L'Enfance d'un Prince

Note de l'auteur : ça y est ! C'est parti ! Voici enfin le premier chapitre de ma nouvelle fanfiction 100 Seigneur des Anneaux, j'ai nommé « L'Enfance d'un Prince », l'EduP pour les intimes. Que vais-je raconter dans cette nouvelle histoire, vous demandez-vous ? C'est simple : l'enfance d'un prince. Du Prince.

Legolas Greenleaf, Prince of Mirkwood, de 0 à 3029 ans (grossièrement) ! C'est-à-dire l'histoire de Legolas de sa naissance à la Guerre de l'Anneau. 158 chapitres sont prévus (je ne plaisante pas) ... par conséquent, je compte sur votre soutien général pour me soutenir tout au long de l'écriture de cette fic !

Disclaimer : Master J.R.R. Tolkien pour l'univers et les personnages, et ma marraine Laessiel pour la forme du titre (car bien entendu tout ceci n'est qu'un honteux plagiat de la très fameuse fic de Laessiel, j'ai nommé « L'Enfance d'un Thain »).

Remerciements : À tout le Poney, spécialement Caladwen, pour le soutien et les encouragements. À Elro, beta-readeuse officielle. À Ely, pour ses nombreux conseils et indications.

Petite pensée pour : Alice, Pau, et bébé Legolas.

Fin du racontage de vie

Partie I. 1 : Venue au monde

Chapitre 1 : Jour 1

De la lumière. Je vois de la lumière. C'est la première fois de ma vie ! Comme c'est étrange, cette lumière. Au tout début, ça m'a fait un choc ; en plus, j'ai découvert autre chose : crier. J'aime bien crier. Je crie beaucoup, d'ailleurs. Enfin, je me calme vite. Parce que la lumière, il faut bien s'y habituer : j'ai l'impression qu'elle est partout. Pour ne plus y penser, je garde les yeux fermés. Le problème, c'est que je ne peux pas fermer les oreilles, et il y a des sons partout, aussi. Il y a tellement de nouveautés, tout à coup ! Je me sens tout bizarre. J'ai un peu froid, et je sens qu'on me touche, qu'on me fait bouger, c'est désagréable. Tout ça est vraiment très étrange ...

Heureusement, je commence à retrouver un peu du confort d'avant. Je sens sa présence, sa peau contre la mienne. Ça, je connais, ça me rassure un peu. Et puis finalement, elle met quelque chose entre nous, quelque chose de doux. J'aime bien aussi. J'arrête de crier, et j'ouvre un peu les yeux. Toujours cette lumière ! Mais elle n'est pas pareille partout, la lumière. Il y a encore des sons, aussi. Maintenant, je sens quelque chose en moi.

Je crois que j'ai faim.

— Toutes mes félicitations, Altesse, votre enfant est un superbe fils !

— Par Eru, je vous remercie infiniment de vos bons soins, Maître Rindil. Son Altesse la princesse se porte-t-elle bien ?

— Tout à fait, Sire. Son Altesse se repose avec l'enfant, et une sage-femme s'occupe d'elle. Désirez-vous entrer, Sire ?

— Naturellement !

Avec un sourire affable, le médecin renommé qu'était Maître Rindil écarta un rideau de velours vert et laissa le Grand Prince Thranduil entrer dans la tente. Là reposait sa femme, la princesse Naëliriel, nouvellement accouchée d'un fils : le nouveau Petit Prince. Thranduil, malgré sa nature d'Elfe et son statut de fils de roi, était ému comme n'importe quel père. Ses mains tremblaient légèrement quand il s'approcha de sa femme et découvrit les traits de son premier-né. L'enfant, blotti dans une couverture de laine blanche, avait les yeux fermés et poussait de temps en temps des petits cris qui firent sourire Thranduil. Le Grand Prince promena son regard sur la peau encore un peu rouge du nouveau-né, sur son petit nez, sa petite bouche, et ses minuscules oreilles pointues.

— Prenez donc votre fils dans vos bras, Thranduil, l'engagea Naëliriel d'une voix douce et fatiguée.

— Oui ... oui, d'accord, balbutia le Grand Prince en suivant le conseil de sa femme.

Il tendit les bras vers le bébé et le souleva comme s'il n'avait été qu'un sac de plumes. Il l'allongea sur son bras gauche et caressa son visage d'un doigt léger. Doigt que l'enfant, à moitié endormi, agrippa et serra fermement dans sa toute petite main. Thranduil était aux Maiar.

— Quel nom donnerez-vous à notre Petit Prince ? demanda Naëliriel.

— Je ... je ne sais pas.

— N'en avais-tu pas déjà décidé, Thranduil ? fit une troisième voix.

Thranduil fit volte-face et regarda son père, le Roi Oropher, entrer à son tour dans la tente. Le Roi avait une expression amène et souriait à sa petite famille.

—Tu me rappelles mon propre exemple au jour de ta naissance, Thranduil, dit Oropher. Il y a bien longtemps de cela.

— Vraiment ?

— Oui, je t'assure. Allons, présente-moi donc à mon petit-fils.

Naëliriel, toujours allongée, rayonna de fierté quand son beau petit bébé passa dans les bras du Grand Prince à ceux Roi de Mirkwood.

— Ce sera un vigoureux Petit Prince, prédit Oropher. Mais, Thranduil, j'étais assuré que tu avais déjà réfléchi au nom de ton fils.

— C'est vrai, Père. L'émotion m'a confondu. Cet enfant se nommera Legolas.

— Legolas ... répéta Oropher d'un air pensif. C'est un beau nom. Qu'en dites-vous, Naëliriel ?

— J'approuve ce choix, Oropher. C'est un de ceux que j'avais proposé à Thranduil, avant de le laisser choisir.

Thranduil reprit son fils et l'éleva à la hauteur de son visage.

— Voici donc Legolas, Petit Prince de Mirkwood, prononça-t-il d'un ton solennel.

Legolas, cependant, n'appréciait pas du tout ces cérémonies et se mit à crier, à la fois de peur et de faim. Thranduil en fut troublé, mais Oropher préféra en rire.

— Cet enfant a, je crois, besoin de sa mère, dit-il. Allons, Thranduil, remets notre Petit Prince à la garde de Naëliriel, et laissons-les.

Thranduil hocha la tête et tendit le petit Legolas à celle qui venait de le mettre au monde. Avec un dernier sourire, il caressa doucement la tête de l'enfant, embrassa son épouse, puis suivit son père hors de la tente.