Auteur : Natanaelle

Disclaimer : perso pas à moi, dommage…

Série : Fullmetal Alchemist

Couple : les deux plus beaux perso de cette série, à vous de deviner

Genre : romance, triste….

Résumé : deux personnes qui s'aiment, je ne dis rien de plus…

CHAPITRE I

Deux semaines… deux semaines que tout s'est enfin terminé, j'ai réussi à rendre son corps à Al et récupéré mon bras et ma jambe, j'ai douté de moi quand mon frère est resté inconscient une semaine entière, je craignais le pire…mais quand il s'est réveillé et m'a sauté au coup, je me suis senti apaisé, il ne m'en fallait pas plus pour être heureux.

Je suis resté auprès de lui la semaine suivante, il n'a pas arrêté de parler, moi qui pensait être le pire, il m'a dit qu'il voulait rentrer à la maison, revoir Winry et Pinako mais je sais qu'il veut revoir en priorité Winry, je ne suis pas bête, j'ai bien vu dans ses yeux cette lueur quand il pense à elle et quand je lui en parle, il rougit, il est terrible mon p'tit frère et j'ai fini par lui promettre qu'on partirait une fois qu'il sera rétabli complètement.

Et aujourd'hui, c'est pour tenir cette promesse que je me tient devant cette porte, hésitant à frapper, j'ignore pourquoi j'hésite mais je dois le faire, pour Al.

Je frappe et j'entend une voix qui m'autorise à rentrer

-Edward ?

Je lève les yeux et croise les yeux sombres du colonel qui me fixe, surpris de ma présence et je pense surpris aussi par le fait que j'ai frappé…en 5 ans, pas une fois je suis donné la peine de frapper à sa porte et là je l'ai fais sans doute parce que je sais que c'est l'unique et dernière fois que je le fais.

-Comment va Alphonse ? il est rétabli ?

Je prend une grande inspiration et m'avance vers lui le regard baissé

-Oui, il va mieux et c'est la raison pour laquelle je suis venu vous voir colonel » je me sens mal, je me sens mal, j'ai du mal à accepter ce que je vais faire mais il le faut.

-Je peux t'aider Fullmetal ?

Il me regarde toujours sans comprendre, je ne le regarde pas, je ne le cherche pas, je reste debout devant son bureau, je cherche dans ma poche et sort ma montre en argent et la pose devant lui.

-Oh je vois…ça y est Edward, tu as pris ta décision…

Il semble déçu et il y a comme de la tristesse dans sa voix, et je sens mon estomac se nouer

-Oui colonel, Al et moi souhaitons reprendre notre vie où on la arrêté c'est-à-dire à resembool avec notre famille, je ne veux plus être alchimiste d'état, je veux juste être Edward Elric et ne plus jamais mettre la vie de mon frère en danger et…

-tu n'as pas à te justifier Ed, tu es libre de choisir ta vie et ton destin, je m'en doutais un peu en fait, je me demandais juste quand tu viendrais me l'annoncer.

Je me souviens à l'époque où tu es arrivé ici, tu étais tellement sur de tout, tu croyais pouvoir tout faire, tu m'impressionnais par moment, je me demandais comment un enfant pouvait tirer un trait sur son passé alors que moi je n'y arrivais pas j'ai compris que ce n'était qu'une façade, que tu souffrait également de ce qui vous étiez arrivé et que tu te sentais responsable pour ton frère. Pourtant tu as continué à avancer, tu as mis de côté les remarques que je pouvais te faire et tu as avancé et grandi. Regarde toi, 5 ans ont passé depuis et tu es là, tu as réussi ce pourquoi tu es devenu alchimiste d'état, tu as retrouvé le corps de ton frère et le tien. Je savais bien que tu souhaiterais reprendre ta vie un jour où l'autre mais je ne pensais que ce serait si vite…

Et là je relève la tête et le regarde dans les yeux, alors il savait, il savait que j'abandonnerai l'armée et là le malaise que je ressentais avant d'entrer ne fait que s'accentuer et j'ai l'impression de le trahir

-mais Colonel… » il me coupe à ce moment là :

-Edward, tu n'es plus alchimiste d'état, tu n'as plus à m'appeler colonel désormais, appelle-moi tout simplement Roy, tu veux ?

De toute l'histoire de Central, jamais on aurait cru que le colonel et moi, pourtant si différents et si rivaux, on se serait parlé si gentiment et je suis gêné, je n'arrive plus à supporter son regard et détourne la tête en essayant de faire une blague :

-En tout cas, il me manquera pas ce bureau, j'ai toujours trouvé la déco d'un mauvais goût…

Je n'ai pas le temps de finir que je sens une main se poser sur ma joue et me tourner le visage, je regarde le colonel avec surprise, je ne l'aurais jamais cru capable de faire ça un jour, je suis troublé :

-Edward, ne joue pas veux-tu ? je te connais et j'aurais sûrement répondu à ta provocation si j'avais pas senti qu'au fond de toi, tu ne sembles pas si heureux ? pourquoi Ed ? qu'est-ce qui te retient ici ? à ma connaissance, tu étais tellement impatient de ne plus nous voir.

Je…je suis perdu, il ne m'a jamais parlé avec autant de douceur dans la voix et je n'arrive qu'à le regarder étonné.

-Colo…heuuu je veux dire Roy » je n'arrive même plus à parler, j'ai la voix qui tremble et j'essaye de reprendre mon self contrôle pour lui prouver qu'il a tort mais son regard me perturbe et je n'arrive pas à comprendre pourquoi il commence à prendre autant d'importance dans ma vie. « je vais tout à fait bien, ne vous inquiétez pas, c'est juste que j'ai passé 5 ans de ma vie ici et c'est quand même un peu dur de se dire qu'on va vivre une vie normale quand on ne sait pas ce que c'est, c'est tout…. »

il retire sa main et me fait un sourire, le premier sourire sincère qu'il me fait en 5 ans, il semble tellement calme et tellement adulte quand il regarde les gens comme ça :

-Je crois que je comprend ta crainte, Ed, sans t'en rendre compte, tu t'es composé comme une famille ici, on a toujours été là pour te soutenir et tu vas te retrouver seul avec ton frère mais ça ne change rien, tu seras toujours le bienvenu ici…ça va me manquer de ne plus te taquiner petit.

Et là c'est moi qui ne rétorque pas et il ne s'en plaint pas, je réfléchi à ce qu'il vient de dire et il a raison, je me suis senti comme chez moi ici, je me suis fait des amis, Riza, Havoc , Breda , Hugues ect… et je me demande si je considère Roy comme faisant parti de mes amis, je me souviens qu'au début je ne pouvais pas le sentir puis j'ai réalisé qu'en fait il n'avait fait que me pousser à devenir plus fort chaque jour, vaincre mes peurs comme lui a réussi à exorciser ses démons, oui il a une place importante dans ma vie.

-Au fait…Roy…Y'a une question que j'ai toujours voulu vous poser et…

-Je t'écoute… il est toujours extrémement calme mais il est dos à moi et ne se retourne pas.

-Vous avez quel âge ? je souffle tout doucement, un peu honteux de ma question

je constate qu'il ne prend toujours pas la peine de se retourner et au lieu de m'énerver, ça me rend triste et je baisse de nouveau le regard en entendant sa réponse :

-27 ans Edward, ta curiosité est satisfaite ? « il y a de la colère dans sa voix, je ne l'explique pas, je sens mon cœur se comprimer en comprenant que la discussion est terminée, maintenant c'est vraiment un adieu et sans que je m'en rende compte, une larme silencieuse coule le long de mon visage :

-Merci Colonel…pour tout ce que vous avez fait… je ne pense pas revenir… c'est un adieu…. » ma voix s'est enrouée, l'émotion m'empêche de m'exprimer correctement, il ne se retourne pas et hoche de la tête, ça fait mal là, je préfère ne pas m'attarder et me dirige vers la porte, au moment où je pose ma main sur la poignée, je sens une autre main se poser sur la mienne et m'empêcher d'ouvrir et une seconde plus tard je me retrouve plaqué contre la porte.

J'ai à peine le temps de réagir que je sens des lèvres se poser sur les miennes, délicatement, j'ouvre grand les yeux de surprise, je ne sais pas quoi faire et au moment où je tente de parler, il prend possession de mes lèvres avec plus d'ardeur, je sens mes barrières se briser et lui répond avec passion, il m'embrasse comme si sa vie en dépendait, je peux sentir toute sa tendresse à travers se baiser et m'accroche à lui pour sceller ce moment.

Mais bien vite je me rend compte de ce qu'il est en train de se passer et le repousse :

-Non…Colonel…je peux pas… » j'ai les larmes au bord des yeux, pourquoi il me fait ça, pourquoi maintenant ? pourquoi quand je dois partir loin de lui ?

Je me détache de ses bras et le regarde, je reste un moment interdit face au spectacle que j'ai devant les yeux : il pleure, mais pourtant il se détache également de moi et se remet de dos, je ne retiens plus mes larmes et ouvre la porte, je n'ai que le temps de l'entendre murmurer « tu vas me manquer…Fullmetal… » et je referme la porte derrière moi, m'appuie contre celle-ci quelques instants, pour reprendre mes esprits et pars en courant, sans me retourner, je croise Hauwkeye en passant :

-Edward…mais qu'avez-vous ? Edward ?

Je ne peux pas lui parler, je n'en ai pas le courage, je continue de courir tout en pleurant, je cours et j'essaye d'oublier ses sentiments, se sentiments dont je ne connais rien et que j'ai ressenti dans ce baiser.

-Roy…Pourquoi…

Ma course m'a amené devant l'hôpital de central où se trouve Alphonse, je souris en pensant à la joie sur son visage quand je lui apprendrais qu'on peut s'en aller, mais moi puis-je vraiment m'en aller ? après ce qu'il vient de se passer ? non n'y pense pas Ed, tu vas te rendre malade. Tu te poseras des questions plus tard si tu veux mais pour le moment, Al reste ta priorité !

Je m'avance dans les longs couloirs de l'hôpital, brrrrrrr, que je n'aime pas les hôpitaux ! puis j'entend rire, je dirige vers la chambre et voit Al rire aux éclats avec Armstrong, ils s'entendent bien ces deux là, ça fait chaud au cœur de voir ça et il va falloir que je lui dise aussi au revoir

-Edwardddd !

le cri de mon frère me sort de mes pensées, je m'approche de lui et le prend dans mes bras. Je me retourne vers Armstrong et lui tend la main :

-Edward Elric, j'ai appris que vous partiez ? comme c'est triste…

-Les nouvelles vont vite ici « je fait en regardant Al avec un regard noir

-desolé Ed mais j'suis tellement impatient de partir, t'es allé voir le colonel Mustang ?

Je tressaillis en entendant ce nom et me remet très vite de mon trouble si bien qu'il passe inaperçu à leurs yeux, je lui explique que je lui avais rendu ma montre et qu'on pouvait partir dès qu'on le voulait et une demi heure plus tard nos sacs étaient faits. Je regarde une nouvelle fois Armstrong et lui souris :

-Je tenais à vous remercier pour tout ce que vous avez fait, j'ai été heureux de vous connaître, je vais vous regretter…

puis je sens deux bras puissants me soulever du sol et je me retrouve dans ses bras, lui pleure comme une madeleine (tjs aussi sensible) et j'essaye de le calmer en disant que ce n'est pas la fin de tout. Il me lâche et refais la même chose avec Al.

Au moment où nous franchissons la porte, Armstong m'appelle et me salue en me faisant le garde à vous. Je fais de même et dans un réflexe lève les yeux vers le bureau du Colonel.

Je sens de nouveau les larmes arrivaient et ne comprend décidemment pas ce qu'il m'arrive, je décide donc de baisser les yeux, sèche mes larmes d'un coup de ma manche, regarde Al :

-On y va ?

-Ouaiiiiiii !

et nous partons sans nous retourner, Al courant et sautillant et moi à ses côtés, tenant ma valise sur mon épaule.

Je garde en souvenir l'image de Roy regardant par la fenêtre et me saluant. En y repensant, je retrouve le sourire, je ne sais pas de quoi l'avenir est fait mais notre nouvelle vie commence et je compte en profiter au maximum !

Je regarde Alphonse qui lui garde toujours le sourire, il peut à nouveau pleurer, manger et sourire, je crois qu'il le fera pendant un bon bout de temps :

-Ed, tu crois que Winry va me reconnaître ?

je ris :-Oh Al, ne t'inquiètes, elle n'aura d'yeux que pour toi je t'assure !

-Mais, Mais, Mais…pourquoi tu dis ça ?

et là je ris de plus belle, voir mon frère rougir, il n'y a rien de plus beau, dire que toutes ces années, on a cru que winry et moi étions ensemble, le choc que ça leur avait fait ce jour là, hugues était encore là je m'en souviens :

-Tu te rappelles Al, quand j'leur ai dit que Winry et moi étions que des amis ?

-Oh oui, on était mort de rire ce jour là, hugues n'y croyait pas, havoc et les autres avaient parié que c'était le cas et pleuraient car ils venaient de perdre une belle somme d'argent et le colonel, lui, avait recraché son café sous le coup de la surprise, faut dire aussi que tu avais dit ça d'une façon. Ha ha ha ha ha !

-ha ha ha ha… tu m'étonnes, j'avais décidé de me venger ce jour là de leur moquerie alors j'avais décidé de les laisser croire ce qu'ils voulaient et avait attendu qu'ils soient tous bien occupés rien que pour voir leurs mâchoires par terre et c'est vrai que la tête de Roy étaient…

je ne continue pas, le fait de repenser à la tête qu'il avait fait ce jour là m'avait étonné, je l'avais jamais senti aussi concerné par ma vie et de nouveau la tristesse m'envahit et je ne peux la contrôler , Al le remarque :

-Ed, il a dit quoi le colonel quand tu lui as annoncé qu'on partait ?

-Heuuu…..il, il… hum hum, il était content pour nous et nous as souhaité bonne chance pour la suite, voilà.

Mon dieu, comment j'ai bégayé, pourquoi dès que j'entend son nom je n'arrive plus à me contrôler, c'est horrible, dès que j'entend ce nom, je revois le baiser et je deviens rouge écarlate j'espère que Al ne la pas vu.

Je ne comprend plus Ed, il est bizarre depuis qu'on a quitté central, vachement silencieux, il a pratiquement rien dit de son entretient avec le colonel et si j'me trompe pas, il l'a appelé par son prénom et j'ai pas rêvé ce rouge sur ses joues, il s'est passé quoi là-bas ?

Pourtant à ce que je sache, ils ne peuvent pas s'encadrer ses deux là ! c'est étrange et je ne l'explique pas, n'empêche que j'le vois bien qu'il est triste, il sourit mais ce sourire là est rempli de tristesse et je ne l'ai vu qu'une seule fois comme ça, à la mort de maman. Est-il possible que…. Non Al tu te fais des idées, il t'en aurait parlé, on s'est toujours tout dit, ne t'inquiètes pas, c'est normal qu'il soit triste, on s'était fait des amis là-bas :

-Ed, je ne sais pas ce qui te rend si triste mais je te promet que cette tristesse dans tes yeux disparaîtra une fois qu'on aura repris une vie normale, tu verras…

je reste sans voix, alors il la vu que j'étais triste pourtant j'ai tout fait pour le cacher mais il faut dire qu'on m'a toujours dit que mes yeux reflétaient mes sentiments, Winry me l'avait fait remarquer un jour, je ne sais plus quand.

-merci Al, ça va aller maintenant, pardonne-moi de t'avoir inquièté….

-c'est rien frangin…

Nous avons continué notre route en nous remémorant nos souvenirs de jeunesse et nos 5 ans à central et désormais quand je penserai au colonel, je ne pleurerais plus, je garderais le sourire car je viens de comprendre que c'est lui qui a pris le plus d'importance dans ma vie et je lui dois ce que je suis devenu, j'ignore encore quels sont mes sentiments mais je ne veux pas y réfléchir pour le moment, je vais d'abord savourer ce nouveau bonheur et peut-être je parviendrais à l'oublier…

À central

-Colonel ? je peux entrer ?

-oui Hawkeye, c'est ouvert…

Je la regarde entrer et ne la lâche pas des yeux, c'est vrai qu'elle a un certain charme et que je pourrais faire ma vie avec comme tout le monde l'espère mais…. Le destin en a voulu autrement…mon cœur est déjà pris et avant même qu'il ne se rende bien compte il s'est retrouvé brisé avec le départ d'Edward, comment en suis-je arrivé là ? je l'ignore, je n'ai pas chercher à comprendre d'ailleurs, j'ai accepté mes sentiments et le lui ait montré…dieu que c'est douloureux de s'en rappeler mais je coupe court à mes pensées quand Riza m'interpelle :

-alors, Edward et Alphonse sont partis ?

-oui…ils sont partis…

je l'ai dit dans un murmure, et je soupire, elle s'en aperçoit et je ne cherche plus à le cacher :

-colonel…malgré tout le respect que je vous dois, pourquoi ne pas l'avoir retenu ?

je me retourne vers elle et souris, décidemment elle ne me connaît que trop bien, elle a tout deviné sans poser de questions, elle m'épate, je suis impressionné par la femme qu'elle est devenue, elle si discrète avant et qui n'hésite plus aujourd'hui à me remonter les bretelles devant tout le monde, je la considère comme faisant partie de ma famille et elle le sait :

-pourquoi le retenir Riza ? il a sa vie, j'ai la mienne. C'est comme ça, tout ne marche pas comme nous aimerions que ça se passe…

-mais enfin Colonel,vous… vous l'aimez n'est-ce pas ? ce n'est pas une raison suffisante pour le retenir ?

-Vous ne comprenez….

-oh si je ne comprend que trop bien Roy » elle m'a appelé par mon prénom, j'hallucine, elle a l'air très en colère « quand 2 personnes s'aiment, elles ne se quittent pas, elles restent ensemble et ne me dites pas que votre amour ne va que dans un sens, je l'ai vu moi edward sortir en courant de votre bureau, je n'ai pas rêvé ces larmes sur son visage et le regard que vous vous êtes lancés quand il s'en allait, ne vous foutez pas de moi, quand allez-vous enfin croire que vous aussi droit au bonheur ? »

je suis sur le cul, quand je dit qu'elle m'impressionne, c'est un faible mot, elle me fait peur mais je baisse la tête :

-peut-être avez-vous raison ou tort, on ne le saura jamais…

-mais….

-laissez-moi finir, oui je lui ai fait comprendre, mais je ne peux rien lui imposer, il ignore encore tout du monde adulte, si un jour il comprend alors à ce moment-là advienne que pourra mais jusqu'à ce que ce jour arrive, je le laisserai vivre sa vie…

c'est dur de dire tout ça mais je le pense et qui sait, je parviendrais à oublier moi aussi, je l'espère au fond de moi, je remarque que Hawkeye est sortie en silence, sans doute a-t-elle compris que je souhaitais être seul. Je me lève et vais vers la fenêtre et murmure pour moi-même :

-ah edward, vis ta vie, sois heureux peut-être que nos chemins se croiseront de nouveau mais pour le moment, nous devons avancer et s'oublier…Adieu Fullmetal alchimiste…

A quelques kilomètres de là se trouvent deux jeunes hommes marchant vers leur avenir, l'un à les cheveux courts, l'autre les cheveux longs noués en tresse, le vent balaye d'ailleurs ces derniers et un son, comme un murmure lui parvient aux oreilles.

Le jeune garçon s'arrête, regarde derrière lui, ses yeux dorés scrutant un point qu'il ne peut plus apercevoir, ses lèvres s'étirant en un large sourire sans tristesse et rajoute :

-« oui Roy… je vais avancer dans la vie…mais nous nous reverrons… »

Le jeune Edward Elric reprend son chemin et continue de sourire, car désormais il vient de comprendre ces sentiments étranges qui l'habitent depuis peu et n'a plus peur de se l'avouer et se fait une promesse à lui-même « il le reverrait, oui ».