Bon, qu'est-ce que j'étais censée faire déjà? Arf oui... Merci à tous d'avoir suivi cette je-ne-sais-plus-combien-tième-fic. Merci plus particulièrement à Cynt qui a donné sa dernière aide d'auteur sur cette fic. Et... Et juste, dis Enairod, si tu lis ça, c'est que ta grève est finie hein? Bon chui vraiment pas douée pour ce genre de choses, vous l'aurez remarqué (à croire que j'ai du sang de Weasley dans les veines). Bref, encore un gros merci! Et je vous donne rendez-vous sur la prochaine Ron/Hermione que je m'en vais publier de suite "Ne lis pas ça" (c'est vraiment le titre de la fic --). Arf, puis pour ceux qui veulent revivre les sept tomes de notre déesse JKR, je les réécris à ma façon dans "Avec des si on mettrait Poudlard dans une chope".
Voilà, j'espère vous dire à bientôt et... bon épilogue!
- Je ne sais pas si c'est une bonne idée, Ginny…
- On va le savoir tout de suite …
Le jeune homme se leva de son banc et monta sur l'estrade, pour faire face à l'assistance, et par la même occasion, à ses deux meilleurs amis. Foi de Harry Potter, jamais il n'avait eu autant la frousse. Jamais, il n'avait eu aussi peur de se tromper. Il faut dire que ces deux là avaient mis tellement de temps à se trouver, qu'il aurait été plus que maladroit de tout foutre en l'air. Tout ça pour une histoire de traditionnel discours du témoin.
Néanmoins, il prit son inspiration et lut le parchemin qu'il tenait entre ses mains tremblantes :
« Tout d'abord, je tiens à m'excuser pour la maladresse dont je vais sans doute faire preuve. Vous vous en doutez, on ne peut pas côtoyer Ron si longtemps en espérant s'en sortir sans séquelles.
Ron et Hermione, Hermione et Ron. Qui aurait pu croire que ces deux là finiraient par vivre ensemble ? Je reprends par vivre ensemble sans essayer de s'entretuer. A vrai dire, je pense que tout le monde aurait pu s'en rendre compte. N'est-il pas dis que les extrêmes s'attirent ? Pour ceux qui en doutait, regardez ces deux là.
Hermione, la jeune fille studieuse et détestablement vive d'esprit. Ron, le grand dadet dont le temps de concentration ne dépasse pas les deux minutes.
Je plaisante. A peine. Mais en tout cas, je vous adore. Et c'est peut-être égoïste ce que je vais dire mais je suis bien content de vous voir marié tous les deux. Oui, au moins je suis certain que je vous aurais en permanence l'un et l'autre au près de moi.
On peut dire que vous en avez fais un, de long chemin avant de finalement réaliser que vous ne pouviez vous passez l'un de l'autre. Pourtant, ça a toujours été effectif.
C'est là que je suis censé vous parler du couple à ses tous débuts, seulement je crains que si je fais ça, nombre d'entre vous se lèveront pour ne pas laisser faire un tel sacrilège. Non mais sérieusement, qui aurait l'idée de les marier ? C'est pas de chance pour eux, j'ai été l'unique témoin de leur premier regard et je peux vous dire qu'il était loin d'être idyllique…
Mais j'ai été aussi l'unique témoin du revirement de situation. Et je peux affirmer haut et fort qu'il n'a pas été fais sans une intense réflexion. Un peu trop longue, il faut bien le dire. Mais il semblerait que ce qui était évident pour nous ne l'était pas pour eux.
Je vais arrêter là avec ces futilités parce que finalement, ce qui importe, c'est le résultat et pas la manière dont on en est arrivé là. A attendre, le souffle retenu, que ces deux là se passent enfin la bague au doigt.
Je suis certain… plus encore que de la énième défaite des Canons de Chudley… désolé Ron, c'est un fait avéré. Qu'ils ne seront jamais tant heureux que l'un avec l'autre. Tout au moins, nous, nous serons rassurés de savoir que mariés, il ne leur sera plus permis de s'entretuer…
Alors je finirai par dire que… que je vous aime tout simplement, et que… que je suis fier de vous. »
THE END
"Les lignes d'un auteur ne vivent jamais aussi bien que dans le regard de celui qui les lit"
Alors merci de rendre mes fics vivantes...
