Merci pour vos gentilles reviews ! Hum, Okay, maintenant, il est dans la place (si je puis dire), alors il ne reste plus que le grand saut à faire, non ?
Et huit chevrons, huit ! LOL.
ooOoOoo
9 – John rejoignit immédiatement la salle d'embarquement. L'alarme ne sonnait plus, mais c'était étrange de voir le clignotant indiquant qu'ils étaient en defcon 4. Pas très rassurant en fait.
Summer lui avait demandé d'aider à rassembler tous les civils dans les salles des étages supérieurs et il l'avait rejoint, sa mission terminée, dans la salle abritant la Porte des Etoiles. Impressionnant.
Il ne parvenait pas à détacher ses yeux de l'immense structure circulaire qui se trouvait au centre de la pièce, en haut de la rampe d'accès.
« Major ? »
Il se retourna.
« Oui, Colonel. »
Summer le dévisagea un instant sans rien dire puis lui donna ses instructions.
« Vous restez ici avec un contingent, au cas où … »
« Oui, Monsieur. »
Summer sortit de la salle d'embarquement. John le suivi du regard. Et soupira. Ce type le détestait. Ils n'avaient pas encore bossé ensemble qu'il l'avait déjà catalogué. Super. Ceci dit, il semblerait qu'ils n'étaient pas près de partir.
Et bien sûr, la disparition de Rodney ne faisait pas grand-chose pour améliorer son moral. Pour le moment, il était plus concerné par ce qui était arrivé au gamin que par une infiltration ennemie.
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Bon, s'il tournait à gauche à la prochaine intersection, il devrait tomber sur la salle où étaient entreposés autrefois les missiles à tête nucléaire (21). Ca devrait être complètement désaffecté, l'idéal pour commencer discrètement sa mission d'exploration. Ah, voilà, il y était. Rodney se glissa dans le conduit. Il rampa encore quelques minutes et parvint au bout du conduit.
Il essaya de regarder à travers le maillage de l'épaisse grille mais celui-ci était trop épais pour qu'il distingue autre chose que de la lumière. Il entendait des bruits, diffus et lointain. D'après ses calculs, il devrait se trouver à un bon mètre au dessus du sol rien de dramatique. Après quelques contorsions, il sortit à nouveau son tournevis. Lorsqu'il eu fini, il secoua un peu la grille et la laissa tomber par terre.
Et là tout s'enchaîna rapidement.
Il entendit la grille heurter le sol, mais il y avait quelque chose de bizarre parce que d'une part, elle mit vraiment du temps à tomber pour une si petite distance, et d'autre part, elle fit un bruit épouvantable. Il n'eut pas franchement le temps de formuler une autre réflexion brillante parce qu'une rafale de coups de feu retentit. Il cria et tenta d'échapper aux balles qui ricochaient autour de lui sur les parois, en essayant de faire demi-tour dans le conduit. Malheureusement, la panique aidant, il glissa et finit par tomber.
Son hurlement et sa chute se terminèrent avec un plomp sonore. Le choc le laissa un moment incapable de respirer et il se sentit rouler, doucement, doucement, puis son corps s'arrêta enfin. Et lorsque tout autour de lui cessa de tourner, il ouvrit les yeux.
Sur le visage du Major John Sheppard.
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John n'aimait pas l'attente. C'était certainement ce qu'il y avait de pire. La tension, insoutenable, jusqu'à ce que vous ne souhaitiez plus qu'une chose : que quelque chose arrive !
Il y avait une vingtaine d'hommes avec lui. Tous des Marines, à en juger par leurs insignes. Et aucun qu'il connaisse à part Ford.
Lorsque soudain quelque chose tomba du ciel, enfin du plafond et bien évidemment, un des Marines, dont les nerfs avaient été mis à cran par l'attente, tira.
John hurla.
« NON ! STOPPER LE TIR ! »
C'était trop tard.
Ils entendirent un cri puis quelque chose d'autre tomba. Un corps atterrit lourdement sur la rampe d'accès de la porte et roula jusqu'aux pieds de John. Il se pencha et le retourna. Deux yeux bleus, emplis de confusion, se fixèrent sur lui, un sourire apparu sur le visage de leur invité surprise qui murmura, « Je t'ai trouvé … », juste avant de perdre connaissance.
ooOoOoo
John était à l'infirmerie assis devant le lit occupé par Rodney, sa main serrait les doigts qui dépassait du plâtre qu'on avait posé au gamin. Carson n'était pas loin et discutait avec le docteur Lam. John se passa la main dans les cheveux. Rodney avait eu de la chance. Juste quelques côtes froissées, le poignet gauche cassé. Pas grand-chose quand on considère qu'il avait fait une chute d'au moins trois bons mètres de haut !
Mais ce n'était que le début de ses ennuis parce que dès qu'il serait réveillé, John allait … il allait … certainement l'étouffer en le prenant dans ses bras. Il soupira. Et sourit. Il n'avait pas voulu se l'avouer mais il avait été un peu déçu par le manque de réaction de Rodney lorsqu'ils s'étaient vus pour la dernière fois et maintenant, il comprenait : la petite terreur avait eu un plan en tête.
Un gémissement le tira de ses pensées. Il se leva et se pencha vers Rodney. Deux yeux bleus s'ouvrirent. Cling. Cling. Fermeture. Réouverture. Cling. Il fallu un moment pour qu'ils finissent par rester ouverts.
« Hey, la Belle au bois dormant se réveille enfin ! »
Rodney esquissa un sourire puis tourna doucement la tête examinant la pièce où il se trouvait. Son regard tomba sur l'homme qui gardait la porte de ce qui semblait être une infirmerie. Un homme pas souriant, vraiment très grand et vraiment très armé. Jusqu'aux dents en fait.
« J'ai des ennuis, hein ? »
John sourit.
« Ca jeune homme, c'est la révélation de la journée ! Mais qu'est-ce qui t'as pris de faire ça, bon sang. Tu aurais très bien pu te faire tuer, j'espère que tu en as conscience ! »
Rodney hocha la tête sans quitter des yeux le garde.
« Rodney. »
Silence.
« Rodney, regarde moi en face s'il te plaît. »
Le ton était ferme et autoritaire. Rodney soupira et se tourna vers John.
« Rodney, ce que tu as fait était, » il soupira, « extrêmement dangereux et … »
Une voix grave l'interrompit.
« … parfaitement illégal. »
John se leva immédiatement à l'arrivée du Général Landry. Il le salua. Landry s'approcha du lit.
« Alors voilà notre fameux hacker. Tu sais que s'introduire dans un système gouvernemental est punissable de … »
« Militaire, pas gouvernemental. Faudrait pas confondre civil et militaire.»
Landry haussa les sourcils et se tourna vers John. Ce dernier avait la furieuse envie de bâillonner Rodney, histoire qu'il cesse d'aggraver son cas.
« Heu, mon Général, Rodney, Rodney McKay, Rodney c'est le Général Landry. »
John appuya sur le mot général mais ça ne paru pas impressionner davantage Rodney qui dévisageait l'homme avec suspicion. Et un rien d'arrogance dans les yeux. John connaissait ce regard. C'était celui du Rodney « je-suis-plus-intelligent-que-vous-et-je-vais-vous-le-prouver ». Il était sûr que le gamin allait dire quelque chose de …
« C'était facile vous savez, je veux dire de pénétrer votre système, franchement si vous vouliez vraiment que … »
« RODNEY ! Ca suffit. »
Rodney tourna la tête vers John, ouvrit la bouche pour contester mais se ravisa en voyant le visage sévère du Major. Ce dernier lui adressa un petit signe de la tête. Rodney soupira mais obtempéra au message silencieux que venait de lui lancer son ami.
« Désolé. »
Ces mots avaient été murmurés si bas qu'il fallait être très près du lit pour les avoir entendus. Landry esquissa un sourire puis repris sa mine sévère, lui aussi.
« Des excuses jeune homme ! Je ne suis pas certain que ce soit suffisant. Ceci dit, il y a peut-être quelque chose que vous pouvez faire pour, disons, vous faire pardonner au mieux de vos capacités. »
Landry se tourna vers le docteur Lam.
« Quand pourra t il sortir de l'infirmerie ? »
« Pas avant ce soir, je le garde un peu juste au cas où. »
« Oui, faites donc ça docteur, cela évitera peut-être à monsieur McKay de traîner dans des endroits qui lui sont interdits, n'est-ce pas ? »
Rodney hocha la tête et jeta un rapide coup d'œil au garde qui se trouvait devant la porte. De toute manière avec ce Conan en faction, il ne voyait pas très bien où il pourrait aller.
Landry se tourna vers John.
« Major, si vous voulez bien me suivre, j'ai deux mots à vous dire. »
John réprima un petit soupir. Landry avait peut-être l'air d'un nounours inoffensif avec ses yeux bleus et son petit sourire, mais il savait qu'il était en fait plus proche du grizzli que du Teddy Bear. Il serra une dernière fois la main de Rodney et sortit.
ooOoOoo
Ils étaient installés autour de la table de réunion, juste au dessus de la salle d'embarquement. Landry, Carter, Summer, Weir et lui. John fixait le dossier qui se trouvait en face de lui sur la table. Le dossier de Rodney. Il ne l'avait pas ouvert, il en connaissait déjà le contenu. A ses côtés, le Colonel Carter vantait les mérites de Rodney, avec une voix pleine d'excitation.
« … et il a construit une bombe atomique alors qu'il n'avait que onze ans (23)! Bien sûr ce n'était pas une vraie, mais il n'y manquait plus que de l'uranium, je peux vous assurer que je n'ai jamais vu ça. Ce gamin est un génie, d'ailleurs son QI est impressionnant et … »
Landry l'interrompit d'un signe de la main.
« Oui, oui, Colonel, nous savons déjà tout ça, et en quoi pourrait-il nous, vous, être utile. »
« Mon général, Rodney a déjà prouvé qu'il pouvait forcer les systèmes de sécurité d'un des endroits les plus surveillés du monde, je suis sûr que si nous travaillons ensemble sur le programme de déconnexion de l'EPPZ … »
« Pas question. »
John se tourna vers Summer qui avait, enfin, ouvert la bouche. Et bien entendu, ce ne fut pas pour dire quelque chose de plaisant.
« Mon général, cet enfant est une sérieuse menace pour la sécurité de ce complexe ainsi que pour l'expédition Atlantis. Je trouve d'ailleurs curieux que sa rencontre avec le major ait eu lieu si peu de temps avant notre dé-… »
John explosa.
« EXCUSEZ MOI ! »
Tous les regards se tournèrent vers lui. Il se calma un peu et reprit.
« Avec tous mon respect, mon Colonel, vous ne suggérez tout de même pas que son enlèvement par ces marchands d'esclaves n'est qu'une couverture ? Des marchands d'esclaves sexuels … J'ai vu ces gamins, drogués, à moitié nus, et je trouve incroyable que vous puissiez ne serait ce que penser que … »
« Major, ça suffit. Personne ici ne pense une seule minute que toute cette histoire est une vaste manipulation. Votre petit protégé doit néanmoins répondre de quelques sérieuses infractions et … »
« Mon général, Rodney n'a que 13 ans ! »
Summer en profita pour ajouter sur un ton sarcastique.
« Et il a construit sa première bombe atomique à 11 ans, avec le piratage d'un complexe du NORAD à 13 ans, le voici avec un assez joli palmarès vous ne pensez pas ? »
Si John avait eu des P-90 à la place des yeux, sans nul doute le colonel Summer ne serait plus qu'un petit tas de chair sanguinolente.
« Néanmoins » reprit Landry, «le colonel Carter semble penser que votre petit génie pourrait nous être disons, redevable, en nous fournissant un petit coup de main. Colonel ? »
Il passa la parole à Sam.
« Merci mon Général, oui je pense qu'avec ses incroyables capacités, il pourrait nous aider avec la programmation de la Porte. Bien sûr, nous devrions lui dire un certain nombre de choses en lien avec le programme Porte des étoiles, mais, je crois que cela vaut le coup. Ce gamin sera bientôt un grand nom du monde scientifique, croyez moi !»
Landry sourit et claqua dans ses mains.
« Bien, il faut juste trouver un gardien à cette petite terreur. Alors Major, qu'en pensez vous ? Vous vous sentez à la hauteur de cette mission ? »
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Et pour être une mission difficile, ce fut une mission difficile.
Bien entendu, il y avait d'abord eu les explications, avec un Rodney ronchon, sûr de lui et bien évidemment l'écoutant d'une oreille. Ensuite, il avait fallu prévenir les services de police de Vancouver qu'ils avaient retrouvé le fugueur et Jeannie. John avait insisté pour que Rodney appelle lui-même sa sœur et s'excuse auprès d'elle de son comportement. Résultat, il avait récupéré un Rodney en pleurs et Carson s'était occupé au téléphone d'une Jeannie en pleurs. La famille McKay n'était peut-être pas complètement détruite en fin de compte … Et enfin, il y avait les séances de travail avec le colonel Carter et un certain docteur Felger.
John ne savait pas lequel des trois scientifiques, il était sensé surveillé. La seule différence qu'on pouvait faire entre ces trois là, c'était qu'il n'y avait que Rodney qui avait la « permission de minuit ». Le Colonel Carter s'excusait tout le temps de « ne pas avoir vu le temps passé, désolé » et il ramenait un Rodney soit boudeur d'être obligé de quitter le laboratoire, soit excité par les découvertes du jour, jusqu'à ses quartiers.
Et puis bien sûr, il y eu le grand jour.
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Il avait réussi. Enfin, pas vraiment tout seul, mais presque. Okay, pas tout seul, mais hey, s'il n'avait pas été là, ils ne seraient pas parvenus à connecter l'EPPZ à la Porte des étoiles !
EPPZ. Porte des étoiles. C'était magique, toute cette technologie, les voyages interstellaire et maintenant intergalactiques. Rodney était aux anges. Et en plus Sam lui avait dit qu'il était un grand scientifique.
Rodney fronça les sourcils. Est-ce que vingt ans cela faisait une grande différence d'âge dans un couple ? Parce que franchement, il aimait bien Sam. Et elle n'était pas mariée. Okay, il y avait bien ce type là, un général, qui venait de temps en temps, Jack « O » quelque chose. O'Connor. Non, O'Neill. Elle avait l'air d'en pincer pour lui. Humpf, non, elle ne pouvait pas être avec lui : pas assez brillant, alors que lui … il soupira. En tous les cas, il était sûr que maintenant, les blondes c'étaient ce qu'il préférait. Il l'avait dit à John et bien entendu, ce dernier s'était contenté de sourire – bon sang, comme Rodney détestait ce petit sourire en coin qu'il pouvait faire parfois ! Et en plus après, il lui passait la main dans les cheveux et le décoiffait.
« Rodney, tu es prêt ? »
Rodney se tourna vers John qui se tenait dans l'embrasure de la porte.
« Oui, j'arrive. »
Rodney se regarda encore une fois dans la glace. Impeccablement habillé et coiffé. Beurk, une gravure de mode, genre premier de la classe. Il sourit : bien habillé ou pas, il était toujours le premier de la classe. Même John était en uniforme.
C'était un jour particulier. Aujourd'hui, le Président des Etats-Unis d'Amérique venait rendre visite au SGC.
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C'était ennuyeux. Vraiment. Très. Chiant. Rodney soupira pour la énième fois.
Passées les félicitations pour avoir réussi à programmer la porte, le Président des Etats-Unis s'étalait sur la grandeur de l'humanité, et blablablabla.
Chiant.
Rodney jeta un coup d'œil par la baie vitrée donnant sur la porte des étoiles. Bientôt, il la verrait tourner et s'ouvrir sur une autre galaxie. Son sourire disparu aussitôt à cette pensée.
Bientôt, il verrait John et Carson, et les autres, Radek, un ingénieur tchèque super rigolo, et aussi Ford, disparaître dans le vortex. Et il n'y avait aucun moyen de savoir s'ils reviendraient.
Bientôt, il serait à nouveau seul …
Le grand jour …
John était nerveux. Ils allaient enfin partir. Tout était prêt.
Sauf lui.
John n'était pas prêt à partir. Pas vraiment. Son cœur était pris entre deux sentiments contradictoires : sa soif d'aventure, son désir de participer à une aventure humaine unique et … Rodney. Rien ne le retenait ici, à part ce gamin qu'il ne connaissait que depuis trois mois.
Trois mois qui avait changé sa vie. Une rencontre qui avait changé sa vie.
Il soupira et posa son front sur la porte de son vestiaire. Il savait au fond de lui qu'il ne pouvait pas reculer, mais c'était la décision la plus difficile qu'il ait jamais eu à prendre.
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Le docteur Weir était devant la porte des étoiles. Rodney qui se trouvait dans la salle de contrôle l'écouta un moment. Encore un discours. Il soupira et repéra John dans la foule qui s'amassait dans la salle d'embarquement.
Une main se posa sur son épaule et il sursauta. C'était Sam.
« Ca va aller, tu sais. »
Rodney hocha la tête mais ne répondit pas, il avait une boule au creux de la gorge et si jamais il ouvrait la bouche, il avait peur de se mettre à pleurer comme un bébé. Sam s'installa, juste à côté, devant les consoles de commande.
« Docteur Weir, nous sommes prêts »
Elisabeth Weir fit un petit signe à Sam qui se mit à composer l'adresse d'Atlantis.
Un à un, Rodney vit les chevrons s'allumer. Chevron un, chevrons deux, chevron trois … Sam déclamait les chiffres lentement à chaque activation et la boule que Rodney avait dans la gorge grossissait. Chevron 5. Tous les regards étaient fixés sur la Porte. En bas, chacun fixait les chevrons. Sauf John qui souriait à Rodney. Chevron six. John lui adressa un dernier petit sourire et détourna la tête. Chevron Sept.
Chevron huit.
Le vortex s'ouvrit et les premiers Marines passèrent la porte. Rodney vit John hésiter, précédé de Ford qui lui, se lança tous simplement dans la flaque bleue. Puis John disparu à son tour.
Et Rodney n'y tint plus.
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Le brigadier général Jack O'Neill devait se rappeler longtemps de cette journée.
Il serrait dans ses bras le petit cadeau qu'il avait préparé pour l'occasion, un magnum de champagne français. Un cru haut de gamme. Il arrangea le ruban qu'il avait noué autour de la bouteille lorsqu'une petite tornade déboula les marches et passa devant lui, bousculant quelques Marines et les scientifiques qui s'engouffraient timidement dans le vortex. Il entendit Sam hurler « Rodney, non ! »
Mais c'était trop tard.
ooOoOoo
Rodney s'était mis à courir, un peu comme ce jours de mai où il avait foncé à travers bois pour échapper à ses kidnappeurs. Il n'était pas sportif mais le trop plein d'émotions lui donnait des ailes. Il passa les gardes, qui comprirent à peine ce qui se passait, bouscula Radek, qui jura en tchèque, et entendit vaguement le cri de Sam, puis il passa la porte … pour atterrir sur John.
« Mais qu'est-ce que … ! »
Rodney lui était carrément tombé dessus et le militaire essayait de s'extirper de l'entrelacs causés par les jambes de Rodney et son P-90. Rodney ne bougea pas pour l'aider. Il le regarda juste un moment, un large sourire aux lèvres.
« Hey, tu crois qu'ils ont des glaces vanille noix de pécans, ici ? »
John cligna une ou deux fois des yeux avant de réaliser qui se tenait, quasiment à califourchon sur lui, puis serra ses bras autour de Rodney qui lui rendit aussitôt son étreinte.
« Yep, peut-être même aussi un ciné, hein, qui sait … »
« Excusez moi messieurs mais … »
Elisabeth Weir se tenait juste au dessus d'eux, un sourire aux lèvres elle aussi, pas comme le colonel Summer qui était juste derrière elle. John se releva et prit la main de Rodney et tous les deux, ils grimpèrent les marches de l'escalier qui se trouvait en face de la porte.
Autour d'eux, la Cité s'illumina progressivement, comme réveillée d'un long sommeil.
oOo
Fin ! (Désolée, je me suis trompée de général : au début de la saison 1 d'Atlantis, c'est O'Neill qui dirige le SGC, pas Landry ! Bon, c'est pas grave je lui fais juste faire une petite visite éclair …)
(22) Rappelez vous dans l'épisode 1969, nos amis débarquent dans le silo d'un gentil missile ! saison 2 de SGC, si je me rappelle bien.
(23) Episode Underground/Apparences, saison 1.