le dernier match de leur vie opposant Gryffondor à Serpentard était pour dans trois jours. Le désespoir aurait pu pousser certains – comme Malfoy, le vil, le jaloux, le perdant ! – à commettre des actes insensés comme voler le balai adoré de son adversaire.

Et surtout, surtout ! Un balai perdu répondait, normalement, toujours à l'Accio de son maître ! Et si un Accio ( Et on sait pertinemment que Harry Potter est très doué question Acciotage. ) ne fonctionne pas, c'est qu'il y a bel et bien de la sorcellerie là-dessous, et qui dit sorcellerie dit préméditation et tout cela aboutissait à Malfoy, Malfoy, MALFOY !

Harry se précipita sur les meubles de rangements tel un oiseau de proie. Les Alohomora et autre sort d'ouverture, de viol d'intimité ou carrément de destruction fusèrent, les vêtements volèrent à travers la pièce, chaque chaussure fut retournée, chaque panière de linge sale répandue, chaque boîte à secrets éventrée et son précieux contenu jeté au sol avec le reste.

Si Harry avait trouvé la chambre des garçons vert et argent un peu trop bien rangée à son goût, il ne restait plus rien de cette première impression. La pièce sombre, douillette et ordonnée n'était plus qu'un vaste capharnaüm.

Enfin, Harry put être sûr qu'un certain large coffre en ébène sculpté appartenait à Malfoy, il avait repéré plusieurs armoiries taillées dans bon nombre d'objets, presque uniquement de jolis M entrelacés à des L pour Lucius, des D pour Draco mais parfois d'autres choses comme des serpents et parfois aussi de beaux et gracieux BN pour Black Narcissa.

Les habits estampillés pur luxe furent jetés à terre comme autant de chiffons, le retourneur de temps n'eut droit qu'à un regard distrait malgré son argent habilement sculpté avant de disparaître comme une vulgaire breloque dans le tas informe. Des bijoux, des boîtes renfermant des photos, une montre, une pensine, un…

« Une pensine ? » chuchota Harry, sa rageuse crise de destruction soudain calmée.

« … Une pensiiiine ! » répéta-t-il un brin hystérique, dans un soudain accès de malveillance. « La pensine de Malfoy ! Ah nan, c'est trop bon ! C'est pas possible ! »

Ses expériences passées avec l'objet magique avaient été tout bonnement fabuleuses. En trouver une dans le coffre de Malfoy ne pouvait qu'être un signe du destin, un petit coup de pouce bienvenu et tout à fait favorable.

Avec de la chance, il allait découvrir un secret très très traumatisant que Malfoy dissimulait et il allait pouvoir le faire chanter et ça allait être génial car il allait à tous les coups récupérer son balai et avec intérêts en plus.

C'est alors qu'il se rendit compte que… que la pensine était vide ! Il en voyait le fond, en pierre pâle. Tout à fait vide, aucune pensée n'y tournoyait.

Harry eut soudain envie de prendre la large vasque et de l'envoyer se briser contre un mur mais son poids conséquent l'empêcha de réaliser son projet. Il la souleva à peine, mais assez pour constater qu'il y avait quelque chose en dessous.

Il s'y reprit une seconde fois, souleva la lourde pensine de toute ses forces et la posa à terre à côté du coffre avant de replonger la tête la première au fond de la malle.

Il arracha ce qui semblait être un double fond à coups de baguette magique, il y avait sans doute un mécanisme et un mot de passe permettant d'ouvrir la chose, mais Harry n'était pas vraiment disposé à perdre son temps à chercher les mots de passes tordus d'un Malfoy.

« Je le savais ! » hurla-t-il lorsqu'il vit son balai, minuscule, réduit, déposé délicatement sur un lit de velours bleu nuit.

Il s'en saisit fébrilement et le regarda de près pour voir si le petit rat cleptomane n'avait rien fait à son précieux balai de course.

Apparemment pas…

Même réduit, il voyait le bois toujours aussi lisse, les brindilles bien dans leur axe. Il semblait même avoir été poli, lustré…

Une étiquette attira son attention. Une petite étiquette en papier dont le minuscule fil d'agent la rattachait au manche avec un joli petit nœud (nœud-papillon ça marche pas pour ce genre de nœud) comme si le balai était un mini cadeau de Noël et l'étiquette, le...

Harry lut ce q'il y avait écrit sur le papier d'une petite écriture élancée et très penchée sur la droite.

Son éclair de feu. Se passe de commentaires.

« Ben oui mon éclair de feu ! » grogna le brun un peu perplexe.

Il arracha l'étiquette et enroula son balai dans un mouchoir pour le mettre dans sa poche avant de se redresser et de constater l'état de la pièce. Il jeta prestement des sorts de rangements, de réinitialisations, de réparations ou autres… sur toutes choses, sauf sur les affaires de Malfoy. Au contraire, il s'acharna sur ses chemises en faisant du bout de sa baguette un cutter acéré et transforma le tout en charpie artistique. Il éparpilla les photos et mit le souk dans le reste des affaires du coffre tout en se disant vaguement qu'il fallait qu'il trouve un moyen de faire pression sur le Serpentard pour que tout cela ne lui retombe pas dessus.

Aussi, il s'employa à remettre son nez dans la malle, histoire de trouver quelque chose de croustillant à se mettre sous la dent.

« Mais c'est quoi cette merde ? » s'exclama Harry ressortant de la malle, une petite cuillère à la main. Une simple et banale petite cuillère, tout ce qu'il y a de plus classique, une comme il en apparaît des centaines à chaque repas.

Il remarqua une petite étiquette au bout de son fil d'argent, comme pour son balai et lut ce qui était écrit de cette même et jolie écriture penchée.

Mars 1994, pot de yaourt nature très liquide.

« Hein ? » fit Harry en fronçant les sourcils. « C'est quoi cette histoire de yaourt ? »

Il replongea dans le coffre et se saisit de quelques objets au hasard, car il y en avait un certain nombre – tous avec des étiquettes, remarqua-t-il.

Une écharpe aux couleurs de Gryffondor.

Hiver 1996, plutôt rigoureux. Il la porte sans cesse, le nez dedans, mais l'a oublié sur un banc dans le parc.

Une sucette dans une enveloppe de verre fragile.

Octobre 1992, sortie à Pré-au-Lard. Il en avait les poches pleines.

Un vif d'or miniaturisé, lui aussi sous une cloche en verre, volant de-ci de-là désespérément.

Novembre 1991. Son tout premier vif.

Harry replongea à l'intérieur du coffre et fouilla un moment, à la recherche d'autre chose, d'un objet plus explicite que ce… ce bric-à-brac étrange. Il en ressortit une minute après les mains lestées d'une grosse boîte en bois ouvragé. Il la posa sur ses genoux et l'ouvrit doucement. A l'intérieur, plusieurs objets étaient entreposés comme autant de petits trésors.

Harry se saisit d'un livret minuscule aux illustrations criardes et animés, un livre pour enfants sorciers – il n'en avait jamais vu. Les illustrations étaient très enfantines, avec des joues rose et de grand yeux… verts. Il semblait avoir été feuilleté des milliers de fois.

Avec horreur, Harry découvrit, pour la première fois de sa vie, que des livres pour enfants racontaient son histoire comme un conte. Il voyait en animation et en couleurs acidulées les Mangemorts en robe violette et joli masque, Voldemort à tête de Serpent tout en style naïf, les yeux rouges, son père puis sa mère et enfin lui… aux grands yeux, avec sa cicatrice en forme d'éclair.

Il feuilleta rapidement le « conte » en ce demandant qui avait bien pu commander et imprimer une telle chose.

L'histoire s'achevait sur une illustration débordante de joie, le monde sorcier en liesse, mais surtout sur… des articles de la gazette pliés minutieusement – tous parlaient de lui.

Une enveloppe tomba du livret, il se pencha pour s'en saisir. A l'intérieur, il y trouva des photos ; lui, dans la salle commune en train de brandir fièrement l'œuf d'or entouré de tous les Gryffondors ; lui, en train de parler sombrement avec Ron et Hermione dans la cour enneigée, Hedwige sur l'épaule ; lui, brandissant le vif d'or ; lui, lui, lui ! Partout !

Il laissa tomber les photos à terre et regarda les autres objets dans le coffret en bois. De petites bouteilles, des dizaines, comme autant de flacons de parfum miniatures. Il s'en saisit d'une et l'approcha de son regard. Un liquide blanc et brumeux sillonné de filaments argentés et sur le verre, une petite étiquette.

14 Août 1997. Même en vacances…

Rien d'autre.

Harry avisa la pensine posée à côté de lui, il déboucha le flacon et versa ce qui s'avéra effectivement être une pensée dans la vasque de pierre.

Les filaments brumeux coulaient et tombaient sur la pierre. Ils tournoyaient et prenaient de l'ampleur dans la pensine jusqu'à devenir une flaque liquide et conséquente de couleur nacre.

Harry, toujours à genoux, posa le coffret de bois au sol et appuya ses deux mains sur la vasque en regardant les volutes et les circonvolutions moirées. Il soupira.

« Oh merde, je crains le pire. » souffla-t-il en abaissant son visage sur la pensine.

Juste avant de plonger, il se retint, inspira et expira l'air en fermant les yeux très fort puis sombra en avant.

Il se sentit tomber à travers un endroit sombre, étroit… un couloir. Son corps se fracassa au sol d'une façon tout à fait inhabituelle. Dans un nuage de poussière et se sentant légèrement sonné, il se releva en toussant.

« Putain de pensine, je suis sûr que Malfoy l'a piégée. » maugréa le brun en s'époussetant.

Il regarda s'il reconnaissait le lieu ou il venait d'atterrir – ou plutôt de se ramasser. Oui, c'était l'un des couloirs de Poudlard. Un classique, il avait rencontré des centaines de fois Malfoy dans l'un de ses couloirs. Il se demandait à quelle époque ça pouvait bien être, vu que la date ne correspondait pas du tout.

Harry observa autour de lui, à la recherche de la haute silhouette du Serpentard – l'obscurité de ce lieu étant quasi-totale, il avait un peu de mal à se repérer.

Pourtant… un son lui parvint.

Un bruit de… lutte, apparemment. Il se dirigea à travers le couloir en suivant les sons qui se faisaient de plus en plus distincts.

Non… Arrête.

C'était la voix de Malfoy et elle semblait… suppliante.

Je… Je ne savais pas.

… tremblante, presque larmoyante. Harry se rapprochait, petit à petit, se demandant avec qui Malfoy avait des ennuis. Visiblement ce n'était pas avec lui, il n'avait jamais entendu le Serpentard supplier.

Tu n'as pas le droit de me laisser. Pas comme ça !

Malfoy se faire plaquer ! Ô, que c'était divin ! Harry précipita son allure et trouva enfin le couple.

Le blond, sous les pâles lueurs d'un Lumos, était dos contre un mur et comme il s'y attendait un peu, il n'était pas seul.

Ce n'était pas une fille qui lui faisait face, mais… lui-même !

Harry fronça les sourcils, ne se rappelant vraiment pas s'être retrouvé avec Malfoy, seul à seul, de nuit et en une telle situation.

Quelque chose clochait.

Il se rapprocha pour mieux les détailler et des sueurs froides glissèrent le long de son dos.

C'était bel et bien lui, en un peu plus droit, un peu moins décoiffé, nettement mieux habillé, mais indubitablement lui et… bizarrement… plus beau aussi. Un lui comme dans un rêve… parfait.

Le Harry de rêve se rapprocha du Serpentard et le saisit à la gorge, refermant ses doigts sur son cou, de plus en plus durement. Malfoy manquait d'air mais il ne luttait pas et son regard se voilait…

Harry frémit quand il compris que son regard brûlait de désir.

« C'est… c'est un rêve. » murmura-t-il abasourdi, ne voyant pas d'autre explication.

« J'en ai marre de toi, Malfoy. » susurra le bel Harry avec une voix que le Survivant était certain de ne jamais avoir employée, ni avec Malfoy, ni avec quiconque.

« Tu mens ! » gémit Draco mais il se plaignait de toute autre chose que de manquer d'air. Il porta ses mains à son cou et les pressa sur celles du Gryffondor comme pour l'inciter à serrer encore plus fort. Sa respiration se fit saccadée mais d'une manière qui alluma un brasier sournois dans les entrailles du Harry spectateur.

Il ne put s'empêcher de déglutir lorsque les deux corps devant lui se pressèrent dans des bruissements de tissus et de baisers.

Soudain, le bel Harry se détacha brusquement du corps du blond et lui assena une gifle retentissante qui fit sursauter Harry et gémir Draco.

Harry recula d'un pas en entendant les halètements de désir devenir plus rapides.

« Bon sang, qu'est-ce qu'ils foutent. » murmura-t-il alarmé, essayant de discerner les expressions des visages dans la pénombre.

« T'es vraiment une petite pute, Malfoy. » gronda le Harry de la pensine entre ses dents. « Regarde-toi… Tu aimes ça. »

Harry entendit une deuxième gifle claquer sur la joue de Malfoy qui laissa échapper un cri étouffé sous le coup. Ses halètements se firent plus rapides et ses mains empoignèrent le brun pour le rapprocher de lui et lui attraper les lèvres, violemment.

Harry entendit des grognements, des chuchotements insultants et lourds de sens. Il perçut le craquement violent d'un tissu que l'on déchire et vit sa silhouette – un peu trop à l'aise dans une telle situation - arracher brutalement les vêtements du blond. Il vit les mains impatientes de Malfoy déboucler ceinture et pantalon. Il vit le bel Harry user de la magie pour dévêtir plus vite Malfoy un minimum.

Harry ne percevait entre les vêtements déchirés qu'un ventre pâle, une longue jambe l'autre encore vêtue d'un pantalon glissant au sol, une épaule dévoilée… un sexe tendu à l'extrême que l'autre saisit d'une poigne brutale.

« Tu es si dur… » susurrait le bel Harry en masturbant rapidement le blond tendu contre la pierre dans ses haillons, avant de reprendre plus durement alors que les plaintes de Malfoy devenait cris. « Je t'interdit de jouir ! » Il plaqua sa bouche contre celle d'un Draco gémissant, implorant, et lui mordit la lèvre inférieure pour le faire crier de douleur.

« Harry, Harry ! » gémissait Draco en ondulant des hanches désespérément, son corps pantelant dans la main de l'autre.

« Qu'est-ce que tu veux, eSssssspècSssse de débauché. » siffla le brun en parsemant son cou de baisers, de coups de langue mouillés et de douces morsures tandis que ses mains fouillaient sans vergogne une autre partie du corps du blond. « Qu'esSssst-ce que tu veux ? »

Harry vit Draco cambrer un peu plus son corps mince et blanc, trop mince, trop pâle, dissimulé par les bribes de vêtements noirs à moitié arrachés. Il le vit se frotter, se tendre, s'agripper aux vêtements du brun et tenter de lui rendre la pareille en toute chose. Il entendit le bel Harry émettre des petits claquement de langue amusés et lui retirer les mains de son caleçon pour les plaquer aux murs.

« Tu ne bouges pas et tu te laisses faire. » ordonna-t-il en se mettant à lécher amoureusement le visage du Serpentard dont les gémissements paraissaient douloureux tant il semblait frustrés. Draco tenta de se dégager, trop excité pour tenir en place, et Harry lui rit au nez en entortillant ses poignet dans un lambeau de tissu sous les grondements rageurs du blond – qui se laissait pourtant faire !

« Putain, Potter ! Prend-moi, merde ! Baise-moi, maintenant, s'il te plaît, maintenant… Baise-moi ! » haleta le blond entre deux baisers mouillés, unique chose que Harry lui laissait encore faire : jouer avec sa langue.

Sans délaisser sa bouche pour autant, le brun souleva le corps du blond qui prit appui sur ses épaules en glissant ses mains liées derrière sa tête. Harry le vit soutenir le corps en le tenant par les fesses, il le vit chercher, se positionner. Il vit Draco se tendre, enroulant impatiemment ses jambes, l'une nue, l'autre pas, anticipant ses gestes et gémissant déjà. Il vit, sans la voir, la pénétration, et comme tout le reste, elle fut à la fois brutale et sensuelle. Et les cris de Malfoy témoignaient en la faveur de cet étalement de débauche.

Ha putain, ha putain, putain… ne cessait-il de répéter de plus en plus vite.

Le souvenir – ou plutôt, le rêve – devint plus éthéré au fur et à mesure que les cris montaient. Harry, pour la première fois de sa vie, sortit par lui-même de la pensine d'autrui.

Il se tenait à genoux devant la vasque et regardait son contenu, incrédule. A ses oreilles bourdonnaient encore les cris, les gémissements et les insultes salaces en fourchelangue, les bruits de… de… baise, le tissu qui frottait contre la pierre, les claquements des corps l'un contre l'autre, le…

Harry réprima un frisson et essaya d'échapper aux images qui envahissaient son esprit.

Quand il eut retrouvé un peu de sérénité mentale, ce ne fut que pour déchanter aussitôt. En effet, il ne pouvait plus ignorer qu'il était… excité – le mot était faible.

Comme pour vérifier que son esprit ne lui jouait pas de tours, Harry souleva sa robe de sorcier et glissa une main dans son pantalon pour la retirer aussitôt encore plus désappointé.

Effectivement, son sexe était douloureusement gonflé à l'extrême.

Harry soupira, se disant que ça nous voulait rien dire. Que n'importe qui aurait été excité en voyant, ou plutôt en entendant pareille scène.

Bon sang, il n'avait jamais rien vu de si tordu ! C'était deux mecs ensemble, deux mecs (Malfoy et lui !) un peu sadomaso qui plus est ! Mais cela ne changeait pas le fait que c'était des rêves tout droit sortis de l'esprit pervers de Malfoy et que s'il cherchait quelque chose de croustillant à se mettre sous la dents pour avoir un moyen de pression sur le Serpentard, c'était définitivement gagné.

Et sa superbe érection qui ne voulait pas descendre était une toute autre histoire qui avait bien peu d'importance comparé à cela.

Harry en faisant des exercices de respirations pour se calmer avisa le petit coffret en bois remplit de minuscule fioles.

« Oh… mon… Dieu. » murmura-t-il avec un sourire sadique jusqu'aux oreilles.

Il se saisit d'une petite bouteille au hasard et en lut l'étiquette.

23 Avril 1996. Je le déteste.

« Ouais, c'est ça… » gloussa Harry en attrapant une autre fiole. « Je sais maintenant combien tu me détestes, Malfoy. »

04 Février 1995. Transformation.

Une autre…

15 Octobre 1997. Putain, ça fait peur.

Harry éclata de rire. Alors même la fouine n'assumait pas son petit côté pervers vicieux ?

Le Gryffondor chercha dans les bouteilles toutes celles qui portait une date récente – oui, il ne souhaitait pas se voir à douze ans en train de forniquer, il y avait des limites, même si avec les rêves, cela ne voulait rien dire.

Il en choisit trois au hasard comme on choisit les numéros gagnants d'une loterie. Puis, il remit le souvenir visité dans sa fiole et versa les trois autres dans la pensine.

Un instant, il s'imagina être tiré de là par la poigne féroce d'un Malfoy courroucé et cela le fit sourire.

Il plaqua ses deux mains sur la pensine et replongea à l'intérieur – cette fois en prenant garde à l'atterrissage.

A suivre…

Merci à toi, Ishtar ! BêtaLectPowa!

La Haine des A : (mdr, c'est nul)

Levia : Salut tout le monde ! Cette fois ci je n'écris pas seule, mais avec quelqu'un de très très particulier ! Un mec, mon mec ! C'est à toi bébé ! Dis leur bonjour à nos lecteurs adorés de nous!

Jash : Salut (...)

Levia : Allons, ne fais pas ton timide ! C'est quand même toi celui qui a eut l'idée de faire un Draco tellement pervers. T'es pas très racoleur, là !

Jash : Non. J'ai rien à dire…

Levia : … Moi qui voulais faire un tit truc marrant, c'est raté. Il a l'air coincé comme ça ! C'est la honte ! Ouuuuuuh!

Jash : Bouhou, l'insulte suprême ! Non mais, sérieusement, tu crois que ce texte risque de choquer certain? C'est juste une entrée en matière... faut faire pire !

Levia : Voilà, les lecteurs, vous êtes prévenu, le chapitre suivant sera pire ! Kiahahaha ! Mon Jashu veut savoir si vous êtes choqué ?

Jash : Mais bébé c'est impossible de choquer avec un texte pareil... y'a rien dedans...

Levia : … Bon d'accord, mais peut être que c'est au moins hyper sexe, non ? Je pense que c'est assez inhabituel, tout de même.

Jash : J'sais pas, je lis pas de yaoï...

Levia : Si, tu lis parfois les miens !

Jash : C'est vrai. Mais entre nous est ce que ça va choquer à ton avis? Et qu'est ce qui va choquer?

Levia : Et bien, je suis pas sûr, en fait, que ça ait choqué. Mais peut être que les trois prochains rêves que Harry a mis dans la Pensine le feront ?

Les lecteurs blasés : Vos gueules… C'est à nous de parler de toutes façons ! C'est à nous de dire si c'est choquant ou sexe ! Et pis c'est un scandale de couper une fic comme ça ! Et avec toutes tes fics en cours, vous étiez obligé d'en tajouter une de plus, non mais!