NdlA : 3223 mots pour ce premier chapitre, je ne suis pas certaine que les prochains seront aussi long. Pour l'une des premières fois, je vais essayer de faire du RoyxRiza et du WinryxEd. Mais je préviens, mon côté féministe ressort, car ce sont les filles qui ont la part belle dans cette fic.
Speed dating – Chapitre 1
Riza Hawkeye se dépêchait. Elle devait retrouver sa jeune amie Winry Rockbell pour déjeuner.
Elle détestait être en retard, mais une fois de plus elle avait été obligée de materner le Colonel Roy Mustang pour qu'il termine ses dossiers en temps et en heure.
Enfin, elle arrivait en vue du petit restaurant où elles avaient rendez-vous et elle aperçu la jeune fille blonde qui l'attendait à une table en terrasse.
Winry lui fit de grands signes de la main.
« Bonjour Winry.
« Bonjour Riza. Je suis tellement contente de vous revoir. Comment allez-vous ?
« Bien merci et vous ? Vous avez fait bon voyage ?
« Ca peut aller. Il y aurait bien des améliorations à apporter sur ces trains, mais personne ne veut jamais m'écouter lorsque je veux intervenir. On me dit toujours « Qu'est-ce qu'une fille peut bien savoir à la mécanique » ou « tu es trop jeunes pour t'intéresser à ça », etc… C'est vraiment ridicule.
« Je te comprend, moi j'ai eu le même problème lorsque j'ai rejoins l'armée. On me sortait toujours qu'une arme n'était pas faite pour de si jolies petites mains, que c'était un truc de mec… Tu vois le genre, comme si il y avait besoin d'avoir un truc qui pendouille entre les jambes pour savoir faire tout ça !
« Totalement d'accord. » Winry secouait sa tête de haut en bas.
« En plus, nous sommes bien meilleures dans notre spécialité que la plupart des hommes. »
« Ouaip ! »
Elles passèrent commande. Elles étaient rapidement passées du vouvoiement au tutoiement et discutaient à bâton rompu.
« Tu sais que Edward et Alphonse ne sont pas en ville actuellement ? Le Colonel les a envoyé en mission. Ils ne seront normalement pas de retour avant plusieurs jours.
« Je sais, je l'ai appris en arrivant ici. Mais de toute façon, pour dire toute la vérité, ce n'est pas eux qui m'intéressent.
« A oui ?
« Oui, en fait, c'est toi que je suis venue voir. J'ai quelque chose à te demander.
« Je t'écoute, dis moi en quoi je peux t'être utile.
« Et bien, voilà. Je me suis dit, que tu vois, toi et moi on est un peu pareille. Toutes les deux on fait des métiers particuliers qui sont ordinairement réservés aux hommes, on est célibataire depuis longtemps, à attendre toujours après des hommes qui ne s'aperçoivent même pas qu'on est là. »
Malheureusement, Riza ne pouvait qu'acquiescer à ces constatations. Alors qu'aucune femme en âge ou encore en âge d'être séduite n'échappait à ses attentions, et bien qu'elle lui soit complètement dévouée, Mustang ne lui prêtait aucune attention, et ne voyait en elle qu'une subordonnée fidèle comme les autres membres de son équipe. Elle avait même parfois l'impression de n'être qu'un pion entre ses mains avides de pouvoir.
C'était parfois frustrant au possible. Comment depuis toutes ces années passées ensemble, n'avait-il toujours pas compris qu'elle n'attendait qu'un geste de sa part pour franchir le pas avec lui ?
Perdu dans ses réflexions, elle n'entendit que la fin de la phrase de Winry.
« …c'est pour ça que je pensais que ce serait bien. Qu'en penses-tu ?
« Pardon, qu'as-tu dis ? Que je pense quoi de quoi ?
« Tu m'as pas écoutée.
« Excuse moi, je pensais à ce que tu avais dit avant.
« Bref, je disais qu'on ne pouvait pas continuer comme ça à regarder la vie passer à côté de nous et qu'il fallait qu'on fasse quelque chose. »
Complètement éberluée, Riza regarda cette jeune fille d'à peine 18 ans lui dire qu'il fallait qu'elles se bougent !
« Et c'est quoi ton idée ?
« Ben, j'ai entendu parler de ces rendez-vous arrangés avec des types, tu sais et qui ne durent pas longtemps…
« Des Speed dates ? » Cette fois c'était l'ahurissement qui gagnait Riza.
« Oui. Des speed dates. »
Winry prit une gorgée de son verre d'eau et rapidement dit à Riza :
« Je nous ai inscrites. On commence demain.
« QUOI ? » Hurla Riza.
Tous les regards se tournèrent vers elles, Riza et Winry rougirent et plongèrent leur tête dans leur assiette.
« J'y crois pas. Tu as fait quoi ? » Demanda Riza à voix basse.
« Je nous ai inscrites, on doit commencer demain. Je ne voulais pas y aller seule, alors j'ai pensé à toi. Tu n'en as pas marre d'attendre après ce cavaleur de Mustang ? Moi j'en ai marre d'attendre tout le temps après Ed ! J'ai 18 ans, et je n'ai même jamais embrassé un garçon !
« Tu sais, j'en ai 26 et je n'ai pas non plus embrassé souvent.
« Pas souvent c'est toujours plus que jamais !
« Mais tu aurais du m'en parler avant de m'inscrire.
« Si je l'avais fait tu aurais refusé.
« Là tu marques un point.
« Alors qu'est-ce que t'en dis ? Tu veux bien m'accompagner ? Allez dis oui, s'te plait, s'te plait, s'te plait … J'oserai jamais y aller toute seule. »
Winry faisait ses plus beaux yeux de petit chien suppliant. Riza ne pouvait pas résister à ces yeux là !
« C'est d'accord, mais rien qu'une fois !
« Chouette, tu vas voir, je suis sûre qu'on va bien s'amuser. Et puis, nous allons peut-être rencontrer de beaux jeunes hommes, riches et séduisants qui tomberont fous amoureux de nous !
« Ouais, j'avoue que j'y crois pas trop…
« Voila, tout de suite, tu es défaitiste. Ce n'est pas comme ça que tu trouveras l'âme sœur.
« On verra bien. En tout cas, il est l'heure pour moi de retourner baby-sitter Mustang, sinon je vais devoir encore rentrer tard chez moi ce soir, c'est à croire qu'il le fait exprès ! Comment fait-on pour demain ?
« Tu peux passer me prendre à l'hôtel ? On a rendez-vous vers 20h00.
« Ok, je passe te prendre vers moins le quart. »
Les deux amies se séparèrent et chacune partit dans sa direction : Riza regagna le quartier général et Winry partit pour le quartier des boutiques d'outillage et de mécanique. Après tout, puisqu'elle était sur la Capitale autant en profiter pour faire quelques achats de pièces qu'on ne trouvait pas à Resemboul.
Le lendemain soir, Riza s'apprêtait à partir du boulot. Elle rassemblait ses affaires sur son bureau.
« Vous partez déjà Lieutenant ?
« Oui, ce soir il faudra vous passer de moi. »
Mustang ne put retenir un large sourire. Le remarquant Riza lui dit :
« Vous voyez Colonel, vous pourrez passer autant de coups de fils à vos conquêtes du jour et aller picoler tout votre soûl, tout en laissant croupir vos dossiers. Je ne serai pas là pour vous surveiller.
« Oh Lieutenant, vous me froissez ! Jamais je n'irai faire cela !
« Ben voyons, je parie que je n'aurai pas passé la porte que vous sauterez sur le téléphone. Mais ce soir, je m'en fiche.
« Et qu'allez vous donc faire de si important ?
« Rendre service à Winry.
« Winry Rockbell, la petite copine de FullMetal ? Elle est en ville ? »
« Oui. Et ce n'est pas la petite copine d'Edward. »
Sans qu'elle y soit obligée, Riza rajouta :
« Et ce soir nous sortons toutes les deux. Alors je me sauve, je suis déjà en retard. Bonsoir Colonel ! »
Mustang sembla cloué sur place, le crayon toujours à la main.
Sans attendre, Riza sortit du bureau et s'éloigna d'un pas rapide vers ses quartiers, un sourire de triomphe sur les lèvres.
Elle prit rapidement une douche et enveloppée dans sa serviette se tenait devant son armoire.
« Que met-on pour ce genre de soirée ? Je ne peux définitivement pas y aller en uniforme et il est hors de question de mettre une minijupe. Je suis célibataire, mais pas désespérée non plus ! »
Elle fourragea dans ses tiroirs, ses étagères et sa penderie.
Rien ne trouvait grâce à ses yeux. Il y avait tellement longtemps qu'elle n'était pas sortie en goguette !
Finalement, elle trouva un jupe évasée qui lui arrivait juste en dessous des genoux et un chemisier blanc.
Elle enfila la jupe et le chemisier et jugea de l'effet dans sa glace.
« Trop sage. »
Elle retira le chemisier, chercha encore, essaya quelques chemises et tee-shirts et pour finir, elle retira sa jupe et dégotta une petite jupe qui lui arrivait juste au-dessus des genoux, légèrement fendue sur les côtés et une chemise cintrée.
Elle se regarda de nouveau dans son miroir,
« C'est mieux. »
Elle resta encore une minute à tourner devant la glace.
« Oh et puis zut ! »
Elle se détacha les cheveux, les ébouriffa et défit les premiers boutons de sa chemise.
« Voila. Un peu de parfum par ci par là, et l'affaire est dans le sac. »
Elle retourna dans sa salle de bain pour finir de se préparer.
Hayate la suivait à travers son appartement, exprimant son accord ou son désaccord aux questions de sa maîtresse, se retrouvant par moment enfoui sous une pile de vêtements que Riza avait jetés sans regarder où.
Il sentait bien que ce soir était spécial. D'habitude sa maîtresse se préparait vite fait à manger et se pelotonnait sur son canapé avec un livre. Mais ce soir, elle courait partout et elle semblait nerveuse.
Elle était maintenant en train de mettre sa paire de chaussure dans l'entrée. Il aboya doucement.
« Wouaf. »
« Hayate, ce soir tu restes ici, maman doit sortir, je ne rentrerai pas trop tard je pense, alors pas de bêtise. Si tu es gentil, je te rapporterai quelque chose. Comment tu me trouves ?»
« Wouaf wouaf.
« Je savais que je pouvais compter sur toi ! »
Riza lui ébouriffa la tête et sortit.
Elle retrouva Winry à 19h45 précises dans le hall de l'hôtel.
Pour sa part, Winry avait mis une jupe bleue assez longue et un dos nu. Elle tenait un gilet à la main.
« Salut Winry. Tu es prête ?
« Oui, on peut y aller. Permet moi de te dire que tu es très jolie comme ça.
« Merci c'est gentil. Toi aussi tu es très jolie. Edward est un imbécile de ne pas s'en rendre compte.
« Pareil pour Mustang pour toi. Mais ce soir, on ne pense pas à eux. Faut penser à nous ! D'accord ?
« D'accord. »
Elles sortirent de l'hôtel et allèrent à pieds à l'endroit du rendez-vous. Elles s'arrêtèrent juste devant l'entrée.
« C'est là. On y va ? »
La voix de Winry semblait soudain moins sûre. Riza lui prit la main.
« Allez, on ne s'est pas faite belle pour rester sur le trottoir devant la porte. On y va, il n'est plus temps de reculer. »
Winry lui retourna son sourire et elles passèrent la porte ensemble.
Les lumières étaient tamisées et une petite musique était diffusée dans des hauts parleurs. Une femme les accueillit avec un grand sourire dévoilant toutes ses dents.
« Bonsoir Mesdemoiselles.
« Bonsoir Madame. Nous sommes inscrites pour le speed dating.
« Bien sûr, vous me donnez vos noms.
« Winry Rockbell et Riza Hawkeye. »
La femme consulta son registre.
« Oui, je vous ai trouvé. Parfait. Ce soir il y a plein de monde, vous allez être gâtée. Suivez le couloir et descendez les marches, Marjorie va vous accueillir et vous expliquer comment ça se passe.
« Merci. »
Une fois dans le couloir, Riza et Winry ne purent retenir leurs rires.
« Mon Dieu, Winry dans quoi tu m'as embarquée !
« On verra bien, de toute façon, si ça ne marche pas on ne reviendra plus.
« Hé, je ne comptais pas revenir de toute façon.
« On y est. »
Au bas des escaliers, les attendait une femme qui ressemblait à celle de l'entrée.
Des sœurs ?
« Bonsoir. Vous devez être Winry et Riza.
« Oui.
« Je suis Marjorie. Suivez moi s'il vous plait. »
Elle les conduisit dans une grande salle où étaient déjà rassemblés des femmes et des hommes, chacun dans un silence gêné et s'observant à la dérobée.
« Tout d'abord, vous devez mettre ses badges sur vous. »
Marjorie leur tendit à chacune un badge avec leur prénom écrit à la main.
« Il ne nous manque plus que deux personnes et nous serons au complet. Je vous expliquerai alors le fonctionnement des rendez-vous. Pendant ce temps vous pouvez vous servir un verre de cocktail. Ils sont compris dans le forfait. »
Il fallut attendre encore dix minutes ainsi. Riza se demandait ce qu'elle faisait là et à voir la tête de Winry, celle-ci devait penser la même chose.
Enfin les retardataires arrivèrent et Marjorie commença sa présentation.
« Voilà, le principe est assez simple. Chaque jeune femme va s'installer à une table. Chaque garçon pourra alors se présenter devant elle et vous disposerez alors de 7 minutes pour faire connaissance. Au bout des 7 minutes, une petite clochette retentira et le garçon devra céder sa place et passer à la table suivante. Et ainsi de suite. Si vous sentez que ça peut marcher, vous pouvez échanger vos coordonnées et décider de vous revoir. Parce qu'après tout, nous sommes tous là pour trouver le grand amour ! »
Riza se pencha vers Winry et lui murmura dans l'oreille :
« On dirait Maes ! J'arrive presque à voir les petits cœurs voler autour d'elle ! »
Winry pouffa derrière sa main.
« Allez les tourtereaux, en place. »
Elles suivirent les autres et prirent place à des petites tables sur lesquelles était posées des bougies dans des petits vases colorés, les banquettes étaient en velours rouge ainsi que les nappes.
A travers la pièce Winry et Riza se jetèrent un regard complice, mais un peu inquiet.
Enfin, la petite clochette retentit et un premier garçon se présenta devant elles.
« Bonsoir.
« Bonsoir.
« Je m'appelle Eric.
« Oui, je vois bien, c'est écrit sur votre badge.
« Heu oui, oui, vous avez raison. Que je suis stupide.
« Mais non. Mais si.
« Vous vous appelez Riza, c'est ça ?
« Non, C'est Paulette, mais je trouvais plus drôle de marquer Riza. Oui c'est ça. » Lui répondit-elle en montrant son badge. « C'est écrit là, comme le Port Salut ! »
« Heu, vous venez souvent ici ?
« Non, c'est la première fois, et sans doute la dernière si ils sont tous comme ça , et vous ?
« Non, je suis déjà venu une fois. Mais je n'ai trouvé personne.
« Oh c'est triste. Tu parles. »
Déjà la clochette retentit, les 7 premières minutes venaient de passer.
Ouf, pensa Riza.
Elle prit une nouvelle gorgée de son verre et un autre homme s'assit face à elle.
« Bonsoir Riza.
« Bonsoir… heu... Georges.
« Ouaip, Georges, le roi du soutien-gorge !
« Pardon ?
« Ben oui, Georges, soutien gorge…
« Heu, oui, très drôle. Et vous faites quoi dans la vie, Georges ?
« Moi, j'suis plombier. Une petite fuite madame, et j'accoure !
« Intéressant ! J'y penserai si un jour j'ai un problème de tuyauterie.
« Tu m'étonnes, j'aimerai bien m'occuper de ta tuyauterie ! » Lui dit-il en la biglant de haut en bas.
« Vous ne me demandez pas ce que je fais ?
« M'en fiche, t'es canon, c'est tout ce qui compte. »
Heureusement pour elle, la clochette résonna dans la pièce. Exit le plombier obsédé !
Riza jeta un regard vers Winry. Celle-ci lui fit un petit signe de la main. Tout avait l'air de bien se passer pour elle. Qu'elle en profite avant de tomber sur Georges le roi du soutien-gorge !
Riza subit deux autres rendez-vous du même acabit.
Pendant ce temps, un homme d'environ cinquante ans venait de s'asseoir face à Winry.
« Bonsoir jeune fille.
« Bonsoir.
« C'est joli comme prénom Winry, moi c'est André. »
Winry ne savait pas trop quoi lui répondre.
« Merci. C'est bien aussi André comme prénom.
« Quel âge as-tu ?
« Je viens d'avoir 18 ans.
« 18 ans ! Comme c'est intéressant. »
Winry se sentait de plus en plus mal à l'aise sous les regards d'André.
« Et vous ? Quel âge avez-vous ?
« 49 ans. Mais je sais me montrer très gentil avec les jeunes filles comme toi.
« Ah !
« Et hum, as-tu déjà été avec un garçon ?
« QUOI ? »
Sans plus se contrôler, Winry sortit une énorme clé à molette qu'elle écrasa sur le crâne de l'espèce de pervers qui était assis face à elle !
« Non mais, espèce de pervers ! Tiens voilà pour ta peine ! »
Et de lui donner un deuxième coup.
André n'eut d'autre choix que de se sauver en criant au scandale !
Un grand homme brun prit place en face de Riza. Enfin un mec agréable à regarder. Où alors, c'était les cocktails qu'elle buvait depuis tout à l'heure qui faisaient effet.
« Bonsoir.
« Bonsoir. Je peux vous appeler Riza ?
« Enfin un type bien élevé. Oui bien sûr, si vous m'autorisez à vous appeler Marc.
« Autorisation accordée. » Lui répondit-il avec un sourire de jeune premier méritant de servir dans des pubs pour du dentifrice.
« Il me tardait de faire votre connaissance Riza. Je vous ai remarquée dès que je suis arrivée ici. »
Le rouge monta aux joues de Riza. C'était la plus gentille chose qu'on lui ai dite depuis le début de la soirée et même depuis très longtemps.
« C'est gentil.
« Non, vous êtes vraiment ravissante. C'est étonnant qu'une aussi jolie fille soit encore célibataire.
« Je pourrai en dire autant d'un homme comme vous.
« Rencontrer quelqu'un avec qui partager sa vie est plus difficile qu'on ne croit dans des grandes villes comme Centrale.
« D'où l'intérêt de ce genre de soirée.
« Exactement.
« Je ne vais pas être très originale, mais que faites vous dans la vie ?
« En 7 minutes, il n'est pas évident d'être original. »
Riza se demandait si Marc ne pourrait pas être l'homme parfait. Gentil, attentionné, beau, charmant. En tout cas, c'était le premier qui lui donnait envie de laisser ses coordonnées.
« Je suis avocat dans un grand cabinet. Et vous ? »
Avocat ! Yippi !
« Je suis tireur d'élite dans l'armée. »
Marc en recracha presque la gorgée qu'il était en train de boire. Riza sut tout de suite qu'elle venait de ruiner ses chances.
La clochette allait bientôt retentir. Marc fit mine de chercher dans ses poches.
« Je vous aurai bien donné mon numéro, mais je crois que j'ai perdu mon stylo. »
Ben voyons.
La clochette retentit une dernière fois pour la soirée. Marc se sauva aussi vite qu'il put.
Riza soupira. Tant pis.
Elle retrouva Winry.
« Alors ? Comment s'est passée ta soirée ?
« Crevante. Tu as eu droit à Georges le roi du soutien-gorge ?
« Oui, j'y croyais pas !
« Non mais quel pervers ! Sinon, j'ai trouvé ça plutôt drôle. Pas toi ?
« A bien y réfléchir, si. C'était assez drôle. Mais toujours pas de prince charmant à ma porte.
« Ca marchera sans doute mieux la prochaine fois.
« Parce que tu comptes revenir ?
« Ben oui, et tu m'accompagnes. Pas question de laisser tomber dès le premier soir. Il faut persévérer. »
« Winry, qu'est-ce que tu ne me fais pas faire, tout de même !
« Oui, mais peut-être que grâce à moi, tu trouveras l'homme de ta vie.
« OK, encore une soirée et après c'est fini. »
Riza raccompagna Winry à son hôtel et reprit le chemin de son domicile.
NdlA : je rappelle que le record de review par chapitre reste toujours à battre (14 review à battre)... je sais que vous pouvez le faire !