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Le plus long chapitre que j'ai écrit (je sais que ca n'excuse pas mon retard -retardissime?-) désolé donc de pas avoir publier plus tôt :s ...

Je voudrais faire un très gros merci à Zowl, nine, titmo, C Elise, adenoide, Magyar, yaone-kami, Isatis, DiagonAlley, leyya09, kapuis, 666Naku, NEPHERIA, Lady Morgane Slytherin, Flore Jade, lilou, Touraz, et Voldemort Powa .

Merci vraiment vraiment aux reviewers!

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Produisant d'étranges sifflements et crachotements, Nagini fit savoir à son maître qu'elle venait de rentrer. Ca se passait toujours ainsi.

Certains jours, moins souvent qu'elle ne l'aurait voulu, Tom l'envoyait chercher des nouvelles de Harry. Nagini détestait la sensation du portoloin; et lorsque Voldemort pointait sa baguette sur elle, jamais elle ne sentait prête.

Atterissant toujours à l'exact même endroit, elle glissait alors silencieusement vers les grilles de Poudlard sous lesquelles son corps longiliforme se glissait aisément.

Tom lui avait mainte fois répeté à quel point elle devait être rapide et éviter à tout prix le superflu. L'entrevue était toujours risquée, et Lord Voldemort ne voulait pas prendre le risque que la supercherie soit découverte et que Dumbledore immunise l'enceinte des serpents.

Nagini se rapellait encore dans sa chaire un jour où, trop longue selon Tom, elle avait pris le temps de consoler Harry. Son Harry, son petit serpent qui lui manquait et qu'elle voyait si désemparé.

Depuis ce jour, les visites à Poudlard ne duraient jamais plus d'une minute. Le Doloris était aussi efficace sur les serpents que sur les humains, elle en avait fait l'expérience.

-#Nagini, te voilà enfin.# » Siffla en retour Lord Voldemort à son serpent le plus fidèle.

Docilement, Nagini parvint jusqu'au trône façonné dans l'ébène, à couleur de ses écailles. Elle glissa lentement jusqu'à l'humain qui fit glisser un doigt sur sa tête plate et triangulaire.

Des fois, elle s'en voulait de se montrer si soumise. Mais qui ne se sentait pas obligé de l'être devant une présence telle que Lord Voldemort? Et qui plus est, quel serpent?

Nagini avait la mémoire fidèle. Et elle n'oubliait pas qu'elle lui devait tout. Au jour d'aujourd'hui elle serait morte depuis longtemps si Tom ne l'avait pas secourue alors qu'elle se trouvait aux portes de la mort.

C'était également le Seigneur de Ténebres qui l'avait pourvu de l'étonnante intelligence surnaturelle dont elle faisait preuve pour une créature de son espèce.

Nagini n'oubliait pas. Voldemort le savait.

-#Eh bien quelles nouvelles, Nagini?# » Demanda t-il alors que son regard fixait un point invisible au delà du monde tangible dans lequel ils se trouvaient..

-#Harry pense que les choses avancent.# » Siffla t-elle prudemment. « #Doucement mais sûrement.# »

-#Bien, c'est très bien..# »

-#D'aprés lui, Dumbledore devient plus ouvert de jour en jour...# » Poursuivit Nagini.

Elle s'arrêta un court instant avant de siffler plus timidement:

-#Puis-je te faire une remarque, Tom?# »

Le Seigneur Noir tourna son visage vers l'animal et hocha la tête, ses yeux à présent fixés sur elle dans une dureté qui portait muettement La mise en garde. Ne sur-estime pas ta place.

-#C'est un enfant, Tom. Je ne pense pas qu'il supporte cette solitude imposée. Ne crois tu pas que...# »

La suite de sa question mourut. La dernière fois qu'elle avait évoqué l'idée de faire revenir Harry, elle avait bien cru qu'elle allait recevoir de nouveau le Doloris.

Lord Voldemort n'était pas stupide, et il savait que l'enfant risquait de se sentir abandonné et délaissé, pourtant il faisait confiance à Harry.

L'humain parut réfléchir un instant de plus, puis hocha la tête négativement. Nagini sut alors que son objection venait d'être réfutée, et que leur entretien était terminé. Elle glissa lentement vers le sol, et partit se rouler au pied du grand fauteuil. Bien docilement

Voldemort faisait confiance. Nouvelle erreur.

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Deux semaines plus tard

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Severus Rogue fulminait littéralement.

Comment Dumbledore pouvait-il exiger une telle chose? Aprés avoir trahi le camp du Seigneur Sombre d'une façon si explicite, comment Albus pouvait-il supposer un seul instant qu'une comédie parfaitement réalisée pourrait suffir à tromper le tel manipulateur accompli qu'était Lord Voldemort?

Rogue marchait à grands pas dans les couloirs vides, sa cape noire voltigeant dans son sillage. Il venait d'avoir la plus véhémente altercation de sa vie avec le directeur de Poudlard.

Dumbledore semblait bien décidé à l'envoyer à l'échafaud! Pour qui se prenait-il? L'ordre de Merlin ne lui permettait pas de sacrifier à son aise qui bon lui semblait!

Lui n'avait jamais eut à vivre au sein de la communauté mangermort! Lui ne savait pas ce que c'était... L'ambiance malsaine et glauque du repaire, les continuelles angoisses lors des crises de fureur du Seigneur de Ténèbres... La terrible crainte qui prenait à la gorge lorsqu'Il vous appellait par votre nom, lorsqu'Il posait sur vous son regard dément.

Non, Dumbledore ne connaissait rien de tout cela. Pour lui, seul semblait compter le résultat final. Même s'il ramenait avec lui le gamin -Dumbledore lui avait assuré qu'il serait sous peu dans leur camp- en prétendant des fariboles, inutile de ses faire des illusions : Voldemort n'en goberait pas un mot et lui infligerait le Doloris si longtemps et si violement qu'il mourrait sous la douleur.

Pourtant Rogue n'était pas un lâche. Non!

Il avait dans sa vie, pris de nombreux risques auxquels plus d'un sorcier ne se serait pas exposés.

Mais ça: non. Tant pis. Si Dumbledore le considérait tout juste bon à prendre des risques et le jugeait parfait pour mourir par hasard à cause d'un plan trop peu paufiné tel un brave petit pion, Severus donnait sa démission.

Toujours aveuglé par la sourde colère qui montait en lui de plus en plus furieusement à l'instar d'un raz-de-marée, il se dirigea vers les cachots, là où il résidait à Poudlard.

Dumbledore voulait l'envoyer à la mort? Très bien.

Rogue se dit que pour une fois dans sa vie, il ne suivrait personne, de la Lumière ou des Ténèbres.

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1 demi-heure plus tard

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Marchant avec hargne, sa valise ensorcelée le suivant en cahin-caha par la voie des airs, Severus Rogue déambulait dans le château sachant parfaitement où il se rendait: hors de l'école. La rage aveugle qui lui était monté à la tête était à présent redescendue, métamorphosée en une colère froide et décidée.

Severus Rogue ne savait pas encore qu'il venait de faire le choix le plus judicieux de sa vie, mais il allait bientôt le deviner.

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Il était temps de faire quelque chose, se répeta Harry pour la énimème fois de la journée. Pire que ça: il était nécéssaire de faire quelque chose. Voilà environ que deux semaines s'étaient écoulées entre le moment présent et le jour où Dumbledore lui avait fait sa proposition d'espionnage.

Harry avait évidemment tout d'abord hésité. Jouer la comédie devant Lord Voldemot était beaucoup trop risqué, et aprés que son cerveau d'enfant l'eut réalisé, il comprit qu'il lui était impossible d'endosser l'agent à facettes multiples dont l'enjoignait plus ou moins le vieux sorcier qui dirigeait l'école devant laquelle il réfléchissait à l'instant même.

Harry se mit à siffler des notes sans suite d'un air absent qui dissimulait sa concentration intense. Il savait ce qu'il avait à faire. Et depuis longtemps. S'il continuait d'avantage à faire les mioches pleurnichards et apeurés, Dumbledore allait finir par se douter de quelque chose. L'homme avait beau être un joli cinglé derrière son masque de papi-gateaux, il n'en était pas pour autant idiot.

Fuir. Voilà ce qui l'obsédait. De manière encore plus pressante que dans ses premiers jours de captivité alors qu'il désirait retourner aux côtés du Lord. Il devait partir au plus vite.

Mais n'étant pas de taille contre les barrières de Dumbledore, l'occasion inespérée qu'il attendait semblait de plus en plus improbable.

Tout en maintenant son jeune esprit tête sous l'eau profonde de ses pensées, il se mit à marcher hasardeusement les yeux fixés sur ses pieds, et ses pas le portèrent sans même qu'il s'en aperçoive, sous le vieux saule.

Un oiseau siffla une note aiguë.

Harry releva la tête, ses mèches noires balayant son front balafré.

L'oiseau siffla une nouvelle fois, mais ce n'était pas cela qui avait interpellé le dernier des Potter.

Un peu plus au loin, dans l'allée principale, Rogue paraissait hors de lui. Le maître des potions semblait véritablement en rage, et Harry ramarqua qu'une valise le suivait. Il se hatait d'un air furieux dans l'allée, semblant désireux de partir sur le champ.

Au moins une envie commune, songea Harry.

Tandis que Rogue se rapprochait de plus en plus de l'arbre sous lequel Harry se trouvait, l'ébauche d'une idée à peine esquissée par sa concience lui effleura l'esprit, aussi douce que l'est le miel aux papilles.

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-Severus Rogue. »

Le professeur de potions de Poudlard s'arrêta net. Qui l'avait appelé? Tout plongé dans ses pensées haineuses il ne s'était pas même aperçu de la présence humaine à quelque mètres de lui.

Evidemment, il devinait qui l'avait interpellé -qui d'autre ici?- avant même de croiser le regard de l'autre.

Il n'y avait plus qu'un seul enfant à Poudlard cet été. Et pas n'importe lequel.

Rogue tourna son regard glacial et fixa le jeune Potter qui s'avançait vers lui d'une démarche à la fois nonchalante et assurée.

-Severus Rogue... » Répéta Harry Potter sans lâcher des yeux le plus vieux.

Rogue réprima un léger rictus cynique. Il y avait là un charme envoutant, chose surprenante de la part d'une personne encore si jeune. Sa démarche était semblable à celle prédatrice du loup, et Severus reconnut là le Voldemort Junior en lui.

-Oui? »

Sa voix claqua séchemment. Il était pressé, et même un idiot faible d'esprit l'aurait compris immédiatement face à l'austérité de son ton.

Severus regarda l'enfant de son regard le plus dur, le plus froid. Celui-là même qui suffisait à rendre aussi impuissant qu'un chiot nouveau-né le plus courageux des septièmes années de Gryffondor.

L'enfant n'était ni un septième année, ni un Gryffondor, mais la cohabitation avec Lord Voldemort devait avoir laissé des traces car il demanda sans paraître avoir même remarqué le ton ascétique du maître des potions:

-Vous partez? »

-Je pense pas qu'il n'y ait quoique ce soit dans mes affaires qui vous regarde. »

Etait-ce par habitude de vouvoyer ses élèves que le Professeur de Potions s'était adressé ainsi à un enfant de 8 ans ou avait-il perçu l'autre chose qui se cachait derrière l'apparence infantile de son interlocuteur?

-Au contraire, Severus Rogue. » Répondit Harry en sautillant jusqu'à l'homme.

Rogue haussa un sourcil et un rictus ourla ses lèvres. Qu'il l'ait hérité de James Potter ou du grand Voldemort, le gosse possédait un charisme indéniable.

-Je sais ce que tu penses, Severus Rogue. » Commença le plus jeune qui s'était alors arrêté. « Tu penses que je suis jeune, et donc par conséquent incapable de comprendre. Mais je sais que toi tu comprends, Severus Rogue. Tu n'es pas stupide, n'est-ce pas? Tout comme moi, tu sais où se trouvent les interêts... »

Si l'homme n'avait pas sentie la curiosité naître, il aurait collé une giffle bien sentie au gamin pour son attitude si désinvolte. Mais il comprenait où il voulait en venir. Et c'était très malin. En tout cas incroyablement malin pour un gosse de 8 ans.

-Tu le sais » Poursuivit Harry inconscient de la gamberge intérieure de l'autre « Bientôt cette génération sera révolue, et alors, mon tour viendra. Que feras-tu? »

Rogue fixa de ses orbe noires les prunelles vertes du fils de son pire ennemi.

-Viens avec moi et alors, je me souviendrais toujours de ta présence d'esprit lorsque c'est moi qui serais sur le trône. » Souffla l'enfant dont les yeux s'allumèrent en un brasier émeraude.

Epilogue15 ans après

Un mince sourire glissa sur ses lèvres pâles.

Ce soir.

Harry leva ses doigts fins sur la fenêtre devant laquelle il se tenait immobile depuis environ une heure. De l'autre côté de la surface froide: une multitude de goutelettes.

Harry plaça doucement l'éxtrémité de son auriculaire sur l'une des perles, sans que celle-ci n'en soit affectée le moins du monde, protégée par la vitre solide qui les séparaient.

Toujours souriant vaguement, Harry laissa retomber son bras le long du corps, observant les goutelettes cristalines qui dansaient gracieusement par delà le verre.

Certaines glissaient, avec une lenteur contrôlée, de haut en bas, pour aller s'écraser sur le rebord de la fenêtre. D'autres coulaient et se rejoinaient, formant ainsi une association plus importante et plus résistante.

D'autres encore tenaient bon; seules et vaillantes sur la vitre gelée.

Harry ferma un court instant ses paupières, et son souffle s'écrasa sur la fenêtre, formant instantanément une bulle de buée éphémère.

Harry leva les yeux vers le ciel gris. Ses lèvres s'étirèrent à nouveau en un sourire indéchiffrable. La pluie tombait comme des cordes.

Ce soir.

Trois coups secs le ramenèrent brutalement à la réalité.

-Entrez » Fit le jeune homme brun.

Sans un seul grincement de gonds, la porte s'ouvrit laissant la silhouette d'un jeune homme dinguingandé se découper par delà l'ombre du salon.

-Ronald Weasley. » Fit Harry tandis que ses yeux verts au regard incalculable se posaient sur le jeune homme roux.

Le plus jeune des frères Weasley, plus connu en tant que « Ron » ou même en tant que l'un des principaux leaders du mouvement généré par Harry Potter, s'avança dans la pièce.

Harry Potter l'observa de la tête au pieds. Sans avoir l'air de bienveillance paternel d'Albus Dumbledore ni l'aura de puissance de Lord Voldemort, Harry inspirait un sentiment de respect melé à la crainte.

Harry souriait. Harry sourait toujours. Du moins, depuis que Harry s'était envolé de ses propres ailes, le sourire ne quittait jamais ses lèvres. Et paradoxalement, c'était ce sourire qui flanquait à Ron le plus la frousse. Son sourire.

Ce n'était pas un sourire serein, ni un sourire tendre, ou même ou sourire méchant: en bref ce n'était pas un sourire exprimant un sentiment clair et précis. Qui aurait sourit alors qu'il s'apprêtait à une confrontation à la mort contre le plus grand mage Noir ayant jamais vécu? Certainement pas lui. Mais Harry Potter, si.

-Tout est prêt? » Demanda Harry à Ronald.

Le Weasley hocha la tête affirmativement guettant une réaction qui ne vint pas sur le visage de son alter-ego.

C'était vraiment pour ce soir.

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-HERMIONE ! »

L'attention de Ron concernant son propre combat s'évapora subitement alors qu'il voyait, impuissant, un éclair vert fondre sur sa fiancée qui tournait alors le dos à la menace.

-Protego! »

C'était Draco Malefoy qui avait lancé le charme du bouclier, protégeant ainsi la jeune fille. Ronald le remercia du regard avec toute la gratitude dont il pouvait faire preuve, et remis à nouveau plus de concentration sur Nott qui venait de tenter de le désarmer.

Ron n'avait pas vraiment connu Draco Malfoy durant sa scolarité à Poudlard. Pourtant, ils avaient le même âge. Mais étant de maisons différentes et de caractères si éloignés, ce n'était que lorsqu'ils avaient rejoins les idéaux d'Harry Potter qu'ils s'étaient connus.

Tout deux acculés par les propres convictions politiques pesantes de leurs familles respectives, ils avaient décidés, chacun de leur côtés de choisir leur propre voie: Harry Potter, qui lui même se disait las des deux opposés.

Ronald en avait eut assez d'entendre sa famille l'intimer de prendre part au fameux « Ordre du Phoenix ». Car comme de nombreuses personnes de son âge, Ron ne croyait plus.

Ni en Dumbledore qui semblait prêt à sacrifier quiquonque dans son obssession à mettre fin aux jours du leader du camp adverse et dont les pertes humaines étaient si élevées que de trop nombreuses familles pleuraient encore aujourd'hui la mort de leur fils et filles.

Ni en Voldemort qui paraissait uniquement motivé par le pouvoir et par la mort qu'il infligeait parfois par simple plaisir semblait-il.

Même si sa famille l'avait aujourd'hui plus ou moins renié, Ron ne regrettait pas. Harry Potter était spécial. Bizarre, étrange, insolite. Effrayant même. Mais l'étincelle dans ses yeux et son sourire prédateur lorsqu'il parlait de Voldemort ou de Dumbledore inspirait la foi.

Ron l''avait donc rejoint, entrainant à sa suite sa fiancée: l'intelligente et remarquable Miss Granger.

Le combat continuait à battre de son plein, quand soudain tout fut comme suspendu. Chacun des combattants s'était soudainement arrêté, et les adversaires comme les alliés ne semblaient alors n'avoir plus conscience que d'une unique chose: la baguette de Harry Potter pointée sous la gorge du Lord Noir désarmé.

Aprés avoir tué le maître du camp de la lumière, alias Albus Dumbledore, à peine quelque jours plus tôt, Harry Potter tuerait-il également celui des ténèbres...?

Jubilant ou inquiet selon les cas, tout les sorciers, -du moins ceux à qui la mort n'avait pas retirée tout interêt-, gardaient les yeux fixés sur les deux personnages.

-#Harry, tu sais que nous pouvons nous arranger. Toi et moi sommes les plus puissants sorciers de ce monde pathétique. Fais le meilleur choix# » Se mit à siffler précipitament Lord Voldemort, les yeux fermés, tandis que derrière lui se tenait le jeune homme qui jadis avait été son fils adoptif et dont aujourd'hui la main droite pointait promesse de mort tout contre sa gorge.

-#Parles-tu Fourchelang pour que personne ne t'entende supplier, ou est-ce pour me rappeller le bon vieux temps?# » Murmurra Harry sans se perturber.

Harry souriait. Il était d'ailleur bien le seul. Il aurait suffit de voir le sourire qu'il arborrait pour perdre à tout jamais l'envie de sourire encore un jour.

Servus Rogue était là dans l'assemblée, comme tout les autres. Aprés avoir parié sur l'ascension du gamin 15 ans plus tôt, il pouvait sans doute se vanter d'être la personne le connaissant le mieux. Il avait déjà vu plusieurs fois ce même sourire.

La toute première avait été dans le bureau de ce cher et décédé Dumbledore. Aujourd'hui encore il ne pouvait que frissonner face à ce visage souriant dont les lèvres murmurraient des sifflements aussi incompréhensibles à ses oreilles qu'effrayants.

-#Tu sais que je vais le faire, n'est-ce-pas?# » Continuait doucement Harry qui sifflait tout bas au creux de l'oreille de son ex-père adoptif. « #Tu as su que tout cela finirait mal dès le jour où tu as compris que Nagini t'avais trahie et qu'elle s'était rangée à mes côtés? Tu as su que tout cela finirait mal. Mal pour toi, bien sûr.# »

Le sourire de Harry s'élargit encore. Chacun devait le voir comme un certain dément à l'instant. Peu d'entre eux -sans doute même aucun d'ailleurs- ne savait réellement qui il était : un petit garçon trahi. Ca, pas même l'homme qu'il tenait en garde sous sa baguette ne l'avait compris.

Un petit garçon si en colère qu'il avait passé une année entière de sa vie à chercher les morceaux d'âme de l'homme dont il cherchait si deseperement à prendre la revanche.

-#Au revoir, cher père# » Siffla Harry.

Comment un jour avait-il pu croire que cet homme était bon? Harry n'attendit pas une seconde de plus, et lâcha dans un souffle:

-Avada Kedavra »

Alors, sans grâce et sans beauté, Lord Voldemort vint embrasser les pieds de Harry Potter, dans une chute de laquelle il ne se releverait jamais.

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Plus tard

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Il pleuvait toujours à verse

Harry était dehors.

Il avait tué l'unique personne qui s'était proposé d'être sa famille. Tout comme quelques jours plus tôt il avait tué l'unique personne qui s'était juré par le passé de lui vouloir son propre bien.

Je suis un tueur, se dit-il.Un meurtrier.

Ca, il le savait depuis longtemps. Et il l'avait accepté depuis longtemps aussi.

Dumbledore, Voldemort. Morts.

La place était désormais vacante.

Enfin.

Il leva les yeux vers le ciel.

Il était gris.

Deux rayons de soleil translucides frappaient les flaques grisâtres sur le sol humide de terre boueuse.

Au loin, un arc-en-ciel s'élevait.

Il ne pleuvait plus.

Fin

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Trop rapide? Pas assez long? Déçus?

J'éspère que non, sincérement. Je n'ai jamais été douée pour les fins. Et je déteste écire ce mot : « fin ». Tout seul, en plein milieu d'une ligne, il a l'air completement ridicule.

La fin c'est vraiment chiant. Je trouve ca, trop brusque, trop gnangnan, trop lent, trop ceci pas assez cela. Et je n'oublie pas les review du style: « Et vivement la suite! » (heu mais nan en fait c'est fini là T.T -pardon-pardon-pardon-). Bref.

J'éspère que ça vous a plu, en tout cas j'ai adoré écire cette fic (même si je m'en voulait à mort de ne pas pouvoir updater plus rapidement ).

Merci d'avoir lu.

Lulu56

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