(Pointe le bout de son nez velu)
Bonsoir ?
Y'a quelqu'un ?
Mon dieu, que de temps passé depuis la dernière publication d'un chapitre d'Amour et d'Eau fraiche ! Je ne suis même pas sûre qu'il y ait une bonne âme pour encore lire ces quelques lignes au moment où je les écrits.
Que dire ? J'ai passé des derniers mois (années ?) assez mouvementées. Je suis partie vivre deux ans à l'autre bout du monde sur une île de 25km2 (une vraie aventure!), suis devenue Tata, ait eu des soucis de famille et de travail, suis revenue en France et me revoilà, avec un nouveau chapitre peut être écrit pour personne (et franchement je n'en voudrais à personne vu ces délais de publication désolant).
A toute bonne âme qui lirait ce chapitre par un hasard imprévu : bonne lecture !
Et à bientôt
Clair de Lune
(repart sur la pointe des pieds cacher son visage rouge de honte)
Petit résumé global pour les bonnes âmes qui ne voudraient pas tout relire depuis le début (et on les comprend) :
L'histoire répond à un défi lancé par Ayumi16 qui voulait un slash HP/LM tout plein de critère sympas que vous retrouverez avec joie dans le disclamer.
Dans mon imagination tordue je suis donc partie sur deux ligne temporelle :
Dans le présent : on découvre qu'Harry Potter est marié à Lucius Malefoy en secret depuis son 17ème anniversaire, la bombe est lâchée au grand publique lors d'un échange historique de beuglante dans la Grande Salle de Poudlard entre Malefoy Père et Malefoy fils (qui au passage est un ami d'Harry depuis leur troisième année et avait des vues sur son nouveau beau-papa ... pas de bol pour lui). On a aussi appris que Neville Longdubat était le vrai meilleur ami d'Harry et qu'ils se considéraient même comme des frères. Bien sûr la nouvelle qui mariage entre l'ex-bras droit- ex-espion chez Voldy et l'Elu ne passe pas bien du tout au près du grand public, de Dumby ou des "meilleurs amis" d'Harry (ou du moins ils en sont convaincus) Hermione et Ron, sans oublier la petite Ginny. Convaincus que Lucius manipule Harry contre son grès ils lui font prendre des potions à son insu qui ont pour conséquence de le faire tomber enceinte (de Lucius on rassure tout le monde!). A cela s'ajoute les bureaucrates qui se mêlent aussi de la vie de nos amoureux et qui collent enquête et procès sur le dos de Lucius et adjoigne un tuteur à notre Ryry d'amour alors qu'il est marié ET majeur. Le dit tuteur à la bonne idée de l'enfermer dans un hôpital psychiatrique, de lui faire croire que Lucius est mort et du coup notre Ryry d'amour fini à Ste Mangouste au bord de la fausse couche et avec l'esprit quelque peu dérangé.
Dans le passé : Comme son nom l'indique cette ligne temporelle revient sur les évènements s'étant déroulés entre la 5e année d'Harry à Poudlard et le moment présent. On y découvre entre autres comment ils se sont connus avec Lulu, comment ils sont tombés amoureux... Et on retrouve aussi les combats avec Voldy le Pas Beau avant sa défaite (qu'on découvrira un peu plus loin dans l'histoire car oui on sait déjà qu'il a perdu dans la ligne du présent mais on sait pas COMMENT).
Petit résumé du chapitre précédant :
(Dans le passé) Sirius est mort en mission pour l'Ordre du Poulet Grillet durant l'été entre la 5e et la 6e année d'Harry à Poudlard. Pour bien arranger le coup, Bubus et ses amis on voulu planquer l'information à Harry vu qu'il était chez les Dursley. Seulement voilà, Lucius lui a dit. Harry est non seulement en deuil de son parrain, mais aussi super fâché contre tous les membres de l'Ordre pour leur cachoterie. Il leur fait donc la tronche méchamment. Cependant lors de la sortie pour les fournitures scolaires avec toute la bande, Harry se fait capturer par des mangemorts. Heureusement il arrive à se sauver sans trop de dégats et à regagner le QG par ses propres moyens. En en parallèle, Lucius - à qui Harry manquait déjà beaucoup- est au bord de la panique en apprenant son enlèvement...
Et maintenant, la suite...
D'amour et d'eau fraiche
Chapitre 29 : Transition estivale
(Dans le passé)
Albus Dumbledore était inquiet, très inquiet. Le temps avait continué sa course inéluctable, l'été était terminé et une nouvelle rentrée approchait. Une nouvelle année pour l'ensemble de ses élèves mais surtout une année de guerre.
Il savait déjà que certains des enfants et des adolescents qui rejoindraient son école dans quelques heures étaient fraichement orphelins. Il savait aussi, malheureusement, que d'autres obtiendraient le même statu au fur et à mesure que le temps coulerait, inéluctable. Que les mois passeraient. Que la guerre continuerait.
Il savait que , plus que jamais, son équipe enseignante se devrait d'être là, présente et bienveillante envers ses élèves. Il savait tout cela. Et tout cela l'inquiétait.
Tout ce qu'il savait l'inquiétait.
Mais tout ce qu'il savait ne l'inquiétait pas autant que ce qu'il ne savait pas.
Qui serait tué. Quand. Comment. Comment arrêter le conflit. Comme vaincre Tom. Comment protéger ses élèves...
Et Harry...
Comment allait réagir Harry ? Dans quelques heures ? Dans quelques semaines ? Dans quelques mois ?
Ce n'était pas tant le danger qui pesait sur la tête de son élève le plus célèbre qui l'inquiétait que le jeune homme en lui-même. Harry n'avait pas changé d'attitude depuis son retour miraculeux. Les deux dernières semaines n'avaient été que froid silence, envers et contre tous. Il avait su que l'enfant serait en colère vis à vis de lui- et des membres de l'Ordre en général- pour lui avoir caché la mort de Sirius. Il s'était préparé aux cris, aux pleurs, à tout !
A tout sauf au silence.
A ce silence qui durait depuis plus d'un mois.
A ce silence que même une capture par les mangemorts, que même une évasion miraculeuse, que même une nouvelle confrontation avec la mort n'avait pas réussi à entamé. A abattre.
L'adolescent n'avait parlé à personne. Ni adultes, ni camarades de classe ni amis - meilleurs amis même!
Pas un mot.
Il s'était contenté de lire, d'étudier ou de dormir. Il avait récupéré la chambre de son parrain, s'isolant encore plus de ses camarades - de Ron- de tous. Et personne n'avait rien pu lui dire.
La maison était à lui. Sirius lui avait tout légué dans son testament. La lecture de celui-ci avait eu lieu trois jours après le retour de l'adolescent des cachots de Voldemort, a Gringott en la seule et unique présence d'Harry et du gestionnaire des comptes de la famille Black.
Tout ce qu'ils avaient su- et uniquement parce que l'information était publique et avait donc été publiée dans le journal le lendemain- était que Harry était maintenant le Lord Potter Black et que du fait de son statu de chef de deux illustres et nobles familles magiques et de son âge proche de la majorité - 16 ans- il était maintenant émancipé automatiquement et donc légalement adulte.
Légalement héritier de Sirius.
Et légalement "en droit de tous les foutre dehors si l'envie lui en prenait" dixit lui-même.
Donc personne n'avait rien dit au fait qu'il s'isole dans la chambre de son regretté parrain. Personne n'avait rien à y dire. Il était chez lui. Il était adulte. Il était le nouveau gardien du secret - il avait obligé Dumbledore à refondre le sort avec lui et uniquement lui comme gardien - "Ma maison, mon secret"- et s'il tolérait leur présence chez lui pour la "Bonne cause" il ne souhaitait pas leur causer à eux.
Un mot de trop. Un reproche de trop. Dehors.
Simple. Rapide. Efficace.
Et froid.
Si froid.
Depuis quand était-il si froid ? Restait-il seulement un peu de chaleur, d'affection ou d'amour pour quelqu'un dans le cœur du Survivant ? OU la mort de son parrain avait elle glacée - temporairement- son jeune cœur ?
Alors oui, Albus avait toutes les raisons du monde de s'inquiéter...
HP/LM
Son père était bizarre. Plus bizarre que d'habitude.
L'homme était connu pour sa froideur et son calme en toute circonstance. Lui-même ne l'avait vu sourire que rarement et jamais en public. ET jamais il ne l'avait vu montrer de l'impatience ou de l'agacement autrement qu'avec un léger rictus au coin de ses lèvres. Jamais.
Or aujourd'hui son père dégageait une sorte d'énergie fébrile, d'énervement palpable, et même s'il restait un masque de calme et de sérénité, les ondes qui l'entouraient avaient très vite incité l'adolescent à surtout ne rien faire pour contrarier son père. Celui-ci ressemblait à un chaudron de première année sur le point d'exploser sous la pression interne.
Draco avait donc tout fait pour ne pas être dans les pattes de son père et avait, pour une fois, pris grand soin de fermer sa bouche dès le petit déjeuner et d'être prêt non seulement à l'heure mais même en avance pour aller à King Cross.
Grand bien lui en avait pris, son père l'avait emmené avec presque une heure d'avance sur leur temps habituel - et ils n'étaient déjà habituellement jamais en retard- avant de lui souhaiter une bonne année scolaire et de s'éclipser sans même lui même la pression sur ses résultats - scolaires, sportifs ou autres.
Définitivement bizarre.
Le serpentard s'installa dans son compartiment avec un soupire de soulagement. Il avait échappé à la tempête.
Il ne souhaitait à personne, pas même son pire ennemi, d'être le réceptacle de l'énergie de Lucius Malefoy aujourd'hui. Qui que serait cette personne, il la plaignait sincèrement et profondément.
HP/LM
Son dos rencontra brusquement le pan de mur le plus proche. Brusquement et presque douloureusement. Et avant même qu'il n'ait eu le temps de reprendre son souffle, deux lèvres fermes se posèrent contre les siennes et une langue étrangère et pourtant bien connue passa la barrière de ses lèvres.
Ne pouvant retenir un gémissement faible, l'adolescent entoura instinctivement le cou de son vis à vis de ses bras alors qu'il sentait deux mains fortes et possessives se poser sur ses hanches et un corps plus grand et plus musclé se serrer contre le sien, l'emprisonnant efficacement entre ce-dernier et le mur.
Les lèvres et la langue étrangère quittèrent rapidement sa bouche pour se diriger vers son cou, affamées, et une fois de plus il ne put empêcher un léger gémissement de passer ses lèvres.
Des dents se plantèrent rapidement dans le creux de son cou, possessives et violentes et il lâcha un léger cri.
"Luce, qu'est-ce..."
Le jeune homme brun n'eut pas le temps de finir sa phrase pourtant. Les lèvres de son amant avait de nouveau pris possession des siennes et il senti les mains du blond passer habillement sous son t-shirt, remontant le long de ses côtes et emmenant le tissus avec elle. Leur baiser cessa juste le temps que son haut, devenu encombrant, ne passe l'encolure de sa tête, avant que sa bouche ne soit à nouveau possédée.
Ses propres mains se firent griffes dans les épaules de son amant que celui-ci entreprit de défaire rapidement sa ceinture et de glisser une main dans son jean alors de l'autre, passant dans le bas de son dos, le rapprocha efficacement du corps ferme du plus vieux.
Son corps réagit au quart de tour, ses hormones adolescentes donnant le coup de pieds nécessaire supplémentaire, et il ne protesta pas de moins du monde quand il senti son pantalon et son boxer être abaissés d'un même mouvement, ferme et rapide.
"Plus jamais" souffla alors la voix rauque du plus âgé dans le creux de son oreille alors que ce dernier se déshabillait lui-même efficacement, aidé par les mains fines de l'adolescent. "Plus jamais..".
"Luce' je.." commença à nouveau le brunet, pour être coupé seulement une seconde plus tard en étant levé du sol et plaqué de nouveau fermement contre le pan de mur derrière lui, un corps chaud se glissant entre ses jambes dans le même mouvement.
"Ne me fait plus jamais ça t'entends!" grogna l'ex-serpentard possessivement. "Jamais!"
"Lu.. OW!"
Son corps se cambra de lui-même sous l'invasion brusque.
"La ferme, aucune excuses. Tais-Toi!" grogna le blond avant de prendre de nouveau possession de ses lèvres, posant ses mains sur ses hanches, les maintenant avec une poigne d'acier.
Le jeune adolescent de 16 ans ne put se s'empêcher de gémir et de geindre à chaque coup de butoir brusque de son amant blond. L'homme ne faisait pour une fois preuve d'aucune douceur et son dos cognait avec violence dans le mur derrière lui à chaque coup de rein. Les mains de l'espion s'étaient faite serres et ses ongles courts s'enfonçaient dans la peau de ses hanches, griffant efficacement le griffondor. Un goût métallique avait envahi sa bouche quelques minutes plus tôt quand l'homme avait mordu sa lèvre inférieure entre deux baisers.
La prise sur son bassin était douloureuse et son corps entier lui faisait mal, aussi bien son dos que le creux de ses reins. L'espion avait pris un train d'enfer et aucun des geignements douloureux du plus jeune ne l'aurait fait ralentir. Bien au contraire, il ne cessait d'accélérer le rythme de son bassin, baisant purement et simplement son jeune amant.
Après plusieurs minutes qui lui parurent durer des heures, l'adolescent senti son amant s'enfoncer violemment encore plus profondément dans le creux de sa chaire et, enfin, arrêter tout mouvement.
Les yeux verts, dilatés par la douleur et le plaisir mêlés, de l'adolescent croisèrent un regard ferme couleur mercure alors que l'homme blond, sans le laisser sortir de ses griffes, posait son front contre le sien.
"Plus Jamais, Harrison. Compris ?" grogna l'espion d'une voix que leur ébat avait rendue rauque et basse.
L'adolescent dégluti avant d' hocher rapidement de la tête, ne pouvant plus supporter le regard intense de son vis-à-vis.
Seulement, alors seulement, la prise sur ses hanches se desserra et Lucius le reposa avec douceur contre le sol tout en l'embrassant doucement, évitant avec soin sa lèvre meurtrie.
Le petit cagibi suintait la sueur, le sang et le sexe mais jamais Harry ne s'était senti aussi vivant...
HP/LM
Son petit frère était bizarre. Très bizarre. Très calme aussi. Trop calme.
Une ambiance pesante avait lieu dans le compartiment où il l'avait retrouvé. Au départ il avait mis celle-ci sur le compte de la présence -visiblement mal alaise- de Ron et Hermione. Les deux autres adolescents ne cessaient en effet de jeter des petits coups d'oeil en coin au Survivant. Il avait même vu Hermione de nombreuses fois - il avait cessé de compter après 22- prendre une profonde inspiration, ouvrir la bouche... et la refermer sans un son avant de se tortiller sur sa banquette.
Harry n'avait pourtant rien vu de tout cela, lui. Il s'était contenté de regarder le paysage passer par la fenêtre depuis le départ du train.
Neville n'était même pas sûr qu'il s'était aperçu de sa présence. Son visage était à nouveau émacié, pâle et il avait des cernes visibles sous les yeux. Le fan de botanique était même certain de l'avoir vu grimacé douloureusement une fois ou deux alors qu'il se repositionnait dans son siège, le tout sans décrocher son regard de la fenêtre.
Quoi qu'il se soit passé cet été - les courriers de Neville étant tous revenus non ouverts avant qu'il ne reçoive une lettre de Dumbledore lui disant que l'accès au courrier de son petit frère avait été sécurisé comprenez interdit pour l'été- ce n'était pas bon.
Et vu leur expression coupable, les deux autres rouge et or y étaient mêlés d'une manière ou d'une autre.
Le propriétaire de Trevor choisi de garder le silence jusqu'à ce que les deux andouilles quittent le compartiment pour leur travail de préfet. Il avait le sentiment que quoi que ce que son petit frère allait lui dire ça n'allait pas lui plaire. Et il n'avait pas envie d'avoir les deux autres dans son périmètre immédiat à ce moment là. Ou bien il n'était pas sûr qu'il pourrait se retenir de les frapper... fort de préférence.
HP/LM
Quelques heures plus tard, alors que la campagne anglaise continuait de défiler sous ses yeux, le jeune grifondor ne pu retenir une nouvelle grimace douloureuse en se recalant dans son siège. Jamais, ô grand jamais, il n'aurait pensé que Lucius -Lucius par tous les mages! - aurait l'audace de le soustraire à la barbe de l'Ordre et de l'entraîner dans un des cagibis de la gare de King Cross pour le baiser juste avant le départ du train.
Parce qu'appelons un griffon, un griffon. L'ex-serpentard ne lui avait pas fait l'amour. Il avait déjà fait l'amour avec l'homme plus âgé et celui-ci s'était montré plus que tendre. Rien à voir avec leur rapport de la fin de matinée. Et il était certain qu'à l'heure actuelle ses hanches, ses fesses et le bas de son dos, arboraient de belles contusions en formes de mains. Aussi sûr que Dumbledore porterait une autre robe défiant tout bon goût à la cérémonie de rentrée scolaire quelques heures plus tard.
Pour autant, le jeune héro du monde magique ne se sentant pas ni blessé ni offusqué ni terrifié ou quoi que ce soit de négatif par ce fait. Bien au contraire. Il était douloureux oui, mais en même temps absolument stupéfait-dans le bon sens du terme- du tour qu'avait pris sa relation avec l'ex serpentard. Et les quelque doutes qui avaient pu grandir dans son esprit le temps des grandes vacances sur la réalité de son histoire d'amour avec l'homme plus âgé avaient simplement disparus.
Car Harry avait compris ce que le bras droit de Voldemort n'avait pas dit ce matin-là. Il avait parfaitement interprété son action. Là où certain se seraient offusqué d'un tel comportement outrageux, là où certain se serai senti utilisé comme de vulgaire objet sexuel, non respectés ni respectables; Harry lui avait lu la véritable frayeur que l'espion avait eu suite à sa capture dans les mains des hommes du Mage Noir qui en voulait à sa vie.
Parce que Lucius avait eu peur. Avait même été terrifié en apprenant son enlèvement. Parce que le mangemort sanguinaire savait parfaitement ce qui aurait pu- ce qui aurait dû - lui arriver alors qu'il était retenu prisonnier dans les cachots du Lord Noir pendant ces 18 interminables heures deux semaines plus tôt. Parce que Lucius avait été le seul à savoir, vraiment savoir, ce qu'avait risqué le plus jeune attrapeur que Poudlard ait connu dpeuis un siècle. Parce qu'il avait su et que cette connaissance l'avait glacé au plus profond de son être et son âme. Parce qu'il avait été terrifié et qu'en plus d'avoir les échos de Dumbledore qui lui avait simplement signifié "Qu'il s'en était sorti comme toujours" et qu'il "pouvait arrêter les recherches"; il avait aussi eu la version des hommes de mains de Voldemort sur ce qu'il s'était réellement passé. Sur sa fuite et ses obstacles rencontrés lors de celle-ci, sur chacun des sorts qui lui avaient été lancés et qu'il avait évités ou non; sur son état de santé au moment où il avait réussi à échapper à ses poursuivant et sur sa position géographique - loin, si loin de Square Grimmaurd- à ce moment là.
L'homme avait été inquiet. Plus qu'inquiet. Et il n'avait pu apercevoir son amant - entier et vivant, en relativement bon état- qu'en ce premier septembre. Et un aperçu n'avait pas suffit à rassurer ses angoisses. Il avait eu besoin de la toucher, de le posséder même, afin de se rassurer que son amant - son amant- était toujours en un seul morceau et toujours à lui.
Alors oui, Harry avait mal partout et aurait sûrement encore mal partout un bon moment malgré le sort de soin jeté par Lucius après leur ébat rapide; mais le jeune homme de 16 ans savait lire entre les lignes et réellement entrevoir dans cet assaut la réalité des sentiments de Lucius pour lui.
Et ces sentiments là étaient bien plus profonds que ce qu'il aurait pu imaginer dans ses rêves les plus fou...
Blabla de fin de chapitre : (S"il y a quelqu'un) Alors ce retour légèrement citronné ? Bien ? Moyen ? Bof ?
