Ohayo !

Merci de prendre un peu de temps pour lire ma fic

Je me suis deja présenté dans mon profil, mais pour ceux qui auraient pas lu, je résume: Je suis Miss-Suika, j'ai 14 ans, et je débute dans l'écriture.

Comme en ce moment, je suis à fond sur Death Note, j'en profite pour écrire cette fic.

Comme je ne l'ai pas terminé, je n'ai aucune idée du nombre de chapitres qu'elle pourra comporter. Elle sera sûrement longue, avec une suite, puisque j'ai envie de la continuer )

A l'heure ou j'écris ça, j'en suis à 7 chapitres.

Ma fanfic est rated K+ en ce moment, mais elle virera sûrement au T dans peu de temps, pour cause de pluie de sang ( miam :p )

Bon, d'ici là, je compte sur vous pour mettre quelques reviews si vous le souhaitez nn

Bonne lecture !

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C'était une nuit plutôt pluvieuse. Donc, il fallait bien l'admettre, déprimante. Le ciel était entièrement assombri par les nuages, et même les rayons de lune, pleine ce soir-là, ne parvenaient pas à percer ces épais tas de vapeurs d'un noir d'encre.

C'était comme ça depuis plusieurs jours deja. Un orage grondait en permanence sur toute la région du Kanto, obligeant n'importe quel individu à sortir le moins possible pour éviter de se tremper jusqu'au os.

Le jour le ciel était gris clair, avec une touche de brouillard.

La nuit, il était noir, avec une touche de brun. Cette association de couleurs déposait une atmosphère pesante sur chaque ville, chaque rue, chaque jardin.

Yagami Raito se souciait peu de l'ambiance menacante de la rue dans laquelle il marchait. Ce qui comptait pour lui, c'était de se vider la tête. D'oublier un peu l'affaire dans laquelle il s'était engagée.

Ce Kira allait finir par le rendre fou.

L'etudiant possédait un self-control impressionnant, mais en dehors de ça et de ses capacités intellectuelles, il était comme tout le monde : Il devait quelquefois penser à autre chose et l'air frais lui faisait du bien.

D'autant plus qu'a présent que L. l'avait délivré, il avait plus que jamais besoin d'être seul.

Vu que le détective lui disait qu'il ne le soupconnait plus, il lui avait autorisé de sortir durant une heure pour ne pas se contredire. Mais avec un emetteur, bien entendu.

Ce manque de confiance était devenu une habitude entre les deux garçons. Et Raito avait beau répéter le plus sincèrement du monde qu'il n'était pas Kira, de toutes les manières et de tout les tons, il savait bien que celui qui se faisait appeler Ryuzaki n'en démordrait pas. Il savait parfaitement que les soupçons du jeune détective étaient restés figés à 1 , figé comme la glace, figé comme les yeux du garçon aux cheveux noirs.

Raito soupira sous son parapluie blanc, en se disant qu'il coulerait beaucoup d'eau sous les ponts avant que L. n'accepte définitivement son innocence.

La pluie se faisait de plus en plus rude, martelant les murs, les fenêtres.

Raito s'était retrouvé sur un chemin de campagne, qui menait à un pont en pierre. Celui-ci reliait la sortie de la ville à un autre chemin caillouteux et boueux. La construction semblait ancienne et passait au-dessus d'une rivière sombre. L'eau de pluie semblait avoir rempli considérablement son niveau.

Le garçon aux cheveux châtains avait dû parcourir la moitié de la ville inconsciament. Mais l'effet était bon : il se sentait plus léger après une bonne marche.

Il s'appreta à tourner le stalons, repartir vers le QG. Mais quelque chose attira son attention. Ses yeux écartèrent le rideau de pluie durant quelques instants.

Au centre du pont, se dessinait une mnuscule silhouette. On pouvait se demander durant quelques instants si il ne s'agissait pas d'un animal, mais même les aniaux n'ont pas un air aussi faible. Non, à première vue, c'était bien un humain qui se trouvait à quelques mètres de l'etudiant. Plus précisément, une petite fille.

Elle ne devait pas dépasser la taille d'une fillette de 6 ans. Ses cheveux lui arrivaient au bassin, lisses et noirs, trempés par la pluie. Elle portait une robe longue qui laissait dépasser ses chevilles. La couleur du vêtement se rapprochait de celle des pierres qui formaient le pont. Ses petites mains serraient le bord de la construction, comme si celui-ci allait s'écrouler à tout moments. Ses pieds étaient nus et boueux, ce qui laissait supposer que la fillette était passée par le chemin un peu plus loin pour arriver ici.

Sa tête était penchée, ses cheveux masquait son visage. Enfin, la dernière chose qui laissait un sentiment d'inquietude à l'égard de l'enfant, c'est qu'elle étai trempée. De ses cheveux dégoulinants à sa robe qui collait à sa peau, on pouvait trés bien dire qu'elle était là depuis un bon moment.

N'importe qui se serait inquieté devant ce spectacle plus qu'étrange. Raito, lui, ne faisait que constater. D'ou pouvait venir cette enfant ? L'hypothèse la plus vraimemsable, c'était une fugue, ni plus, ni moins.

Elle eternua soudain, réveillant Raito de ses hypothèses diverses. Puis, elle sembla s'apercevoir de sa présence, et le regarda, dévoilant son visage.

Une longue frange effilée permettait d'entrevoir de grands yeux noirs. C'est un visage de fillette toute jeune, mais l'expression de ses yeux aurait été normale si elle avait eu le double de son âge.

L'enfant et le jeune homme s'observèrent durant quelques secondes. Puis, la petite fille se mit à courir vers lui. Emettant de petits bruits sourds à chacun de ses pas dans les flaques de boue et d'eau. Lorsqu'elle arriva en face de Raito, elle aggripa une de ses manches pour l'inciter à le suivre. Sans trop poser de question, Raito lui obéit et se laisse entrainer par cette poignée faible. Il pose tout de même une question :

- Qu'est-ce que tu veux ?

Pour toute réponse, elle designe avec l'index de sa main gauche un point situé sur les berges de la rivière, un peu plus bas.

Entre les branches d'un arbre mort, se trouve un petit tas de chiffons qui s'avère être une peluche difforme. Elle représente un chat en peluche, souillé par la boue et l'eau. Un espèce de grelot terni par le temps est attaché à sa queue, celui-ci emettant un bruit de grelot aigre lorsqu'il est agitée par la force du vent.

- Hein ? C'est pour ça que tu est planté là depuis des heures ?

Hochement de tête confirmatif de la fillette, qui ne baissa pas les yeux pour autant.

Raito comprend qu'il va devoir aller chercher ce truc miteux s'il ne veut pas avoir la mort d'une gamine sur la conscience.

Quelques minutes plus tard, le voilà donc qui descend avec précaution dans les berges. IL escalade un grillage, prend le bout de tissu en se prenant deux ou trois branches dans la figure, puis retourne de l'autre côté, pour finalement tendre la peluche poisseuse à l'enfant.

Celle-ci reprit doucement tout ce dont elle semblait disposer.

A la vue de ce tout petit être, heureux d'avoir retrouvé son principal bien, Raito ne peut s'empêcher d'esquisser un sourire.

- Dis-moi, tu peux me dire ce que tu fait ici ?

La gamine le regarde sans répondre, puis, après quelques secondes, elle répond, d'une voix fluette et douce :

- Je cherche mon Nii-Nii.

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Voilà pour le premier chapitre ! Pour ceux qui ignorent ce que veut dire Nii-Nii, pensez à l'appelation japonaise "Grand frère" : c'est tout simplement un équivalent de cet appelation que j'ai tiré d'un manga récent.

Je vais pas commencer à vous faire du chantage : vous laissez une review si vous en avez envie et que ça vous plait. C'est juste que c'est quand même encourageant et que je suis en etat de faire de même pour vos fics à vous, chuis pas une ingrate ( enfin je crois... )

Je posterais le deuxième chapitre dans la semaine si tous va bien.

Arigato again de m'avoir lu :3