Would you love me… ?

Bon, seules celles qui lisent comme moi les derniers chapitres sortant au Japon peuvent me comprendre : je suis traumatisée. Du coup je n'arrive pas à finir Cursum Perficio, et même ici je galère TT Donc, je me suis dit « Il te faut du happy end à la pelle ! ». Alors me voilà. Je viens terminer Would You love me, parce que comme vous le savez, le 10ème chapitre est le dernier ! Bref, j'espère que vous aurez l'occasion d'en profiter (autrement dit, j'espère ne pas avoir foiré mon coup), et on se retrouve à la fin!

XxX ...But I need you to love me... XxX

Après tout, ça n'avait pas été un parcours sans encombres. Ni d'ailleurs une voie toute faite avec des indications à tous les tournants. Non, ça n'avait pas été facile. Et pour tout dire, Kurogané n'aurait jamais espéré en arriver… Là.

Là, c'était un aboutissement rêvé, et pourtant désespéré. C'était la fin d'une guerre, de toutes ces batailles remportées ou non qui avaient laissé des traces, des blessures à présent cicatrisée, peu à peu. C'était une lumière afin atteinte – le bout d'un voyage dont on se demande, chaque jour qui passe, si on a vraiment un but avant de chercher à l'atteindre. C'était un sourire, des pleurs et des rires étrangement mêlés… Un soulagement et un abandon heureux.

C'était Fye dans ses bras.

Le ninja tourna ses yeux ouverts à travers la nuit vers le blond blotti dans ses bras. La seule vision du visage épanoui du magicien lui fit reprendre conscience de la réalité de son rêve : Fye était bien là avec lui, en train de dormir comme un bienheureux, sa tête blonde posée sur le torse nu de Kurogané, leurs deux corps blottis l'un contre l'autre dans un état semblable.

Combien avait-il fallu souffrir d'espoirs dans des regards tendres, et de douleurs dans des regards fuyants ? Fye n'était pas un personnage des plus accessibles… Ni des plus faciles à vivre, à vrai dire.

Kurogané passa doucement sa main sur les fins cheveux blonds, doucement, afin de ne pas l'extirper d'un sommeil qui pour une fois paraissait agréable. Et comme il se perdait dans sa contemplation rêveuse, il entendit Fye murmurer dans son sommeil le désormais doux surnom de « Kuro… », et sa main dans les cheveux blonds se fit caresse d'une tendresse qui ne le surprenait plus lui-même. Il maudit presque cependant son cœur de rater encore des battements tandis le jeune magicien se blottissait encore davantage dans ses bras, à la manière d'un chaton endormi qui rechercherait inconsciemment la chaleur.

Conscient qu'il ne pourrait pas trouver le sommeil dans l'immédiat avec un cœur aussi capricieux quand il s'agissait de câliner un certain blondinet, Kurogané reporta son regard satisfait vers le plafond, sans cependant le voir. Un sourire qu'il se refusait de qualifier de béat éclairait son visage de dur à cuire dans l'obscurité.

Et comme ses pensées ne pouvaient s'éloigner de son magicien, il repensa à lui, à eux, depuis le début. Ce début, ce premier regard farouche et méfiant entre eux.

Ils avaient tous deux… Peut-être pas clairement changé, mais tout au moins compris certaines choses. Sur les sentiments. Sur leur vie. Sur le but réel de leur voyage. Sur eux, tout simplement.

Et dès le début, Fye, c'était un blondinet super actif, toujours joyeux et enthousiaste… Du moins en apparence. Car pour en avoir une lui-même, Kurogané avait parfaitement vu la carapace dont il se dotait en permanence. Et il avait percé cette même carapace en regardant dans deux yeux d'un bleu infiniment plus purs que des larmes de cristal ; il avait vu un magicien cruellement blessé, qui se protégeait derrière des mensonges de toutes sortes. Des mensonges qui faisaient se refléter dans ses comportements l'idée qu'il n'était jamais le même.

Fye, c'était d'abord « ce magicien stupide », qui se préoccupait autant de lui-même qu'un pigeon se préoccuperait d'un canard. Qui avait décidé qu'il était bien trop blessé pour blesser les autres, et que sa vie n'était qu'une flamme de bougie qu'on exposerait au vent sans s'inquiéter. Et c'était un point qui énervait tout particulièrement Kurogané, que Fye, combien même un certain ninja s'inquièterait beaucoup trop pour lui, ne se souciait jamais de lui-même.

Fye, c'était un menteur qui déchirait le cœur d'un autre menteur – un faux joyeux qui peinait un faux dur à cuire. Son beau visage était constamment brisé par de multiples sortes de sourires forcés, points principaux de l'élaboration de sa carapace, et par cette défiance qu'il dégageait ainsi, il éloignait toujours un peu plus de sa vie et sans en avoir l'air un ninja qui n'en pouvait plus de tant de bonheur feint.

Fye, Fye, Fye… Toujours lointain, qu'importe le nombre de fois que l'on murmurait ou criait son nom. Il était à lui-même l'art de s'attacher aux gens en les empêchant de s'attacher en retour ; brisé par les autres en silence, refusant de briser lui-même. Tout ça, derrière un océan de larmes retenu derrière deux grands yeux perdus, des mensonges pour n'être proche de personne.

Mais malgré les peines passées, Fye, c'était, tous mensonges confondus, une véritable âme innocente, pure, douce, même si brisée. Mille fois, Kurogané avait espéré faire naître un vrai sourire sur son visage, mille fois, le même ninja avait souhaité le rendre heureux. Véritablement heureux. Et l'entendre, pour toujours, rire de ce rire clair, insouciant, réel… Ce rire un petit peu gamin, enfantin.

Et ce souhait, Kurogané le gardait en lui, comme une promesse finalement, malgré toutes les différences, toutes les barrières qui existaient entre eux deux. A quel jeu le Destin avait-il joué en faisant se rencontrer deux personnes d'un monde différent ? Un mode de vie différent, une perception différente, une langue différente.

Combien de temps, oui, combien de temps avait-il attendu que Fye accepte cette promesse ? Pour qu'il se laisse enfin aller contre lui, définitivement, et ne se cache plus derrière des mensonges…

Qu'il comprenne, que même s'il tombait encore, Kurogané serait là pour l'aider à se relever. Que c'était comme cela que tout aurait dû être dès le début, même si le ninja lui-même avait eu ses propres réflexions avant de comprendre – comprendre qu'il ne pouvait pas ne rien faire lorsque ce foutu magicien se regardait tomber sans plus broncher.

Une très douce et très légère brise entra par la fenêtre ouverte pour soulever quelque peu les rideaux de la chambre, et Kurogané serra machinalement plus fort contre lui ce blondinet de magicien dont il était définitivement amoureux ; de lui, personne d'autre, lui comme il était, des défauts aux qualités, lui dessous la carapace. Lui, dont la blessure la plus profonde avait été de croire que les pouvoirs qu'il renfermait faisaient de lui un monstre.

Il n'y a pas de blessure que l'on ne guérit pas. Et Kurogané avait autant besoin de Fye que Fye avait besoin de Kurogané.

- Kuro-chan… Tu ne dors pas ?

L'interpellé tourna son regard de feu pour rencontrer deux yeux de glace – les faire fondre et puis éteindre un feu. Fye, à moitié réveillé, observait son ninja avec un bonheur réel qui allumait des étincelles dans ses yeux. Kurogané sourit à nouveau à cette vue, et sans répondre à une question qui demandait de toute façon plus de l'attention qu'une réponse, il l'embrassa – oh, doucement, comme pour effleurer un rêve sans le détruire.

- Je t'aime, murmura-t-il tout de même.

Ravi et rougissant d'entendre ces mots d'un ninja habituellement peu… bavard, le blond reposa délicatement sa tête sur l'épaule de son amant. Puis, ses yeux fixèrent le vide un instant, considérant peut-être en silence à son tour le long chemin qu'il avait fallu parcourir avant de pouvoir faire jouer en toute paix tout amour ses fins doigts blancs sur la poitrine forte et hâlée de Kurogané.

Et comme il fermait ses yeux sur un tendre sourire, un seul murmure traversa ces mêmes lèvres.

- Merci.

Your love makes me forget what i have been
your love makes me see who i really am
your love makes me forget what i have been

But i need you to love me, and i
I won't keep my heart from you this time
and i'll stop this pretending that i can
somehow deserve what i already have
i need you to love me

Barlow Girl

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XxX RàR et Bouclage d'une Série XxX

Oh, mais, je, oh, my gods, j'en pleure TT Le site m'a boudé et ne m'a pas transféré par mail les dernières reviews reçues, du coup je les lis à peine ! Vous me noyez sur un torrent de reviews adorables TT Mais j'pleure pas d'abord, chuis une dure à cuire moi TT Snurfl.

Bon, ben comme la série se termine ici, je tiens à dire quelques mots (encore, tuez la enfin x3) avant de répondre le mieux possible (c'est-à-dire sans en rater aucune du haut de ma bigleusité particulière) à chacune d'entre vous (ou chacun, j'sais pas, sorry dans le doute).

Bref, même si les chapitres se sont succédés avec un laps de temps à chaque fois plus ou moins long – surtout long pour être honnête -, j'ai toujours pris énormément de plaisir à écrire cette série, d'abord par pur fangirlisme et goût de l'écriture, ensuite parce que vous êtes des lectrices/lecteurs fantastic :3 Et qu'écrire pour vous, faire en sorte autant que possible de ne pas vous décevoir, créé un chouette petit nuage qui me permet de m'évader de mes contraintes :3 Mais on dirait que je vous quitte pour toujours là x3 Nanan, on se retrouve pour ceusses qui veulent encore de moi dans bien d'autres séries et one-shot sûrement à venir – j'assume si bien mon fangirlisme, vous comprenez… En attendant, je suis en plein alphabet avec L'abc d'un paradoxe et angst à venir (sisi) avec Cursum Perficio. Oh, et puis peut-être quelques traductions… Of course.

Voilà donc, merci à tous et/ou toutes :3 Pour terminer, si j'osais… Pourriez-vous me dire quel chapitre vous avez préféré, et pourquoi ? ça m'aiderait beaucoup pour ce qui me reste d'aventure littéraire, que ce soit ici ou ailleurs :3 (la miss Poiroo a commencé d'ailleurs (l) kissu)

Zoro-kun : T'as raison, il faut que Fye profite des bras de Kuro-toutou pour le consoler et là t'auras un lem… euh x3 Un lemon ? Non j'ai pas vu, où ça ? x3 Voilà, c'était le dernier chapitre, j'espère que tu aimes toujours… :3 (nonon, mes chevilles vont super bien je t'assure ! … Bon, la tête un peu moins peut-être mais bon x3)

Tammy : c'est vrai que je fais beaucoup dans le cute didonc x3 Mais si ça te plait, tant mieux :3

Kingsoren : kyah le défi est chaque fois plus important ! Misons que ce dernier chapitre (nah pas plus ici désolée :s) sera à la hauteur de tes espérances ! (mais ne cours pas trop partout, on se fait mal facilement dans une maison :3)

Cécé : j'avoue, j'ai versé des larmes (intérieures) un peu moi aussi… Mais faut pas le dire x3 Ou ma réputation de fangirl sadique est foutue x3 En tout cas, merci !

Mystala : my gods, j'ai fait pleurer tout le monde et j'ai même pas fait de l'angst, je n'aurai jamais le cœur à en faire ! Mais bien sûr, je suis tout à fait d'accord avec toi : Fye est loiiin d'être un monstre. Les monstres, ce sont ceux qui en voient partout ;3 Bisous pareil, merciii !

Irissia87 : plus sombre, mais y a d'la happy end, merci Kuro :3 Je continue, je continue, merci pour tes encouragements :3

Clover-san : wooOOoow j'ai des bisous à la pelle :3 En tout cas ça fait plaisir de voir qu'un chapitre sur lequel on a galéré un moment plaît Bisous tout pareil, et à la prochaine fic !

Jadzabel : voilà voilàà ! mdr

Poiroo : oh, pour le massacre des bouseux selon Kuro, je fais confiance à ton imagination mh :3 Et j'avoue apprécier aussi les happy-end en fait, mais je crois que je l'ai déjà dit x3 On va finir par croire que je chiale sur de l'angst (même pas vrai TT) Merci donc, et voici le dernier chapitre, la boucle est bouclée… De manière correcte j'espère ;

Melissa Flowkhart : ravie de te plaire :3 J'ai la pression avec ce dernier chapitre didonc x3 Je croise les doigts donc pour que le 10ème ait ta clémence !

Na.Shao : cool une rose maintenant :3 Et euhh… Bah je t'ai fait du fluff, hé, dis, ho, j'ai plus la pression maintenant dis ? ;; Pastaper, ils sont vivants et ils s'aiment x3 Hugs :3

Martelca : kyah pleure pas enfin, tout est bien qui finit bien ! (bon, pas encore dans le manga, j'avoue…) Mais nous avons tous – et surtout toutes – le droit de rêver hun :3 Merci la miss !

Maeve fantaisie : j'fais pleurer tout le monde ; Voui, tout va aller bien maintenant, puisque le destin a donné un Kuro à Fye ;3 Et puis c'est moi qui te remercie, pour toutes tes jolies reviews ! C'est le dernier chapitre, ui, mais j'en ferai d'autres, et j'espère tout ça te plaira tout autant :3 Des bisous aussi !

Poiroo again : mais LOL. Est-ce que je dirai assez « merci » un jour ? ;3 Ahlàlà, un ivrogne ce Fyefye hun x3

ZRedPoppy : Des anglicismes ? Damnit, je suis découverte ! x3 Uhu merci en tout cas. Oui ceci était le dernier chapitre, désolée hun ; Mais j'ai gagné une chouette review après neuf chapitres quand même, ça vaut le coup :3

Poiroo again and again : waiii ça m'arrive aussi des fois d'oublier de quoi parlait un de mes chapitres. Bon, ok, c'est la honte là, mais bon, ça me revient vite quand même x3 C'est cool que tu trouves de la simplicité dans mon écriture, j'ai justement peur de ne pas l'être assez en général :3 Bref, encore, toujours, merci )

… à toutes :3

(Au fait, est-ce que quelqu'un sait ce que deviennent EyPi et ses fics que l'on ne voit plus par ici depuis un moment :s)