Coucou,

Ben voilà la suite ! Comme il y a une pièce de théâtre, je devrai utiliser un moment donné le langage théâtral malgré que je déteste cela.

La pièce de théâtre

Le trio arriva dans le passé et s'en allèrent directement chez les Son, Chichi était en train de lire un magazine et fut surprise de revoir ses enfants et Trunks de retour, ils lui expliquèrent la raison de leur retour. Les enfants Son allèrent ranger leurs affaires tandis que Trunks rentrait chez sa mère. Le lendemain, Videl fut surprise de revoir ses amis et en fut heureuse mais Shinji n'était plus dans leur classe, durant la pause de midi, Videl leur expliqua sa rupture avec son ex fiancé.

- Alors Videl explique-moi en détail ce qu'il s'est passé ! dit Marcy.

- Eh bien… c'est-à-dire… j'ai appris qu'il fréquentait une autre fille, je lui ai demandé pourquoi il n'a rien su me répondre et était désolé, j'ai préféré mettre un terme à notre relation.

- Ce n'est pas trop dur ? demanda Gohan.

- Eh bien je… non c'est que… j'avais mes raisons… dit la fille du champion en rougissant.

- Euh… au fait Videl, rien de nouveau depuis notre départ ? demanda le fils du Prince.

- Eh bien, oui une pièce de théâtre est en train de se faire, elle s'appelle Roméo et Juliette.

- Oh comme c'est romantique ! ajouta Marcy.

- Vous pouvez encore passer les auditions, tu sais Marcy.

- Mais je…

- Eh bien je sens qu'il va y avoir de la concurrence, hein ma puce ! dit Trunks en prenant sa petite amie par la taille.

- Quoi ? Mais arrête, idiot ! rétorqua celle-ci.

- Vous vous êtes remis ensemble ? demanda Videl en souriant.

- Euh… oui… ajouta Trunks en se grattant la tête.

- Bon frangin, il va y avoir du boulot ! cria la sœur.

- Quoi ? Mais de quoi ?

- Ben pour que vous ayez le rôle avec Videl !

- Quoi mais ça va pas ? rétorquèrent les deux adolescents concernés.

- Euh… ben je sais pas, Gohan tu embrasserais une autre fille ? demanda le fils du Prince.

- Hé, ça me regarde !

- Dites, ce serait bien après la classe de passer au club de théâtre pour avoir les textes, les auditions ont déjà commencé mais j'ai entendu dire que qu'il ne restait plus qu'à trouver les personnes pour les deux rôles principaux. Dit Videl.

- Celui de Roméo et Juliette ? demanda Gohan.

- Exactement, tous ceux qui ont passé l'audition pour ces deux rôles n'étaient pas très bons d'après ceux du club.

A la fin de la journée, le quatuor alla au club de théâtre. Quelques uns passaient déjà l'audition pour Roméo et Juliette. Le jury était en train de visualiser la scène du bal, lorsque Roméo et Juliette font connaissances. Un couple dansait répétant les mots du texte mais le jury ne semblait pas convaincu, d'autres qui avaient déjà les autres rôles les secondaient.

- Non, non, non et non ! Ce n'est pas ça, vous n'y mettez pas assez de cœur. N'oubliez pas que c'est une tragédie et non pas une simple histoire à l'eau de rose ! cria l'un des jeunes du jury.

- Mais pourtant on essaie ! répondit la fille.

- Ecoutez, il n'y a rien de fusionnel entre vous ! Il faut que le public ressente une fusion entre Roméo et Juliette dès le début. Je suis désolé mais vous n'aurez pas le rôle !

Les deux jeunes gens sortirent de la scène injuriant silencieusement le responsable du jury. Gohan s'approcha du jury.

- Excusez-moi…

- Qu'est-ce que vous voulez ? demanda l'une.

- Nous venons nous présenter pour le rôle de Roméo et Juliette.

- Et tu as déjà une partenaire ? demanda l'autre.

- Euh… oui, la voici ! dit-il en lui faisant signe d'avancer.

Videl s'avança vers eux.

- Hé mais je te connais ! Tu es la fille du champion, Hercule Satan ! dit le garçon du jury.

- Oui, c'est exact. Répondit Videl.

- Oh mais vous étiez sorti ensemble non ? demanda la fille du jury.

- C'est exact mais…

- C'est très bien ! Montez sur scène et voici les textes !

Les deux Saïya-Jin montèrent sur la scène.

- Très bien, cette scène se situe à la première rencontre de Roméo et Juliette lors du bal ! dit le garçon du jury. Allons, ceux à qui ont leurs rôles se prennent la peine d'avancer.

Le narrateur :- Entrent le vieux Capulet, puis, parmi la foule des convives, Tybalt, Juliette et la nourrice enfin Roméo, accompagné de ses amis, tous masqués. Les valets vont et viennent.

CAPULET. - Messieurs, soyez les bienvenus ! Celles de ces dames qui ne sont pas affligées de cors aux pieds vont vous donner de l'exercice !... Ah ! ah ! mes donzelles ! qui de vous toutes refusera de danser à présent ? Celle qui fera la mijaurée, celle-là, je jurerai qu'elle a des cors ! Eh ! je vous prends par l'endroit sensible, n'est-ce pas ? (À de nouveaux arrivants. ) Vous êtes les bienvenus, messieurs ... J'ai vu le temps où, moi aussi, je portais un masque et où je savais chuchoter à l'oreille des belles dames de ces mots qui les charment : ce temps-là n'est plus, il n'est plus, il n'est plus ! (À de nouveaux arrivants. ) Vous êtes les bienvenus, messieurs... Allons, musiciens, jouez ! Salle nette pour le bal ! Qu'on fasse place ! et en avant, jeunes filles ! (La musique joue. Les danses commencent. Aux valets.) Encore des lumières, marauds. Redressez ces tables, et éteignez le feu il fait trop chaud ici. (À son cousin Capulet, qui arrive. ) Ah ! mon cher, ce plaisir inespéré est d'autant mieux venu... Asseyez-vous, asseyez-vous, bon cousin Capulet car vous et moi, nous avons passé nos jours de danse. Combien de temps y a-t-il depuis le dernier bal où vous et moi nous étions masqués ?

DEUXIÈME CAPULET. - Trente ans, par Notre-Dame !

PREMIER CAPULET. - Bah ! mon cher ! pas tant que ça ! pas tant que ça ! C'était à la noce de Lucentio. Vienne la Pentecôte aussi vite qu'elle voudra, il y aura de cela quelque vingt-cinq ans et cette fois nous étions masqués.

DEUXIÈME CAPULET. - Il y a plus longtemps, il y a plus longtemps : son fils est plus âgé, messire son fils a trente ans.

PREMIER CAPULET. - Pouvez-vous dire ça ! Son fils était encore mineur il y a deux ans.

ROMÉO, à un valet, montrant Juliette. - Quelle est cette dame qui enrichit la main de ce cavalier, là-bas ?

LE VALET. - Je ne sais pas, monsieur.

ROMÉO. - Oh ! elle apprend aux flambeaux à illuminer ! Sa beauté est suspendue à la face de la nuit comme un riche joyau à l'oreille d'une Éthiopienne ! Beauté trop précieuse pour la possession, trop exquise pour la terre! Telle la colombe de neige dans une troupe de corneilles, telle apparaît cette jeune dame au milieu de ses compagnes. Cette danse finie, j'épierai la place où elle se tient, et je donnerai à ma main grossière le bonheur de toucher la sienne. Mon cœur a-t-il aimé jusqu'ici ? Non jurez-le, mes yeux ! Car jusqu'à ce soir, je n'avais pas vu la vraie beauté.

TYBALT, désignant Roméo. - Je reconnais cette voix ce doit être un Montague... (À un page.) Va me chercher ma rapière, page ! Quoi ! le misérable ose venir ici, couvert d'un masque grotesque, pour insulter et narguer notre solennité ? Ah ! par l'antique honneur de ma race, je ne crois pas qu'il y ait péché à l'étendre mort !

PREMIER CAPULET, s'approchant de Tybalt. - Eh bien ! qu'as-tu donc, mon neveu ? Pourquoi cette tempête ?

TYBALT. - Mon oncle, voici un Montague, un de nos ennemis, un misérable qui est venu ici par bravade insulter à notre soirée solennelle.

PREMIER CAPULET. - N'est-ce pas le jeune Roméo ?

TYBALT. - C'est lui, ce misérable Roméo !

PREMIER CAPULET. - Du calme, gentil cousin ! laisse-le tranquille il a les manières du plus courtois gentilhomme et, à dire vrai, Vérone est fière de lui, comme d'un jouvenceau vertueux et bien élevé. Je ne voudrais pas, pour toutes les richesses de cette ville, qu'ici, dans ma maison, il lui fût fait une avanie. Aie donc patience, ne fais pas attention à lui, c'est ma volonté si tu la respectes, prends un air gracieux et laisse là cette mine farouche qui sied mal dans une fête.

TYBALT. - Elle sied bien dès qu'on a pour hôte un tel misérable je ne le tolérerai pas !

PREMIER CAPULET. - Vous le tolérerez ! qu'est-ce à dire, monsieur le freluquet! J'entends que vous le tolériez... Allons donc ! Qui est le maître ici, vous ou moi ? Allons donc ! Vous ne le tolérerez pas ! Dieu me pardonne! Vous voulez soulever une émeute au milieu de mes hôtes ! Vous voulez mettre le vin en perce ! Vous voulez faire l'homme !

TYBALT. - Mais, mon oncle, c'est une honte.

PREMIER CAPULET. - Allons, allons, vous êtes un insolent garçon. En vérité, cette incartade pourrait vous coûter cher : Je sais ce que je dis... Il faut que vous me contrariiez !... Morbleu ! c'est le moment !... (Aux danseurs.) À merveille, mes chers cœurs !... (À Tybalt.) Vous êtes un faquin... Restez tranquille, sinon ... (Aux valets.) Des lumières! encore des lumières ! par décence ! (À Tybalt.) Je vous ferai rester tranquille, allez ! (Aux danseurs.) De l'entrain, mes petits cœurs !

TYBALT. - La patience qu'on m'impose lutte en moi avec une colère obstinée, et leur choc fait trembler tous mes membres... Je vais me retirer; mais cette fureur rentrée, qu'en ce moment on croit adoucie, se convertira en fiel amer (Il sort.)

ROMÉO, prenant la main de Juliette. - Si j'ai profané avec mon indigne main cette châsse sacrée, je suis prêt à une douce pénitence : permettez à mes lèvres, comme à deux pèlerins rougissants, d'effacer ce grossier attouchement par un tendre baiser.

JULIETTE. - Bon pèlerin, vous êtes trop sévère pour votre main qui n'a fait preuve en ceci que d'une respectueuse dévotion. Les saintes mêmes ont des mains que peuvent toucher les mains des pèlerins et cette étreinte est un pieux baiser.

ROMÉO. - Les saintes n'ont-elles pas des lèvres, et les pèlerins aussi ?

JULIETTE. - Oui, pèlerin, des lèvres vouées à la prière.

ROMÉO. - Oh ! alors, chère sainte, que les lèvres fassent ce que font les mains. Elles te prient exauce-les, de peur que leur foi ne se change en désespoir.

JULIETTE. - Les saintes restent immobiles, tout en exauçant les prières.

ROMÉO. - Restez donc immobile, tandis que je recueillerai l'effet de ma prière. (Il l'embrasse sur la bouche.) Vos lèvres ont effacé le péché des miennes.

JULIETTE. - Mes lèvres ont gardé pour elles le péché qu'elles ont pris des vôtres.

ROMÉO. - Vous avez pris le péché de mes lèvres ? Ô reproche charmant ! Alors rendez-moi mon péché. (Il l'embrasse encore.)

JULIETTE. - Vous avez l'art des baisers.

LA NOURRICE, à Juliette. - Madame, votre mère voudrait vous dire un mot. (Juliette se dirige vers lady Capulet.)

ROMÉO, à la nourrice. - Qui donc est sa mère ?

LA NOURRICE. - Eh bien, bachelier sa mère est la maîtresse de la maison, une bonne dame, et sage et vertueuse j'ai nourri sa fille, celle avec qui vous causiez je vais vous dire : celui qui parviendra à mettre la main sur elle pourra faire sonner les écus.

ROMÉO. - C'est une Capulet ! ô trop chère créance ! Ma vie est due à mon ennemie !

BENVOLIO, à Roméo. - Allons, partons la fête est à sa fin.

ROMÉO, à part. - Hélas! oui, et mon trouble est à son comble.

PREMIER CAPULET, aux invités qui se retirent. - Çà, messieurs, n'allez pas nous quitter encore : nous avons un méchant petit souper qui se prépare... Vous êtes donc décidés ?... Eh bien, alors je vous remercie tous... Je vous remercie, honnêtes gentilshommes. Bonne nuit. Des torches par ici !... Allons, mettons-nous au lit ! (À son cousin Capulet.) Ah ! ma foi, mon cher, il se fait tard : je vais me reposer (Tous sortent, excepté Juliette et la nourrice.)

JULIETTE. - Viens ici, nourrice ! quel est ce gentilhomme, là-bas ?

LA NOURRICE. - C'est le fils et l'héritier du vieux Tibério.

JULIETTE. - Quel est celui qui sort à présent ?

LA NOURRICE. - Ma foi, je crois que c'est le jeune Pétruchio.

JULIETTE, montrant Roméo. - Quel est cet autre qui suit et qui n'a pas voulu danser ?

LA NOURRICE. - Je ne sais pas.

JULIETTE. - Va demander son nom. (La nourrice s'éloigne un moment.) S'il est marié, mon cercueil pourrait bien être mon lit nuptial.

LA NOURRICE, revenant. - Son nom est Roméo c'est un Montague, le fils unique de votre grand ennemi.

JULIETTE. - Mon unique amour émane de mon unique haine ! Je l'ai vu trop tôt sans le connaître et je l'ai connu trop tard. Il m'est né un prodigieux amour, puisque je dois aimer un ennemi exécré !

LA NOURRICE. - Que dites-vous ? que dites-vous ?

JULIETTE. - Une strophe que dent de m'apprendre un de mes danseurs. (Voix au-dehors appelant Juliette.)

LA NOURRICE. - Tout à l'heure ! tout à l'heure !... Allons nous-en tous les étrangers sont partis.

Ce fut la fin du premier acte, le jury applaudit et donna le rôle les deux rôles principaux à Gohan et Videl, ils rougissaient encore de leur baiser échangé. Les jours qui suivirent, après l'école les deux adolescents se retrouvaient pour répéter au club de théâtre. Un jour alors qu'il n'y avait pas de répétitions, Marcy et Videl allèrent faire les magasins, elles s'arrêtèrent boire un verre.

- Comment se passe tes répétitions avec mon frère ? demanda la brune.

- Ça se passe bien mais je suis gênée.

- Pourquoi donc ?

- Parce que quand je dois l'embrasser ça me fait tout drôle… Marcy, je crois que je suis retombé amoureuse de ton frère.

- Mais c'est génial !

- Oui mais… j'ai peur que cela ne soit pas réciproque…

- Je ne pense pas… tu sais quand un Saïya-Jin aime une femme c'est pour toute la vie.

- Comment est-ce que tu le sais ?

- Je le vois avec mes parent, euh… enfin surtout avec ma mère. Tu sais, elle n'a toujours pas refait sa vie.

- La pauvre, il faudrait qu'elle trouve quelqu'un.

- Tu sais je ne sais pas si cela arrivera… Alors tu veux que je parle à mon frère ou bien Trunks ?

- Surtout pas !

Au même moment, Trunks et Gohan s'entraînaient de leur côté et firent une pause.

- Alors ces répétitions ?

- Hé bien… ça se passe bien… dit-il en rougissant.

- Pourquoi est-ce que tu rougis ?

- Euh… pour rien.

- Allez.

- Quand j'embrasse Videl, elle rougit et moi aussi… je me sens tout drôle…

- C'est vrai ? C'est l'amour mon ami !

- Mais non ! Je ne veux pas me faire de film ! Imagine si je lui fais ma déclaration, elle me jette !

- Justement on n'en sait rien !

- Je ne veux rien tenter et laisser faire les choses.

Le soir, Marcy mangea chez Bulma en compagnie de Trunks, Bulma et Végéta et du mini Trunks.

- Comment se passe les cours, les enfants ?

- Très bien ! dirent-ils en même temps.

- Ouin ! cria le bébé.

- Faites-moi taire ce gamin ! cria le Prince.

- Et toi arrête de hurler ! Ne te crois pas tout permis ! ajouta Bulma en prenant le bébé dans les bras.

Bulma calma l'enfant, Mirai Trunks goûta l'assiette du bébé et fut surpris.

- C'est normal qu'il pleure, sa nourriture est brulante !

- Tu feras un excellent père avec Marcy ! ajouta Bulma en souriant.

- Mais… mais quoi ? C'est trop tôt ! dit-il en rougissant.

- Bulma…. soupira Marcy qui elle aussi rougissait.

- Fils, un Prince n'a pas à s'occuper de ce genre de chose ! ajouta Végéta.

- Tu peux parler… qui est-ce qui se lève en premier pour voir si son fils n'a besoin de rien ? demanda l'héritière.

- Quoi ? Mais… c'est pas vrai !

- Trunk, ton père est aussi pire que moi !

- Euh… peut être… maman dis est-ce que Marcy peut dormir ici ce soir ?

- Et est-ce ta mère qui doit en décider ? demanda le Prince.

- Père, je ne veux pas manquer de respect mais…

- Oui, mon chéri ! coupa Bulma.

- Quoi ? Mais Trunks tu aurais pu me demander… rétorqua Marcy.

- Je sais.

Trunks débarrassa la table pendant que Bulma alla changer la couche du bébé. Pendant ce temps, Végéta était allé s'entrainer dehors et Marcy préparait le café ainsi que le dessert avec Bunny. Un peu plus tard, la jeune fille appela sa mère.

- Allô ?

- Salut maman, c'est moi.

- Salut, Marcy qu'est-ce qui t'arrive ?

- Il y a Trunks qui voulait que je reste dormir, je peux ?

- Bien sûr ma chérie et ton frère est de retour à la maison. Moi aussi je sors ce soir.

- Ah bon ? Tu as rendez-vous avec qui ?

- Oh… euh… avec personne ! Au revoir ma chérie !

Elle raccrocha avant qu'elle ne puisse dire quelque chose, perplexe, la Saïya-Jin attendit dans le jardin. Il revint quelques minutes plus tard.

- Qu'est-ce qui t'arrive ma puce ? Tu as l'air préoccupée.

- Rien… c'est ma mère.

- Qu'est-ce qu'elle a fait ?

- Rien, elle me dit qu'elle sort ce soir mais elle ne voulait pas me dire avec qui… est-ce qu'elle sort avec Bulma ?

- Ça m'étonnerait, elle est en train de travailler sur un prototype et mes grands-parents s'occupent du petit tandis que mon père s'entraîne.

- Bizarre…

- D'ailleurs, nous devons parler toi et moi.

- Qu'est-ce qui t'arrive ?

- C'est à propos de Gohan et Videl.

- Ah oui, eh bien j'ai discuté avec Videl, elle est amoureuse de mon frangin.

- C'est très bien, Gohan c'est pareil.

- Ecoute, Trunks, on va les laisser et si ça traîne on les aidera.

- Oui par contre nous, on fait quoi ?

- Comment ça ? On a cours demain, je te fais remarquer !

- Tu sais rien ne nous empêche de… sortir en amoureux ou bien…

- Ou bien quoi ?

- Ou bien que je te fasse cela ! dit-il en rougissant et en l'embrassant.

- Mmmhhhh… arrête un peu…

- Pourquoi est-ce qu'on ne prendrait pas un peu de bon temps ?

- Parce que demain on a cours !

- Bon tu l'auras voulu !

Le guerrier plaqua ses mains contre l'herbe et lui arracha son rosaire qu'elle gardait toujours autour de son cou.

- Putain Trunks, tu l'as…

Il l'embrassa avant qu'elle ne puisse terminer sa phrase.

- Mais tu le fais exprès ou quoi ? demanda la jeune fille.

- J'ai envie de m'amuser avec toi…

- Et moi pas ! J'ai vraiment pas envie de…

Il l'embrassa à nouveau, sa main parcourait le long de son bras, son cou et descendit jusque sur sa taille. La guerrière le stoppa un instant et lui murmura dans l'oreille.

- Prends-moi ici et maintenant…

Ces mots le choquèrent.

- Quoi ? Dans le jardin ?

- Ah ah ! je t'ai eu !

- Quoi ?

- Tu crois franchement que je suis autant perverse que toi ?

- Mais que… mais… je…

- Oui ?

- Ma puce depuis que nous nous sommes remis ensemble, on n'a pas pu…

- Et alors ? Bon sang, est-ce que tous les Saïya-Jin sont des pervers ?

- Mais non…

- N'empêche… je me demande quand même où est ma mère.

- Allons la chercher.

- Non, j'y vais seule.

- Quoi mais`…

La jeune fille se concentra et disparut sous le regard éberlué de son petit ami. Quelques minutes plus tard, elle se retrouva dans l'au-delà. Étonnée, elle avança et se retrouva devant l'habitation où vivait son père. Soudain, une main se posa sur son épaule ce qui l'a fit sursauter.

- Hein ?

- C'est moi, petite sœur.

- Frangin mais qu'est-ce que tu fais ici ?

- Viens, on va se cacher.

- Et pourquoi je n'ai pas senti ton Kii ?

- Parce que je l'ai caché.

Les deux adolescents se cachèrent sous la fenêtre en veillant à cacher leurs propres Kii, sinon Goku risquait de les repérer.

- Voyons ma chérie, je ne peux pas !

- Donc tu veux rester ici toute ta vie ? cria une voix de femme.

Les deux Saïya-jin n'en revinrent pas, c'était Chichi qui était avec Goku.

- Frangin, tu sais depuis combien de temps elle vient ici ?

- Ecoute, honnêtement je le savais depuis un moment déjà…

- Et tu ne m'as rien dit ?

- Je ne voulais rien dire avant d'être sûr… mais écoutons.

Ils tendirent leurs oreilles contre la paroi.

- Chichi, je ne peux vraiment pas…

- Et pourquoi pas ? Même pas une journée ?

- Ma puce, je ne peux gaspiller une journée pour retourner sur Terre rien que pour te voir ! Il vaut mieux la garder lorsqu'il y aura un prochain tournoi ou alors si il y a un ennemi.

- Donc tu ne pense qu'à toi !

- Ma chérie… je ne peux pas revenir sur Terre non plus… il y a trop d'ennemis qui veulent ma peau ! Je ne compte même plus le nombre de fois où j'ai failli perdre les enfants et toi !

- Sangoku, nous ne sommes pas immortels mais… tu t'es sacrifié pour la planète et… personne… ne t'en es reconnaissant… dit Chichi en serrant les poings et les yeux pleins de larmes.

Le guerrier détestait voir sa femme pleurer et passa ses bras autour d'elle.

- Je te promets que je vais essayer de faire ce que je peux ma puce.

- Goku, pourquoi ? Pourquoi est-ce qu'il faut que tout soit contre nous ?

Il ne répondit rien et se contenta de la serrer plus fort.

- Tu n'as rien à dire ? demanda Chichi.

- Chichi…

- Alors il faut que le reste du monde soit heureux et que ta famille doit souffrir ?

- Je n'ai jamais dit ça !

- Je t'ai déjà perdu deux fois ! Et la deuxième fois, ça été fatal même si tu n'étais pas là et c'était par ma faute !

- Chichi, personne ne savait ce qui allait arriver !

- Justement si tu étais resté sur Terre…

- On n'a pas le choix ! Nous devons protéger cette planète !

- Et ce n'est plus de ton ressort maintenant ! Tu ne peux même plus accéder au monde des vivants, du moins sans une autorisation !

- Ma puce, ça m'est déjà assez difficile comme ça et tu sais que les vivants ne peuvent pas venir au Paradis, tu risque de…

- Assez, c'est bon ! Il suffirait que l'on te ressuscite…

- Chichi ! Non, on ne peut pas toujours faire appel aux boules de Crystal !

- Même si tu dis qu'il y a trop d'ennemi qui veulent ta peau, je te fais remarquer que justement le dernier t'en voulait mais nous avons dû en payer les frais avec les enfants, tu crois que c'est pour quoi que je te demandes de revenir ?

- C'est vrai tu as raison.

- Alors je vais rechercher les boules de Crystal ?

- Je… je me demande juste comment vont réagir les enfants ?

- Très bien, ils ne savent pas que je suis venu te voir. Alors tu veux ou pas ?

- D'accord ! dit-il en portant sa femme et la faisant tournoyer.

- Arrête, tu vas me donner le tournis !

Les deux adolescents qui avaient tout entendu furent heureux d'apprendre que leur père allait bientôt revenir.

Le lendemain, Marcy avait juste fait un saut chez elle pour récupérer ses affaires de cours, Chichi qui était en train de préparer le petit déjeuner et chantonnait.

- Salut maman !

- Coucou ma chérie ! chantonna Chichi et donna un bec sur son front.

- Ça va maman ? Tu me parais… très joyeuse ce matin.

- Je suis de bonne humeur c'est tout.

- Salut les filles ! dit Gohan en arrivant.

- Salut.

- Maman, je sais pas si on te l'a dit mais on fait une pièce de théâtre. Donc je risque de rentrer tard. Dit le Saïya-Jin

- Et qu'est-ce comme pièce ? demanda sa mère.

- Euh… Roméo et Juliette.

- De plus, il a le rôle principal avec Videl ! ajouta sa sœur.

- C'est bien mon fils !

La journée passa assez vite pour tout le monde, Chichi avait demandé en secret à sa meilleure amie, le détecteur des boules de Crystal. Bulma la soupçonnant de faire revenir son mari lui donna l'appareil sans poser de questions, Marcy faisait un tour en ville avec son petit ami après les cours, Gohan et Videl répétaient la pièce. Chichi avait les boules de Crystal, elle invoqua le dragon, le ciel s'assombrit et il apparut. La jeune femme lui fit part de son vœu. Le dragon repartit, elle attendit quelques minutes, sentant le Kii de son mari. Dès qu'il apparut, elle ne put faire un pas, Goku se tenait devant elle, le sourire aux lèvres.

- Go… Goku…

Il s'approcha et l'enlaça, elle fondit en larmes. Le Saïya-Jin passa sa main dans ses cheveux.

- C'est fini, je suis là maintenant et puis tu venais me voir dans l'Au-delà, ça ne changeait pas grand-chose.

- -Oui mais… je… je sais que tu seras à nos côtés…

- Et les enfants ?

- Ils ne sont pas encore rentrés.

Le guerrier eut un sourire.

- Alors on va pouvoir… enfin tu vois.

- De quoi ?

- Chichi…

Il la porta et se téléporta chez eux, plus exactement dans la chambre et la déposa sur le lit.

- Goku… tu veux que… qu'on….

- Bien sûr et en plus les enfants ne sont pas là… dit-il en l'embrassant.

La femme de Goku appela ses enfants deux heures plus tard et leur dit de vite rentrer à la maison, ils savaient pourquoi. Quand ils rentrèrent, Chichi avait préparé un immense festin.

- Maman ? Mais qu'est-ce qui t'arrives ? demanda faussement sa fille.

- J'ai une surprise pour vous.

- Ah bon ?

Goku apparut, les deux enfants se précipitèrent dans les bras de leur père, leurs retrouvailles furent heureuse et terminèrent la soirée chez Bulma. Le réveil fut dur pour les trois jeunes Saïya-Jin le lendemain, Marcy dormait sur sa table de cours, Gohan avait l'œil rivé à la fenêtre et Trunks essayait de ne pas s'endormir sur son cahier de notes, Videl ne put s'empêcher de rire. A la pause, elle leur demanda ce qui leur était arrivé.

- Hé vous me paraissez bien fatigué.

- Notre mère nous a imposé à faire la fête… répondit le fils de Goku.

- Quoi ?

- Notre père a ressuscité.

- Hein ? On ne peut pas ressusciter les morts.

- Si avec les boules de Crystal.

- Décidément, il faudra que tu m'en apprennes des choses.

- Ne t'inquiète pas ma chère Videl, je sens que bientôt il t'en apprendra des choses. Dit Marcy.

- Quoi ?

- Cherche pas et votre pièce ?

- On sait notre texte mais… je… j'ai le trac. Répondit Videl.

- C'est d'embrasser mon frère qui te donne le trac ? demanda la brune.

Gohan dut se donner un coup dans la poitrine pour ne pas avaler de travers sa bouchée de riz et la fille de Satan rougit.

- Marcy ! cria-t-il.

- Quoi ?

- Ben quoi c'est vrai non ?

- Je… non c'est pas ça, Marcy… répondit timidement Videl.

- D'accord alors faites-nous un aperçu de la pièce.

- Mais laquelle ?

- Euh… celle de votre premier baiser.

- Je ne suis pas d'accord ! s'énerva Gohan.

- Et pourquoi tu ne serais pas d'accord ? demanda le fils du Prince.

- Parce que y en a d'autres de scène.

- Tu sais c'est une histoire d'amour et…vous devez vous embrasser.

- Et alors ? On peut très bien jouer autre chose que celle du bal.

- Ah oui et laquelle ? La scène du balcon ? La fin de la pièce ? demanda Marcy.

- Et pourquoi on serait obligé de jouer devant vous ?

- Parce que… sinon, je dirai à maman que tu vas voir dans le vestiaire des filles.

- Quoi ? Videl c'est pas ce que tu crois. Se défendit Gohan.

- Bon pour en finir vous nous faites la scène du balcon ! dit Trunks.

La fille de Satan et Gohan s'exécutèrent et dirent leurs textes mais au moment du baiser, les deux adolescents rougirent, Marcy les pressa.

- Alors, on attend !

- Marcy ! s'écria le fils du Prince.

- T'es vraiment un chiante ! Tu me le paieras ! s'énerva Gohan.

En guise de réponse, elle lui tira la langue. Videl aussi rouge qu'une tomate, avait baissé les yeux et regardait parterre, le fils de Goku soupira et tint les épaules de sa bien-aimée. Elle releva la tête, il avait plongé son regard dans le sien.

- Gohan… murmura-t-elle.

- Je le fais pour que ma sœur et Trunks arrêtent de nous faire chier.

Il s'empara de ses lèvres, Videl sentit une chaleur l'envahir dès que ses lèvres entrèrent au contact du Saïya-Jin, elle sentit son corps devenir mou. Le guerrier l'avait embrassé durant de longues secondes sous les yeux heureux de sa sœur et de Trunks.

- Alors c'est bon vous êtes contents ? demanda Gohan.

- Très frangin !

La sonnerie de l'école retentit, ils retournèrent en classe.

Pendant ce temps, Chichi se reposait dans son lit, elle se remettait des ébats de la matinée avec son mari. Celui-ci lui avait proposé d'aller faire des courses au village d'à côté, son mari revint.

- Salut ma puce.

- Salut…

- Qu'est-ce qui a ? Tu as l'air de mauvais poil.

- C'est pas ça… je suis totalement crevée.

- Ah ?

- À qui la faute ?

- Mais… mais…

- Bon, je vais me lever.

- Chérie, non !

- Pourquoi ?

- Parce que aujourd'hui est ton jour de repos !

- Enfin… mais non !

- On va demander aux enfants d'aller chez Bulma aujourd'hui d'accord ?

- Goku, je ne veux pas passer ma journée dans cette maison ! Et encore une journée au lit !

- Dis tout de suite que tu ne veux pas de nouveau en profiter ! dit le Saïya-jin avec un regard pervers.

- Non mais ça va pas ? C'est pas parce que…

Le guerrier l'embrassa et la porta jusque dans la salle de bain, elle se débattit tant bien que mal.

- GOKU !

- Calme-toi ! Je te charriais, ça te dirais une journée en amoureux ?

- Quoi ? Mais qu'est-ce que tu veux faire ?

- On pourrait aller au centre commercial et ensuite aller manger dehors.

- Avec nos courses ?

- Non, on pourra les déposer chez nous avant d'y aller non ?

- D'accord. Au fait, j'ai oublié ton fils prépare une pièce de théâtre avec Videl, ils ont le rôle principal.

- J'en connais qui vont s'en mêler tiens !

- Tu ne veux quand même pas intervenir dans la vie privée de ton fils ?

- Non mais le fils de Végéta et notre chère fille !

- Toi alors.

Le soir, Gohan et Marcy allèrent chez Bulma comme prévu car Chichi les avait appelés pour leur dire de rester chez elle ce soir. Le fils de Goku et Chichi avait demandé à sa marraine si Videl pouvait leur tenir compagnie ce soir, celle-ci accepta. Bunny avait préparé un festin pour tout le monde.

- Alors comment se passe cette pièce ? demanda la scientifique.

- Ça se passe bien ! répondit la fille de Satan.

- Maman, tu as besoin de moi ce soir ? demanda le fils du Prince.

- Non pas spécialement pourquoi ?

- Parce que je… je voulais sortir avec Marcy ce soir.

- Quoi ? Est-ce que je t'ai demandé mon avis ? demanda Marcy.

- Aller, ça fait depuis longtemps qu'on est pas sorti !

- Trunks, je te fais remarquer que hier tous le monde a fait tard ! ajouta Bulma.

- Mais maman demain c'est week-end.

- Bon après tout… mais ce n'est pas très gentil si Marcy ne veut pas.

- Je n'ai pas vraiment le choix Bulma… dit sa futur belle-fille.

- Hé Gohan, Videl ça vous dit de venir avec nous ? ça fait longtemps qu'on est plus sorti tous les quatre.

- Videl ça te dit ? demanda Gohan.

- Pourquoi pas ? Mais… je dois rentrer chez moi avant.

- Et nous aussi frangin ! ajouta Marcy.

Ils terminèrent le repas en vitesse et chacun alla se préparer chez soi. Les deux Saïya-jin se téléportèrent chez leurs parents.

- Tiens, maman et papa ne sont pas là ! dit la brune.

- Ils ont dû sortir, bon je vais me préparer.

- Tu veux t'habiller comment ? On risque de sortir en boîte.

- Je pense une chemise et un jeans.

- Parfait !

- Et toi ? Tu n'as pas intérêt à t'habiller…

- Hé, je m'habille comme je veux ! Et je serai avec Trunks !

- Ouais, bon fais comme tu veux !

La Saïya-Jin opta pour un jeans serré, des talons aiguilles en diamant et un corset noire avec de la dentelle, son frère rester bouche bée.

- Hé, tu vas pas sortir comme ça ? T'as vu que ça remonte ta…

- Et alors ? Même si ca remonte un peu la poitrine et alors ? Je te rappelle que je serai avec Trunks et toi avec Videl. Surtout que je vois que tu as fait un effort !

- Quoi ?

- Ben oui, tu as repassé ta chemise, elle te colle au corps avec une chaîne en or en plus, elle va tomber ta chérie !

- Mais arrête ! Y a rien entre Videl et moi ! dit-il en rougissant.

- Tu parles !

Ils se téléportèrent à la Capsule Corp. Trunks et Videl les attendaient déjà, Marcy alla embrasser son prince charmant qui s'était habillé d'un T-shirt moulant son corps et d'un jeans tandis que Videl avait laissé ses cheveux en bas et s'était habillé avec une robe bustier blanche très courte, une grosse ceinture argentée tenant la taille et des talons aiguilles. Gohan rougit.

- Videl, j'adore ta robe ! Mon frère a aussi fait un effort pour toi ! remarqua Marcy.

- Marcy ! s'exclama son frère.

- Et toi, tu es trop sexy dans cette tenue quoique le décolleté… ajouta le fils du Prince.

- J'en ai rien à foutre !

- Videl… t'es vraiment très belle.

- Merci, Sangohan.

Le groupe d'adolescent partit au centre ville