Disclaimer : Rien ne m'appartient, sinon j'aurais changé un certain nombre de trucs dans les bouquins du fandom, à commencer la mort de Sirius et le fait que Ombrage s'en sorte juste avec une grosse frayeur. Et deux trois autres petits détails de ce goût là.

Merci à tous ceux qui ont reviewé le chapître précédent, ainsi qu'à ceux qui suivent (encore) cette histoire.

Vous l'aurez compris, quoi que j'ai pu dire à l'époque, cette fic est en pause. Prise par ma vie IRL, plus trop dans l'histoire, perte de fichiers (bah oui ça aide pas), syndrôme de la page blanche du siècle... enfin je ne désespère pas de la finir un jour. Je n'aime pas laisser les choses inachevées.


Chapitre 28 : Le retour d'Hagrid

Les vacances passaient trop vite aux yeux de Rose, qui pouvait en profiter pour jouer aux échecs avec Sirius, enfin rétabli, et Remus, qui avait décidé de rejoindre son meilleur ami à Poudlard le temps des vacances scolaires. Enfin, « jouer aux échecs » était un bien grand mot, elle passait plutôt son temps à essayer de convaincre un fou récalcitrant, un cavalier peureux et une tour bornée de se déplacer, tout en empêchant les pions de se déplacer à leur guise. Après tout, les pions n'étaient pas sensés se déplacer entre les cases d'après la règle que Ron lui avait fait lire quand il lui avait appris à jouer….si ?

On était à la Saint Sylvestre et la neige avait recommencé à tomber.

-Ernst ! Arrête de rêvasser et viens nous donner un coup de main !

Le dénommé Ernst se détacha à regret de la fenêtre à laquelle il était accoudé depuis maintenant plus d'une heure et rejoignit ses deux compagnons autour de la grande table qui leur servait de quartier.

-Pourquoi ne pouvons–nous pas célébrer la Saint Sylvestre comme au monastère ? Geignit l'allemand, en essayant de faire céder son supérieur, l'implacable Charon Hell.

-On est en mission, Ernst, ça veux dire que nous ne sommes pas là pour nous amuser… grogna pour la sixième fois depuis le début soirée un concierge plus qu'agacé.

-On ne peut pas faire un break ? Un tout petit ? Une pause microscopique ? S'il te plaiiiit….C'est pas humain de nous faire travailler un trente et un déc…

-Qu'est ce que tu ne comprends pas dans la signification du mot « non » ?

Riemann émit un son inintelligible et se replongea sur la théorie de la deuxième couche de barrière à réactualiser.

La nuit était tombée depuis un long moment déjà, quand un pop dérangea les trois hommes.

-Le directeur Dumbledore voudrait vous voir Charon Hell Monsieur, couina Alky, vêtu de son éternelle taie d'oreiller aux armoiries de Poudlard. Il vous attend dans son bureau, monsieur.

L'elfe de maison disparut de la même façon qu'il était arrivé dans la pièce.


-Bonsoir Charon. Alky m'a signalé que vous planchiez toujours sur les barrières de l'école à une heure comme celle-ci ? Pourquoi ne pas profiter du réveillon pour faire une pause bien méritée ?

Le concierge eut brusquement l'air de vouloir donner le vénérable directeur en pâture à son corbeau.

-Moins nous traînons et plus…

Une explosion lui coupa la parole. Les deux hommes se ruèrent sur la baie vitrée pour en comprendre l'origine et, le cas échéant, riposter à toute attaque du château. Dehors, des feux d'artifices colorés fusaient, occupés à écrire dans le firmament :

« buen año 1996, lleno de felicidad y buena salud », « Happy new year 1996, full of happiness and good health » et « Joyeuse année 1996, plein de bonheur et bonne santé » en plein d'autres langues.

-Ernst, je vais te tuer ! grogna le moine en partant en courant, un Albus essayant de le persuader de laisser ses confrères s'amuser sur les talons.

Les jours suivants le Nouvel An avaient été plus calme, mais les quelques élèves restés à Poudlard ou rentrés prématurément pendant les fêtes avaient trouvé très divertissante la vue de l'inquiétant concierge hurler des insultes très colorées et en plusieurs langues à l'encontre de l'un des deux autres moines qui étaient venus séjourner au château pendant l'hiver, et le courser à toute berzingue à travers le grand hall. Depuis, les cours avaient repris et tout le monde, sauf les Serpentards évidemment, était ravi que Sirius, remis de ses blessures infligées par l'hydre, soit à nouveau capable d'assurer ses cours.

Rose releva la tête par-dessus son devoir d'histoire de la magie et soupira.

Comment pouvait-on pondre un sujet pareil ?

En quête désespérée d'inspiration, (elle n'avait écrit qu'une seule ligne sur son parchemin au cours des dix dernières minutes), la jeune fille tira un gros livre emprunté à Madame Pince de dessous une pile d'autres bouquins épais. Emprunté moyennant moultes promesses de le rendre intact sous peine de châtiments tous plus inventifs les uns que les autres mais tous aussi douloureux. A croire qu'elle aussi, comme Rusard, regrettait le bon temps où les châtiments corporels étaient de mise dans la vieille et vénérable école de sorcellerie.

La pile vacilla et le sommet s'écrasa sur Helena qui eut juste le temps de les rattraper avant que les volumes ne s'écrasent et ne voient leur couverture s'abîmer. Et que Smaug au féminin n'envoie illico presto les trois filles en Enfer.

-Tu pourrais faire attention !

-Désolée… Rose jeta un regard contrit vers son amie. J'avais la flemme de tout déplacer.

-Termine ton essai. s'agaça l'asiatique, comme ça tu en sera débarrassée.

-Mei ?

-Quoi encore ?

Elle reposa sa plume d'un air légèrement énervé.

-J'ai soudainement cru entendre ta mère.

-O Merlin ! Mei se plaqua les mains sur le visage avant de s'exclamer d'un air faussement horrifié : Noon ! Il faut que j'aille voir l'infirmière…

-Tiens…

Helena arrêta son doigt sur une ligne.

-Quoi ? Trouvé un truc exploitable ?

-Ils disent que chaque hameau ou habitation sorcière d'une certaine taille avait l'obligation de construire un lieu de culte chrétien pour éviter les accusations de paganismes que l'on attribuait alors à la sorcellerie. On pourrais le mettre dedans non ?

-Je pense que ça doit rentrer dans le sujet…

-Je peux vous poser une question ? intervint Rose.

-Tu viens de le faire, ma petite Rosinette.

-M'appelle pas comme ça…je veux dire, si toutes les habitations d'une certaine taille ont été obligées de se munir d'un lieu de culte, Poudlard aussi, non ?

-Je ne pense pas que le château possède une chapelle. On le saurait, non ? répondit Helena. Et puis les barrières anti-moldues doivent probablement être plus anciennes que le décret…

-Au fait, vous avez trouvé votre sujet de PPE ? demanda Helena.

-Je croyais qu'on devait bosser ! râla Mei avant de soupirer et d'ajouter : on a déjà commencé. Sur les effets de la ményanthe en fonction de ses modes d'utilisation dans les potions. Et vous ?

C'est quoi la ményanthe ?

-Pas encore choisi On cherche un truc intéressant. soupira Helena pour qui, comme Rose, les potions n'étaient pas la tasse de thé.

-On a juste choisi le sujet. On va travailler sur les bézoards. C'est Nott qui a choisi. Honnêtement, c'est tout ce qu'il veut du moment qu'on échappe à la crème anti–ride…

-Tu es un peu dure avec Sally-Ann… lui reprocha Mei d'un ton réprobateur.

Rose lui jeta un regard un peu coupable.

-Je sais que ce n'est pas bien… mais je ne supporte pas les gens systématiquement en retard… en retard de temps en temps, d'accord, mais cette fille se ramène à tous les cours avec entre vingt et trente minutes de retard… ça m'énerve… c'est ridicule hein ?

-Retiens toi la prochaine fois… soupira Mei en levant les yeux au ciel.

Rose lui jeta un regard coupable.

-Oui Capitaine !


La jeune fille était penchée sur son devoir de botanique pour le lendemain sous l'œil vigilant de Fumseck , qui, elle l'avait appris à ses dépends, n'hésiterait pas à prévenir son grand père de directeur s'il lui prenait l'envie de bâcler son travail. Et, bien sûr impossible de couper à ce temps studieux, le vieux sorcier avait été intraitable.

Trois coups puissants assenés sur la porte la firent sursauter et tâcher son splendide dessin de botruc, que n'importe qui aurait pris pour représentation ratée de rat d'égout. Mais elle était toujours mieux que les deux tentatives précédentes, qui gisaient à présent froissées dans la poubelle.

Rose observa d'un air indifférent Fumseck entre-ouvrir la porte du bureau directorial juste en laissant échapper uns de ces sons liquides dont il avait le secret. Si cette capacité l'avait tout d'abord fortement surprise, elle faisait à présent partie de son quotidien et ne l'étonnait même plus. De toute façon, comme disait les professeurs Gobeplanche et Dumbledore lui–même, les phénix restaient des animaux très mystérieux.

Il faudra un jour que je demande à Grand-père comment il s'est lié avec le mouchard du haut du perchoir…

Après quelques instants d'hésitations, le visiteur entra et déploya sa grande taille, faisant virtuellement rétrécir la pièce au passage.

-B'soir, Professeur Dumble…

-Bonsoir Hagrid ! salua Rose d'un air joyeux.

La raison de la disparition du garde–chasse, pourtant présent le soir de la Répartition, avait fait partie, pendant trois mois, des grands mystères non élucidés.

- Euh…b'soir mam'zelle. Sans vouloir vous vexer ni quoi que ce soit, qui êtes vous ? Et que faites vous ici ?

Rose le regarda bizarrement.

-Hagrid, je suis Rose Nightwing, la petite fille du directeur, nous nous sommes déjà rencontrés en tout début d'année…

Ce fut au tour d'Hagrid de lui jeter un regard intrigué.

-La fille d'Iris ? Mais mam'zelle, la 'tite Rose est morte depuis un sacré bout de temps… pauv' gamine, tenez. Hagrid commença à reniffler. Mais c'est pas possible que j'vous aie rencontré, mam'zelle parce que j'étais en mission pour l'directeur Dumbledo-…

Hagrid se plaqua les mains sur la bouche d'un air coupable.

-Pourtant, je suis sure que c'est vous qui nous avez fait traversé le lac, à moi et aux premières années. répondit Rose, de moins en moins sure d'elle.

Mais qu'est-ce qui se passe ? Sortilège d'oubliette ? Amnésie post traumatique ? Mensonge délibéré ? Ou a-t-on trafiqué le truc entre mes deux oreilles qui me sert à penser ?

La porte s'ouvrit sur le directeur de Poudlard interrompant au passage la conversation.

- Bonsoir Rubéus ! On m'a signalé votre arrivée. J'espère que tout s'est bien passé ?

En même temps, Albus jeta un œil rapide à ce que sa petite fille faisait.

-Rose, je ne crois pas que l'étude des rats soit au programme de zoologie… tu devrais faire tes devoirs avant de t'amuser. la sermonna-t-il.

-C'est censé être un botruc, grand-père… grommela une Rose vexée.

-Vraiment ? Je suis désolé ma chérie. gloussa Albus, qui semblait trouver la situation amusante.

Même Fumseck du haut de son perchoir, laissa échapper un trille moqueur.

-Pour en revenir à nos dragons… Rubéus, je suppose que Charon, le nouveau concierge vous a rendu les clefs du domaine ?

-Pas d'soucis professeur. affirma le demi-géant en brandissant le lourd trousseau de clefs.

-Parfait. Oh, à ce propos, pour ne pas effrayer les anciens, j'ai pris la liberté de demander à notre nouveau concierge d'escorter les élèves de première année sur votre apparence autrement leurs aînés ne les auraient jamais confiés à Charon… pauvre garçon… il faudrait vraiment que les gens arrêtent de juger les gens sur leur apparence ou leur maison…

Parce que si je suivais un type à l'air louche, tu serais content ?Préviens moi tout de suite histoire que j'aille trainer du coté de l'allée des Embrumes…

- J'espère que cela ne vous dérange pas ? Ne soyez donc pas étonnés si certains de nos premières années semblent vous connaître…termina Dumbledore.

Hagrid jeta un regard en biais vers la jeune fille qui avait repris son travail mais gardait quand même les oreilles grandes ouvertes pour la conversation entre les deux adultes. On est curieuse ou on ne l'est pas. Regard que le directeur de Poudlard ne manqua pas de remarquer , vu la discrétion du garde-chasse.

-Nan, bien sûr que nan, prof'seur Dumbledore…

D'accord…au moins ça me rassure sur l'état de ma mémoire…et je n'ai pas fais de gaffe… ouf…ce n'est pas passé loin ! Toi, ma fille, tu as pris beaucoup trop de libertés ces derniers temps !

Rose s'adossa à la gargouille, les jambes un peu tremblantes. Sa pseudo erreur avec Hagrid avait à nouveau réveillé la peur de se faire démasquer. Si elle avait essayé de jouer les extraverties, de montrer un caractère aux antipodes de ce qu'elle avait montré en tant qu'Harry Potter pour que personne n'aie de doutes, (à part le fait que c'était bien agréable de se lâcher de temps en temps), elle venait de réaliser qu'un simple détail insignifiant comme celui qui venait d'avoir lieu pouvait envoyer toute sa couverture en l'air. Et ça faisait froid dans le dos. Sans compter la vieille rengaine de la culpabilité. Elle secoua la tête pour chasser ces pensées dérangeantes qu'elle avait cru, à tord, définitivement dissipée, et rejoignit ses amies dans le Grand Hall, tout en essayant de trouver une excuse valable pour sa tête de déterrée.

Vivement que le professeur Dumbledore trouve un antidote, si ça continue je vais finir schizophrène !

Quelques jours passèrent, bien remplis par les cours et les à côtés que les professeurs ne manquaient pas de donner, persuadés que leurs élèves n'avaient que leur matière à travailler et/ou que chaque jour comprenait plus de 24 heures. Vu comment chacun trimait dur en cinquième année pour avoir « les BUSEs absolument nécessaires à la poursuites des enseignements essentiels pour exercer le métier de ses rêves » les ASPICs faisaient l'effet d'un Scylla à l'affût de tout étudiant ayant résisté vaillamment à Charybde version examen. Et Rose n'était pas la dernière à travailler, d'une part, parce que tout ne lui coulait pas de source, d'autre part parce son entourage, que ce soit ses deux nouvelles amies (des « Hermiones » en moins extrémistes, parfois trop studieuses à son goût) ou grand-père Albus flanqué de son mouchard préféré, lui forçaient quelque peu la main. Que n'aurait-elle pas donné pour pouvoir regrimper sur un balai…


Le cours de runes avait été d'un ennui total. Un texte totalement inintéressant sur les techniques agraires des vikings. Rose finissait par se demander pourquoi elle avait choisi la matière en premier lieu. Ah oui, son illustre mentor la lui avait imposé. Ça expliquait bien des choses…

Mei et Helena étaient parties à leur cours d'arithmancie, ce qui laissait à la jeune fille la possibilité de flâner un peu dans les couloirs du château en remontant gentiment vers sa salle commune, et pourquoi pas, d'envisager un petit détour par la case crumble bien cachée derrière la poire chatouilleuse du couloir menant à la salle commune de Poufsouffle. Parfois ça avait du bon de connaître le château comme sa poche.

Un détail attira son attention : ce qu'elle avait pris pendant quatre ans pour un pan de mur imitant une porte semblait à présent être une véritable ouverture, dont le battant était juste rabattu, comme si on avait voulu maintenir les apparences, tout en laissant le passage déverrouillé. Et Rose ne se souvenait pas d'un quelconque passage à cet endroit précis sur la carte des Maraudeurs.

Dommage que la Carte ait été détruite au cours de l'attaque de Privet Drive. Ça aurait été intéressant de voir quel nom aurait à présent légendé ma position. La Cape aussi aurait été bien utile…

Vérifiant que l'escalier, armures et tableaux compris, étaient déserts la jeune fille céda à sa curiosité et se glissa dans l'entrebâillement. Elle se retrouva brusquement dans un couloir glacial, muni d'une grande baie vitrée avec vue sur la Forêt Interdite, et de quatre portes dont deux grandes ouvertes.

Si les deux premières salles étaient manifestement vides, la troisième était occupée à en juger par les éclats de voix qui filtraient à travers la porte fermée. Et les occupants se rapprochaient dangereusement du couloir. Rose jeta un coup d'œil paniqué autour d'elle et bondit sur la première cachette qui lui vint à l'esprit : la porte fermée du fond. La jeune fille eut juste le temps de se faufiler dans la pièce et de la refermer que l'un des moines sortait du quartier général vers l'escalier.

-Qui est le crétin qui a laissé cette porte ouverte ?

-…

-Ernst… combien de fois t'ai-je déjà répété que cette porte doit demeurer verrouillée pour que les étudiants fouineurs ne découvrent pas cette aile du château ?

-176 fois exactement. déclara l'Allemand d'un air satisfait.

Charon Hell prit la tête de quelqu'un qui a envie de se jeter par la fenêtre mais qui se retient parce que la hauteur n'est pas suffisante pour le tuer sur le coup.

-Et il a compté…

Un des hommes s'éloigna à l'opposé de la cachette de Rose, les deux autres rentrèrent dans leur quartier général. Rose profita de ce répit pour jeter un coup d'œil à la salle : allongée, munie de vitraux sans dessins particuliers, elle possédait une drôle de table recouverte d'une nappe brodée et d'une statuette fixée au mur, représentant un homme fixé sur une croix. Le tout d'une facture qui rappelait fortement à Rose l'art moyenâgeux qu'elle avait pu admirer, étant enfant, dans les livres d'histoire de primaire.

Je crois que j'ai trouvé la chapelle… c'est bizarre que je ne me souvienne pas de cette partie du bâtiment vue de l'extérieur… j'ai pourtant survolé le château plusieurs fois…

S'assurant que tout danger relatif aux moines était écarté, la jeune fille se glissa hors de la chapelle et regagna la porte-mur, tout en croisant les doigts pour que personne ne l'ait reverrouillée entre temps. Elle appuya plusieurs fois sur la poignée. Sans succès.

Et zut…

Elle n'eut pas le temps de penser à une solution de rechange pour ne pas se faire repérer par les ecclésiastiques, que la porte s'ouvrit brusquement sur Ernst Riemann qui étouffa un juron à la vue de la jeune fille. Celle-ci se retint juste à temps de glapir de surprise et de peur et se contenta de déglutir difficilement.

-Les autres t'ont vue ? chuchotta l'Allemand en jetant un coup d'œil inquiet à la porte fermée de ses camarades.

Rose hocha la tête négativement, ne se faisant pas confiance pour émettre le moindre son cohérent. Après tout son cœur faisait des bonds inquiétants dans sa cage thoracique.

-Alors file ! la pressa Ernst d'un air vaguement soulagé.

Au moins il n'allait pas se faire décapiter par son supérieur.

Sans demander son reste, Rose détalla, bien trop heureuse de s'en sortir à aussi bon compte. En oubliant au passage toute pensée de délicieux crumble aux pommes et aux amandes.


Je n'ai toujours pas trouvé comment on fait pour sauter un ligne... désolée si c'est vraiment compact. J'espère que vous avez aimé !