Bonjour a tous,

Je précise que cette fic n'est pas de moi, c'est la traduction de A different life de charma1219

Chapitre 1 : prédiction

- Et merci à vous tous et bonnes vacances, dit Dumbledore une fois que les professeurs eurent fini leur meeting de fin d'année.

L'étincelle dans les yeux de Dumbledore était plus atténuée que d'habitude, mais toujours existante alors qu'il regardait tout le monde se lever et partir en direction de la porte.

Seul Sévérus Snape avait remarqué que quelque chose le préoccupait, mais après un autre regard pour le professeur devant lui, il se leva aussi et se joignit à la masse devant la porte mais il n'avait pu faire que deux pas lorsqu'il entendit Dumbledore appeler son nom, lui indiquant de revenir vers lui.

Snape hocha la tête et vint se mettre devant le bureau du directeur. Curieux de savoir ce que voulait lui demander le directeur. Pendant ses trois années à travailler ici, à Hogwarts en tant que maître des potions, il s'était assez rapproché du vieil homme assis devant lui et il savait que le professeur savait bien lorsqu'il allait lui poser une question. Mais il n'y avait aucun doute qu'il ferait tout ce qu'il lui demanderait, ce n'était pas seulement qu'il le devait au professeur mais Albus avait une manière de le convaincre de faire n'importe quoi. Il jurerait qu'il pouvait lire dans les esprits. Mais le fils de ses pensées furent interrompu lorsque Dumbledore recommença à parler.

- Sévérus, je dois vous demander de faire quelque chose pour moi, maintenant. Je vous le demande à vous parce que vous faite partie d'un groupe restreint de personne auxquelles je fais entièrement confiance et vous êtes le seul de ce groupe qui n'avez pas de projet pour ce soir. Le professeur MacGonagall part pour un voyage en Italie ce soit. Le professeur Quirell vient juste de partir pour son voyage en Europe, je crois, Remus récupère d'une transformation.

A la mention du nom de Lupin, une vague fut visible sur le visage de Snape, mais il se retint de dire ce qu'il voulait dire, sachant que Dumbledore n'apprécierait pas, alors Sévérus se força à se focaliser sur ce que disait Dumbledore.

- Et j'ai un important meeting bientôt et ne sais pas quandje reviendrais et il ne reste que vous, maintenant, ce que je veux que vous fassiez doit-être fait ce soir, pendant la nuit, pour ne déranger personne.

- Albus, que voulez-vous que je fasse exactement ? Dit Snape essayant d'aller droit au but.

Albus prit une profonde inspiration.

- J'aimerais que vous contrôliez Harry Potter.

Les yeux de Snape manquèrent de tomber de leurs orbites, il ne pouvait pas croire ce que Dumbledore venait de lui demander. Pourquoi voulait-il qu'il contrôle cet énervant gosse pourri-gâté ? Il préférerait souper avec Trelawney que de s'approcher de ce garçon, le laisser aller seul chez lui et devoir voir ce bêcheur de Potter, à une place où il était traité comme un roi.

Il savait qu'il était un peu dur, puisqu'il n'avait jamais rencontré le garçon mais c'était le fils de James. Il ne pouvait pas être très différent de lui. Mais un regard sur le visage déterminé de Dumbledore et il sut qu'il ne pouvait qu'agréer et faire avec ou se battre avec lui, jusqu'à être épuisé et ensuite devoir le faire de toute façon. Et il n'avait pas l'énergie de se battre avec lui. Mais cela ne voulait pas dire qu'il ne pouvait pas de réponse.

- Pourquoi ? Est-ce qu'il y a un problème ? Demanda Snape, essayant de paraître concerné mais le sarcasme était encore évident.

- Et bien, pour vous dire la vérité, je ne suis pas sûr. C'est ce que je voudrais que vous découvriez, dit Dumbledore, l'inquiétude perçant dans sa voix, ignorant le fait que Sévérus ne semblait pas se soucier de ce qu'il lui demandait de faire.

Snape regarda curieusement l'homme devant lui.

- Alors, qu'est-ce qui vous fait dire que quelque chose ne va pas ?

- Sévérus, s'il vous plait, croyez-moi. Je vous dirais tout lorsque vous reviendrez, j'ai seulement besoin que vous vous dépêchiez, si ce que j'ai entendu est vrai, le temps n'est pas avec nous. Je voudrais juste que vous vous glissiez à l'intérieur pour vous assurer que Harry va bien et ensuite ressortir. Préférablement sans que personne ne le sache et c'est pourquoi j'aimerais que vous y alliez maintenant, puisqu'il est tard, ils seront endormis avec un peu de chance. Si toutefois ce que je crois qui est arrivé et vraiment arrivé, alors je voudrais que vous le rameniez immédiatement, dit Dumbledore les yeux dénués, maintenant, de toute étincelle.

Snape était choqué par ce que venait de dire Dumbledore. Une centaine de questions traversaient son esprit. Que croyait-il qu'il était arrivé à Potter ? Pourquoi voulait-il que personne ne le voit ? Qui lui avait dit penser que Potter avait des problèmes ? Mais il savait que Dumbledore était assis, attendant patiemment qu'il lui dise s'il le ferait ou pas et il savait aussi qu'il ne pouvait pas lui dire non, ce qui le mettait en colère, non contre Dumbledore mais contre lui-même.

Il acquiesça, ne se croyant pas capable de parler sans poser toutes les questions qu'il voulait.

Il quitta silencieusement la pièce, ses robes tourbillonnant derrière lui. Le plus tôt il partirait, le plus tôt il serait revenu. Il entendit que très difficilement Dumbledore murmurer « j'espère réellement avoir tort », ce qui ne fit qu'ajouter de la curiosité à l'esprit déjà très curieux de Snape. Peut-être Potter avait-il des problèmes ? Aurait-il pu se tromper sur lui ?

Non, il savait que Dumbledore aimait Potter, tout comme il avait aimé James. Il savait qu'Albus était juste surprotecteur envers le garçon, mais maintenant, il y avait un petit doute encré dans son esprit. Peut-être, seulement peut-être, quelque chose n'allait pas avec Potter.

Harry, cinq ans, était assis sur son lit, dans sa chambre, pleurant silencieusement. Il ne comprenait pas pourquoi son oncle continuait à le punir. Il avait réellement essayé de finir toutes ses corvées avant qu'il ne rentre du travail mais il avait seulement réussi à en faire la moitié. Il avait manqué le repas pour essayer de les faire toutes, pendant que son gros cousin était assis tout près, mangeant tout ce qu'il trouvait, regardant la TV et poussant Harry lorsque celui-ci était sur son chemin, lorsqu'il allait à la cuisine, chercher plus de nourriture.

Lorsque son oncle était revenu et avait découvert que la moitié des corvées de Harry n'était pas finie, il était devenu si furieux que même Dudley était monté dans sa chambre, effrayé par le visage de son père. Harry ne pouvait pas le blâmer. Tout ce qu'il voulait s'était de s'enfuir et de se cacher. Mais il savait qu'il devrait lui faire face tôt ou tard, et tard, n'aurait fait que mettre son oncle plus en colère, alors Harry était resté et avait laissé son oncle le frapper, encore et encore, jusqu'à ce qu'il en ait assez, jetant Harry dans son placard et le fermant à clé.

C'était il y a deux jours et Harry avait très faim. Il ne pouvait presque plus bouger car à chaque fois qu'il le faisait, il avait un spasme de douleur. Mais la douleur n'était pas étrangère à Harry, depuis que les affaires de son oncle avaient commencé à descendre la peinte, il avait passé sa haine sur Harry.

Harry savait qu'il était tard. Il aurait eu l'idée de se glisser dehors et d'aller chercher de la nourriture mais deux choses l'avait retenu. Un, il pensait avoir entendu une porte s'ouvrir à l'extérieur et des pas, alors il savait que quelqu'un était réveillé et deux, il ne pensait pas qu'il pourrait se lever même s'il le voulait, il n'en avait pas l'énergie et cela n'en valait pas la peine. Il pouvait qu'espérer que sa tante ait pitié de lui et le laisse sortir dans la matinée car il avait que son oncle ne le ferait pas.

Il laissa sortir un gémissement lorsqu'il sentit des larmes de désespoir glisser sur ses joues et, comme il le faisait chaque nuit avant d'aller dormir, il pria quelqu'un, n'importe qui qui écouterait, de le sauver. Et ensuite, il tomba dans un sommeil inconfortable.

Snape entra dans la maison de Privet Drive, après avoir transplaner dans une allée proche. Dehors, la maison ressemblait à une maison moldue tout à fait normale et, après avoir usé un charme pour ouvrir la porte de devant, elle semblait aussi normal à l'intérieur mais après avoir marcher un peu dedans, il remarqua qu'il semblait n'y avoir que trois personnes vivant dans la maison. Sur les photos il n'y avait qu'un garçon et deux adultes et ce garçon ne ressemblait ni à Lily ni à James, alors Snape pouvait seulement présumer qu'il s'agissait du cousin de Potter.

Il regarda partout au premier et ne vit personne. Déduisant que les chambres à coucher était en haut, il commença à monter les escaliers aussi calmement que possible, n'oubliant pas que Dumbledore lui avait dit de ne pas être vu. Sur le chemin de l'étage, il entendit des pleurs à l'intérieur du placard, mais aussitôt qu'il l'entendit, ce son disparu, alors il l'oublia. Il ne voulait pas rester dans la maison plus longtemps qu'il en avait besoin. Il voulait seulement trouver Potter et ensuite pouvoir partir.

Au deuxième étage, il vit quatre porte dont une était ouverte, c'était la salle de bain.

Snape alla à la plus proche de lui et l'ouvrit, révélant deux adultes, profondément endormi. Il referma silencieusement la porte et alla à la suivant. Lorsqu'il l'ouvrit, il fut surpris par trois choses. Une était qu'il n'avait jamais vu autant de jouet dans une chambre. Une autre était qu'il n'arrivait pas à croire à quel point ce garçon était gros pour son âge et la dernière était qu'il ne pouvait pas croire à quel point il ronflait fort. C'était encore pire que Malefoy, et cela voulait tout dire. Il avait souvent souhaité ne pas avoir à dormir dans le même dortoir. Mais Snape sortit rapidement de ses souvenirs d'Hogwarts et conclut tout aussi rapidement que ce garçon n'était pas Potter. Présumant que la dernière porte était celle de Potter, il referma calmement la porte et se dirigea vers la dernière.

En l'ouvrant, il fut à nouveau choqué. Il ne pensait pas avoir déjà vu autant de jouet cassé ! Regardant tout autour, il ne vit aucun signe de vie. Il n'y avait vraiment rien d'autre que des jouets cassés.

Il commença à s'inquiéter un tout petit peu, bien qu'il ne l'aurait jamais admit devant personne. Où était Potter ? Il pensa qu'il avait du manqué une pièce au rez-de-chaussée et il refit son chemin dans cette direction.

Il allait aller dans la cuisine lorsqu'il passa vers le placard où il avait entendu du bruit avant. Il chassa immédiatement la pensée qui entrait dans son esprit. Personne ne serait assez cruel pour enfermer un enfant dans un placard alors qu'il y avait une chambre en parfait état en haut et sûrement pas la famille de Potter, non ? Mais il se retrouva à se rapprocher du placard. Il allait l'ouvrir mais il trouva verrouiller. Qui verrouillait son placard ? L'appréhension commençait à venir en lui. Il murmura le même sort qu'il avait utilisé pour ouvrir la porte d'entrée et regarda à l'intérieur. Il faisait trop noir pour voir quoi que ce soit, alors il murmura un autre sort et une lumière apparût au bout de sa baguette.

Ce qu'il vit aurait été suffisant pour le faire tomber à la renverse, ce qui commençait à arriver assez souvent à Snape dans cette maison. Le placard était réellement petit. Il n'y avait rien sauf un mince matelas qui, il le pensait, faisait office de lit, et un petit garçon, paraissant sévèrement battus, tenant une petite couverture alors qu'il dormait, une jambe tombant sur le côté du matelas, faisant face à Snape. Snape sut alors pourquoi Dumbledore voulait y aller ce soir. C'était évident que le garçon avait été gravement battu. Il appela doucement le nom du garçon, essayant de le réveiller, juste pour être sûr qu'il était bien Potter.

- Potter, Potter, réveille-toi !

Cela ne semblait pas fonctionner alors il plaça son bras sous ses épaules, horrifié par leur maigreur et le secoua légèrement mais vu les effets que cela eut, il aurait souhaité ne pas l'avoir fait. Le garçon se réveilla en sursaut et s'éloigna rapidement avec douleur. Regardant dans sa direction, effrayé. Ils se regardèrent simplement pendant quelques minutes. Sévérus choqué et Harry semblant trop effrayé pour parler.

Il semblait que le garçon usait beaucoup d'énergie simplement pour rester éveillé. Il semblait si faible et il avait besoin d'aide. C'était évident qu'il était réellement Potter, il ressemblait tant à James que l'on aurait dit un miroir. Il pouvait aussi voir la cicatrice sur son front qui le rendait si célèbre. Il avait également le même type de lunette que James avait toujours eue, bien que celles de Harry semblaient cassés. Snape savait que le garçon n'allait pas être capable de rester éveillé très longtemps alors il décida de se présenter rapidement comme cela il pourrait essayer de le faire parler et de lui faire dire où il était blessé. Il pouvait déjà dire que sa cheville était gravement blessée, comme c'était sur le côté qu'il avait laissé pendre devant lui avant qu'il n'ait bougé. Cela semblait être foulé vu le bleu et l'enflure autour.

- Ha, Harry ?

Pour la première fois depuis longtemps, il bégayait vraiment.

- Mon nom est Sévérus Snape. Je suis professeur dans une école appelée Hogwarts.

Il laissa de côté le « école pour sorciers et sorcières », ne sachant pas s'il savait quelque chose à propos de la magie. Il continua.

- Je suis là pour t'éloigner de ton oncle et ta tante. Tu n'es plus en sécurité ici.

Il fit une pause pour savoir si Harry était encore avec lui et pour voir si ce qu'il avait dit avait eu un impact sur lui. Mais le garçon paraissait simplement perdu. Peut-être essayait-il simplement de réfléchir ? Il ne pouvait pas le dire. Il décida simplement de continuer.

- Peux-tu me dire où tu as mal ?

Et pour la première fois, Harry parla, bien que cela fut plutôt un murmure.

- Partout.

Les larmes commençaient à couler sur son visage. Sévérus sentit le désespoir du garçon assis devant lui.

- Est-ce que c'est ok, si je te soulève ?

Snape savait qu'il n'y avait aucun moyen pour le faire léviter là où ils étaient et en plus, il alarmerait le garçon en faisant cela Après avoir vu le garçon hocher la tête lentement, il posa sa baguette sur le matelas, où elle donnait toujours de la lumière et il avança ses bras en direction du garçon pour le soulever. Harry tressaillit comme si Snape allait le frapper et Snape éloigna rapidement ses bras.

Il avait besoin qu'Harry sache qu'il peut lui faire confiance.

- C'est ok, je ne vais pas te faire de mal.

De nouveau, Harry acquiesça et de nouveau Snape approcha ses bras de Harry, plus doucement cette fois et Harry ne trembla pas. Mais lorsque Snape souleva Harry, il sembla avoir très mal, sa respiration devint plus irrégulière. Snape le reposa rapidement et prit sa baguette, il murmura quelques mots que Harry put difficilement entendre, et à nouveau, il souleva Harry. Mais cette fois-ci, Harry n'eut pas mal, il se sentait juste engourdi.

Snape le rapprocha et laissa le garçon se reposer contre sa poitrine, un bras le soutenait et il baissa l'autre bras pour ramasser sur sa baguette. Une foi qu'il l'eut prise, il sortit et traversa le seuil. Il sentit son épaule s'humidifier alors que Harry pleurait, mais il n'y prêta pas attention.

Il sentit Harry se reposer dans le creux de son cou alors qu'il marchait dans la rue.

Une fois l'allée traversée, Snape transplana à Hogsmeade. Delà, il fit son chemin jusqu'à Hogwarts aussi vite qu'il le put sans réveiller le garçon qui dormait maintenant de ses bras, étant surpris de sa légèreté.

Il courut jusqu'à l'aile hospitalière et fut heureux de constater que Madame Pomfrey n'était pas encore partie, vu qu'il voyait toujours ses bagages sur le sol, près de la porte, il l'appela vit et elle vint vers lui sans attendre. Mais aussitôt qu'elle vit Harry, elle fut si choquée qu'elle dut se rattraper à un lit pour ne pas tomber. Mais après quelques secondes de choc, elle se remit en mode infirmière. Elle ordonna de poser Harry sur un lit pendant qu'elle allait chercher quelques trucs dont elle avait besoin.
Snape le déposa précautionneusement sur le lit et le regarda dormir. Mais lorsque Madame Pomfrey revint, il s'éloigna aussitôt. Il attendait au pied du lit alors qu'elle commençait à l'examiner. Après avoir enlevé le T-Shirt de Harry, elle s'étrangla, il y avait des bleus et des cicatrices partout dessus. Même Snape couvrit sa bouche sous le choc. Les côtés du garçon montraient facilement qu'il ne mangeait que très rarement, mais lorsqu'il pensa à l'autre garçon, le cousin de Potter, qui était extrêmement gros, indiquant qu'il mangeait trop. Snape ne pouvait simplement pas regarder le corps meurtris du garçon, alors il partit, se dirigeant vers le bureau de Dumbledore, laissant madame Pomfrey à son travail.

Lorsqu'il arriva à la gargouille, il dit le mot de passe, et entra rapidement, mais lorsqu'il arriva, il vit que Dumbledore n'était nulle part en vue, et il se rappela le meeting dont Dumbledore avait parlé, mais en analysant avec du recul la conversation que lui et Dumbledore avait eue, il semblait que Dumbledore savait ce qui se passait avec Harry, et maintenant il était encore à ce meeting. Cela aurait du être à Dumbledore d'aller chercher le garçon, pas lui.

Mais voyant qu'il n'y avait aucune raison de penser que Dumbledore reviendrait bientôt, Snape retourna vers l'aile hospitalière pour aller voir comment allait Harry.

au moment où il revint à l'infirmerie, Madame Pomfrey avait fini d'examiner Harry, et il était vêtu d'un pyjama, dormant paisiblement dans un lit, ayant plus de couleur sur son visage. Il s'assit à côté du lit, se sentant totalement épuisé, et espérant que Dumbledore serait là bientôt comme cela il pourrait lui parler, et lui poser ces questions qu'il avait eues avant.

Mais quelques minutes plus tard, Snape se retrouva endormi, et fut bientôt profondément endormi dans la chaise à côté du livre de Harry.


Dumbledore entra dans son bureau très tôt ce matin-là, il n'avait pas réalisé que ce meeting durerait aussi longtemps, et il ne pouvait pas croire à quel point Cornélius Fudge pouvait être exaspérant, même s'il était le nouveau Ministère de la magie, cela n'était pas une raison pour être aussi aveugle.

Il avait réellement espéré revenir avec les papiers d'adoption de Harry Potter, mais il avait au moins ceux temporaires, cela n'était pas croyable combien cela avait été dur d'essayer de convaincre le conseil que Harry n'était plus en sécurité avec sa famille, la raison principale de leur désaccord était les protections qu'il pourrait obtenir chez les Dursley, comme ils étaient liés par le sang, mais il savait que même si cela pouvait donner une protection contre le monde extérieur, cela ne pourrait pas le sauver de sa famille.

Il aurait réellement voulu aller chercher Harry lui-même, mais il savait que le meeting ne pouvait pas être annulé, et qu'il ne pouvait pas non-plus sortir Harry de cette maison. Il savait que s'il y avait une seule chance de le sortir de là, Sévérus pourrait le faire, ensuite Sévérus l'avait sorti de cette maison, il devait savoir comme cela était pour Harry.

Il avait réellement espéré que la prédiction de Sybille avait été fausse, comme toute les autres qu'elle avait faites, mais il savait qu'elle ne l'était pas, il savait au fond de son cœur, elle n'avait jamais agit de la même façon que lorsqu'elle avait fait cette prédiction, elle ne pouvait même pas se rappeler de ce qu'elle avait dit après qu'elle l'ait dit.

Dumbledore soupira, et décida de se rendre dans l'aile hospitalière et voir comment allait Harry, et ensuite d'aller voir Sévérus dans ses cachots.

Lorsqu'il vit Harry et Sévérus, il ne put s'empêcher de sourire, il aurait imaginé que Sévérus aurait voulu être n'importe où sauf près de Harry, mais il était là, endormit à côté de lui, comme s'il était un parent inquiet.

Mais en regardant ensuite Harry, l'inquiétude vint à nouveau en lui. Cela devait avoir été vraiment mauvais si Sévérus était resté à ses côtés. Il ferma la porte et se rendit dans le bureau de Madame Pomfrey pour voir comment allait réellement Harry.

Harry s'éveilla au son d'une porte qui se fermait. Il regarda autour de lui et réalisa qu'il n'était plus dans sa chambre. Où était-il? Il observa lentement autour de lui, de plus en plus effrayé, il ne reconnaissait rien du tout.

Il vit un homme dormir sur une chaise, à côté de son lit. Il ne pouvait pas voir le visage de l'homme, mais il lui semblait familier. Il se leva de son lit et fit face à l'homme, alors que seul le lit était entre eux. Il pouvait difficilement voir par-dessus le lit.

Soudainement, l'homme bougea et fit sursauter Harry et le fit s'éloigner de lui. Les yeux de l'homme s'ouvrir et il fit face à Harry. Pourquoi est-ce que cet homme lui semblait familier? Et où était-il? Regardant prudemment l'homme, il recula jusqu'à se trouver collé contre le mur.

L'homme ouvrit lentement la bouche et se prépara à parler lorsque la porte s'ouvrit et un vieil homme avec une longue barbe et une femme marchèrent au travers de l'embrasure, ils parlaient entre eux, et ne semblèrent pas remarquer que Harry s'était levé ni qu'il avait l'air très effrayé. Harry commença immédiatement à glisser le long de la paroi jusqu'à ce qu'il se retrouve au coin de la chambre.

Qui étaient ces gens? Que voulait-il de lui? Le vieil homme et la femme arrêtèrent soudain de parler, après avoir vu le lit vide et jeter un regard à l'homme qui lui semblait familier, ils suivirent son regard et leurs yeux se posèrent sur Harry. Ils firent un pas en avant et tendirent leur main en avant pour prendre celle de Harry et le ramener dans son lit comme il pouvait facilement prendre froid en étant à pied nu sur le sol, froid, en pierre.


Ils dirent calmement son nom mais il ne leur faisait pas confiance, il ne savait pas qui ils étaient, ce qu'il essayait de faire de lui ? Il murmura gentiment « s'il vous plait, non » et glissa immédiatement le long de la paroi amenant ses jambes contre sa poitrine, ce qui leur fit immédiatement retirer leur main. Ils firent un pas en arrière pour se retrouver à une distance convenable de Harry, essayant de le faire se sentir plus à l'aise. Le vieil homme sembla sur le point de dire quelque chose mais l'autre homme se leva.

D'où est-ce qu'il le connaissait? Comment était-il arrivé là? L'homme contourna le lit et s'arrêta devant Harry, il s'agenouilla ensuite comme cela il n'était plus aussi grand, il regarda Harry directement dans les yeux et ensuite parla.

"Pot- Harry, est-ce que tu te souviens de moi? Mon nom est Severus Snape. Je t'ai rencontré la nuit dernière. Tu es à Hogwarts, l'école dont je t'ai parlé."

Harry regarda l'homme, essayant de se rappeler ce qu'il s'était passé. La nuit dernière. Ensuite, il se souvint. Il sourit timidement à l'homme, il se rappelait ce qu'il s'était passé!

"Vous aviez le bâton, avec la lumière!" Dit Harry, se rappelant le bâton qui s'était illuminé lorsque Sévérus avait dit quelque chose, il ne se rappelait plus quoi.

Severus hocha la tête. "Ouais, c'est juste," Harry sourit légèrement, il avait raison.

Ensuite Sévérus parla. "Harry, pourquoi ne retournes-tu pas dans ton lit, tu as l'air affreusement fatigué, et tu as besoin de sommeil, s'il te plait." Harry pensa pendant une seconde qu'il était fatigué mais il ne se sentait pas à l'aise de dormir avec ces autres personnes qui le regardaient.

Severus paraissait crispé en disant ces mots, d'être vraiment poli avec le fils de James.

Harry regarda par-dessus la tête de Sévérus et observa ces deux personnes qui se tenaient derrière lui et vit qu'ils regardaient attentivement. Le vieil homme avec la longue barbe souriait et ses yeux semblaient briller.

Severus regarda ce qu'il regardait, et roula les yeux en voyant le vieil homme qui avait l'air aussi heureux que si Noël avait été avancé, il lui lança un regard noir et reporta son attention sur Harry.

"Harry, c'est Albus Dumbledore, le directeur de Hogwarts." Dit-il en pointant le vieil homme avec la longue barbe. ". Et c'est Madame Pomfrey, elle est infirmière ici, elle a aidé à te soigner." Il indiqua la femme lorsqu'il dit son nom, et ensuite pointa la cheville de Harry lorsqu'il dit qu'elle avait aidé à le soigner, et c'était vrai, il avait marché dessus très bien, et cela ne faisait pas mal maintenant."Tu peux leur faire confiance, ils ne vont pas te faire de mal"

Harry acquiesça simplement, il se sentait réellement fatigué. Il bailla. Il pouvait sentir ses yeux commencer à se fermer. Il essaya de les garder ouvert le temps de dire un mot avant de tomber dans un sommeil sans rêve.

Sévérus ne put pas s'en empêcher, aussitôt qu'il voulut s'empêcher de le faire, aussitôt cela arriva, il essaya de replacer le masque qu'il portait habituellement, et pendant un instant il pensa que cela avait marché, que personne ne l'avait vu, mais un regard à Albus lui certifia le contraire, il l'avait vu.

Dès que Harry eut dit ce mot, l'impensable arriva, je souris. Et ce n'était pas un vrai sourire, mais un vrai sourire, et qui monta dans mes yeux. Harry avait dit quelque chose que je n'avais pas entendu depuis longtemps, et c'était quelque chose que j'avais besoin d'entendre.

Il a dit "Merci" et lorsque Harry tomba endormi, je me surpris à le soulever et à le mettre dans son lit.