Genre : Yaoï, Slash (donc homophobes du balai) ROMANCE – HUMOUR - UA

Couples : Il y en a pleins, dont un qui devrait vous donner envie de me trucider héhé… Dois-je vraiment m'en réjouir ? n.n''

Disclaimer : Appartiennent à JKR n.n... SAUF HARRY et Hélène ! Ils sont a MOUA héhé ! n.n… Les chansons sont à leurs auteurs respectifs.

Statu : 2-Shot délire !

Rating : M

Note : Salut les gens !

Apparemment vous aimez tous Harry lol. Hum, qu'en sera-t-il vraiment à la fin de cette histoire ? Pour le savoir, une seule option : Lire ! Donc, BONNE LECTURE !

MA VIF : Alors, alors ? Tu as réfléchi ? Héhé… Merci encore ma belle !

JOUR-J. HEURE-H.

24 Décembre. 09h00. Villa de la vieille peau.

« Hey Neville, je viens de voir la liste des invités et putain, t'as convié tout Londres ou quoi ? s'exclama Hermione. »

Neville, occupé à empiler des cartons dans le salon, ricana.

« Mione, mon chou, c'est une question de politesse. C'est pour la forme, parce que je sais très bien qu'au moins la moitié ne viendra pas. »

« Ouais… Mais ça fait quand même une bonne cinquantaine de personnes. D'où tu les connais ? demanda la brune en le rejoignant. »

« Certains sont de mon boulot, d'autres des potes que j'ai rencontré en soirée et pour le reste, des amis de facs. »

Hermione le nez plongé dans la liste, sourit.

« Oh et je vois que certains sont quelques-uns de tes anciens plans culs. Je ne crois pas que ça plaise beaucoup à ton petit ami. »

La jeune femme avait délibérément accentué les derniers mots, et Neville gloussa. Effectivement, le jeune homme n'était pas adepte des relations longues durées, et il était surprenant de sa part, qu'il se mette à sortir aussi souvent avec l'un de ses nombreux amants. Pourtant, celui-ci était spécial… Il l'avait rencontré en boîte, il y a environs trois semaines, et par un étrange coup du hasard, il n'avait pu s'en détacher.

Sur le moment, quand il a pensé « il faut que je le revois », Neville avait été quelque peu terrifié, parce que la règle, c'était de ne jamais « revoir » un mec qu'il avait rangé dans la catégorie des coups d'un soir. Néanmoins, ce mec-là, bien que plus âgé, lui avait fait une drôle d'impression. Celle qui intrigue, qui attise et la curiosité et l'envie, comme dans un parc d'attractions. Ouais, ce mec-là lui donnait vraiment envie de « faire encore un tour de manège ».

Ouvrant les cartons, il se mit à sourire.

« Severus est au courant, répondit-il finalement, et ça ne le dérange pas plus que ça. D'autant que petit ami n'est pas tout à fait le terme approprié. »

« Ah parce que tu as eu d'autres amants entre temps ? demanda-t-elle avec un sourire en coin. »

« Non, pas spécialement. »

« Pas envie plutôt, rectifia-t-elle tranquillement. »

« Mione, Sev et moi ça n'a rien d'officiel. On se voit quand on veut, où on veut et si on veut. Pas de règles, pas de pression, en somme, rien de régulier. »

La jeune femme se mit à rire doucement, alors qu'elle s'asseyait près de son ami.

« Oh donc, vous ne faites pas que coucher ensemble ? »

« Je vois où tu veux en venir, répondit Neville avec un regard suspicieux. C'est vrai, on sort en boîte, on va au resto, au ciné, mais ça ne change rien. On finit toujours par se sauter dessus alors, garde tes sous entendus pour toi ma jolie. Sev et moi on sort ensemble oui, mais on ne sort pas ensemble. »

Le sourire d'Hermione s'élargit, alors qu'elle haussait les épaules.

« Si tu le dis. Il n'empêche tout de même qu'un plan cul c'est un plan cul Neville et on ne sort pas avec un plan cul. Pas de ciné, pas de resto, pas de boîte de nuit, juste une chambre d'hôtel et deux libidos à satisfaire… Et un plan cul n'implique pas qu'on n'est pas envie de se faire d'autres mecs en même temps, sinon ça s'appelle tout simplement « avoir un mec » mon ami. »

Neville allait répliquer, mais son amie le devança.

« Et si vous ne sortez pas ensemble « officiellement », vous le faites quand même « officieusement ». »

« Pff, soupira le brun. Tu es incorrigible. Toujours entrain d'interpréter et de lire entre les lignes. Même quand on te dit que ça n'existe pas, tu vas tout faire pour prouver le contraire. C'est étonnant que tu ne sois pas catho, tu pourrais convertir même le plus fervent des athées. »

Hermione éclata de rire, en saisissant la guirlande que lui tendait son ami.

« Oh, s'exclama-t-elle, ce sont nos premières décorations de noël. »

« Et oui, sourit Neville. »

« Mon dieu, ça fait longtemps que nous n'avons plus eu de déco à Noël. En même temps, c'est la première fois depuis longtemps qu'on ne fête pas noël au resto. »

Neville allait répondre, quand il fut interrompu par les rires de Blaise qui se faisait poursuivre par un grand rouquin tout aussi enthousiaste.

« Grouille-toi Ron, l'émission va reprendre. »

« Ouais ! Xena sait vraiment s'y prendre avec cette bande de machos ! »

« Cette nana passe sa vie à s'éclater ! »

« Et en plus tout en cuir. »

Ils traversèrent le salon comme des flèches, et ce ne fut que lorsque les rires s'estompèrent au-delà des couloirs, que le petit brun répondit.

« Ouais, c'est vrai, et puis c'est aussi parce qu'on avait plus d'enfants en bas âge avec nous, mais maintenant on a Ron et Blaise. »

Hermione et lui rirent de bon cœur, avant de se remettre au travail, alors qu'ils entendaient un énorme soupir sortir de la cuisine.

« Seigneur, se désespéra Pansy en essorant la salade. Blaise et Ron ne changeront jamais. »

Draco sourit.

« Estime-toi heureuse qu'Hélène soit chez tes parents, sinon la villa de la vieille peau aurait déjà trépassé. Tu me passe le couteau s'il te plaît ? »

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24 Décembre. 20h00. Terrasse de la villa.

Il faisait beaucoup trop chaud dans la villa et Draco sortit prendre l'air.

La plupart des convives étaient arrivés, certains téléphonant à Neville afin d'excuser leur absence comme il l'avait prévu. Le salon était agréablement décoré, sans fioriture exagérée ce qui avait énormément surpris Draco. Neville était un jeune homme très extravagant dans tout ce qu'il faisait, et ne se privait jamais de tout accorder à son tempérament expansif.

Draco sourit, songeant qu'Hermione y était probablement pour quelque chose. Après tout, Neville n'avait jamais pu refuser quoi que ce soit à la jeune femme et il avait dû laisser le talent de décoratrice d'Hermione prendre le dessus.

Le blond laissa son regard dérivé encore un moment sur la foule d'invités, avant de se détourner et de prendre appuis sur le balcon. La brise bien que glacée de cet hiver lui fit du bien et il inspira profondément, oubliant pour quelques secondes le bruit et les rires qui lui parvenaient du salon.

Toutefois, ces pensées dérivèrent immanquablement vers son ancien amant.

Harry. Ce profond connard.

L'année dernière il passait Noël dans ses bras, bercé par son souffle brûlant sur sa nuque… Le blond se permit de rire. Harry avait chopé une crève monumentale cette année-là et il se souvenait bien des grommellements agacés de l'avocat qui pensait profiter des fêtes pour élargir encore un peu plus leur connaissance en matière de kamasutra.

Ses souvenirs affluèrent rapidement dans sa tête et Draco détourna la tête en soupirant. Il n'avait pas eu que des moments désagréables avec lui et bien qu'il regrettait un peu sa décision, il savait qu'il avait fait le bon choix. Harry n'était pas près pour s'engager à long terme, quand bien même il lui avait assuré le contraire.

Bien sûr, Harry avait peut-être été sincère avec lui, mais Draco n'avait pas le courage de replonger. Il avait été profondément amoureux, et il l'était toujours un peu… Mais il n'était plus un gamin et il avait finalement compris qu'Harry Alfred Jenkins, célèbre avocat à la cour n'était pas fait pour lui. Le blond savait qu'il ne pourrait pas l'oublier facilement. Après tout, comment pourrait-il effacer de sa mémoire un sourire aussi craquant, des yeux cobalt aussi pénétrant et un tel corps d'athlète ? (NdVif : Oula, tu m'as vraiment eu là !!! pffff)

« Pff, soupira-t-il, de toute façon, c'est mieux comme ça… Et puis… »

Il ferma les yeux, poursuivant sa phrase mentalement. Des mecs tout aussi mignons, ça existe toujours. Il l'admit avec difficulté, mais ses pensées c'étaient effectivement tournées vers l'inconnu au regard émeraude si ensorcelant.

Un mec qui l'agaçait franchement, mais qui était vraiment loin de le rendre insensible. Et alors que l'image du corps sensuel de cet homme lui revenait à l'esprit, Draco se demanda avec un certain cynisme, si son amour pour Harry était aussi fort que ça… Question stupide qui ne le mènerait nulle part, puisque la situation ne changerait pas. Il avait fait une croix sur Jenkins, alors il pouvait bien se permettre de fantasmer un peu.

Un bien étrange fantasme à vrai dire.

Beau certes, mais vraiment bizarre comme mec. Accro à son chat, technique de drague hasardeuse –même si ça avait un peu fonctionné quand même-, baratineur qui aime se déguiser en père noël… Brrr ! Ce mec-là avait vraiment tout pour lui déplaire, sans prendre en compte le physique, bien entendu. Parce que de ce côté-là, l'inconnu n'avait rien à envier à son ex petit-ami.

Un miaulement sortit le blond de ses pensées et surpris, il tourna la tête pour croiser celui, bleu électrique d'un magnifique chat blanc. L'animal était perché sur le rebord du balcon et l'observait tranquillement.

« Dis donc, d'où est-ce que tu sors, toi ? demanda Draco avec un sourire. »

Il s'approcha de l'animal et lui caressa doucement l'arrière de la tête. Le chat ferma les yeux, ronronnant de plaisir.

« Je doute que tu appartiennes à Neville, poursuivit le blond toujours en le caressant. En tout cas ton poil est soyeux, donc tu n'es pas errant. Tu dois certainement appartenir à l'un des invités… Mais je me demande quand même qui serait assez bête pour emmener son chat à une soirée ? ricana-t-il. »

Draco obtint rapidement une réponse quand il entendit quelqu'un appeler.

« Hedwige ? Hedwige, bon sang mais où es-tu, idiot de ch… at ?! »

Entendant la voix du propriétaire s'étrangler, le blond se retourna pour se figer instantanément. Dissimulés derrière une paire de lunette fine, deux yeux d'un vert profond le regardaient avec une surprise non feinte, avant qu'un sourire en coin ne les plisse légèrement.

« Et bien, comme on se retrouve... »

Draco leva les yeux au ciel, maudissant tous les dieux qu'il connaissait. Certes un peu difficile puisqu'il n'en connaissait qu'un mais bon… Cela ferait l'affaire.

« Je suis agréablement surpris de te retrouver ici beau blond. »

« Moi pas, répondit-il. Qu'est-ce que tu fais ici ? »

L'homme sourit tout en s'approchant du chat.

« Présentement, je suis venu chercher mon imbécile de matou, mais pour faire court, j'ai été invité par Severus. Je ne savais pas que tu serais là, donc rassure-toi, ma présence est tout à fait due au hasard, ajouta-t-il avec un petit sourire convenu. »

Draco haussa les épaules.

« Je n'ai jamais dit que tu me suivais, lui fit-il remarquer. »

« Mais tu n'en pensais pas moins, avoue-le. »

« Pff… »

L'homme se mit à rire et étrangement, Draco se détendit.

« Je ne savais pas que tu connaissais Severus, reprit-il sur le ton de la conversation. »

« C'est un ami de ma mère, répondit l'homme en caressant son chat, et il a été mon professeur de chimie. Mon père, mon parrain et lui se détestent, mais moi je l'adore, ajouta-t-il en gloussant. Il est très sévère et fait peur à voir parfois, mais il fait partie des hommes autoritaires dont le petit cœur sensible est caché sous une immense couche d'arrogance. »

Le chat se défit de la main de son maître pour aller cherché celle manifestement plus intéressante du blond. Ce dernier sourit et consentit à lui gratter l'oreille. Le ronronnement que poussa Hedwige le fit rire et il poursuivit ses caresses, sous l'œil inquisiteur du maître.

« Dis donc beau blond, je pensais que tu étais allergique aux chats ? »

Draco se tendit légèrement, avant de s'empourprer un peu et de répondre avec franchise.

« J'ai dit ça parce que tu commençais à m'énerver avec ton chat… Je veux dire, j'étais en train de te draguer et toi tu me baratinais avec lui, c'était un tantinet froissant. »

Et sans qu'il ne comprenne pourquoi, il vit l'inconnu se mettre à rougir également avant de détourner le regard avec une petite toux embarrassée, alors que le chat, ennuyé, s'éclipsa.

« Qu'est-ce qu'il se passe ? demanda Draco intrigué. »

« Ri… Rien, répondit-il précipitamment. Je… C'est juste que… »

« Que ? »

« Ahem, j'ai soif ! Tu veux quelque chose à boire ? »

Draco leva un sourcil amusé, mais ne fit aucun commentaire. Il lui répondit et diverti, regarda l'inconnu se diriger vers le bar. L'embarras soudain qu'il avait affiché avait quelque peu réduit à néant l'assurance un peu outrancière qu'il se bornait à montrer à Draco et ce dernier, sentit tout son corps se relaxer. Finalement, même s'il prétendait le contraire, cet homme n'était pas aussi sûr de lui en matière de séduction… Le blond comprit rapidement, que l'épisode du chat n'avait rien à voir avec le baratin d'un mythomane, mais plutôt avec la crainte tout adorable d'un novice en la matière… Enfin, plus ou moins.

Il n'eut à patienter que quelques minutes avant que son compagnon de soirée ne lui apporte gracieusement son verre de Kir.

« Jus de fruit ? s'étonna Draco en voyant le verre que tenait l'inconnu. C'est Noël pourtant. »

L'homme lui sourit.

« Je n'ai pas d'affection particulière pour l'alcool, ça réduit un peu mes capacités. »

« Tes capacités ? se moqua le blond, en voyant apparaître des rougeurs sur le beau visage. »

« Je parlais de mon travail, beau blond, corrigea-t-il. Je suis militaire. »

« D'où la coupe de cheveux, et les cuisses de taureaux, ajouta-t-il en pensée. »

Un rire s'échappa de la gorge brune, alors que l'homme passait une main sur sa tête.

« J'ai eu du mal à m'y faire, confessa-t-il, mais je dois avouer que ce n'est pas si mal finalement. Avant j'avais les cheveux un peu plus longs et toujours en bataille… Mes potes disaient que c'était sexy, et ma brosse à cheveux devait partager leur avis parce que je n'arrivais jamais à les coiffer correctement. »

Draco sourit, imaginant un instant à quoi pouvait ressembler le beau militaire aux yeux verts avec une coupe de cheveux indiscipliné… Il en bava aussitôt, se flagellant mentalement pour son incorrigible perversité.

« Et toi beau blond, tu fais quoi dans la vie, si ce n'est te trémousser comme un dieu sur une piste de danse ? »

Le compliment fit rougir Draco, qui réussi tout de même à répondre sans trop perdre de sa maîtrise.

« Je suis Chef du service informatique à la banque National de Londres. »

« Difficile ? »

« Pas tant que ça… Il y a des hauts et des bas, mais j'aime ce que je fais. »

Ils discutèrent un moment, Draco passant un très inattendu moment agréable. Il commençait à se dire que cet homme lui plaisait vraiment, quand Neville mit fin à leur discussion.

« Vous êtes là. Draco, Pansy a besoin de toi en cuisine et Sonny, Sev te cherche. Il paraît que ton chat à encore fait pipi sur son manteau. »

Le jeune homme s'éclipsa aussi brusquement qu'il était apparût, laissant les deux hommes, amusés.

« Je me sens un peu ridicule, avoua finalement Sonny. »

« À cause de ton chat ou parce que nous pensons à la même chose… »

Sonny éclata de rire et tendit sa main à Draco qui la saisit aussitôt.

« Je me présente, dit-il, Harry James Potter, pour te servir. »

Draco se raidit et blêmit à la mention du prénom « Harry ».

« Pourtant Neville t'a appelé Sonny non ? Je… »

« Ah ça, commenta le brun avec un rire gêné, et bien normalement, j'aurais dû m'appeler Harrison, mais mon père était tellement excité le jour de ma naissance qu'il s'est un peu emmêlé les pinceaux et du coup, mon nom officiel c'est Harry. J'ai bien pensé à rectifier le tir, mais bon… Il n'y a pas beaucoup de différence, c'est pour ça que dans l'intimité mes proches et mes potes m'appellent le plus souvent par le diminutif d'Harrison, Sonny. »

« Je vois, murmura le blond non sans une pointe de désespoir. Moi c'est Draco Malfoy, ajouta-t-il plus fort. »

Le brun, n'ayant visiblement rien remarqué du trouble de Draco s'approcha lentement de lui et déposa un baiser sur sa joue avant de s'éloigner non sans lancer un :

« À plus tard beau blond ! N'espère pas m'échapper… »

Et Draco se mit à maudire le seul dieu dont il se rappelait le nom…

Connard de Zeus !

0°0°0°0°0°0

24 Décembre. 23h00. Salon de la villa.

Draco n'en revenait tout simplement pas.

Harry « supposé Harrison mais appelé Sonny » James Potter…

Harry « supposé gros connard mais sans surnom » Alfred Jenkins…

HARRY et HARRY ! B-rd-l de p-mpe à m-rde de p-ta-n de vie à la mord moi le nœud…

Un peu plus de deux heures qu'il cogitait dessus et il en était arrivé à une seule conclusion.

S'il était comptable, il aurait estimé son pourcentage de malchance non pas à un simple nombre à deux chiffres, mais plutôt à un nombre astronomique. C'était hallucinant de constater à quel point sa vie outrepassait joyeusement la limite du risible.

Pourquoi fallait-il que l'homme qui lui plait, porte le même prénom que son récent ex-amant ? Pourquoi les dieux –du moins le seul qu'il connaissait- s'acharnaient-ils à ce point sur lui ? En même temps, prier un dieu dont l'existence date un peu aurait dû le mettre sur la voie, mais bon, personne n'est parfait.

Toujours est-il, que le pauvre petit blond se sentait un peu perdu. Entre son ex-Harry qui lui retournait toujours un peu les tripes et le nouvel Harry qui le mettait carrément à l'envers, il y avait de quoi le rendre un peu timbré…

Okay, il avait tiré un trait sur l'avocat, et il savait qu'il ne succomberait plus, mais tout de même… C'était poussé le bouchon un peu loin que de lui envoyer un potentiel amant qui portait, par erreur en plus, le même prénom que lui, non ? Le destin pouvait décidément se montrer très tordu parfois…

Vidant son énième verre de Kir et toujours plongé dans ses réflexions, il n'entendit pas le toussotement amusé de la personne qui l'avait rejoint depuis au moins, dix bonnes minutes. Ladite personne, n'obtenant toujours pas l'attention du blond, se décida à le bousculer un peu, souriant quand elle se reçut un regard noir et profondément agacé. Regard qui changea rapidement au profit d'un sourire lumineux.

« Olivier ! s'exclama Draco oubliant ses sombres pensées, ça faisait un bail ! Tu n'as pas changé, ajouta-t-il en le prenant vivement dans ses bras. »

Le nommé Olivier, un bel homme brun au regard turquoise pénétrant, leva un sourcil amusé, feignant très mal la vexation.

« Toi non plus, toujours aussi aveugle quand il s'agit de moi. »

Draco se mit à rire, comprenant très bien l'allusion.

« Tu es toujours fâché ? »

« Pourquoi ? Parce que tu as refusé de sortir avec moi en Première, refusé mon invitation au bal de Terminal et refusé les sorties que je te proposais au ciné ? Non voyons, penses-tu. »

« Tu m'as manqué, répondit Draco content de retrouver l'un de ses vieux amis. »

« Tu n'es pas obligé de me mentir tu sais ? répliqua Olivier en haussant les épaules. »

Le blond rit encore, très vite suivi par le brun.

« Alors qu'est-ce que tu deviens, blondie ? J'ai entendu dire pas mal de choses à ton sujet ce soir. »

« Ah oui ? Quoi donc ? »

« Professionnellement parlant, tu as flingué les stats concernant ton éventuelle promotion, en devenant carrément Chef du service info au lieu d'inspecteur du service… Pas mal pour un débutant. En revanche, côté sentimental, t'as été parachuté dans la catégorie des mecs lourdés par un petit ami à la bite volage. »

Draco se rembrunit un peu, mais garda tout de même un petit sourire contrit.

« Pansy parle beaucoup trop quand elle a bu, déclara-t-il sombrement. Pff… Côté boulot, j'ai effectivement de la chance, mais côté cul, c'est un peu plus compliqué, c'est vrai. »

Olivier leva un sourcil, incrédule.

« Ah oui ? Pourtant, c'est bien un petit lot tout à fait à croquer qui louche sur toi depuis tout à l'heure non ? »

Draco suivit le regard appréciateur de son ami et plongea dans deux billes émeraude qui le fixaient avec intensité. Il rougit et détourna rapidement la tête.

« Je n'ai pas dit que mon potentiel de séduction avait diminué, dit-il l'air de rien, c'est juste que ma chance en amour s'est fait la malle en Floride. »

« Je dirais plutôt, en Alaska vu le vent glacial que tu viens de jeter, répliqua Olivier. Dis donc, tu devais vraiment être accro à ton ex pour jeter en bloc les avances d'un apollon comme ça. »

Draco soupira.

« On dirait que tu as parlé à Neville aussi, remarqua-t-il en secouant la tête. J'ai comme qui dirait vu le mot « frigide » clignoter dans ton esprit. »

Olivier sourit.

« C'est vrai, mais le Draco que je connais n'aurait jamais accepté d'être mis sur le banc de touche comme ça, répondit-il. En même temps, une rupture, c'est toujours un peu compliqué voir très difficile quand on est amoureux, mais bon… Faut savoir passer à autre chose, et attraper le ballon quand il passe à proximité. »

Il se tu un moment avant de reprendre, coquin.

« Et puis, avec un ballon comme lui, c'est touch down illico presto. Il est vraiment, mignon… »

Draco haussa un sourcil, amusé puis sourit avec ironie.

« Ouais, mais il y a quand même des limites aux percées de la ligne adverse tu ne crois pas ? »

« Ouh, petit ami ? demanda Olivier avec une grimace désolée. »

« Pire. Par un heureux coup du hasard, il s'appelle Harry, comme mon ex. »

« Naaaan, s'exclama le brun désabusé. »

« Si. »

« Pour le coup, le destin, c'est bien foutu de toi mon pote, mais tu sais quoi ? Je pense quand même que tu devrais tenter ta chance avec lui, il est vraiment, vraiment pas mal comme type. Même pour un soir, ça en vaudrait la peine et puis, sait-on jamais, peut-être que vous vous trouverez quelques affinités. En tout cas, si je n'avais pas Marcus et que ce molosse me disait oui, je ne dirais pas non, c'est clair. »

Draco lui, était très tenté par la perspective de lui dire non justement, pourtant… Un regard comme ça, un sourire comme ça et ne soyons pas grippe-sous, un popotin comme ça, suffirait à convaincre une bonne sœur d'oublier ses vœux. D'autant qu'Harry alias Sonny, c'était montré véritablement charmant, précédemment. Un peu maladroit avec les mots certes, et un plan drague assez douteux, mais il avait tout même réussi à creuser son trou.

Il avait involontairement réussi à placer Draco en première ligne, alors que ce dernier ne souhaitait que se retrancher dans le peloton arrière histoire de se protéger contre une éventuelle déception.

Un militaire hors pair… Sans le savoir, ce Harry.

Il se mordit la lèvre en croisant de nouveau les yeux verts si tentant, mais secoua la tête, forçant ses pulsions assez dérangeantes pour l'instant, à se calmer.

« Je ne savais pas que tu sortais avec Marcus, dit-il pour ôter son trouble. Ça fait longtemps ? »

Olivier n'était pas dupe, mais respecta tout de même le choix de son ami.

« Quatre mois tout rond, répondit-il. On s'est revu par hasard sur un terrain du rugby et j'ai craqué. »

« Tu m'en vois ravis pour t… Mais dis-moi, s'exclama brusquement le blond, il n'était pas hétéro le Marcus aux dernières nouvelles ? »

Olivier éclata de rire, sirotant sa Vodka avant de répondre.

« Oh, il l'est toujours. Il est simplement devenu Olivier-sexuel, précisa-t-il. J'ai eu un peu de mal avec lui au début, mais il faut croire que les douches viriles après un match, ça fonctionne encore. »

Draco sourit.

« Le coup de la savonnette qui tombe, c'est pas un peu ringard ? »

« Pff, tu n'y connais rien mon bon Draco. La savonnette qui tombe c'est le moyen le plus sûr de convertir un hétéro. J'ai testé et Marcus a approuvé, héhé… »

Le rire qui sortit de la gorge du blond enchanta Olivier, qui sourit avec tendresse. Il était satisfait d'avoir pu le détendre un peu. Quand il l'avait vu, un peu paumé dans son coin, il avait senti son cœur se serrer.

Draco avait été son tout premier amour, et même si le blond ne lui avait jamais manifesté un intérêt autre que de l'amitié, il ne pouvait -encore aujourd'hui- s'empêcher de vouloir le rendre heureux et de le protéger. Marcus le comblait et il en était profondément amoureux, mais dans tous les cœurs un premier amour garde toujours une place importante, et dans celui d'Olivier, Draco conservait précieusement ce petit coin.

Il sourit sadiquement, quand il croisa le regard venimeux que lui lançait le joli petit lot du nom d'Harry. Apparemment, même sur un banc de touche, Draco arrivait encore à jouer un match…

Fallait-il vraiment qu'il y mette son grain de sel ?

Un coup d'œil au sourire radieux de son blondinet et il sut que n'importe quel coach ne laisserait jamais tomber son poulain. Il savait de toute façon que Draco ne lui en voudrait pas.

Essentiellement, parce qu'il ne comptait pas lui en parler…

« Au fait blondie, dit-il, quand minuit sonnera, tu passeras me faire un bisou, hein ? »

« Bien sûr, lui répondit le blond tout ignorant qu'il était. »

0°0°0°0°0°0

24 Décembre. 23h50. Buffet.

« Chéri, est-ce que tu peux me dire quand est-ce que mon popotin a cessé d'être mon popotin pour ressembler à des fesses de baleines ? »

« Ne sois pas désobligeante Mione. J'ai investi beaucoup de temps et d'amour dans ce popotin et pour ton information, les baleines n'ont pas de fesses. »

La jeune femme se rembrunit.

« Ce n'est pas drôle Ron, je me sens grosse, obèse et affreuse depuis que je suis enceinte. »

Ron secoua la tête et prit son épouse par la taille, caressant du bout des doigts, son ventre légèrement rebondit.

« Ma chérie, tu n'as jamais été plus belle qu'aujourd'hui et je t'aime encore plus maintenant qu'à l'époque. »

« Tu veux dire que les grosses dondons t'excitent ? demanda Hermione en haussant un sourcil. »

« Non, juste toi, ma grosse dondon à moi, répondit-il en gloussant. »

« RONALD WEASLEY ! se vexa la jeune femme. Tu es ignoble ! »

L'ignoble personnage en question éclata de rire, avant d'embrasser sa piquante épouse sur la joue.

« Je t'aime ma puce, tu le sais ? Et plus encore maintenant que tu portes notre futur petit rouquin dans ton ventre. »

« Et si c'était une rouquine ? supposa-t-elle une fois calmée. »

« Alors elle sera aussi magnifique que sa mère et il faudra que j'investisse rapidement dans un fusil pour éloigner les éventuels gêneurs… »

Hermione se mit à rire, attendrie.

« Ron tu es adorable. »

« Oh, tu ne diras pas ça quand j'irai en prison parce que j'aurai troué l'immonde popotin de ton futur gendre, prédit-il avec un sérieux surprenant. »

Hermione rit d'avantage et allait embrasser son homme, quand un Draco un peu haletant les interrompit.

« Désolé, mais là, j'ai vraiment besoin de votre aide, dit-il. Je dois échapper à quelqu'un. »

Un coup d'œil du couple au visage dépité d'un certain militaire aux yeux verts, et la situation s'éclaircit.

« Ce n'est pas très charitable de ta part, remarqua Hermione. »

« Écoutes Mione je sais très bien à quoi tu penses alors évite de le dire tout haut, grommela le blond. Je me sens suffisamment coupable comme ça. »

« Si c'est le cas, pourquoi diable est-ce que tu ne lui laisses pas sa chance, à ce pauvre soldat ? demanda Ron. »

« Peut-être parce qu'il s'appelle Harry ? répliqua Draco irrité. C'est un mauvais présage, je le sens ! »

« Je croyais que tu n'étais pas superstitieux, polémiqua le rouquin. »

« Oui et bien, sortir avec un mec qui porte le même nom que mon ex, excusez-moi mais c'est tout comme passer sous une échelle ou rencontrer un chat noir ! »

« Sauf que son chat à lui est blanc, rétorqua Hermione. Je l'ai vu tout à l'heure et il est absolument adorable. »

Draco ferma les yeux, soupirant face à la déferlante d'âneries que lui envoyait ses soi-disant amis.

« Et puis t'es pas obligé de l'appeler Harry, tu sais ? Severus a dit à Hermione qu'il préférait qu'on l'appelle Sonny. »

« Vous me gonflez, se désespéra Draco. J'aurais jamais dû venir demander asile ici, je vais voir ailleurs si j'y suis. »

« J'espère surtout que t'iras voir là-bas si Sonny n'y est pas, lui lança un Ron hilare. »

Un majeur dignement dressé et quelque mètre plus loin Draco prit une profonde inspiration pour se calmer. Qu'est-ce qu'ils avaient tous à vouloir absolument le caser à la fin ? Il venait tout juste de sortir d'une pénible relation, et ses amis auraient pu comprendre la réticence qu'il éprouvait face à cette situation non ? Déjà qu'il avait du mal à réfréner ses pulsions quand Potter était dans son giron, il n'avait vraiment pas besoin d'être jeté tête la première dans les flammes.

Il jeta un coup d'œil à sa montre, et réalisa qu'il était bientôt l'heure d'aller donné à Olivier le baiser qu'il lui avait promis.

Baiser dont il ne soupçonnait pas les conséquences…

Baiser, qu'il allait en réalité donner à une tout autre personne qu'Olivier…

Baiser qu'Olivier avait sournoisement planifié sous un gui…

Gui qui curieusement ne se trouvait pas très loin d'un certain militaire aux yeux verts…

HPDMHPDMHPDM

JOUR-J. HEURE-H.

Une véritable irruption volcanique avait retourné ses entrailles, et la coulée de lave qui parcourrait ses veines lui coupait littéralement le souffle.

« Nhhh… »

Il avait à peine conscience du mur qui se dressait dans son dos et de la brique froide qui râpait sa peau blanche. Tout ce qu'il savait se résumait à des lèvres sur son cou, de larges mains sur sa taille et un corps au goût de sexe sur le sien.

« Mmh… Ah ! »

Son cerveau ne fonctionnait plus et n'acceptait aucune autre information n'ayant pas de rapport direct avec l'homme qui le torturait ainsi.

Exquise torture, cela dit.

Draco ne se souvenait pas exactement du comment, ni du pourquoi il se retrouvait dans cette situation, mais à l'heure actuelle il s'en fichait un peu à vrai dire. Certes, au début il avait été absolument choqué quand Olivier, au lieu d'accueillir son baiser en souriant, l'avait poussé dans les bras d'Harry.

Certes, il avait eu très, très, très envie de le trucider, mais très, très, très rapidement il avait oublié son désir d'éviscération, parce que très, très, très vite le désir était monté en flèche dans son petit corps.

Dès lors qu'Harry avait par un miraculeux hasard appelé Olivier, posé ses lèvres sur les siennes, Draco avait aussitôt déconnecté de la réalité.

À force de refouler ses envies, à force de débattre intérieurement avec sa libido, son corps –petit traître- eut finalement raison de lui, et c'est avec un plaisir consentit qu'il s'était abandonné à la bouche experte de Celui-qu'il-devait-éviter.

Une bouche sensuelle et douce qui enflammait la peau de son cou, qui échauffait son sang.

« Oh… 'Ry… »

Une bouche qui suçait délicatement le lobe de son oreille, en lui murmurant des mots, prémisses du plaisir à venir.

« J'ai tellement envie de toi Draco… »

« Aah… »

Des mots tendancieux auxquels on ne s'abandonne que dans l'intimité.

« Tu me rends si dur Draco… Si dur… »

« Ooh… »

Des mots qui chatouillent les sens et qui tendent les corps.

« Je te veux, maintenant. »

Des mots auxquels on répond avec une gorge qui s'ouvre, avec des yeux qui se plissent, avec le souffle qui s'accélère…

« Moi aussi… Moi aussi… Aah ! »

Des mots qui se perdent dans l'urgence d'un baiser, parce que le désir devient trop difficile à supporter.

La tension qui régnait dans la pièce était égale à celle d'un réacteur nucléaire, et la chaleur montait si vite qu'il était devenu pratiquement impossible à Draco de respirer correctement. Tout son corps était tendu, tout son être se hérissait d'impatience face à la frustration qu'il éprouvait.

Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas « couché » avec un homme, et bien que sa raison lui commande de redescendre sur terre, son corps tout entier envoyait celle-ci se faire foutre. Il en avait envie, il en mourrait d'envie… Il en crevait presque !

« Ooh putain Harry… »

Le brun sourit, mais ne cessa pas ses caresses. Il aimait la forme arrondie et ferme du sexe de Draco enfermé dans son pantalon, et son propre désir se gorgeait à la simple idée de le savoir excité pour lui. Alors que le blond lui offrait son cou en offrande, sa main rude et coquine poursuivait son office à travers le tissu de lin.

Draco eut un brusque sursaut et Harry se mit à lécher avec avidité la pomme d'Adam du blond, qui montait et descendait en cadence avec le rythme de sa respiration. Le beau blond était enfin à sa merci et le savoir ainsi soumit à sa volonté n'en attisa que plus son désir. Il ouvrit lentement la fermeture éclaire, alors que son autre main, petite vicieuse se précipitait déjà à l'assaut de ce petit bout de paradis.

« AH ! Haannn… »

« Tu es si beau Draco… Tellement magnifique…. »

Les caresses sur son sexe lui faisaient tourner la tête et Draco ne pouvait refouler aucun de ses gémissements. Il avait seulement conscience du plaisir infini que lui procurait la main habile d'Harry, de ses baisers moites et de ses chuchotements indécents… Rien d'autre n'existait pour l'instant et son esprit rationnel avait largué les amarres depuis bien longtemps.

Il n'avait envie que d'une seule chose…

Qu'Harry lui chauffe encore et encore le sang…

Qu'Harry lui fasse encore et encore des choses innommables avec ses doigts…

Qu'Harry l'emmène vers le paradis que ses douces attentions lui promettaient…

Et Harry le fit.

Avec douceur, avec tendresse, avec passion aussi et puis avec un sentiment bien plus sincère.

Bien trop sincère qui effrayait Draco, et paradoxalement, tellement sincère qu'il lui donnait l'envie de ne pas s'arrêter. Jamais.

Ce sentiment qu'il ressentait chez Harry mais qu'il n'avait pas envie de ressentir pour Harry…

Ce sentiment qu'il fuyait comme la peste parce qu'il l'avait déjà tellement fait souffrir par le passé…

Ce sentiment auquel malheureusement on ne peut se soustraire quand le désir inonde chaque parcelle du corps…

Ce sentiment qui fait peur, mais qui pousse quand même au péché…

Et ça, Draco le percevait au plus profond de son être alors que les lèvres d'Harry se posaient sur les siennes avec une affection particulière. Et son corps aussi le percevait, parce que c'est tout naturellement que ses bras vinrent se nouer autour du cou tanné, que sa langue chercha avec avidité sa comparse et que sa bouche prononça dans un murmure affamé :

« Encore Harry, s'il te plaît… »

Et comme il le souhaitait le corps du beau militaire répondit avec ardeur à sa convoitise.

Harry dessina une ligne imaginaire le long du ventre pâle pour la conclure d'un coup de langue habile sur le sexe gonflé. Il en suçota lentement le bout avant de gourmander son appétit en l'avalant avec impatience. Puis, il fit doucement sauter le bouton de son propre pantalon avant de saisir sa verge et de se masturber au rythme de sa tétée.

Draco l'excitait tellement quand il se mettait à gémir et se cambrer de cette manière… Quand il passait et re-passait ses doigts sur son crâne alors que sa gorge s'ouvrait pour l'accueillir encore plus profondément…

Il savait bien que le beau blond n'éprouvait que du désir pour lui et rien d'autre, mais ça lui suffisait pour le moment. Ça lui suffisait, car malgré toute sa belle assurance, il n'avait jamais réellement osé croire qu'un si bel homme puisse s'intéresser à lui.

Certes, il avait déjà eu de beaux amants, de très beaux amants, mais Draco était la quintessence même du désir… Et ça, ça lui avait vrillé les tripes jusqu'à la moelle.

Même si le blond ne cherchait qu'à se satisfaire de lui, ça lui convenait parce qu'une chance comme celle-là ne se reproduirait pas avant longtemps. Il en avait la sensation et au regard que Draco venait de lui lancer, son cœur bondissait dans sa poitrine, parce que ça lui donnait de l'espoir.

Un espoir bien cruel pour lui qui ressentait déjà tant de choses, mais la cruauté est affaire de patience car malgré les obstacles, tout vient à point à qui sait attendre.

Et puis il n'était pas militaire pour rien… Les batailles, il connaissait… Les guerres aussi.

Et s'il n'avait pas encore gagné la guerre, au moins, il avait déjà gagné cette bataille.

Un soubresaut sur sa langue l'informa que la jouissance de Draco était imminente et sans se préoccuper du grognement contrarié de son futur amant, il se leva et l'embrassa.

Un baiser profond et étourdissant.

Il mordilla la langue de Draco avant de se retourner et de s'agenouiller sur le sol, face contre terre.

« Maintenant Draco… Maintenant… »

Le blond encore enivré ne comprit pas tout de suite la requête du brun, mais quand il le vit fesses au clair, tremblant et mouillé d'impatience, ses mains agirent d'elles-mêmes et son désir le satura de tel sorte qu'il ne put plus se retenir.

Mais il devait faire attention… La pénétration n'était jamais chose aisée pour un homme, excité ou pas, ouvert ou pas, expérimenté ou pas… Refoulant son envie de s'enfoncer avec hardiesse en Harry, il commença à le préparer avec toute la douceur et la patience dont il pouvait faire preuve en ce moment.

Cependant, Harry, bien loin de toutes ses considérations et simplement poussé par son appétence se tordit de frustration hélant et protestant avec force.

« Arrête ça beau blond ! Arrête ! Prends-moi maintenant ! Maintenant, s'il te plaît ! »

« Mais Harry, tu… »

Excédé, le brun se redressa brusquement, enjoignant son corps et celui du blond à se cogner contre le mur rêche et arrachant à son amant un cri de douleur, très vite suivit par un cri de plaisir quand il s'empala promptement sur l'objet de sa faim.

« Quand je te demande de m'enfourner, tu le fais satané con ! Quand je te dis que je veux ta putain de queue en moi, ça veut dire qu'il faut que tu me défonces à la seconde où j'ai prononcé ces mots, pigés ! Alors maintenant, bouge ton cul boucle d'or et fais-moi voir des étoiles ! »

Le romantisme aigu de la critique interloqua Draco pendant une seconde… Comment Harry pouvait-il débiter autant d'insanités en moins d'une minute ? Il n'eut pas le loisir d'y réfléchir plus longtemps, car le désir faisant sa loi, son sexe se rappela douloureusement et plaisamment à lui.

Il mit donc de côté ses interrogations et commença avec toute la bestialité dont il pouvait faire preuve et dont Harry lui était visiblement gré, à contenter son partenaire.

Cris et gémissements fusèrent. Les coups de reins vigoureux et les coups de mains incandescents firent hurler les gorges. Le romantisme fut insidieusement boycotté au profit de la vulgarité. Les morsures, les marques, les coups de langues brûlèrent les peaux… Et quand le plaisir fut enfin à son paroxysme, les bouches se scellèrent tandis que les corps explosèrent d'un torride ensemble, salissant les ventres, les mains et accessoirement le sol, mais ça les deux amants ne s'en soucièrent pas le moins du monde.

Tout comme ils ne se soucièrent pas des regards interloqués des invités… Du moins, jusqu'à ce que la voix amusée d'un grand brun à l'allure sévère ne les rappel à l'ordre.

« Dites donc vous deux, si vous voulez vous sauter dessus, je doute que le salon soit le meilleur endroit. Du moins, dans la situation actuelle… »

Draco cligna une fois des yeux, puis deux, puis trois…

Harry cligna frénétiquement des yeux…

Et l'indiscutable réalité leur tomba dessus avec la force d'un tsunami.

Loin d'êtres seuls, nus et indécemment comblés, ils étaient en fait tous les deux au beau milieu du salon, sous le gui avec chacun une érection de folie qui déformait joliment leur pantalon. (NdVif : MDR j'ai failli y croire… Je me demandais même quand est-ce qu'ils s'étaient éclipsés dans une chambre )

Les deux supposés amants piquèrent des fards monstrueux sous les rires des invités et les sarcasmes malvenus de leurs amis… Sans compter les miaulements dépités d'un Hedwige ne comprenant pas exactement pourquoi son maître et le joli blond se scrutaient l'un l'autre depuis bientôt dix minutes.

« Et bien, et bien mon bon Draco… Je pense que tu es fixé sur ce que tu ressens maintenant, n'est-ce pas ? »

« Olivier, tu es le meilleur ! Mon cher cousin était littéralement subjugué par notre beau militaire… »

« Beau ? Non mais dis donc toi, depuis quand tu trouves un mec beau ? »

« Mione, un peu de compassion s'il te plaît, Sonny est un véritable canon et la remarque de Ron ne m'étonne pas ! »

« Neville, je suis le SEUL que tu dois trouver canon, est-ce clair ? »

« Severus voyons, Neville n'a pas tort… Sonny est gaulé comme un dieu ! »

« Tu as raison mon chéri, mais tu répètes ça encore une fois et je peux t'assurer que ce soir, je rejoins Hélène chez mes parents ! »

Les joues rouge tomate et furieusement embarrassés, Draco et Harry se séparèrent brusquement.

« Je… d'euh… bredouilla le brun. »

« Je… n'euh… répondit le blond. »

Leurs regards se croisèrent pour s'éviter aussitôt, et ils se saluèrent rapidement avant de fuir chacun de leur côté.

« Putain les mecs ne sont vraiment pas intelligents, soupira Hermione. »

« Tellement pathétiques, approuva Pansy. »

0°0°0°0°0°0

25 décembre. 01h30 du matin. Balcon de la villa.

Draco se traita mentalement d'imbécile. Il était mort de honte et complètement ridicule…

Pourquoi n'avait-il rien dit, non de dieu !? Pourquoi avait-il laissé Harry partir ?!

Non, non, non !

Pourquoi pensait-il à ça ? Il devrait plutôt se demander comment par les éclairs de Zeus il avait pu perdre ainsi l'esprit et se retrouver à fantasmer en live sur une partie de jambe en l'air avec ce militaire !

Une seconde, il se retrouvait littéralement jeté dans les bras d'Harry et la suivante, il imaginait la manière dont il allait lui faire l'amour ?!

Quel dieu malsain avait pu lui faire ça ?!

Évidemment les lèvres d'Harry étaient délectables et incroyablement savoureuses mais tout de même ! Il y avait une limite à la fantaisie non ?

« Tu devrais arrêter de cogiter comme ça, ton cerveau pourrait ne pas s'en remettre. »

Le visage caché entre ses paumes, le blond soupira.

« Pansy, chérie, ce n'est vraiment pas le moment. »

La jeune femme haussa les épaules et vint s'adosser au balcon, le regard levé vers le ciel.

« Avec toi ce n'est jamais le bon moment de toute façon… »

« Et qu'est-ce que c'est censé vouloir dire ? »

« Rien de spéciale, mais je vais te dire un truc. Un truc que tout le monde a vu, que tu as vu, que tout le monde sait et que tu sais, mais que tu refuses d'admettre… »

Inquiet Draco se détourna rapidement de son amie, préférant perdre son regard gris sur le jardin qui s'étendait face à lui. Il savait ce qu'allait dire Pansy, et il ne voulait surtout pas l'entendre.

« Ne fuit pas Drake… »

« Je ne fuis pas, mentit-il. »

« Non tu te défiles, comme d'habitude… Écoutes, j'ai vu ce soir le plus beau baiser de tous les temps. »

Draco gloussa avec ironie.

« Non ce que tu as vu, c'est un imbécile qui s'est ridiculisé devant plus d'une vingtaine de personnes. »

« Okay, si tu le prends comme ça… Je n'ai pas vu un, mais deux imbéciles en train de s'embrasser de la manière la plus hot que j'ai jamais vu et je parle d'expérience. J'ai vu deux imbéciles se perdrent dans les yeux de l'autre pendant dix minutes absolument magiques ! Dix minutes extraordinaires que même les invités se refusaient à briser parce que l'alchimie qui a envahi la pièce était tout juste incroyable. »

Le blond écarquilla les yeux et fit volte face, fixant la jeune femme avec surprise.

« De quoi parles-tu ? Je suis le seul qui a… »

« Non, coupa Pansy avec un sourire, tu n'es pas le seul ! Lui et toi étiez en totale osmose Draco et j'avais l'impression, que le temps s'était arrêté pour vous… C'était magnifique. »

Sans qu'il ne se l'explique, savoir qu'il n'avait pas été le seul à fantasmer fit bondir le cœur de Draco et le réchauffa en même temps. Il connaissait l'attirance qu'éprouvait Harry à son égard mais n'avait pas songé une seule minute que leurs esprits s'étaient à ce point connectés… Un drôle de sentiment l'envahit et lui donna envie de sourire, mais il se ravisa aussitôt…

« Pansy, souffla-t-il, il s'appelle Harry… »

« Et alors ? Il s'appelle Sonny aussi non ? Rien ne te force à l'appeler Harry si tu n'en as pas envie et je n'ai pas le souvenir qu'il t'ait fait la moindre remarque à ce sujet. Tu essaies encore de te défiler Draco… »

« Mais non ! protesta-t-il avec véhémence. Ce n'est pas ça, c'est autre chose… »

« Quoi ? Tu es encore amoureux de l'autre abrutit, c'est ça ? »

Le blond ferma les yeux, s'accoudant au balcon et posant son front sur ses deux poings réunis.

« Oui je l'aime toujours… Même si j'ai définitivement abandonné l'idée de recommencer notre histoire ce n'est pas facile pour moi de l'oublier. Et puis… Har… Sonny est un mec que je connais à peine ! Je veux dire, on s'est croisé une fois en boîte et puis au centre ville et ce soir et… C'est trop soudain pour moi. J'ai envie de lui, c'est vrai, mais je n'ai pas le cœur à m'engager pour le moment… »

« Est-ce que Sonny le veut ? »

Draco ne répondit pas, troublé par la question.

« Je… Je ne sais pas, répondit-il finalement. »

« Alors arrête de te torturer avec ça, murmura Pansy en s'approchant de lui. Sonny a l'air d'un mec bien et il est beau ce qui ne gâche rien… Et plus important, il ne t'a jamais bousculé pour que tu lui fasses des marmots Draco. À le voir il a l'air aussi perturbé que toi par la situation et même s'il veut plus où est le problème ? On ne peut pas facilement oublier un mec qu'on a aimé et crois-moi, j'en sais quelque chose parce que le père d'Hélène même si c'est un gros con me manque parfois, mais… Il faut pouvoir tourner la page. Je ne dis pas qu'il faut te lancer à corps perdu dans une relation juste pour oublier l'autre salaud, mais fait juste en sorte de trouver le bonheur ailleurs, c'est tout. »

« Pansy je… »

« Et Sonny a l'air d'être le candidat parfait pour ça, non ? Surtout qu'il ne te laisse pas indifférent… »

« Mais… »

« Et ne me ressort pas l'excuse idiote qu'il s'appelle Harry comme ton ex ! Parce que des Harry y'en a à la pelle dans le monde et la probabilité que tu en rencontre encore un autre est grande. Tu ne vas pas me dire qu'à cause d'un connard tu vas te mettre à éviter tous les Harry de la terre ! Je n'imagine pas éviter tous les mecs qui s'appellent comme l'abrutit de père d'Hélène… »

Draco sourit.

« Gilderoy n'est pas un prénom commun non plus… »

« Pff ! La famille Lockhart a toujours été bizarre de toute façon, répliqua-t-elle en haussant les épaules avec désinvolture. »

Un agréable silence s'installa pendant lequel Draco se remémora les paroles de son amie. Certes, le beau militaire avait été un peu pressant avec ses avances, et sa technique de drague était à revoir, mais il était adorable dans sa façon de faire. C'était un homme follement séduisant, et très plaisant aussi… Il avait de la conversation et même si l'envie s'en sentait, il n'avait jamais vraiment forcé Draco au sexe.

Il faut dire que leur imagination volage avait fait tout le boulot à leur place de toute façon…

Quelque part, Pansy avait raison.

Il avait décidé de tirer un trait sur Harry et bien que ses sentiments lui laissent encore une vive blessure au cœur, il ne pouvait décemment pas se morfondre toute sa vie durant. Il avait pris la décision d'arrêter son histoire houleuse avec l'avocat, pourquoi ne pouvait-il pas continuer sur sa lancée et tenter de nouveau sa chance ?

Après tout, il était le premier amour d'Olivier et même s'il l'avait fait souffrir par le passé, Olivier avait tourné la page et trouvé l'amour avec Marcus. Idem pour Pansy, qui avait définitivement mis une clé à son passé pour se tourner vers Blaise et l'avenir heureux qu'il lui offrait…

Si ses amis avaient réussi cet exploit pourquoi pas lui ?

« Et Sonny a l'air d'être le candidat parfait pour ça, non ? »

Oui. Sonny ou Harry ou Boule à Zéro ou Potter ou peut importe en fait… Était le candidat parfait.

Fort de sa nouvelle résolution, il se tourna vers Pansy avec un sourire qui s'effaça aussitôt qu'il croisa des yeux d'un vert profond et pas bleus.

« Ha… Harry balbutia-t-il. Mais… »

« Tais-toi ! coupa le brun en posant sa main sur sa bouche. Tais-toi s'il te plaît. Je… Merde, je ne suis vraiment pas bon dans ce genre de situation… »

Draco garda le silence, ses yeux encore arrondis par la surprise. Harry semblait très perturbé et il ne voulait pas le brusquer.

« J'ai parlé avec Hermione, reprit Harry. Ne lui en veut pas, mais elle m'a tout raconté à propos de toi et de ton ex-amant qui par un étrange coup du hasard a le même prénom que moi, mais ce n'est pas le plus important. Le plus important, c'est que j'ai compris beaucoup de chose après notre discussion et je veux te dire que je ne te force à rien ! Enfin, j'ai très envie de sortir avec toi parce que tu me plais vraiment Draco, mais… Mais je ne cherche pas à m'imposer. Je sais bien que tu auras du mal à tirer un trait sur ton passé mais j'ai envie que tu essayes avec moi. Je ne peux pas te promettre de ne pas te faire souffrir, mais je sais que je pourrais te rendre heureux. Très heureux même alors… Alors… »

Harry se tu brusquement et il baissa les yeux, son visage prenant une charmante teinte pourpre alors que son courage commençait à vaillamment se faire la malle.

« Alors… marmonna-t-il sans s'apercevoir du sourire tendre de Draco. Je… Tu… Nous… »

« Vous, ils disent oui, répondit le blond avec douceur. »

La tête du brun se releva si vite que Draco cru qu'elle allait se déboîter. Harry lui fit alors le plus beau sourire du monde et le blond ne put résister à l'envie de lui donner un baiser.

Il s'approcha lentement, une main sur la joue rouge du militaire et posa tendrement ses lèvres sur celles qui le faisaient rêver depuis plus d'un mois. Son cœur se mit à courir dans sa poitrine quand il sentit Harry répondre avec chaleur et il se laissa emporter dans le tourbillon de plaisir qui l'envahissait petit à petit.

« Et Sonny a l'air d'être le candidat parfait pour ça, non ? »

Oui. Sonny ou Harry ou Boule à Zéro ou Potter ou peut importe en fait… Était le candidat parfait.

Son cœur, son corps et son esprit étaient enfin en accord.

HPDMHPDMHPDM

25 décembre. 01h50 du matin. Dans une chambre, avec vue sur le balcon.

« Aboule le fric chéri, tu as perdu. »

« Tch ! C'est ridicule ! »

« Je t'avais dit que Sonny serait le candidat idéal pour faire oublier sa frustration à Draco. »

« Je n'aurais jamais cru cela possible, Sonny est aussi stupide que son père et son parrain… Comment un jeune homme aussi charmant que le jeune Malfoy peut-il être bête au point de s'enticher d'un garçon comme lui ? »

« Tu exagères Sev' comme toujours et puis si tu ne tenais pas un peu à Sonny, tu n'aurais jamais permis qu'il s'entiche d'un homme au passé trouble qui éprouve encore des sentiments pour son ex, et encore moins viré en toute discrétion tous les mecs qui lorgnaient sur lui ce soir, hein ? »

« N'importe quoi ! Tu dis des bêtises Neville. Harry Potter est et restera un débile profond à mes yeux ! »

« Voyons Severus, soit fair-play. Ne me dis pas que tu es vexé d'avoir perdu dix livres… Ce serait plutôt à Sonny d'être froissé tu ne crois pas ? Vu le prix que tu accordes à ses relations amoureuses… »

« Tch ! En parlant de relation, qu'en est-il de la nôtre ? »

« La nôtre ? »

« Efface-moi ce petit sourire espèce de diablotin ! J'ai entendu Hermione dire à Pansy que nous n'étions pas officiellement ensemble ? Quand penses-tu avouer le terrible secret à tes amis ? »

« Hum… Et bien, je les laisse mariner encore un peu. J'ai une réputation à entretenir vois-tu. »

« Dis plutôt que ça t'amuse de les faire tourner en bourrique et d'entendre toutes les bêtises qu'ils sont capables de débiter. »

« Héhé… »

« Et je t'ai dit d'ôter ce sourire sadique de tes lèvres… »

« Pourquoi ça t'excite ? »

« Tu veux me voir quand je suis vraiment excité ? »

« Des paroles, toujours des paroles… »

« Espèce de sacripant ! Ton sourire m'agace… »

« Et bien, efface-le… Chéri. Haaan ! Ooh… Sev'… »

« C'est beaucoup mieux comme ça… »

THE END n.n…

Et voilà !

Alors, alors ? Tordu hein ? Lol… Je sais, je sais… Je ne suis définitivement pas net comme fille. C'est aussi récurrent chez moi que les retards n.n… (NdVif : Et ne change surtout pas… Ben peut-être pourrais-tu travailler les retards mais le reste on le garde ! )

Que ceux ou celles qui éprouvaient de la pitié, de la sympathie et sentiments autre que de l'aversion pour l'ex-petit ami de Draco, soit Harry Jenkins, lèvent la main ?

Tiens ? Personne ? Étrange… LOL ! (NdVif : mais on a l'excuse qu'on pensait 'par ta faute' que c'était le bon Ryry…)

En tout cas, cette histoire se termine ici héhé, et j'espère qu'elle vous a plu autant qu'elle vous a fait haleter d'impatience lol.

Un petit commentaire pour me faire plaisir ? Même si vous avez envie de m'étriper mdr…

Kissouxxxx HK ;)

PS : Ma Vif… Je t'avais dit qu'Harry (Jenkins) m'appartenait héhé, tu le veux toujours ? MDR ! (NdVif : Nan, je te le laisse… Mais si jamais l'envie me prends de l'utiliser je te fais signe… missante va !)