Merci pour les reviews de la Part I c'est-à-direannelaure0617, Twinzie, Lilialy, ChocoWend, 'Luna', Ccilia, JploveLE, Drudrue, Sunshiine, Rajhna, aylala, Ahmose, millou95, Eliza Pouffsouffle, Dunkychou, Marauder's Map, Lexou et tchingtchong !

Résumé: Le comble pour une Lily charitable, c'est de tomber à son tour ... malade.

Scène Bonus courte / Pas d'épilogue

NB : Remplacez les B par les M, mais cette fois-ci, quand Lily parle.

Merci à Sunday Vanille pour son bêta readage (ne vous en faîtes pas, l'invention de mots c'est mon fort D)

Petit cadeau Bonus pour toi, Rajhna!

Part II - Scène Bonus

« Lily ! Debout ! » crie Hannah en me secouant par les épaules.

Mes yeux s'entrouvrent et se referment; la lumière du soleil est pour le moins accueillante. Je décide de rabattre ma couette sur mon visage en espérant que cette folle furieuse d'Hannah oubliera ma présence.

« Lily ! »

Raté ! Son cri strident me fait sursauter malgré moi. Je serre les dents pour ne pas hurler dans ce foutu dortoir; si elle continue, elle sera sourde à perpétuité. Je ne réagis pas à ses menaces, et malgré vent et marrées je reste blottie contre ma couette.

« Lily ! Ne me pousses pas à commettre l'irréparable! »

Je l'entend tapoter du pied à côté de moi.

« 1 ... 2 ... 3 »

Sauvagement, elle s'empare de ma couverture, me laissant avec un ridicule drap.

« Pourquoi est-ce que tu be réveilles de si bon batin? » je crie, furieuse qu'on ait pu me réveiller sans mon autorisation.

Je me fige, Hannah aussi. Je réalise avec effroi que je respire laborieusement, mon nez semble bouché.

Non !

Pas ça !

« Quelle heure est-il ? je demande à Hannah, perdue.

- Bientôt 14 heures, l'heure du match » chantonne-t-elle d'une voix joyeuse.

Hannah est une fervente supporter de notre équipe de Quidditch, je crois que Garys n'y est pas pour rien.

« J'espère qu'ils vont ratatinés les Serpentards » grogne-t-elle en tapant son poing droit contre sa paume gauche.

Tout devient alors plus clair. Je ne dors jamais aussi longtemps à part quand je tombe ... malade, plus particulièrement quand je suis enrhumée.

Potter ! Maudit et saleté de Potter ! Il m'a bien embobiné le saligaud !

Sans attendre, je m'empare de quelques habits que j'avais préparé la veille. Je les enfile avec maladresse et négligence. Enfin, je me saisis de ma cape et décide de quitter mon dortoir.

« Où vas tu? me demande Hannah qui se dessine un lion sur la joue.

- Match »

Au point où j'en suis, je ne peux pas tout lui expliquer. Tout ce qui s'est passé hier est un contenu illicite qui doit rester entre Potter et moi. Je ne sais pas pourquoi j'ai eu pitié de lui, pourquoi je l'ai laissé faire, pourquoi je ne lui ai pas foutu une bonne baffe, pourquoi j'en voulais encore ... mon état de faiblesse je présume.

Je profite pour aller piquer quelques croissants dans la cuisine, mon seul et unique acte interdit.

En route vers le stade de Quidditch ! Je me faufile parmi les élèves qui s'y rendent, banderoles à la main. Certes le Quidditch n'est pas ma passion, mais les banderoles des Serpentards me font pitié. Un serpent qui dévore un lion, quelle imagination !

A grandes enjambées, j'arrive enfin à entrevoir le bout du tunnel. Où est-ce que Potter peut-il bien être ? Le match n'ayant pas encore commencé, je suppose qu'il est dans les vestiaires, implorant Merlin pour que ce soit lui qui marque le but de la victoire.

Essoufflée, j'essaie en vain de trouver ces foutus vestiaires. Ils sont cachés où ? Pourquoi n'y-a-t-il aucun panneau de signalisation dans ces couloirs interminables ? Le match ne va pas tarder à commencer, et je tiens, par dessus tout, à dévoiler à tête enflée ce que je pense de son foutu baiser !

« Vestiaires »

Enfin une petite affichette me permet de me réorienter. Encore quelques pas et j'y serais enfin !

La tête haute, le menton relevé, j'entre dans la pièce.

Une pièce bondée de joueurs inquiets. Potter n'échappe pas à la règle. Son regard fixe un point insignifiant du sol. Il ne cligne pas une seule fois des yeux.

Mais une stupide phrase de Johnson le ramène parmi nous.

« Jamesie chéri, ta préfète est là pour te réconforter avant le match !

- Abruti » je ne peux m'empêcher de le blasphémer.

Potter lève les yeux vers moi, le regard imperturbable. Mais ses yeux trahissent son expression. Une sorte de lueur les anime depuis qu'il a posé son regard sur moi.

« E...Evans, articule-t-il légèrement perturbé par ma présence.

- C'est bien elle » se charge de dire Johnson.

Quel boulet celui-là.

« J'pense qu'il faut laisser les deux tourtereaux faire leur p'tites affaires, si vous voyez ce que je veux dire » continue-t-il en lançant un clin d'oeil à l'attention de son complice de toujours : Preston.

« On voit toujours ce que tu veux dire » lâche Potter énervé par ses propos « Dégage de là »

Ce dernier quitte la pièce en lui lançant un regard noir. Rien de plus stimulant qu'une bonne altercation avant un match important !

La pièce est vide. Nous sommes seuls. Lui et moi.

« Quel est le motif de ta présence ici ? » demande-t-il, toujours déstabilisé.

Par où commencer?

« Je suis balade ! Et cela, par ta faute ! »

Lily Evans ou l'art de la délicatesse.

Il recule étonné.

« Par ma faute?

- Tu as parfaitebent cobpris ! Ce batin, je be réveille et devine quoi ? J'ai la bêbe balecdiction que toi ! »

Il pouffe. C'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase.

« Ce n'est pas barrant ! »

Il se ressaisit en secouant la tête et lève les yeux vers moi.

« Avoue que tu as profité de la situation ! J'ai eu de la peine de te voir dans cet état, c'est vrai ! Mais toi, b'ebbrasser pour be rendre balade, je ne te savais pas aussi ... bachiavélique! »

Il écarquille les yeux .

« Oui, c'est bot : bachiavélique! Quel coup bas ! Bes félicitations Potter !

- C'est une drôle de façon de m'encourager, commente-t-il en se grattant la tête avec une moue dubitative.

- Ne détournes pas notre conversation ! Avoue que tu avais tout prévu.

- Écoute, si je t'ai embrassé c'est tout simplement parce que j'en avais envie. » m'explique-t-il sincère.

Moi aussi...

« Tu t'imagines vraiment des scénarios improbables. »

Il marque un temps en détournant son regard du mien.

« J'ai été ravi de discuter avec toi, mais j'ai un match à jouer. »

Sans attendre ma réplique, il me quitte, le visage anxieux. A mon tour, je quitte les vestiaires avec une impression désagréable. Avec mes accusations, j'ai dû le stresser encore plus. J'avais juste besoin de me défouler. Sur quelque chose ... sur quelqu'un. Je n'aime pas être dans cet état de faiblesse ... être malade c'est si déplaisant ...

Lentement, je rejoins la tribune des Gryffondors pour soutenir sans le montrer mon équipe. Je dois avouer que je n'ai jamais compris l'effervescence des supporters. Je m'assis à leurs côtés mal à l'aise. J'ai l'impression d'être une étrangère. Ils sont festifs, joyeux, ouverts. Je reste froide, indifférente, inanimée. Ma joie est tout simplement intériorisé.

Un cri perçant me sortit de ma torpeur. Celui d'Hannah. Je ne pouvais pas demander mieux qu'être effrayée par une supporter aliénée.

« Fous lui ce souafle où j'pense ! brailla-t-elle »

J'ai l'impression de ne plus la connaître. Elle, qui d'habitude, est si calme, apaisée, gentille et polie. En un instant, elle a brisée toute l'éducation que ses parents ont tentés de lui inculquer durant sa tendre enfance.

♪ ♪

Comme Merlin l'avait prédit, James Potter a permis une victoire méritée après un match éprouvant. Ils ne se sont fait aucun cadeau. Oeil pour oeil, dent pour dent.

Je décide d'attendre un peu avant de retourner au château où cette victoire sera convenablement fêtée. Être parmi la foule qui traîne des pieds jusqu'à Poudlard, très peu pour moi.

Rapidement, je me retrouve seule dans cette immense gradin.

Téméraire, je quitte enfin le stade pour affronter le froid et le chemin boueux.

« Evans ! » s'écrie une voix derrière moi.

Je me retourne et devinez qui c'est ? Mon premier est un boulet, mon deuxième a les chevilles enflées ... mon tout est un cas désespéré.

L'unique James Potter.

« Si tu voulais qu'on fasse le chemin ensemble, tu aurais pu venir m'attendre dans les vestiaires, m'annonce-t-il d'une voix moqueuse en diffusant son souffle chaud près de mon oreille tout en posant un de ses bras autour de mon épaule.

Je m'empresse de la ramener sur terre.

- Bas les pattes !

- Mais, fait-il vexé. Je me suis lavé » s'excuse-t-il avec une moue triste.

i il croit que c'est le fait qu'il était sale qui me répugne ... il n'a décidément rien comprit.

« C'est touchant » annonce-t-il tout à coup.

- Je te debande pardon?

- Oui, touchant, c'est le mot exact pour qualifier ton acte, continue-t-il le sourire aux lèvres.

- Quel acte ? Celui de la claque bonumentale que je vais t'adbinistrer dans quelques secondes ?

- Oui, une claque bonumentale, répète-t-il en m'imitant amusé, c'est une possibilité, mais j'évoquais plutôt le fait que tes premières pensées en te levant se sont dirigées vers moi. Tu t'es empressé de venir me voir. De ta part, je trouve ça touchant étant donné que tu n'es pas une fan inconditionnelle du Quidditch, et encore moins de moi. »

Sans que je ne puisse la retenir, ma main avait atterri sur sa joue.

Il se frotte la joue en serrant les dents.

« Pourquoi est-ce que ton seul moyen d'expression c'est de me foutre une baffe ?

- C'est le seul que j'ai trouvé pour te faire taire et qui be perbet, en bêbe temps, de me défouler ! »

Las d'être à ses côtés, j'accélère mes pas. Je sens sa présence près de moi. Apparemment la claque ne l'a pas assez calmé. Je jette une oeillade derrière moi, il est toujours là.

« Pourquoi tu réagis si mal? »

Je m'arrête : qu'est-ce qu'il a encore ?

« Quoi ? je proteste en me tournant vers lui.

- A notre baiser d'hier, déclare-t-il simplement.

- Ce stupide baiser ne signifie rien à bes yeux, je m'exclame sans le quitter des yeux.

- Bien, concède-t-il. Je pensais que notre relation avait évolué...

- Elle n'évoluera jabais, rentre bien cette idée dans ta tête enflée !

- Jamais ?

- Oui, j'affirme exténuée.

- Il ne faut jamais dire jamais »

Je lève les yeux au ciel. Depuis quand est-il attaché aux expressions moldus ?

Je décide de reprendre ma marche là où je l'avais arrêté. Mais il en a décidé autrement. Sa main me retient m'empêchant d'aller plus loin. Son bras se charge de réduire la distance qui nous sépare, en m'entourant fermement la taille. Sa main lâche la mienne et se glisse avec une lenteur abominable derrière ma nuque en balayant les quelques mèches de cheveux qui l'empêche d'effleurer mon cou à même la peau. A ce simple contact, un frisson parcourt mon échine. Déstabilisée. Un sourire carnassier se dessine sur ses lèvres. Il s'approche doucement de moi. Jouant avec moi, ses lèvres frôlent, effleurent les miennes. Ma main se positionne à mon tour sur sa nuque pour qu'il cesse cette torture. Nos lèvres se lient dans une union salvatrice.

Essoufflés, nos visages se séparèrent. Je scrute son visage, il dépose un dernier baiser sur mon nez et me souffle.

« Ne jamais dire jamais »

FIN

Je vous laisse le soin d'imaginer la suite D

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Merci de m'avoir lu.